Um die anderen Arten von Veröffentlichungen zu diesem Thema anzuzeigen, folgen Sie diesem Link: Réseau autonomique.

Zeitschriftenartikel zum Thema „Réseau autonomique“

Geben Sie eine Quelle nach APA, MLA, Chicago, Harvard und anderen Zitierweisen an

Wählen Sie eine Art der Quelle aus:

Machen Sie sich mit Top-50 Zeitschriftenartikel für die Forschung zum Thema "Réseau autonomique" bekannt.

Neben jedem Werk im Literaturverzeichnis ist die Option "Zur Bibliographie hinzufügen" verfügbar. Nutzen Sie sie, wird Ihre bibliographische Angabe des gewählten Werkes nach der nötigen Zitierweise (APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver usw.) automatisch gestaltet.

Sie können auch den vollen Text der wissenschaftlichen Publikation im PDF-Format herunterladen und eine Online-Annotation der Arbeit lesen, wenn die relevanten Parameter in den Metadaten verfügbar sind.

Sehen Sie die Zeitschriftenartikel für verschiedene Spezialgebieten durch und erstellen Sie Ihre Bibliographie auf korrekte Weise.

1

Robitaille, Martin, und Louis Maheu. „Les réseaux sociaux de la pratique enseignante et l’identité professionnelle : le cas du travail enseignant au collégial“. Articles 19, Nr. 1 (10.10.2007): 87–112. http://dx.doi.org/10.7202/031602ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé - Les auteurs mettent en relief l'impact de réseaux sociaux de la pratique enseignante sur la construction de l'identité professionnelle. Leur démarche, qualifiée «d'analyse par le bas», fait ressortir, à partir des pratiques quotidiennes des enseignants, ce que la construction d'identités professionnelles (retrait, autonomie et ambivalence) doit aux rapports avec les collègues, avec le milieu institutionnel et avec le syndicalisme. Ils qualifient de système bloqué le système de rapports sociaux assurant le fonctionnement de ce réseau d'enseignement et identifient à quelles conditions ce dernier peut emprunter des pistes potentielles de sortie de crise.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
2

Lacroix, Michel. „Littérature, analyse de réseaux et centralité : esquisse d’une théorisation du lien social concret en littérature*“. Recherche 44, Nr. 3 (04.05.2004): 475–97. http://dx.doi.org/10.7202/008203ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé Partant de l’hypothèse selon laquelle la sociologie des réseaux offre un cadre théorique plus apte que celui du champ littéraire à l’étude des relations concrètes entre écrivains, nous explorons quelques notions qui, issues de l’analyse des réseaux, offrent un grand potentiel heuristique, dont celles de capital social, de centralité et d’autonomie structurale. Ainsi, le cas des relations entre André Laurendeau et La Relève montre que le premier fut central dans le réseau de la revue, sans jamais y être considéré comme membre à part entière. L’identification de cette centralité extérieure dévoile en retour une caractéristique du travail de sociabilité de Laurendeau, qui noue constamment des liens entre groupes, en se dotant par le fait même d’une autonomie sans égal dans le milieu intellectuel canadien-français de l’époque.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
3

Codó, Eva. „Langue et insertion professionnelle de migrants africains à Barcelone“. Anthropologie et Sociétés 39, Nr. 3 (22.01.2016): 153–72. http://dx.doi.org/10.7202/1034764ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cet article examine les processus d’insertion professionnelle d’un groupe de cinq jeunes migrants africains vivant dans la région métropolitaine de Barcelone (Catalogne, Espagne) dans la perspective du rôle et de la valeur de leur répertoire multilingue. Relatant un engagement ethnographique à long terme avec ces cinq personnes, cet article présente leurs trajectoires personnelles et professionnelles, et analyse les facteurs qui ont contribué à leur accès (ou non) à l’emploi. On y soutient que, dans le contexte actuel de crise économique et dans l’espace local de la ville de Sarrona, il n’y a pas d’opportunités d’emploi. Le catalan apparaît comme un capital symbolique dans le réseau local d’entraide lié à une ONG qui procure le logement et la nourriture, mais ne permet pas pour autant d’obtenir un travail. À travers ses discours et ses pratiques, cette ONG dévalorise les ressources linguistiques « non-locales » des migrants, y compris la connaissance de langues d’usage planétaire comme l’anglais et le français. De fait, l’ONG gomme idéologiquement les autres langues. Seuls les migrants qui se sont aventurés en dehors de l’univers « sécurisé » de l’ONG et de ses réseaux, ceux qui ont fait des études universitaires, ont trouvé des emplois dans l’hôtellerie à Barcelone, qui leur donnent une autonomie personnelle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
4

Sawma, Gilbert, Ryad Ben-El-Kezadri, Issam Aib und Guy Pujolle. „Pilotage autonomique de la charge dans les réseaux IEEE 802.11“. Techniques et sciences informatiques 31, Nr. 2 (Februar 2012): 215–43. http://dx.doi.org/10.3166/tsi.31.215-243.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
5

Sixsmith, Andrew. „Vieillesse et technologie : du laboratoire au monde réel“. Angewandte GERONTOLOGIE Appliquée 1, Nr. 1 (Januar 2016): 26–27. http://dx.doi.org/10.1024/2297-5160/a000015.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Vieillesse et technologie : du laboratoire au monde réel Récapitulation. AGE-WELL est un nouveau réseau de recherche canadien qui vise à aider les personnes âgées à garder leur autonomie, leur santé et leur participation sociale grâce à des technologies accesibles. Cet article présente les domaines clés de la recherche mais se concentre sur la façon dont ceci peut encourager l’innovation.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
6

Charland, Jean-Pierre. „Le réseau d’enseignement public bas-canadien, 1841-1867 : une institution de l’État libéral“. Revue d'histoire de l'Amérique française 40, Nr. 4 (20.08.2008): 505–35. http://dx.doi.org/10.7202/304490ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
RÉSUMÉ Les quelques années qui suivent l'union des Canadas connaissent en quelque sorte le dernier effort des colonies nord-américaines pour l'obtention du gouvernement responsable. Quoique l'on ait surtout écrit sur les incidences nationales de cette nouvelle constitution, celle-ci témoigne aussi du triomphe d'un certain nombre d'idées libérales. Les artisans du système scolaire du Canada-Est vont faire du réseau d'enseignement une institution ayant pour but de faire partager l'idéologie des réformistes au plus grand nombre. Aussi pouvons-nous trouver, dans les écrits des surintendants et des inspecteurs d'écoles, des actes de foi libéraux sans cesse réitérés ; de même, au niveau des structures éducatives, nous retrouvons des institutions qui, tout en laissant une certaine autonomie aux populations locales (grâce aux commissions scolaires), permettent une centralisation lente des pouvoirs. Ce centralisme peut paraître contredire l'esprit et la lettre de l'idéologie libérale, mais il nous semble plutôt que, face aux contestations dont le réseau mis en place était l'objet (la guerre des « éteignoirs », bien sûr, mais aussi la gourmandise croissante du clergé face à ce réseau), les autorités, surintendant et inspecteurs en tête, mais aussi le Conseil de l'Instruction publique, pragmatiques, se donnaient ainsi les pouvoirs requis pour infléchir les contenus d'enseignement et assurer que tout le réseau continuât d'épouser les idéaux libéraux. Ce n'est qu'après 1867 que le clergé allait investir le réseau scolaire par les brèches qu'il avait pu s'y ménager…
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
7

Pott, Murielle, Pia Coppex, Doris Bittel und Emmanuel Solioz. „Soins palliatifs en réseau et patients âgés : quelle autonomie pour eux ?“ Recherche en soins infirmiers N° 75, Nr. 4 (01.12.2003): 53–59. http://dx.doi.org/10.3917/rsi.075.0053.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
8

Pace, Maxime, und Cécile Hanon. „Équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé : la mobilité au service de la fragilité“. Perspectives Psy 61, Nr. 3 (Juli 2022): 234–39. http://dx.doi.org/10.1051/ppsy/2022613234.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Les équipes mobiles de psychiatrie du sujet âgé (EMPSA) sont des équipes pluridisciplinaires spécialisées dans les pathologies psychiatriques des personnes âgées. Elles ont un rôle d’évaluation, de coordination et d’orientation. Elles se rendent à domicile ou en institution, afin de répondre à la difficulté d’accès aux soins, liée au manque de mobilité, à l’isolement, à la fragilité somatique et au risque de situations de rupture. Le maintien à domicile étant un enjeu majeur de santé publique, il est nécessaire « d’aller vers » afin de mieux coordonner le parcours de soins pour ces populations vulnérables. Population Les EMPSA interviennent auprès de personnes âgées, à partir de 60 ou 65 ans selon les équipes, qui présentent des problématiques psychiatriques diverses, généralement non prises en charge par leur secteur ou en rupture de soins. Les pathologies psychiatriques les plus fréquentes sont les dépressions, les troubles anxieux, les troubles psychotiques et bipolaires et les addictions. Les troubles neurocognitifs sont souvent intriqués ou comorbides, impactant de facto la maladie psychique, la collaboration avec les équipes mobiles de gériatrie est alors nécessaire. Missions Les missions des EMPSA s’articulent autour de 3 principaux axes : évaluer, orienter et coordonner. Ainsi, elles permettent de faciliter l’accès et la continuité des soins psychiatriques, d’initier des prises en charges ambulatoires, de favoriser les alternatives aux hospitalisations, de proposer une évaluation diagnostique et thérapeutique et une orientation vers des soins adaptés. Elles participent à la dynamique du travail en réseau avec les différents partenaires sociaux et médico-sociaux. Elles ont aussi un rôle d’acculturation au soin psychique et de formation des équipes avec lesquelles elles collaborent dans le champ de la psychiatrie du sujet âgé. Certaines équipes peuvent apporter du soutien aux aidants, sous la forme de psychoéducation ou de groupes de paroles. Fonctionnement Les équipes sont pluridisciplinaires, formées d’infirmiers, de psychiatres, parfois de psychologues, d’ergothérapeutes et d’assistants sociaux, afin d’enrichir les expertises et les compétences. Elles ne font pas partie du dispositif d’urgence psychiatrique, et proposentdes évaluations dans un délai variable, de quelques jours à 2 semaines. À l’issue d’une évaluation clinique et thérapeutique, une orientation est proposée (relais de suivi par le médecin traitant, suivi initialisé sur le CMP du secteur psychiatrique, coordination avec la filière gériatrique, liens avec les services sociaux, hospitalisations, etc.). Travail en réseau Les EMPSA participent au travail en réseau, dans un maillage cohérent sans se substituer aux dispositifs de soins ambulatoires (médecin traitant, soins infirmiers à domicile, réseaux de santé et DAC, etc.) ni à ceux des intervenants sociaux (travailleurs sociaux, services d’aides à domicile etc.). Elles s’intègrent aux réseaux des autres équipes mobiles (gériatriques, précarité, douleur et soins palliatifs, oncologique etc.). Nombre, durée et lieux d’intervention Le territoire d’intervention des EMPSA correspond en général à un bassin de population de 500 000 habitants, sachant qu’en France actuellement, les personnes âgées de 65 ans et plus représentent 20% de la population. La durée du suivi est limitée, dans le temps ou dans le nombre d’intervention, et est variable en fonction des équipes et des moyens. Les visites se font à domicile, en établissements médico-sociaux ou en établissements d’hébergement pour personnes âgées (EHPAD et résidences autonomie). Conclusion Les EMPSA peuvent constituer un maillon essentiel dans les soins proposés à la population âgée et se développer de façon cohérente pour un parcours de soins et de santé optimisé.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
9

Gagnon, Éric, Michèle Clément, Marie-Hélène Deshaies und Émilie Raizenne. „Fonctions et limites de la participation publique“. Recherche 55, Nr. 1 (13.06.2014): 31–52. http://dx.doi.org/10.7202/1025644ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Les comités de résidents en centre d’hébergement font partie d’un vaste réseau de comités implantés dans l’ensemble des établissements de santé et de services sociaux au Québec. Composés de résidents des centres d’hébergement et de proches parents, ils se réunissent pour discuter de leurs préoccupations et de leurs besoins, et formuler des demandes et des recommandations à la direction touchant les conditions de vie, le respect des droits et la qualité des services. Leur statut et leur mandat incertains posent la question de leur autonomie au sein des établissements et de leur capacité à changer et à élargir la compréhension des problèmes. Nous montrons comment ces mécanismes de participation publique s’insèrent dans l’organisation et deviennent un instrument de gestion, mais comment aussi ils parviennent à acquérir une autonomie, à apporter un point de vue original sur les réalités discutées et à exercer une influence.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
10

