Auswahl der wissenschaftlichen Literatur zum Thema „Robert (1810-1856 ; compositeur)“

Os paralipomena à "Kreisleriana" op. 16 de Robert Schumann (1810-1856) pretendem oferecer um espaço de indagações que circunscreva a obra e a insira em seu contexto. Informações sobre o compositor, seus círculos de sociabilidade e existência, assim como do ambiente no qual ele atua são mobilizadas tendo em vista caracterizar a obra de arte musical e permitir uma primeira aproximação à fatura complexa da obra e seus variados aspectos, elementos e condicionantes. O texto é parte de um estudo mais amplo, ainda incompleto.

La première partie de ce projet de recherche se concentre sur la réception des idées théoriques du libéralisme au sein de l’espace germanophone entre le XVIIIe et le XIXe siècle, et en particulier dans les territoires composant l’Allemagne d’aujourd’hui. Cela fournit le cadre historique et conceptuel pour le développement de la deuxième partie consacrée à l’analyse des mises en musique du Faust de Goethe proposées par Robert Schumann (1810-1856) et Franz Liszt (1811-1886), respectivement dans les Szenen aus Goethes Faust (1844-1853) et la Faust-Symphonie (1854), et en guise de conclusion une allusion à la Huitième Symphonie (1906-1907, 1910) de Gustav Mahler (1860-1911). En effet, la thèse ne prend pas en considération toutes les mises en musique du mythe faustien, mais rigoureusement seulement les œuvres musicaux inspirés par le Faust de Goethe et en particulier ceux qui reprennent la deuxième partie et la conclusion de la tragédie constituée par les vers énoncés par le chœur mystique. Dans le chef-d’œuvre goethéen, l’on a depuis György Lukács identifié une récapitulation de l’histoire économique de l’humanité, ou bien encore une synthèse de la pensée libérale du XVIIIe et XIXe siècle. C’est pourquoi, l’hypothèse de ce travail consiste dans la possibilité de repérer les images sonores de l’utopie politique exprimées par les mises en musique du chœur mystique qui achève l’œuvre goethéenne. La première partie a démontré le lien intime entre la notion de chœur mystique avec celle de corps mystique, qui a son tour est la racine théologique de la notion de corps politique. Pour cette raison, les mises en musique du chœur mystique doivent être interprétés comme des différentes tentatives de donner voix, c’est-à-dire, spatialiser à travers les timbres, les registres, les hauteurs et autres composantes musicales l’image de l’utopie politique qui structure l’idéologie du compositeur. Bien qu’à l’état encore expérimental, ce travail propose une méthode inspirée par le concept d’inconscient politique de Fredric Jameson pour organiser l’analyse des œuvres musicales. Cela implique d’une part la possibilité d’une application rigoureuse de la psychanalyse sur un objet musicaux en tant qu’expression de l’inconscient du compositeur ; et de l’autre de prendre sérieusement les écrits théoriques des compositeurs. Le concept d’inconscient politique présuppose de clarifier la relation entre l’individuel et le collectif : l’inconscient se manifeste toujours à travers un individu, mais les contenus exprimés relèvent parfois d’une dimension collective, voire politique, qui transparait à travers les éléments biographiques. En tant qu’expression de l’inconscient politique, l’œuvre musicale sera constituée – en reprenant les catégories de l’esthétique de Bernard Stiegler – par des composantes stéréotypiques et traumatypiques. Par ce biais, l’expression musicale d’un compositeur sera traversée par des éléments symptomatiques qui font émerger les traits de son inconscient politique. On a donc identifié grâce à cette méthode les trois structures de l’utopie politique aux racines de l’expression musicale des trois compositeurs : le Volk chez Schumann, la Nation chez Liszt et la Masse chez Mahler. Ces trois figures condensent à la fois des moments de l’évolution de la pensée libérale et la position idéologique du compositeur par rapport au développement du capitalisme
The first part of this research project is dedicated to the reception of Liberal theory within Germanophone space between the 18th and 19th centuries and in particular within those territories that compose Germany as we know it today. This provides the historical and conceptual framework for the development of the second part of the dissertation, which consists in the analysis of the musical transpositions of Goethe’s Faust by Robert Schumann (1810-1856) and Franz Liszt (1811-1886), respectively in Szenen aus Goethes Faust (1844-1853) and Faust-Symphonie (1854), and as a conclusion a hint to the Eigth Symphony (1906-1907, 1910) by Gustav Mahler (1860-1911) will be made.Indeed, the dissertation does not consider all the musical works inspires by the Faustian myth, but rather only the works inspired by Goethe’s Faust and in particular those which focus on the second part and the conclusion of the tragedy constituted by the verses sung by the mystical chorus. Goethe’s masterpiece has been – at least since György Lukács – long identified with a recapitulation of humanity’s economic history as well as with a synthesis of Liberal thought between the 18th and 19th centuries.Hence, the working hypothesis resides in the possibility to find the sonic images of political utopia expressed by such musical transpositions of the mystical chorus that concludes Goethe’s work. The first part has demonstrated the intimate relation between the notion of mystical chorus and that of mystical body, that at its turn is the theological background of the notion of political body. For this reason, the musical transpositions of the mystical chorus have to be interpreted as different attempts to give voice, that is, to spatialize – through the timbres, voice-registers, pitches and other musical components and parameters – the image of political utopia that structures the composer’s ideology.Although still at an experimental phase, this work proposes a hermeneutical method inspired by Fredric Jameson’s concept of political unconscious in order to organize the analysis of the musical works. This implies on one hand the possibility to rigorously apply psychoanalysis on a musical object as expression of the composer’s unconscious; and on the other hand, to seriously take into consideration the theoretical writings of the composers. The concept of political unconscious requires to clarify the relation between the individual and the collective: the unconscious manifests itself always through an individual, but the contents thus expressed sometimes pertain and hint to a collective dimension, i.e. political sense, that shows itself via biographical elements. As expression of the political unconscious, the musical work is thus constituted – recalling Bernard Stiegler’s aesthetic categories – by stereotypical and traumatypical components. In this way, the musical expression of a composer is thereby haunted by symptomatic elements which make the traits of the political unconscious emerge to consciousness. We have hence identified thanks to this method three structures of the political utopia at the root of the musical expression of the three composers: Volk in Schumann, Nation in Liszt and the Mass in Mahler. These three figures condensate at the same time moments of the evolution of Liberal thought and the ideological position of the composer in relation to the development of capitalism