Siino, François. „Réseaux de chercheurs en Méditerranée. Contraintes institutionnelles et autonomie scientifique“. L'Année du Maghreb, Nr. V (01.11.2009): 537–51. http://dx.doi.org/10.4000/anneemaghreb.683.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
11

Fournier, Danielle, Jean-François René, Michelle Duval, Suzanne Garon, Annie Fontaine, Josée Chénard und Christine Lefebvre. „La dynamique partenariale sur les pratiques des organismes communautaires dans le contexte de la réorganisation du réseau de la santé et des services sociaux“. Nouvelles pratiques sociales 14, Nr. 1 (20.07.2004): 111–31. http://dx.doi.org/10.7202/008328ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé Ce texte traite des diverses formes de relations que les organismes communautaires entretiennent avec d’autres ressources, institutionnelles ou communautaires, dans le projet de réorganisation du réseau de la santé et des services sociaux au Québec. Nous résumons d’abord le contexte de développement de la nouvelle dynamique partenariale entre les organismes communautaires et l’État. Nous présentons ensuite les données descriptives concernant trois types de rapports que les groupes communautaires entretiennent avec l’extérieur, de même que les collaborations ayant conduit à l’élaboration d’ententes formelles. Enfin, nous dégageons quelques remarques sur la nature, le sens et les enjeux des nouvelles transactions sociales établies entre les organismes communautaires et l’État, que ce soit dans une logique autonomiste ou complémentariste.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
12

Guiheux, Gilles. „La sous-traitance en Chine contemporaine : Des chaines de valeurs globales aux réseaux d’entreprises familiales. Subordination et collaboration“. Revue de Synthèse 140, Nr. 1-2 (10.12.2019): 239–57. http://dx.doi.org/10.1163/19552343-14000009.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé Les trois dernières décennies de la croissance de l’économie chinoise sont à mettre au crédit de son insertion dans l’économie mondiale. Une grande partie de l’activité est liée à des commandes faites par des donneurs d’ordre étrangers à des établissements manufacturiers. Les relations de sous-traitance ne se résument pourtant pas à des relations de subordination. En particulier en Chine rurale, ces relations peuvent être horizontales, fortement insérées dans des réseaux sociaux préexistants. Cette situation interroge la frontière entre autonomie et subordination.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
13

Grenier, Guy, und Marie-Josée Fleury. „Rôle du communautaire en santé mentale dans un système en évolution : état des connaissances et recommandations“. Santé mentale au Québec 39, Nr. 1 (10.07.2014): 119–36. http://dx.doi.org/10.7202/1025910ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cet article a pour objectifs 1) de tracer l’historique et la place des organismes communautaires en santé mentale (OCSM) ainsi que leurs valeurs et pratiques spécifiques et 2) d’étudier l’impact du Plan d’action en santé mentale (PASM) 2005-2010 sur leur fonctionnement et leurs relations avec le réseau public. Les auteurs abordent la diversité des OSCM en fonction des dimensions suivantes : historique des OCSM au Québec, typologie, territoires couverts et financement, modalité de pratiques, et regroupement. L’étude montre que malgré la place qu’ils occupent dans la dispensation des services, les OCSM perçoivent un certain recul quant à la reconnaissance de leur expertise par le réseau public depuis la mise en place du PASM 2005-2010. Leurs critiques concernent surtout les questions de leur sous-financement, la crainte d’une perte de leur autonomie lors de la signature d’une entente de services ainsi que des lacunes sur le plan de la gouvernance et de la concertation. Un financement plus adéquat des OCSM, principalement pour les groupes d’entraide et les OCSM offrant de la réadaptation psychosociale, de l’intégration aux études et au travail, la reconnaissance de la nécessité d’une pluralité d’approches, ainsi que la reconstitution de tables de concertation ayant des pouvoirs décisionnels sont des outils pouvant permettre aux OCSM de jouer plus adéquatement leurs rôles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
14

Martin, Isabelle. „Prendre la puissance économique au sérieux : jalons pour une appréhension relationnelle des contrats au sein des réseaux de production“. Les Cahiers de droit 57, Nr. 1 (18.02.2016): 55–97. http://dx.doi.org/10.7202/1035214ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
L’éclatement de la firme en réseaux pose un défi au niveau de l’encadrement juridique des relations de production qui s’y nouent : les contractants ne jouissent pas des protections qui accompagnent les contrats de travail malgré des inégalités de puissance économique souvent importantes. Le présent article propose donc que les contrats de production soient appréhendés à partir de la théorie relationnelle du contrat de Ian R. Macneil afin de mieux tenir compte de la réalité de l’organisation en réseaux. L’adoption de cette théorie heurte cependant deux présupposés du droit contractuel : celui de l’égale autonomie des contractants et celui de l’efficience des contrats librement consentis. Si ces présupposés sont fortement défendus par l’analyse économique du droit d’inspiration néoclassique, de récentes théories économiques remettent en question leur adéquation. Nous exposerons ces théories et verrons qu’elles apportent une théorisation de la puissance économique indispensable à une appréhension relationnelle des contrats.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
15

Boulétreau, Valérie, Jean-François Gauvin und Jean-Paul Ducasse. „La publication électronique des thèses : un exemple franco-québécois de coopération à destination de la francophonie“. Documentation et bibliothèques 45, Nr. 4 (19.08.2015): 183–89. http://dx.doi.org/10.7202/1032721ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
CyberThèses est un programme d’édition et de diffusion électroniques des thèses conçu par l’Université Lyon 2 et les Presses de l’Université de Montréal. Cette coopération vise à créer une chaîne de production des thèses et de diffusion sur Internet. À l’aide de procédures techniques précises, elle devrait permette à tout établissement d’enseignement supérieur d’acquérir son autonomie sur le plan de la diffusion électronique du savoir tout en participant à un réseau qui mutualise les travaux universitaires de recherche. Cet article présente les modes adoptés de structuration (reposant sur SGML/XML) et de référencement (fondé sur le modèle proposé par la Corporation for National Research Initiatives) des thèses; et insiste sur la nécessaire formation à mettre en place à l’intention des doctorants pour les initier à la logique de production de documents électroniques structurés.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
16

Maillochon, Clémence. „L’Église évangélique de Polynésie française contre les essais nucléaires : l’influence des réseaux œcuméniques“. Relations internationales 194, Nr. 2 (30.06.2023): 121–34. http://dx.doi.org/10.3917/ri.194.0121.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
L’Église évangélique de Polynésie française (EEPF) prend son autonomie vis-à-vis des missionnaires français en 1963, au moment de la construction du Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP). Rapidement, l’Église impose une consigne de silence à propos du nucléaire. Mais au détour des années 1970, de nouvelles théologies ancrées dans un contexte océanien et anticolonial font fléchir ce positionnement. Un engagement contre le nucléaire s’affirme, au miroir d’une autochtonisation de l’institution qui ne manque pas de révéler des tensions intergénérationnelles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
17

Turcotte, Daniel. „Le plan de services individualisé en protection de la jeunesse : les enjeux pour la pratique professionnelle“. Nouvelles pratiques sociales 6, Nr. 2 (22.01.2008): 71–84. http://dx.doi.org/10.7202/301226ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé La tendance actuelle en matière d'application des mesures de protection privilégie la réalisation d'actions concertées mettant à contribution les réseaux naturels et les ressources de la communauté. Cette tendance, qui se traduit notamment par une volonté d'augmenter le recours au plan de services individualisé (PSI), entraîne une modification de la pratique des intervenants professionnels qui se voient confrontés à de nouvelles exigences et à des tâches différentes. Plusieurs de ces intervenants sont méfiants face à ces transformations qu'ils associent à une déqualification de leur travail et à une réduction de leur autonomie professionnelle. C'est du moins ce que laissent transparaître les résultats d'une étude sur l'utilisation du plan de services individualisé en protection de la jeunesse.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
18

Fournier, Nicolas. „Punir la désertion en Nouvelle-France : justice, pouvoir et institution militaire de 1742 à 1761“. Cahiers d'histoire 34, Nr. 1 (14.08.2017): 69–94. http://dx.doi.org/10.7202/1040823ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La désertion est un phénomène important pour les élites militaires. Lorsque la discipline militaire ne parvient pas à contrôler les soldats, les officiers recourent au Conseil de guerre. Au-delà du contrôle de la désertion, la justice militaire et l’octroi de la grâce contribuent à la construction du pouvoir. La gestion de la désertion permet aux élites militaires de gagner une certaine autonomie par rapport à la métropole et de confirmer leur pouvoir sur l’armée. La justice militaire est aussi utilisée par des membres de l’élite militaire pour construire leur pouvoir personnel. Le rituel judiciaire contribue ainsi à la formation des réseaux de contacts, permettant à certains d’obtenir des postes, des distinctions et des grades.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
19

Romito, Benoît, und François Bourdon. „Stockage décentralisé adaptatif. Autonomie et mobilité des données dans les réseaux pair-à-pair“. Revue d'intelligence artificielle 27, Nr. 6 (30.12.2013): 765–96. http://dx.doi.org/10.3166/ria.27.765-796.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
20

Serieyx, Yvon, und Jean-Philippe Vallat. „Responsabilités familiales et protection sociale : l’inévitable articulation“. Regards N° 62, Nr. 2 (12.12.2023): 69–84. http://dx.doi.org/10.3917/regar.062.0069.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Pour les partisans d’une stricte individualisation de la protection sociale, les familles sont des entités trop instables ou inégalitaires pour servir de référence. C’est oublier que, si les formes de familles ont changé, le fond des relations entre leurs membres constitue au quotidien des réseaux de responsabilités mutuelles fortes, ancrées dans le droit civil et social, sièges de transferts économiques interpersonnels massifs largement consentis : un système de protection familiale au poids financier comparable à la protection sociale entière. Ne pouvant ni s’ignorer ni se combattre, responsabilités familiales et protection sociale sont vouées à s’articuler. Pour que les débats récurrents sur la « familialisation » de la protection sociale soient féconds (autonomie des jeunes, financement de la dépendance, dimension familiale des retraites), il faut repartir des responsabilités communes à l’ensemble des familles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
21

Pinson, Gilles, Deborah Galimberti und Angelo Salento. „Italie : le délaissement politique de la question méridionale“. Mouvements 118, Nr. 3 (13.01.2025): 77–87. https://doi.org/10.3917/mouv.118.0077.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
S’il est un pays où le problème des déséquilibres territoriaux a été fortement politisé, c’est bien l’Italie. La question méridionale a en effet longtemps occupé une place centrale dans le débat politique, avant de connaître une marginalisation dans les dernières décennies. Deborah Galimberti, Gilles Pinson et Angelo Salento montrent que ce délaissement n’est pas lié à une quelconque résorption des inégalités Nord/Sud. Celles-ci ont plutôt eu tendance à s’accentuer au gré des crises économiques successives et de l’« austérité asymétrique ». Il s’explique plutôt par des transformations du système politique italien : reconfiguration de l’offre partisane, déstructuration des réseaux d’expertise, régionalisation plus poussée. Les débats récents sur la mise en place d’une « autonomie différenciée » pourraient toutefois modifier la donne et conduire à une nouvelle politisation de la question méridionale.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
22

Hertrich, Véronique. „Migration adolescente et autonomie féminine en matière de divorce en Afrique : réflexions à partir d’un suivi de population au Mali“. Articles 43, Nr. 2 (09.01.2015): 279–313. http://dx.doi.org/10.7202/1027980ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Les migrations de travail des adolescentes se sont imposées comme un phénomène de masse et un déterminant des évolutions de l’entrée en union dans de nombreuses populations rurales ouest-africaines. Ont-elles aussi des retombées à plus long terme dans la gestion de la vie conjugale des femmes, notamment en matière de divorce ? La question est abordée à partir des données quantitatives et qualitatives recueillies depuis 25 ans au sud-est du Mali par le projetSlam-Suivi longitudinal au Mali. Les migrations adolescentes, en décloisonnant l’espace de vie des femmes, ont effectivement élargi leur marge de manoeuvre et contribué à redéfinir leur place dans l’espace familial et conjugal. Cependant, elles n’ont pas conduit à une augmentation, mais à un recul des ruptures d’union. Ces résultats suggèrent que l’autonomie portée par l’expérience migratoire se décline dans l’espace familial par une capacité à développer des alternatives au divorce et à éviter les coûts personnels d’une rupture d’union (éloignement des enfants, abandon du réseau relationnel…).
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
23

de Finney, James, Jean Morency und Denis Bourque. „Transferts et interférences des pratiques associatives entre le Québec et l’Acadie (1859-1908)“. Dossier 27, Nr. 2 (15.12.2006): 284–300. http://dx.doi.org/10.7202/290057ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé La création de liens associatifs entre le Québec et l'Acadie au XIXe siècle s'inscrit dans un contexte historique et social particulier, qui met en évidence les différences profondes entre les deux collectivités. Les tentatives de reproduire en Acadie les pratiques associatives qui ont cours au Québec ne seront pas toujours couronnées de succès. Les Acadiens vont développer par conséquent des pratiques originales, adaptées à la géographie et aux réalités socioculturelles des provinces Maritimes, comme les conventions nationales et les réseaux de correspondance. Le journal deviendra bientôt le lieu privilégié de la vie associative en Acadie. L'exemple de Pascal Poirier illustre quant à lui l'inscription problématique d'un intellectuel acadien dans le milieu littéraire du Québec et du Canada français, au moment où les pratiques associatives évoluent rapidement vers la modernité et vers une plus grande autonomie du littéraire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
24

Bönnen, Gerold, und Aude-Marie Certin. „Le Worms juif dans les réseaux urbains et seigneuriaux du Rhin supérieur septentrional (env. 1000 à 1350)“. Revue du Rhin supérieur, Nr. 6 (26.11.2024): 67–81. https://doi.org/10.57086/rrs.470.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
L’article donne un aperçu des étapes clés du développement de la communauté juive dans la ville épiscopale de Worms depuis le tournant du millénaire jusqu’aux environs de 1349-50. L’accent est mis sur la proximité avec les évêques et, depuis 1090, avec les empereurs et les rois, ainsi que sur la large autonomie accordée en 1090, puis renouvelée, en matière d’affaires intérieures. Dans le cas de Worms, ce qui est caractéristique, ce sont les liens étroits avec les communautés voisines, en particulier Mayence et Spire. Cette coopération, qui s’est traduite par l’alliance des communautés de SchUM dès le Moyen Âge central, a eu une grande importance à long terme pour la vie juridique des communautés juives bien au-delà du Rhin supérieur.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
25

Arnaud, Diane. „L’attraction fantôme dans le cinéma d’horreur japonais contemporain“. Cinémas 20, Nr. 2-3 (07.01.2011): 119–41. http://dx.doi.org/10.7202/045147ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le cinéma d’horreur japonais contemporain a provoqué depuis dix ans un renouvellement du genre des films de fantômes. L’auteure aborde ce phénomène en se penchant, par l’analyse de séquences, sur un mode d’adresse spectatorielle : l’attraction-fantôme. La notion proposée prend en compte à la fois l’effroi spectaculaire et l’effet spécial de l’apparition lié à la tradition culturelle du théâtre nô et du théâtre kabuki. Elle se rattache à certains aspects (autonomie par rapport à la narration, « émotion choc ») de la théorie des attractions, d’Eisenstein à Gunning. La mise en scène des confrontations et des déplacements fait jouer aux victimes le rôle du spectateur en état de choc. Cependant, les films contemporains intègrent également des mises en série et en réseau des images de fantômes. Le caractère répétitif des apparitions implique une construction diégétique sur le mode de la hantise, de la disparition et de l’oubli. Le champ d’attraction des spectres menace-t-il pour autant l’identité du sujet dans un contexte où les images circulent par voie technologique ? L’attrait contemporain pour le cinéma d’horreur japonais crée plutôt un lien entre esthétique et Histoire : la réémergence de traumas saisie à travers la visibilité des fantômes, déjà apparus, déjà disparus.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
26

Deschamps, Damien, und Olivier Provini. „L’État français, partie prenante des réseaux clientélaires : le cas du gouvernement de l’emploi à La Réunion depuis 1946“. Revue internationale de politique comparée Vol. 30, Nr. 3 (09.07.2024): 175–205. http://dx.doi.org/10.3917/ripc.303.0175.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
S’appuyant sur le cas des emplois aidés à La Réunion, cet article démontre comment le clientélisme politique participe au processus de certaines politiques publiques, autorisant à parler de « politiques publiques clientélaires ». Dans une première partie, nous montrons comment l’instrument des contrats aidés est, dès l’origine, un dispositif de conservation sociale et de clientélisation politique placé entre les mains des maires et en faveur des intérêts de l’État français. Il s’inscrit dans un contexte de crise sociale et économique potentiellement explosive et de lutte contre la revendication autonomiste portée par le parti communiste réunionnais. Dans une seconde partie, nous étudions comment ce choix de clientéliser une politique publique a déterminé un chemin de dépendance. L’instrument a modelé une configuration d’acteurs remarquablement stable qui use du dispositif, non dans un but d’insertion sur le marché de l’emploi, mais toujours de régularisation sociale et de contrôle territorial, et ce, toujours en faveur des intérêts de l’État français.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
27

Goyette, Martin, und Daniel Turcotte. „La transition vers la vie adulte des jeunes qui ont vécu un placement : un défi pour les organismes de protection de la jeunesse“. Service social 51, Nr. 1 (24.07.2006): 30–44. http://dx.doi.org/10.7202/012710ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Les adolescents qui entrent dans la vie adulte après un séjour prolongé dans un milieu substitut sont particulièrement vulnérables, en raison : de leur déficit sur les plans de la scolarisation, de l’employabilité et des habiletés de la vie quotidienne en général; d’un manque de préparation à la vie autonome; d’un déficit de liens sociaux. Les pronostics sont souvent sombres quant à leur insertion sociale et professionnelle. Pour corriger cette situation, divers programmes d’intervention visant à développer leur autonomie ou leur autosuffisance (self-sufficiency) sont mis en place. À partir d’une revue des écrits sur les programmes d’intervention visant l’autonomie fonctionnelle des jeunes en situation de placement, cet article propose de repenser la manière d’envisager la transition vers la vie adulte des jeunes placés en milieu substitut. Il s’agit d’envisager les jeunes en tant que sujets interdépendants de leur communauté en replaçant la question des relations sociales et des réseaux sociaux de soutien au coeur des préoccupations d’intervention visant à faciliter l’insertion sociale et professionnelle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
28

Derouet, Jean-Louis. „Déconcentration, décentralisation et autonomie des établissements en France (1981-2003). D’un renouvellement des moyens de l’égalité au management en réseau“. Swiss Journal of Educational Research 26, Nr. 1 (08.08.2018): 53–68. http://dx.doi.org/10.24452/sjer.26.1.4670.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La France a vécu entre 1981 et 2003 une révolution copernicienne dans la conception de sa politique d’éducation. Elle a abandonné une conception où la justice et l’efficacité passaient par la centralisation et même la standardisation du système pour passer à une autre qui repose sur la prise en compte des spécificités locales et l’autonomie des établissements. L’article analyse la mise en place de ce nouveau référentiel. Il n’est certes pas de pure rhétorique mais l’ancienne culture demeure très forte. Quelle est donc sa puissance de mise en forme de la réalité? Quels sont aussi ses effets? Différents indicateurs montrent que les inégalités entre les établissements s’accroissent. Est-ce une conséquence de cette politique? Il introduit aussi une réflexion sur un glissement de sens. Au début des années 1980, l’autonomie des établissements a été présentée comme un moyen de rendre plus réelle la promesse d’égalité des chances portée par l’État-Providence. À la fin des années 1990, elle apparaît comme la base d’un mode de management qui s’inspire de celui qui a permis au capitalisme de sortir de la crise de 1973: des unités déconcentrées, une régulation locale par gouvernance, une structuration en réseau reposant sur des normes de qualité internationales.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
29

Hercourt, Jean-Michel. „Toluca, une ville-marché des hauts plateaux mexicains“. Cahiers de géographie du Québec 13, Nr. 30 (12.04.2005): 333–57. http://dx.doi.org/10.7202/020882ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Avec ses 130 000 habitants, Toluca de Lerdo, capitale de l'Etat de Mexico, n'arrive qu'au 30e rang des villes mexicaines. Cependant, elle a presque doublé sa population en moins de dix ans. Cette brutale augmentation est due en grande partie à l'exode rural, régional ou originaire des Etats voisins. La proximité de Mexico (67 km) bien reliée par rail et par route, le développement récent d'une importante zone industrielle et les activités traditionnelles de services et de commerce sont d'autres facteurs d'expansion démographique. Toluca, en fait, appartient à la couronne de ces villes satellites qui gravitent autour du District Fédéral (comme Pachuca ou Cuernavaca) et qui arrivent difficilement à conserver leur autonomie économique et culturelle. L'étude de son système commercial va révéler la coexistence d'un secteur traditionnel avec une activité mercantile moderne. A partir du « tianguis » ou marché rural précortésien, s'est développée une vie commerciale de gros bourg agricole. Plus récemment, l'apparition de supermarchés, liée à l'implantation d'un puissant réseau bancaire et à la mise en place d'agences fédérales spécialisées dans la commercialisation des denrées agricoles, a fait entrer Toluca dans la vie d'affaires du 20e siècle. La municipalité, par une réglementation stricte de ses marchés, essaie d'en tirer un maximum de recettes en attendant de profiter à plein des rentrées de la zone industrielle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
30

Baudrit, Alain. „La diversité des pratiques interactives à distance des étudiants : enjeu ou menace pour l’institution universitaire?“ Médiations et médiatisations, Nr. 13 (18.12.2023): 9–24. http://dx.doi.org/10.52358/mm.vi13.389.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Dans l’enseignement supérieur, les dispositifs et les outils numériques utilisés par les étudiants peuvent les amener à s’organiser sous forme de communautés de pairs et, ce faisant, à interagir en toute autonomie. Ils sont alors susceptibles de prendre quelque distance par rapport aux attentes et aux modes de fonctionnement propres à leur université, d’être tentés par des voies plus ou moins parallèles à celle-ci, à moins que les pratiques interactives à distance ne leur offrent des opportunités d’apprentissage ou d’investigation accrues. Dans cet article, plusieurs travaux sont examinés en ce sens afin de voir si de telles pratiques constituent un enjeu ou une menace pour l’institution universitaire. L’utilisation simultanée des outils officiels (comme les forums propres aux universités) et des moyens officieux dont disposent les étudiants (en l’occurrence les réseaux sociaux) est de nature à introduire un certain brouillage dans leurs interactions, cependant il peut y avoir là des opportunités d’échanges à caractère exploratoire ou des collaborations inédites. L’hybridation ainsi à l’œuvre est alors susceptible de se présenter comme un atout pour l’institution comme pour les étudiants.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
31

Grundmann, Stefan. „On the Unity of Private Law from a Formal to a Substance-Based Concept of Private Law“. European Review of Private Law 18, Issue 6 (01.12.2010): 1055–78. http://dx.doi.org/10.54648/erpl2010080.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Abstract: This article starts out with asking the question of where lies the heart of private law. Core societal developments and theories (like the European Union or the so-called Private Law Society) would seem to indicate what virtually all private law theorists say as well: the heart of private law is party autonomy – and, one may add, regulation guaranteeing the pre-conditions of a meaningful use of such party autonomy. The article then analyses the fact that traditional areas of the civilian tradition – torts, property, family law, and wills and estates – are much less paradigmatic for this combination than contracts and that, contrary to what the idea of a law of obligations might insinuate, there is not a very extended common core of rules. This is different between contract and company – market and firm. These are indeed the two most important institutions and modes of organization based on party autonomy and, therefore, also subject to extended regulation. In a final section, the article then analyses the cross-roads between both types of institutions and thus sheds light on phenomena of high practical importance, which are, however, too little discussed, namely long-term relationships (so important in a services society), networks of contracts that dominate modern market economies, and third-party effects of the organization – the main problem in the world’s financial crisis. Seeing contract and company as companions helps modernizing both areas. Résumé : La question de départ de cet article est de savoir quel est le pillier central du droit privé. D’après les grands concepts de droit et de la société – l’Union Européenne et la théorie d’une société de droit privé – et la théorie de droit privé dominante, ce pillier est l’autonomie privée – et, également, les règles (‘regulation’) garantissant l’exercice de cette autonomie. L’article analyse ensuite des domaines qui sont traditionnellement considérés comme constituant le noyau de la tradition civiliste et constate qu’aucun d’eux – la responsabilité extracontractuelle, le droit de la propriété, de la famille et des successions – ne s’appuie autant sur cette combinaison, autonomie et règles s’y afférant, que le droit des contrats et que, en fait, les règles communes sont peu nombreuses. Ceci est différent s’agissant du contrat et de la société – les deux institutions qui sont en fait les plus caractérisées par la combinaison entre autonomie/règle. Pour cela, l’article analyse quelques parallélismes entre droit des contrats et droit des sociétés, notamment : le concept des relations de longue durée (essentielles dans une société de services), la notion de réseau (qui domine les économies de marché de nos jours) et l’idée que ces formes d’organisation ont des effets sur les tiers (la crise financière en a apporté clairement la preuve). Mettre à jour les parallèles existant entre les notions de contratet de société devrait faire avancer la discussion dans ces deux domaines.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
32

Bénagabou, Ouèbounga Ida, Mélanie Blanchard, Valérie M. C. Bougouma Yaméogo, Jonathan Vayssières, Mathieu Vigne, Eric Vall, Philippe Lecomte und Hassan Bismarck Nacro. „L’intégration agriculture-élevage améliore-t-elle l’efficience, le recyclage et l’autonomie énergétique brute des exploitations familiales mixtes au Burkina Faso ?“ Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux 70, Nr. 2 (11.12.2017): 31. http://dx.doi.org/10.19182/remvt.31479.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Face au défi majeur de la croissance démographique mondiale, le secteur agricole se doit de concilier une augmentation de la production alimentaire et une diminution de son impact environnemental. L’intégration agriculture-élevage (IAE) mise en œuvre dans les exploitations familiales mixtes à faible niveau d’intrants peut être un moyen d’y parvenir. L’un des grands principes de l’IAE est l’utilisation de ressources produites par les différents ateliers de l’exploitation pour la conduite des autres ateliers. L’IAE se construit autour de trois grandes pratiques : la traction animale, le stockage de fourrage et la production de fumure organique. L’objectif de cette étude a été d’analyser l’effet de ces pratiques sur l’autonomie, le recyclage et l’efficience énergétique des exploitations familiales mixtes. Pour ce faire, les flux d’énergie brute de huit exploitations familiales mixtes de la zone cotonnière de l’ouest du Burkina Faso, suivies sur une période de 20 mois, ont été analysés grâce à la méthode d’analyse de réseau écologique (ecological network analysis [ENA]). Les résultats ont montré que le stockage de fourrage et la production de fumure organique ont permis aux exploitations d’augmenter leur recyclage et leur autonomie, et d’acquérir une meilleure efficience énergétique. La méthode ENA met en lumière les caractéristiques et les performances d’exploitations de différents types (agriculteurs, éleveurs, agroéleveurs) et évalue l’apport des pratiques de l’IAE sur ces performances. Il apparaît cependant qu’il existe des marges de manœuvre sur le niveau de mise en œuvre des pratiques d’IAE dans les exploitations familiales mixtes de la zone cotonnière de l’ouest du Burkina Faso permettant d’améliorer le recyclage de l’énergie.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
33

Blanc-Noël, Nathalie. „Démocratie et égalité en Suède. Culture politique et pratiques sociales“. Égalité et parité en Suède : des rêves évanouis ? 26 (2023): 12–28. http://dx.doi.org/10.4000/11y9o.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La démocratie suédoise arrive en tête de nombreux classements internationaux. Si elle fascine des chercheurs en science politique dans le monde entier, c’est parce qu’elle semble avoir résolu un dilemme fondamental en politique : le choix entre liberté et égalité, sans les inconvénients des régimes qui ont mis l’accent sur l’égalité, mais ont sacrifié la liberté, ou des régimes qui ont favorisé la liberté, mais n’ont pas réussi à réaliser l’égalité des citoyens… Le « pluralisme égalitaire » pratiqué en Suède est ancré dans une culture politique spécifique. Cette culture repose sur la notion de souveraineté populaire et puise ses racines dans l’ancienne société paysanne. Les valeurs luthériennes et l’absence de féodalisme ont favorisé la recherche de l’égalité et la mise en place d’un État fort. Au XXe siècle, les sociaux-démocrates ont repris les valeurs traditionnelles et les ont prolongées dans le « modèle suédois », qui à la fois met en œuvre des politiques sociales égalitaristes et favorise une plus grande autonomie de l’individu. Mais aujourd’hui, le modèle évolue, confronté à la mondialisation et à la crise économique, et la redéfinition de l’égalité est en débat.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
34

Okonda, Richard Arina. „Autonomie d’apprentissage du FOS chez les apprenants dans le Milieu Universitaire au Kenya: cas de l’Université Moi“. AFRREV IJAH: An International Journal of Arts and Humanities 7, Nr. 3 (10.09.2018): 70–79. http://dx.doi.org/10.4314/ijah.v7i3.8.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le présent article traite de la question de l’autonomie d’apprentissage du français sur objectifs spécifiques (FOS) chez les apprenants dans le milieu universitaire au Kenya et précisément à l’université Moi. Malgré plusieurs défis, le FOS commence à trouver sa place dans les universités kenyanes. Un apprenant du FOS dans une université kenyane est un apprenant qui est devenu dépendant à son maître. La question qu’on se pose est celle de savoir s’il existe la possibilité d’autonomiser l’apprentissage du FOS chez ces apprenants, avec l’objectif de complémenter son apprentissage en FOS via les initiatives prises hors classe. Cette étude a pour objectif d’identifier les moyens qu’utilisent déjà ces apprenants pour rendre autonome leur apprentissage, déterminer les contraintes de l’autonomie d’apprentissage chez eux, et dévoiler combien s’y met l’apprenant dans un réseau d’échange afin de favoriser son autonomie d’apprentissage. Cette étude se borne sur l’approche théorique du constructivisme, et distingue surtout quatre types d’autonomie: l’autonomie physique, sociale, linguistique et cognitive. La recherche a été menée auprès des apprenants du français sur objectifs spécifiques en tourisme, hôtellerie, restauration et voyage, de l’Université Moi au Kenya, où un échantillon aléatoire de 40 étudiants a été sélectionné pour répondre aux questionnaires. Après l’analyse des données, nous avons établi plusieurs conclusions qui concernent la nature hétérogène des apprenants, les initiatives déjà employées par certains apprenants pour assurer une autonomie physique, le manque d’interaction chez les apprenants, le besoin d’assistance pour améliorer l’apprentissage, et les obstacles qui empêchent l’apprenant de rendre autonome son apprentissage. Nous recommandons la disposition des matériels du FOS, l’évaluation des sites internet que consulte l’apprenant, la favorisation des échanges entre les apprenants, le besoin de catégoriser des apprenants selon leur niveau en français, et l’importance d’encourager des apprenants à « apprendre à apprendre ».Mots clés: Autonomie d’apprentissage, français sur objectifs spécifiques, français langue étrangère, didactique des languesEnglish AbstractThis article looks at the question of the learner’s autonomy in learning French for Specific Objectives (FSO) in Kenyan universities, notably at Moi University. Despite several challenges, FSO has started to find its place in Kenyan universities. Learners in FSO in Kenyan universities have become dependent to their teachers. We ask ourselves questions concerning the ability of the learner to make autonomous his learning experience in order to complement what he has learnt in class, via initiatives done outside class. The objectives of this study concern identifying the means that the learner is using already in order to be autonomous, to determine the constraints in regard to learner autonomy, and to find out how much the learner interacts with other learners in order to be more autonomous. This study employs the constructivist theory, and distinguishes four types of autonomy: physical, social, linguistic and cognitive. The research was carried out amongst learners in the School of Tourism, Hospitality and Events Management of Moi University in Kenya, whereby a random sample of 40 subjects was chosen to respond to questionnaires. After data analysis, several conclusions were established in relation to the heterogeneous nature of the learners, the initiatives already used by certain learners in order to be physically autonomous, lack of interaction amongst learners, the need for assistance in order to improve learning, and the obstacles preventing the learner from being autonomous. We recommend equipping the learner with enough learning materials in FSO, evaluating the websites used by the learner to learn French, encouraging learner interactions, categorizing learners according to their level in French, and the importance of encouraging the learners to “learn how to learn”.Keywords: learner’s autonomy, French for Specific Objectives, French as a Foreign Language, language didactics
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
35

Bernady, A., A. Azais, T. Barokas, E. Etchamendy, L. Marchina und D. Romain. „Réseau de réhabilitation respiratoire de ville du pays basque et des landes. Qui sont nos patients ? Endurance, force musculaire et autonomie dans les activités de la vie quotidienne“. Revue des Maladies Respiratoires 23, Nr. 4 (September 2006): 404. http://dx.doi.org/10.1016/s0761-8425(06)71633-3.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
36

Sambo, Alessandra. „Les délégations de la Seigneurie (XVIe-XVIIIe siècle)“. Annales. Histoire, Sciences Sociales 70, Nr. 04 (Dezember 2015): 819–47. http://dx.doi.org/10.1353/ahs.2015.0191.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé À l’époque moderne, l’État vénitien – composé d’une ville (la Dominante), des domaines de Terre ferme et de possessions maritimes – se présente comme une réalité complexe dans laquelle coexistent des cultures, mais surtout des systèmes juridiques profondément différents. Cet article analyse un type particulier de suppliques, fréquemment utilisé par les sujets et destiné à suspendre le procès et à obtenir son transfert (delegazione) à une autre cour locale ou vénitienne. Les principes et les modalités qui inspirent le recours à ces suppliques sont abordés à partir des catégories interprétatives de l’État juridictionnel pré-moderne, grâce auxquelles peut être proposée une lecture du système juridique vénitien en cohérence avec celui des autres États européens. Au sujet, qui a des motifs de croire que le jugement d’un procès sera contaminé par l’inégalité de position et de ressources des parties, est concédé le droit de supplier à la Seigneurie la grâce de déléguer la cause à une autre cour. La procédure pour la concession de cette grâce, qui est un acte politique, repose sur l’examen contradictoire des parties et débouche sur un jugement. Bien que dans le cours du procès soient maintenues des garanties analogues à celles de la procédure civile et criminelle ordinaire, cette nature mixte de la délégation fait que le jugement ne peut pas seulement se conformer à de rigides normes juridiques, mais est un acte discrétionnaire de la part de juges patriciens qui appliquent une lecture politique du contexte de l’affaire. De ce fait, la supplique, pour être persuasive, doit proposer une version « politique » des faits, en lieu et place de la vérité légale. Cette procédure induit aussi une négociation car les parties jouissent d’une forte autonomie dans la gestion du conflit et, parfois, l’objectif n’est pas tant une décision judiciaire que la création de conditions plus favorables à la pratique d’un contradictoire extrajudiciaire non violent. Ce caractère négocié de la procédure a facilité sa large diffusion ; en retour, cette sortie volontaire des réseaux locaux a créé les conditions d’une contamination culturelle des systèmes juridiques, dans laquelle on peut voir l’embryon d’un lexique commun entre les divers sous-systèmes qui composent l’État vénitien.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
37

GOCKO, X. „Utopie et pragmatisme“. EXERCER 31, Nr. 161 (01.03.2020): 99. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2020.161.99.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le Corona virus est désormais responsable d’une pandémie. La France comme plus de 100 pays est touchée par cette épidémie de SARS-CoV-2. Ce virus peut être responsable d’un syndrome respiratoire aigu sévère et son taux de létalité même s’il est encore incertain semble voisin de 3-4 %. Les autorités sanitaires françaises redoutent le pic épidémique potentiel synonyme de l’explosion du système de soins. La communication de la direction générale de la santé est quotidienne. Les rassemblements et manifestations publiques sont interdits. Les écoles et les universités sont désormais fermées. Le niveau d’angoisse de la population face à la maladie COVID-19 est élevé. D’après Eban, ancien ministre des affaires étrangères de l’état d’Israël : « l’Histoire nous enseigne que les hommes et les nations ne se conduisent avec sagesse qu’après avoir épuisé toutes les autres solutions ». Alors, et si la pandémie au SARS-CoV-2 était l’occasion1 : – pour les femmes et hommes politiques de percevoir le caractère transversal de la santé et son importance ; – pour l’état, d’organiser le système de soins et de prendre conscience de l’importance des soins primaires/premiers et de la médecine générale2 ; – pour l’industrie pharmaceutique, d’entrer dans une éthique du soin, de comprendre les limites de la mondialisation vénale et de s’éloigner d’une recherche uniquement lucrative ; la vie humaine ne peut faire l’objet d’une loterie3 ; – pour l’hôpital, de revoir ses missions, de lutter contre la surmédicalisation et de recentrer sur les besoins de la population ; – pour l’hôpital et les médecins généralistes, de comprendre les crises respectives qu’ils traversent afin d’organiser un travail en réseau formel ; – pour les médecins opportunistes, de changer de posture en arrêtant de répondre aux demandes consuméristes de certains patients par appât du gain ou facilité4, et de se concentrer sur leurs vraies missions ; – pour les usagers du système de soins, de comprendre les tensions éthiques entre autonomie, liberté individuelle et intérêt collectif ; – pour l’éducation en santé et la bonne volonté des usagers, de se rencontrer enfin pour endiguer la hausse constante du nombre de passages aux urgences qui frôle les 21 millions par an ; – pour la presse et les médias, de jouer leur rôle de « gate keeper » et de confiner les rumeurs et informations fallacieuses aux espaces de radicalités où elles prennent naissance résistant par là même aux sirènes de l’audimat et du profit. En attendant, plus prosaïquement, j’invite chacun d’entre nous à mettre en place les mesures barrières et à améliorer nos mesures d’hygiène. Face aux infections, l’hygiène a fait la preuve de son efficacité à travers l’histoire et elle est actuellement notre meilleur atout disponible pour protéger les plus fragiles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
38

Correa, Zamanda Correa, Carolina Delgado Hurtado und Yenni Angélica Conde Cardona. „Formación en emprendimiento en estudiantes de la carrera de administración de empresas en la Universidad Pública de Popayán = Entrepreneurial formation of business administration students of a Public Institution in Popayan, Colombia“. Revista EAN, Nr. 71 (01.08.2013): 40. http://dx.doi.org/10.21158/01208160.n71.2011.550.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
RESUMEN:Frecuentemente las instituciones educativas fomentan el emprendimiento a través de la enseñanza de crear empresa y administrar negocios, no educan en emprendimiento, por lo que no incluyen en sus programas el desarrollo de habilidades, atributos y competencias de un emprendedor exitoso. Para formar estudiantes emprendedores debe fortalecerse también el desarrollo de los atributos, manera de pensar y comportarse de los emprendedores. (Kirby, 2004; OECD, 2002; Sarasvathy 2001; Gibb 2005). El presente artículo estudia las competencias emprendedoras a desarrollar en los estudiantes de administración de empresas de una Universidad Pública. La metodología aborda diferentes diseños metodológicos, cualitativos y cuantitativos, consta de un estudio analítico y otro descriptivo. Para el estudio descriptivo se lleva a cabo una descripción de las principales competencias emprendedoras desde la literatura especializada, el análisis de los datos se realiza con paquete estadístico SSPS 15.0, por periodo y país, estableciéndose las veinte competencias más nombradas en la literatura, siendo riesgos calculados (70,3%), iniciativa/autonomía (59,5%) e innovación/creatividad (56,8%) las competencias que ocupan los primeros lugares. Las competencias marketing, lógica matemática y sentido del humor (2,7%), ocupan los últimos puestos. Para el estudio analítico se utiliza la técnica método de consenso Delphi. Una vez obtenidas las respuestas de los expertos se procesaron para determinar el nivel de concordancia, esto permitió identificar las competencias emprendedoras a desarrollar en los estudiantes de administración de empresas que para su formación solicitan de la universidad, la generación de ambientes favorables: iniciativa/autonomía, innovación/creatividad, resolución de problemas, construcción de redes, confianza en sí mismo y locus de control interno.ABSTRACT:Ordinarilly, educational institutions consolidate entrepreneurship through the teaching of how to create and manage own business, not educating students in Entrepreneurship, since they do not include in their academic programs the development of abilities, attributes and competences of a successful entrepreneur. To form entrepreneurs, it is essential to develop attributes, thoughts and behaviors. (Kirby, 2004; OECD, 2002; Sarasvathy 2001; Gibb 2005). This study shows the entrepreneurial competences to develop in Business Administration students from a public institution. It also involves different qualitative and quantitative methodologies, based on a descriptive and an analytical study. For a descriptive study, the description of the main entrepreneurial competences is presented from the perspective of specialized literature, the analysis of data is made based on SSPS 15.0, by term and country, establishing the 20 well known competences: calculated risks (70,3 %), autonomy (59,5 %), and innovation (56,8 %). Marketing, logistics and sense of humor represent the least known competences. For the analytical study, Delphi model was used. Once the answers from experts were recorded to determine the level of correspondence, they permitted to establish the entrepreneurial competences Business Administration students should develop regarding university needs, the generation of favorable environments: autonomy, innovation, problem- solving, network building, selftrust and internal control.RESUMÉÉ:Les établissements d’enseignement encouragent l’esprit d’entreprise par le biais de l’éducation pour stimuler la création d’entreprises et la gestion d’affaires, mais ne forment en entrepreneuriat et n’incluent donc pas dans leurs programmes le développement des compétences propres aux entrepreneurs à succès. Pour former des étudiants entreprenants, il conviendrait de renforcer également le développement des modes de pensée et de comportement des entrepreneurs comme de leurs compétences (Kirby, 2004;) OCDE, 2002 ; Sarasvathy 2001 ; (Gibb, 2005). Cet article examine les compétences entrepreneuriales à développer chez des étudiants d’administration d’entreprise d’une université publique. La méthodologie aborde différentes conceptions méthodologiques, quantitatives et qualitatives qui consistent en deux études: une analytique et une descriptive. Pour l’étude descriptive on effectue une description des principales compétences entrepreneuriales de la littérature spécialisée, cette analyse des données est effectuée avec le logiciel de statistiques SSPS 15,0 (par période et pays) qui établit les vingt compétences les plus nommées dans la littérature spécialisée : les « risques calculés » apparaissant à hauteur de 70,3 %, l’initiative/autonomie à 59 ,5 % et l’innovation et créativité à 56,8 %. Les compétences en marketing, en logique mathématique et en sens de l’humour (2,7 %), se voient attribuées les dernières places du classement. La technique utilisée pour le consensus de l’étude analytique est la méthode Delphi. Une fois obtenues les réponses des experts, celles-ci sont traitées pour déterminer leur niveau de cohérence. Cette technique a permis d’identifier les compétences entrepreneuriales à développer chez les élèves d’administration d´entreprises recherchant pour leur formation universitaire la création d’une atmosphère favorable : initiative/autonomie, innovation/créativité, résolution de problèmes, construction de réseau, confiance en soi, locus de contrôle interne.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
39

Wolf, Harald. „Renouvellement ou crise de l’imaginaire capitaliste?“ Nordicum-Mediterraneum 3, Nr. 2 (Dezember 2008). http://dx.doi.org/10.33112/nm.3.2.13.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cette contribution met en question l’imaginaire capitaliste : son noyau chez Castoriadis – maîtrise (pseudo-) rationnelle, organisation bureaucratique – et ses métamorphoses contemporaines. On a parlé d’un "nouvel esprit du capitalisme" (Boltanski/Chiapello): organisation en réseau, des projets, autonomie relative du travail. Ces mutations de l’idéologie managériale et le développement correspondant de l’institution de l’organisation et du travail signifient-ils un véritable renouvellement de l’imaginaire capitaliste? Ou bien ces changements, avec leurs contradictions et leurs limites, sont-ils, au contraire, l’indice d’une crise profonde de la capacité d’innovation et de mobilisation des significations imaginaires sociales centrales du capitalisme?
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
40

Pedroso Neto, Antonio José, und Jhon Kelly Monace. „Liens entre Brésil et Haïti: Stratégies de Reproduction des Familles, Réseaux Socio-Économiques et Voye Kòb“. Dados 65, Nr. 2 (2022). http://dx.doi.org/10.1590/dados.2022.65.2.262.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
RÉSUMÉ Cet article présente une recherche sur l’action économique, sociale et culturelle de transférer de l’argent – voye kòb – des migrants haïtiens – dyaspora – résidant au Brésil en faveur des familles résidant en Haïti. À la lumière de la notion de stratégie de reproduction et à travers des entretiens semi-structurés et l’observation d’une communauté transnationale haïtienne de la région métropolitaine de Belo Horizonte – Esmeraldas, MG –, nous essayons de démontrer que l’émigration précède et dispose d’une certaine autonomie des facteurs naturels – tremblement de terre, par exemple. Et aussi de démontrer que l’action économique de voye kòb de la communauté haïtienne est un acte répétitif de rétribution sans calcul économique, réalisé au milieu des stratégies de reproduction sociale du groupe familial pour reconvertir les formes d’insertion sociale et économique en Haïti.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
41

Smit, Sarah. „Agentivité de migrants extra-européens face aux « frontières » juridiques dans le pays d’accueil : les réseaux comme ressources ?“ Strathèse, Nr. 9 (20.07.2022). http://dx.doi.org/10.57086/strathese.760.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Les frontières symbolisent ce qui sépare des groupes et des individus entre eux. Au-delà des frontières géographiques, certaines considérations politiques et juridiques différencient également les individus entre eux et jouent un rôle de frontière. Les politiques migratoires et leur catégorisation par le statut spécifique du droit au séjour, font partie de ces considérations et impactent fortement leurs conditions de vie, leur autonomie et leurs futures opportunités dans le pays d’accueil. Des études montrent que ces personnes ne sont cependant pas impuissantes face à ces frontières et qu’elles peuvent développer des stratégies pour y résister et s’y adapter dans l’objectif de poursuivre leurs projets et aspirations. Cela repose notamment sur leur capacité à mobiliser les ressources liées à leurs réseaux. Cet article vise à questionner les stratégies mises en place par ces personnes et les différentes formes de ressources qu’elles mobilisent, mais aussi à discuter l’accessibilité de celles-ci dans le contexte du pays d’accueil.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
42

Gayer, Laurent. „Un regard alternatif sur les luttes sociales ?“ Images du travail, travail des images 18 (2025). https://doi.org/10.4000/138qx.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La figure du « street reporter » a fait irruption dans l’espace audiovisuel global à l’occasion d’une série de révoltes visées par un « black-out » médiatique (en Birmanie en 2007, en Iran en 2009 puis dans le monde arabe en 2011). En France, l’émergence de ces non-professionnels couvrant « au contact » les mobilisations et leur répression coïncide avec l’apparition, quelques années plus tard, de nouvelles applications mobiles de diffusion en direct sur les réseaux sociaux. Présentant les premiers résultats d’une enquête ethnographique en cours, l’article se propose d’abord d’esquisser les contours sociologiques de ce phénomène médiatique questionnant les frontières entre journalisme et militantisme, mais aussi entre amateurisme et professionnalisme. Tout en insistant sur les règles tacites qui régissent cette communauté de pratiques, il s’agit ensuite de mettre au jour des dilemmes récurrents autour de la commercialisation des contenus audiovisuels produits par ces reporters indépendants. L’article se conclut sur l’irréductible autonomie des images (et du son qui les accompagne), dont les usages échappent fréquemment aux intentions de leurs auteurs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
43

DIA, Ibrahim Samba Mody. „Éducation et citoyenneté chez Ivan Illich : une vision révolutionnaire“. Liens, revue internationale des sciences et technologies de l'éducation 1, Nr. 6 (05.07.2024). http://dx.doi.org/10.61585/pud-liens-v1n603.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Mots-clés : Ivan Illich, éducation, citoyenneté, déscolarisation, autonomie, réseaux d’apprentissage Résumé Aller à l’école en vue d’acquérir une solide éducation permettant de devenir un citoyen accompli et utile à sa communauté, telle est la conviction que l’on acquiert dès le bas âge. Cependant, dans les faits, on se rend vite compte du décalage qui existe entre les valeurs éducatives qui devraient être transmises à travers l’école et le comportement réel de certains citoyens. Cela conduit à s’interroger sur les rapports existants entre l’éducation et la société. Suffit-il de recevoir une éducation pour être un bon citoyen ? Les moyens mis en œuvres par le système scolaire suffisent-ils à faire de nous de bons citoyens ? La réponse d’Ivan Illich, philosophe autrichien, prêtre catholique et réformateur social est sans appel : l’éducation moderne, née de la révolution industrielle, n’a pour but que de produire un type de citoyenneté passive et servile, loin de l’idéal des philosophes des Lumières. Cet article se veut être une analyse critiques des arguments qu’il avance pour défendre sa conception.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
44

Bayle, Emmanuel. „La gouvernance de la Fédération Française de Tennis entre 1970 et 2020 : entre autonomie et dépendances dans la relation à la sphère publique“. Movement & Sport Sciences - Science & Motricité, 2021. http://dx.doi.org/10.1051/sm/2021007.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Dans un modèle d’organisation du sport français fortement soutenu et contrôlé par l’État et plus largement par la sphère publique, la FFT délégataire d’une mission de service public fait à première vue figure d’exception. Elle a en effet construit son modèle économique et d’organisation autour d’un évènement très lucratif : Roland Garros (RG). Au premier abord, il semble qu’elle ait fondé un développement autonome – à défaut d’être indépendant – via un modèle d’affaire privé singulier lui permettant rapidement de dépendre faiblement de l’État. Cependant, nous montrons que le soutien de la sphère publique a aussi créé en parallèle un régime de dépendances multiples qui a pu soit favoriser soit limiter le développement de la FFT et de ses clubs. Ce constat se retrouve dans deux grandes phases de son développement : la « révolution Chatrier » (1968–1992) et la « période de la maturité » (1993–2020). Ces relations ont entraîné une gouvernance de compromis pour ancrer une stratégie de développement ayant pour objet d’optimiser et de légitimer les soutiens publics. Elles ont aussi été orientées au profit des dirigeants en place. Ces relations ont pu prendre plusieurs formes : réseaux politiques, aides directes et indirectes aux différents niveaux de la pyramide fédérale, influences sur le cadre de gouvernance organisationnelle. Il sera dès lors discuté de ce que révèlent les stratégies d’autonomisation mais aussi d’acceptation et de gestion des dépendances par rapport à la sphère publique : les ambiguïtés et les jeux politiques internes autour de l’image et des passions et de l’écosystème autour du tennis français et de RG dont les dirigeants ont joué pour se maintenir au pouvoir ; les paradoxes entre gestion d’une mission de service public et hyper-commercialisation questionnant la légitimité des aides publiques ; et enfin, la difficulté de transformer et de faire évoluer le modèle gouvernance et la capacité à s’auto-réformer compte tenu des dépendances créées.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
45

Desrosières, Alain. „Un essai de mise en relation des histoires récentes de la statistique et de la sociologie“. Cambouis, la revue des sciences sociales aux mains sales, 05.01.2021. http://dx.doi.org/10.52983/crev.vi0.1.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Une réflexion sur les relations entre statisticiens et sociologues ne peut se contenter de confronter des problématiques et des démarches, tant celles-ci semblent résulter de l’inscription institutionnelle, des trajectoires professionnelles des uns et des autres et des marchés de leurs productions respectives. L’histoire des deux groupes, en particulier, permet de comprendre leurs relations, ou absences de relations, actuelles et son étude est indispensable pour situer les apports et les limites des travaux de chaque groupe, limites inscrites dans les conditions sociales de formation, de recrutement, de carrière, de financement, etc. Ainsi le système statistique français s’est développé, depuis la fin du dix-neuvième siècle, en diverses étapes tendant à la constitution d’un réseau d’institutions, dont l’Insee est la principale, dotées simultanément de moyens importants, d’une certaine autonomie administrative et d’une compétence socialement reconnue, fondée en particulier sur un recrutement comparable à celui des corps à haut prestige social : ces divers traits ne sont pas réunis de façon similaire dans la plupart des autres pays. La sociologie française, pour sa part, héritière d’une tradition intellectuelle brillante, issue de la philosophie, a eu dans un premier temps une insertion universitaire. Puis, après la Seconde Guerre mondiale, l’extension rapide du marché des diverses sciences sociales a simultanément accru les moyens de la sociologie et entraîné son émiettement, en raison de sa position relative par rapport aux autres sciences sociales (économie, démographie, d’une part, histoire ou ethnologie, de l’autre) et d’un développement, par le biais de la politique contractuelle, d’un grand nombre de centres de recherches de petite taille et de statut précaire : certains d’entre eux ont produit des travaux importants mais ne disposaient en général pas de relais institutionnels suffisants pour garantir leur suivi et leur reproduction. Une étude du développement concret des sciences sociales en France ne peut donc isoler un de ces deux ensembles, tant chacun d’entre eux a eu à se définir, au moins à certains moments, par rapport aux autres, comme le montrent l’examen historique et l’interview de quelques-uns des acteurs de cette histoire.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
46

Lins, Myriam Moraes. „DO “MUNDINHO”FECHADO AO UNIVERSO QUASE INFINITO: negociando a saída de casa“. Caderno CRH 17, Nr. 42 (30.08.2006). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v17i42.18499.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Este texto tem como objetivo a análise das transformações nas trajetórias de vida de jovens universitárias, e de suas famílias, que representam a primeira geração da família a entrar para a universidade. Esta análise é um dos resultados da pesquisa comparativa sobre os projetos de vida e as relações intergeracionais de estudantes dos cursos de Comunicação Social, Serviço Social e Letras da UFRJ. A interpretação das próprias experiências de vida mostra a valorização de projetos individuais autônomos pelas jovens mulheres entrevistadas. A autonomia, entretanto, não anula a importância da família, sobretudo da mãe, na realização dos projetos. Ocorre uma constante negociação entre pais e filhas, e a influência da família é relativizada pela abertura da rede de sociabilidade para essas universitárias. Palavras-Chave: projeto de vida, juventude, família, gerações, universidade. FROM THE CLOSED “WORLD” TO THE ALMOST INFINITE UNIVERSE: negotiating a way out from home In this article the author analyses life trajectories of undergraduate young women and their families, using the database of a comparative research about life projects and intergeneration relationships of students from the graduate courses of social communication, social service and languages of the Federal University of Rio de Janeiro. These students are the first members of their families to enter university. The students’ interpretation of their own life experiences shows a strong valorization of their individual and autonomous projects. This autonomy, however, doesn’t nullify the importance of their family, and, above all, of their mothers. Negotiation between parents and daughters is a constant, and the family influence is minimized only by the gradual opening of the network of sociability for these new undergraduate young women. Key Words: life project, youth, family, generation, university. D’UN “PETIT MONDE” FERMÉ À UN UNIVERS PRESQUE INFINI: négociation pour sortir de chez soi L’objectif de cet article est d’analyser les transformations de la trajectoire des jeunes étudiantes universitaires et de leur famille, sachant qu’il s’agit de la première génération de la famille à s’inscrire à l’université. Cette étude présente les résultats d’une recherche comparative sur les projets de vie et les relations entre générations d’étudiantes en Communication Sociale, Lettres et Service Social (travailleur social) de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro - UFRJ. L’interprétation de leurs expériences de vie montre que ces jeunes femmes donnent de la valeur aux projets individuels autonomes. Par ailleurs, cette autonomie n’annule pas l’importance de la famille, et surtout de la mère, dans la réalisation de ces projets. Il y a donc une négociation constante entre les parents et leurs filles et l’influence de la famille devient relative étant donné l’ouverture d’un nouveau réseau de sociabilité pour ces étudiantes universitaires. Mots-Clés: projet de vie, jeunesse, famille, générations, université. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
47

Calame, Claude. „Individu“. Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.015.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La notion de l’individu comme être humain doué d’un corps propre et d’une identité singulière est née de la notion de sujet. C’est en effet autour de ce concept très occidental que s’est développée l’idée d’un être agissant de manière autonome et réflexive. Mais ce sujet constitué en « soi », en self, est aussi un sujet qui agit, un sujet pratique, engagé dans le monde extérieur selon une volonté et selon des motivations qui lui seraient propres. Un sujet donc non plus en tant que sub-jectum comme l’indique l’étymologie du mot ; non plus un sujet « soumis » à différents pouvoirs d’ordre politique et religieux, mais un sujet qui, au siècle des Lumières, avec la contestation de la royauté absolue et la critique de la hiérarchie catholique, devient un être de raison, constitué en droit (Taylor 1989). Désormais un sujet libre, un sujet libre de penser et libre d’agir comme il l’entend, un sujet dont les libertés sont fondées sur un certain nombre de droits, également partagés. Mais qu’en est-il dans la réalité de nos sociétés contemporaines, convaincues que démocratie et libéralisme économique vont de pair, convaincues aussi qu’elles sont les seules aptes à défendre les droits de l’homme et de l’individu dans leur universalité face à d’autres formes sociales, passant pour plus traditionnelles ? Envisagée du point de vue sociologique, la question a longtemps été de savoir qui, de l’individu ou de la société, est premier par rapport à l’autre. On le sait – pour Émile Durkheim la société ne saurait être considérée comme la somme des individus qui la composent, des individus donnés comme entités premières, dans leurs différents états de conscience. Du « holisme méthodologique » (le tout n’est pas réductible aux parties qui le composent) on est passé au « relationalisme méthodologique » : société et individus sont à comprendre dans des relations qui correspondent à des rapports de réciprocité. Le social et le collectif ne sauraient donc être envisagés comme les simples résultantes des actions et pratiques des individus (comme le laisse entendre l’« individualisme méthodologique »). Entre les individus-atomes (êtres indivis) et l’ensemble social auquel ils sont forcément intégrés, il y a interdépendance, interaction ; il y a « co-construction » des uns par l’autre, et vice versa. L’opposition toute théorique entre l’individuel et le collectif doit donc être dépassée (Corcuff 2007 ; Corcuff, Le Bart, de Singly 2010). Avant la guerre de 39-45, le sociologue et philosophe allemand Norbert Elias s’était déjà interrogé sur la nature de l’homme vivant dans ce qu’il appelait « la société des individus ». Les relations réciproques des individus les uns avec les autres constitueraient la condition même de l’existence humaine ; elles représenteraient l’une des bases de la condition d’être humain. Dès lors la vie sociale et l’appartenance à une société étaient données comme une disposition fondamentale, inscrite dans l’être social de l’homme. Pour Elias (1991), ce n’est que tardivement et épisodiquement, surtout à partir de la Renaissance, que serait apparue la conscience d’un « moi » pourvu d’une intériorité ; cette conscience nouvelle aurait alors entraîné, dans une perspective à vrai dire européocentrée, une « prédominance de l’identité du moi sur l’identité du nous ». Si les hommes en tant qu’individus sont bien interdépendants, la notion même d’individu est ancrée dans l’idée de la constitution d’un « moi » ; elle est fondée dans l’idée de sujet. C’est sur un constat analogue qu’est fondée la distinction tracée par l’anthropologue Louis Dumont (1983) entre sociétés holistes et société individualistes. D’un côté donc, dans les sociétés traditionnelles, un homo hierarchicus dont l’identité est définie par la place qu’il occupe dans l’ensemble social avec ses statuts et ses hiérarchies ; de l’autre un homo aequalis, promu dans les sociétés modernes par l’égalité instituée entre des individus considérés comme autonomes. Mais cette opposition se double d’un autre contraste. D’une part l’homme hors du monde : le modèle en est celui du renonçant indien qui se soustrait au réseau des liens sociaux pour se trouver face à lui-même, dans sa singularité ; d’autre part l’homme dans le monde : tel l’homme moderne, cet homme intra-mondain réalise son identité individuelle au sein de la société ; son individualité est posée comme une valeur et un but. Ainsi on assisterait en Occident à la naissance de l’individu moderne en particulier par la transition calviniste vers un « individu-dans-le-monde » mais pour y accomplir la volonté du dieu unique des chrétiens, puis par le passage à l’Individu de la première « Déclaration des droits de l’homme et du citoyen », libéré de la tutelle de l’Église au nom de la liberté de conscience exercée dans une société égalitaire. Or c’est précisément de la notion de liberté que sont nés tous les malentendus entretenus par une pensée économiste préoccupée de fait par la seule liberté du marché. En effet les libertés fondamentales assises sur les droits partagés qui constituent l’individu abstrait ont été transformées en des libertés individuelles qui permettraient à chacune et chacun de se développer concrètement selon ses capacités propres. Dans cette mesure, l’individualité est assimilée à la sphère privée ; et les droits égaux qui assurent des devoirs réciproques sont réduits aux droits de la personne dans sa singularité (Flahaut 2006), dans la concurrence entre les individus soumis à la marchandisation (Calame 2008). L’extraordinaire développement des sciences humaines dans les années soixante du siècle dernier a pu sembler sonner le glas du sujet occidental en tant que monade autonome, consciente et réflexive. À vrai dire, les différentes sciences de l’homme ont plutôt contribué à en approfondir les multiples dimensions. Du côté de la psychanalyse le sujet dans son psychisme s’est révélé se situer à l’intersection des pulsions animées par son corps propre et du refoulé accumulé dans l’expérience de son enfance au sein de la famille nucléaire. À l’anthropologue structuraliste ce même inconscient est apparu comme fondé, au-delà des différences culturelles, dans les structures universelles de l’esprit humain. Dans le débat entre individualisme et holisme méthodologiques, les sociologues n’ont pas manqué de subordonner l’individu aux relations sociales, insérant son existence dans les réseaux contraignants que tissent ces rapports souvent asymétriques. Et les linguistes se sont interrogés sur l’existence d’une grammaire universelle qui traverserait les langues et qui serait à la base de la compétence verbale de tout être humain. Ainsi l’atome-individu abstrait est désormais soumis aux déterminations psychiques, sociales, économiques, culturelles, verbales et bientôt neuronales qui découlent de sa constitution organique et psychique ainsi que son environnement « naturel » et social. Dans les différentes perspectives ouvertes par les sciences sociales, le sujet-individu est donc bien à saisir étymologiquement comme sub-jectum ; en tant que tel, il s’avère constamment soumis à des processus de subjectivation qui dépendent largement de son entourage matériel, familial, social et culturel. Loin d’entraver une autonomie morale et intellectuelle censée asseoir l’individu philosophique dans une liberté fondée sur la conscience de soi, ces paramètres d’ordre aussi bien organique que symbolique contribuent au contraire à l’enrichissement identitaire constant des individus singuliers. Cette fabrication est rendue indispensable par l’extraordinaire plasticité neuronale constitutive de l’être humain, en particulier dans ses manières de se représenter le monde social et l’écologie qui le déterminent et dans les modes de son action sur cet environnement humain et matériel. En se fondant sur les résultats relativement récents d’une part de la paléo-anthropologie, d’autre part de la neurologie, quelques anthropologues contemporains sont allés plus loin. Dans son incomplétude, l’homme ne saurait se développer, ni en tant que genre humain, ni en tant qu’individu, si l’organisation sociale et la culture n’étaient pas là pour activer et réaliser ses capacités neuronales ; la nature cérébrale de l’homme se révélerait ainsi dans son extraordinaire plasticité, une plasticité qui implique la contrainte (Ansermet, Magistretti 2004). Autant du point de vue phylogénétique du développement du genre humain qu’en ce qui concerne l’essence organique de l’homme avec son développement individuel, tout se passe en somme comme si la nature présupposait la culture, voire comme si, pour l’être humain, la culture précédait en quelque sorte la nature (cf. Dortier 2004). En effet, en anthropologie culturelle et sociale, la tendance traditionnelle est d’envisager la culture, de même qu’à l’époque du Romantisme allemand, comme le moyen de combler le vide laissé par la nature incomplète de l’homme. Ainsi Geertz (1973): « En résumé, nous sommes des animaux incomplets ou inachevés et nous nous complétons ou nous nous parachevons nous-mêmes par le biais de la culture ». Par le biais de pratiques d’ordre technique et symbolique où l’activité de la communication verbale joue un rôle essentiel, l’homme se constitue lui-même dans son identité affective et réfléchie ; il se construit en interaction obligée avec les différents cercles communautaires qui contribuent à sa fabrication, en interaction avec leurs différentes conventions et traditions qu’à son tour il adopte. Ce processus d’« anthropopoiésis » se poursuit pendant toute sa carrière d’être humain mortel. L’individu se fabrique à la fois par les autres et pour les autres, avec des spécificités individuelles et des processus de subjectivation qui engendrent des transformations dynamiques, mais aussi des affrontements et des conflits (Affergan et al. 2003). D’un point de vue anthropologique, l’identité complexe de chacun de nous repose donc sur une dialectique subtile entre d’une part la nécessaire fabrication sociale et culturelle de l’homme par ses proches et d’autre part le développement de la singularité de l’individu, avec son autonomie partagée entre identité-idem et identité-ipse (Ricœur 1990). L’épanouissement de l’individu en personne avec sa réflexivité critique dépend, dans l’interaction notamment discursive, des différents réseaux de sociabilité auxquels il appartient dans sa vie intellectuelle et pratique ; son émancipation repose sur les différents statuts que lui confère son action sociale, entre travail, cercle familial, activités culturelles, etc. Sans doute une identité personnelle épanouie est-elle la résultante du croisement pratique de plusieurs niveaux identitaires collectifs, d’ordre également ethnique et culturel (Galissot, Kilani, Rivera 2000). Dans cette mesure l’identité individuelle doit sans doute être garantie en situation postmoderne par une série de droits, mais aussi de devoirs.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
48

Cortado, Thomas Jacques. „Maison“. Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
49

Bouvier, Pierre. „Socioanthropologie“. Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.026.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le contexte actuel tel que le dessinent les tendances lourdes de ce troisième millénaire convie à interpeller les outils des science sociales forgés précédemment. La compréhension de l’univers et donc du genre humain s’est appuyée, en Occident, au siècle des Lumières, sur une volonté d’appréhender les phénomènes sociaux non plus dans des lectures théologiques, métaphysiques mais au nom d’une démarche se voulant scientifique. Les explorations à l’extérieur du domaine européen transmises par divers types de voyageurs restaient lacunaires. Pour les appréhender de manière plus rationnelle des disciplines ont émergé telle que l’ethnographie, l’ethnologie et l’anthropologie allant du plus petit agrégat vers des lectures plus généralistes. Les sociétés de là-bas commencent, alors, à se frayer un domaine dans le champ des connaissances. C’est ainsi que peuvent être appréhendés les symboliques, les cosmogonies et les rituels de populations aussi diverses que celle des forêts amazoniennes, de la savane soudanaise ou des régions polaires et ce au delà d’a priori dévalorisants. Se révèlent, par l’ethnographie, l’ethnologie et l’anthropologie, leurs pratiques et leurs usages et les constructions idéelles qu’elles soient celles des Baruya, des Dogon ou des Inuit. L’autonomie prise par ces études et ces recherches contribuent à lutter plus qu’efficacement contre les idées préconçues antérieurement, celles empreintes de xénophobie sinon de racisme. Pour sa part la sociologie s’attache au développement et à la modernisation des sociétés occidentales déclinées suivant divers critères dont la mécanisation des productions de biens, l’urbanisation, les mobilités. Ces valeurs, la sociologie en est l’un des analyseurs comme elle le sera pour la période que Fourastié dénomma les « Trente glorieuses », décennies marquées par le plein emploi, l’élévation des niveaux de vie, le consumérisme du moins dans les sociétés occidentales et que traitent les sociologies de l’action, des organisations, des négociations, des régulations, des critiques de la bureaucratisation mais également des conflits entre catégories et classes sociales (Fourastié 1979). Ceci s’inscrit peu ou prou dans le cadre d’institutions et de valeurs marquées au sceau des Etat-nations. En ce troisième millénaire le cours des évènements modifie ces conditions antérieures. Les temporalités, les pratiques et les représentations changent. La mondialisation suscite des échanges croissants entre des entités et des ensembles populationnels hier fortement distincts. Les migrations non plus seulement idéelles mais physiques de cohortes humaines déstructurent les façons d’être et de faire. De ce fait il apparaît nécessaire de tenir compte de ces mutations en décloisonnant les divisions disciplinaires antérieures. Les processus d’agrégation mettent en place des interactions redéfinissant les valeurs des uns et des autres, hier ignorées voire rejetées par des mondes de la tradition ethnique, religieuse ou politique (Abélès et Jeudy 1997). La mise en réseau interpelle ces ensembles populationnels dorénavant modifiés par l’adjonction de valeurs antérieures étrangères à leurs spécificités. L’anthropologie, l’ethnologie s’avèrent nécessaires pour appréhender ces populations de l’altérité aujourd’hui insérées plus ou moins effectivement au cœur des sociétés post-industrielles (Sahlins 1976). De plus ces populations de là-bas sont elles-mêmes facteurs actifs de réappropriation et de création de nouvelles formes. Elles interpellent les configurations usuelles et reconnues par la sociologie. On ne peut plus leur assigner des valeurs antérieures ni les analyser avec les méthodologies et les paradigmes qui convenaient aux réalités précédentes, celles d’un grande séparation entre les unes et les autres (Descola 2005). Déjà les procédures habituelles privilégiant les notions de classe sociale, celles de mobilité transgénérationnelle, d’intégration, de partage des richesses étaient interpellées. Des individus de plus en plus nombreux ne se retrouvent pas dans ces dynamiques d’autant que ces dernières perdent de leur force. Le sous-emploi, le chômage, la pauvreté et l’exclusion dressent des scènes et des acteurs comme figures oubliées des siècles passés. Bidonvilles entourant les centres de prospérité, abris de fortune initiés par diverses associations constituent autant de figures ne répondant pas aux critères antérieurs. Une décomposition plus ou moins radicale des tissus institutionnels fait émerger de nouvelles entités. Les notions sociologique ne peuvent s’en tenir aux interprétations qui prévalaient sous les auspices du progrès. La fragilisation du lien social implique des pertes de repère (Bouvier, 2005). Face à l’exclusion économique, sociale et symbolique et aux carences des pouvoirs publics des individus essaient de trouver des parades. Quelques-uns mettent en place des pratiques signifiantes leur permettant, dans cet univers du manque, de redonner du sens au monde et à leur propre existence. Ainsi, par exemple, d’artistes, qui non sans difficulté, se regroupent et faute de lieux, investissent des locaux vides : usines, bureaux, immeubles, autant de structures à l’abandon et ce dû aux effets de la crise économique, des délocalisations ou des fermetures de bureau ou d’entreprises. Ces « construits pratico-heuristiques » s’appuient sur des techniques qui leur sont propres : peinture, sculpture, installation, vidéo, etc., facteurs donnant du sens individuel et collectif. Ils en définissent les règles eux-mêmes. Ils en gèrent collectivement l’installation, le fonctionnement et les perspectives en agissant en dehors des institutions. De plus ces configurations cumulent des éléments désormais indissociables compte tenu de la présence croissante, au cœur même des sociétés occidentales, de populations allogènes. Ces dernières n’ont pas laissé derrière elles leurs valeurs et leurs cultures. Elles les maintiennent dans ces périphéries urbaines et dans les arcanes des réseaux sociaux. En comprendre les vecteurs et les effets de leurs interactions avec les valeurs proprement occidentales nécessitent l’élaboration et l’ajustement d’un regard à double focale. Celui-ci permet de discerner ce qui continue de relever de ces mondes extérieurs de ce qui, comme suite à des contacts, fait émerger de nouveaux facteurs d’appréhension et de compréhension du monde. Les thèses sociologiques du progrès, du développement mais également de l’anomie et des marges doivent se confronter et s’affiner de ces rencontres avec ces valeurs désignées hier comme relevant de la tradition, du religieux : rites, mythes et symboliques (Rivière 2001). L’attention socioanthropologique s’attache de ce fait non seulement à cette dualisation mais également à ce qui au sein des sociétés du « premier monde » relève des initiatives des populations majoritaires autochtones et, à l’extérieur de leurs sphères, de leur frottement avec des minorités allogènes. Elle analyse les densités sociétales, celles en particulier des institutions qu’elles se sont données. Elle les conjugue avec les us et les données existentielles dont sont porteurs les effets tant des nouvelles populations que des technologies médiatiques et les mutations qu’elles entraînent dans les domaines du lien social, du travail, des loisirs. De leurs frictions émergent ces « construits de pratiques heuristiques » élaborés par des individualités sceptiques tant face aux idéologies politiques que face à des convictions religieuses ébranlées par les effets des crises économiques mais également par la perte de pertinence des grands récits fondateurs. Ces construits allouent du sens à des rencontres impensables du moins dans le cadre historique antérieur, là où les interventions de l’Etat, du personnel politique, des responsables cléricaux savaient apporter des éléments de réponse et de résolution aux difficultés. De ces « construits de pratiques heuristiques » peuvent émerger et se mettre en place des « ensembles populationnels cohérents » (Bouvier 2000). Ces derniers donnent du sens à un nombre plus élevé de constituants, sans pour autant que ceux-ci s’engagent dans une pratique de prosélytisme. C’est par écho que ces regroupements se constituent. Cet élargissement n’est pas sans être susceptible, à court ou moyen terme, de s’institutionnaliser. Des règles et des principes tendent à encadrer des expressions qui, hier, dans le construit, ne répondaient que de la libre volonté des membres initiateurs. Leur principe de coalescence, empreint d’incertitude quant à toute perspective pérenne, décline de l’existentiel et du sociétal : étude et compréhension des impositions sociales et expressions des ressentis individuels et collectifs. Ces dimensions sont peu conjuguées en sociologie et en anthropologie, chacune de ces disciplines malgré les discours récurrents sur l’interdisciplinarité, veillant à préserver ce qu’elles considèrent comme étant leur spécialisation ou du moins leur domaine (Bouvier 1999). La socioanthropologie est alors plus à même de croiser tant les données et les pesanteurs sociétales, celles portées par diverses institutions, tout en révélant les attentes anthropologiques, symboliques, rituelles et non rationnellement explicites que ces construits et ensembles populationnels produisent. La position du chercheur adhérent, bénévole, militant et réflexif en immersion partielle, en observation impliquée, impliquante et distancée comporte l’enjeu de pouvoir réussir à préserver son autonomie dans l’hétéronomie des discours et des pratiques. Une « autoscopie » est nécessaire pour indiquer les distances entre l’observateur et l’observé et plus encore pour donner un éclairage sur les motivations intimes de l’observateur. La socioanthropologie s’inscrit, de fait, comme advenue d’une relecture à nouveaux frais. Elle conjugue et suscite des modalités s’attachant aux émergences de ces nouveaux construits faisant sens pour leurs protagonistes et aptes à redonner de la signification aux données du contemporain (Bouvier 1995, 2011)
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
50

Vibert, Stephane. „Individualisme“. Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.083.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Le concept d’individualisme ne se présente pas comme une notion traditionnelle en anthropologie, ainsi que le montre son absence de la plupart des dictionnaires de la discipline. Popularisée dans l’œuvre de Louis Dumont (1966) par son opposition au holisme caractéristique des sociétés « traditionnelles » (dont l’Inde des castes constitue l’exemple paradigmatique), la notion s’avère souvent mal comprise, puisqu’elle semble suggérer une dichotomie binaire là où il est avant tout question de contraste comparatif et d’accentuation entre des variantes socioculturelles de l’humanité. Parfois accusée de reconduire les grands dualismes ethnocentriques propres à la socio-anthropologie classique (tradition/ modernité, communauté/ société, solidarité mécanique/ solidarité organique) qui ne verraient hors de l’Occident que des univers de conformisme, de tribalisme ou de despotisme (Lozerand 2014), l’étude de l’individualisme se présente pourtant, avant tout, comme « une archéologie de la conception occidentale de l’individu » (Flahault dans Lozerand 2014 : 547). En effet, selon Dumont, la conception moderne du monde se caractérise par une « idéologie individualiste », c’est-à-dire un ensemble de représentations et d’idées-valeurs qui s’articule autour de la figure prééminente de l’individu commeprincipe, à distinguer radicalement du « sujet empirique », échantillon indivisible de l’espèce humaine, parlant, pensant et agissant, tel qu’on le rencontre danstoutesles sociétés sous diverses formes. Figure centrale de l’idéal politique et éthique de l’Occident depuis les Lumières, l’individu (considéré comme antérieur à son existence sociale par les doctrines du droit naturel moderne) n’en reste pas moins pour la discipline anthropologique une « institution » (Mauss 1967 : 150), au sens où il doit nécessairement s’ancrer dans un monde social et culturel qui lui donne signification et consistance. En définissant la modernité comme individualiste là où « l’individu est érigé envaleursuprême », Dumont n’utilise pas le terme dans un sens péjoratif (égoïsme) ou laudatif (autonomie) mais, dans le sillage de Tocqueville, comme l’affirmationsocialed’une valeur. Ce sont les sociétés qui sont individualistes, et non d’abord les individus eux-mêmes. Dans sa prétention à fonder la société à partir d’une juxtaposition d’individus rationnels et originellement déliés, la configuration individualiste propre à la modernité néglige, ou tout du moins subordonne, le trait consubstantiel à toute existence sociale, trait défini comme « holisme » ou « aperception sociologique » : la « présence du social dans l’esprit de chaque homme », qui emporte comme corollaire que « la perception de nous-même comme individu n’est pas innée mais apprise, […]elle nous est prescrite, imposée par la société où nous vivons », laquelle « nous fait une obligation d’être libres » (Dumont 1966 : 21). Ainsi la prééminence de l’individu dans la société moderne appelle-t-elle un certain de nombre de valeurs corrélatives (dont l’égalité de droit, mais aussi la liberté morale ou encore la nation comme « société des individus »), tout en se combinant au sein de chaque culture particulière avec des éléments holistes locaux, ce qui donne une appréciation différenciée de la modernité (sous la figure notamment de variantes nationales). Ainsi que le rappelle Dumont, « l’individualisme est incapable de remplacer complètement le holisme et de régner sur toute la société... de plus, il n’a jamais été capable de fonctionner sans que le holisme contribue à sa vie de façon inaperçue et en quelque sorte clandestine » (Dumont 1991 : 21). C’est que la valeur individualiste, si elle est bien devenue essentielle dans nos sociétés par l’élévation des droits de l’Homme au statut de principe universel, ne peut effectivement s’incarner qu’au sein d’une société particulière, qui en traduit politiquement les attendus de façon toujours contingente et déterminée. L’analyse ne suppose donc pas unretourà des principes holistes, comme s’ils avaient disparu en même temps que les communautés traditionnelles et cohésives, mais plutôt une conscience plus lucide du rôle que jouent les principes holistes dans toute vie humaine pour autant qu’elle est toujours vie en société. L’idéologie de l’individu indépendant se heurte implicitement d’une part à la conservation nécessaire de « totalités partielles » comme lieux verticaux de transmission de la langue, de la culture et du sens (famille, école, associations, communautés), et d’autre part à la réintroduction de principes dits « collectifs » contre « l’utopie libérale », à doses variables selon les pays, comme l’État-providence, l’appartenance nationale, les systèmes d’assurance sociale, les diverses régulations du marché, les principes de solidarité et de redistribution, etc. Il convient également de ne pas confondre l’individualisme compris comme représentation sociale avec deux processus distincts portant sur la confection concrète de la personne et son potentiel de singularité, à savoir l’individuation et l’individualisation. Au XXesiècle, l’anthropologie s’est surtout intéressée auxformes d’individuationpropres aux diverses sociétés, ces pratiques de « constitution de la personne » par inclusion dans un ordre symbolique qui suppose des représentations partagées et des dispositifs rituels. Elle a pu ainsi constater l’extrême hétérogénéité des systèmes de pensée et d’agir visant à conférer une « identité » à l’être humain, preuve d’une large palette culturelle quant aux manières d’appréhender les relations de soi à soi, aux autres et au monde. Marcel Mauss a ainsi montré comment l’être humain ne pouvait apparaître qu’à la suite de multiples processus de subjectivation, ainsi que l’expriment les diverses « techniques du corps », l’expression des émotions ou l’intériorisation de l’idée de mort (Mauss 1950). Car toutes ces caractéristiquesa prioriéminemment « personnelles » varient en fait largement selon les contextes sociaux et culturels où elles prennent signification. La tradition anthropologique a énormément insisté sur la naturerelationnellede l’individuation, ouvrant sur la perception d’un Soi tissé de rapports avec l’environnement social et mythique (Leenhardt, 1947), jusque dans ses composantes mêmes, qu’elles soient matérielles (os, sang, chair, sperme, etc.) ou non (esprit ancestral, souffle, ombre, etc.) (Héritier 1977), parfois même au-delà des « humains » strictement définis (Descola 2005). De même, bon nombre d’auteurs ont souligné l’existence de divers processus historiques et culturels d’individualisationnon réductibles à la prééminence de l’individualisme comme valeur englobante. Le Bart (dans Lozerand 2014 : 89), après Foucault (1984) et Vernant (1989) distingue trois formes d’individualisation qui ne se recoupent jamais parfaitement : l’autonomie sociopolitique, l’existence d’une « vie privée » et le rapport réflexif à soi constituent autant de critères marquant un dépassement de la logique « holiste » d’individuation (définissant un nom, une place, un rôle, un statut) vers une « quête de soi » différenciée, invoquant comme idéal de vie une singularité, un salut ou un « épanouissement » posés théoriquement comme échappant aux injonctions normatives et symboliques de la société. S’articulant plus ou moins à l’individualisme comme valeur, cette visée d’authenticité désormais généralisée dans les sociétés occidentales en illustre également les limites, dès lors qu’en sont précisées les difficultés et les défaillances dans l’existence concrète des acteurs sociaux (déshumanisation du travail, conformisme consommatoire, maladies exprimant la « fatigue d’être soi » comme la dépression, influence des médias de masse et des réseaux sociaux, sentimentalisme et moralisme excessifs, solitude et vide affectif, etc.). Depuis une trentaine d’années et la mise en évidence d’une globalisation aux contours multiples se pose enfin la question de l’extension descriptive et normative de l’individualisme aux diverses cultures et civilisations du monde, que cela soit par le biais de catégories politiques (le citoyen rationnel), économiques (le marchand, le salarié et le consommateur propres au monde capitaliste), juridiques (le sujet de droit), morales (l’agent responsable) ou esthétiques (le dessein d’expressivité originale), etc. Si, selon Dumont, le christianisme et sa valorisation d’un « individu en relation directe avec Dieu » jouent un rôle primordial dans l’émergence de l’individualisme, ce sont bien les catégories humanistes et séculières qui, depuis la colonisation, légitiment les dynamiques d’extension actuelles, notamment du fait de la promotion par les instances internationales des droits humains comme fondement universel de justice sociale. L’anthropologie elle-même, dans un contexte de mise en relation généralisée des sociétés, s’évertue à saisir la place que des cultures différentes accordent à la valeur de « l’individu » (Morris 1994 ; Carrithers, Collins et Lukes 1985), que ce soit dans les grandes religions ou philosophies historiques (islam, judaïsme, bouddhisme, hindouisme, confucianisme, etc.) ou dans les communautés contemporaines, irréversiblement marquées par l’hégémonie occidentale et l’extension d’une économie mondialisée, mais également par des mouvements fondamentalistes ou « revivalistes » de repli identitaire. La valorisation du métissage et de l’hybridité impliquerait en ce sens de réinsérer « l’individu » dans les « paysages » culturels multiples et enchevêtrés qui établissent le lien entre global et local, entre contraintes systémiques et réappropriation communautaire (Appadurai 1996). Dans la dynamique contemporaine de globalisation, l’extension de l’individualisme comme valeur se retrouve dans une position paradoxale, d’une part liée à l’hégémonie d’un système-monde capitaliste et donc accusée de favoriser une « occidentalisation » fatale pour la diversité culturelle, d’autre part identifiée comme porteuse d’émancipation à l’égard de structures et normes contraignantes pour des acteurs (femmes, minorités ethniques, religieuses ou sexuelles, personnes handicapées) privés des droits élémentaires aux plans politique, juridique et socioéconomique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
Wir bieten Rabatte auf alle Premium-Pläne für Autoren, deren Werke in thematische Literatursammlungen aufgenommen wurden. Kontaktieren Sie uns, um einen einzigartigen Promo-Code zu erhalten!

Zur Bibliographie