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Zeitschriftenartikel zum Thema „Réputation des Lieux“

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Rajotte, Pierre. „Le récit de voyage au XIXe siècle. Une pratique de l’intime“. Globe 3, Nr. 1 (07.02.2011): 15–37. http://dx.doi.org/10.7202/1000564ar.

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Plutôt que d’accéder à l’écriture intimiste par des genres (roman, journal intime, etc.) souvent jugés futiles ou suspects à l’époque, plusieurs écrivains québécois du XIXe siècle ont opté pour d’autres voies. Profitant de la bonne réputation du récit de voyage et de l’absence de règles et de contraintes précises qui le caractérise, ils en ont fait un lieu d’incubation et d’expérimentation de l’expression intimiste. Appel à la rêverie, aux souvenirs et aux impressions personnelles, les récits de voyage de François-Xavier Garneau, de Faucher de Saint-Maurice et d’Arthur Buies, en particulier, visent tout autant à décrire les lieux visités qu’à transmettre une expérience personnelle et intimiste.
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Marinčič, Katarina. „Divini elementa poetae: les lieux et leurs noms dans l’oeuvre de jeunesse de Marcel Proust“. Ars & Humanitas 13, Nr. 2 (26.12.2019): 102–18. http://dx.doi.org/10.4312/ars.13.2.102-118.

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Le recueil hétérogène des textes de jeunesse que Proust publie en 1896 à compte d´auteur cimente sa réputation de dilettante et de snob. En ce qui concerne son début littéraire, le jugement des contemporains sur Proust a été confirmé par la postérité. Tout en reconnaissant l´abîme qui sépare Les Plaisirs et les Jours de la Recherche, nous nous proposons de souligner quelques particularités des textes de jeunesse qui nous aident peut-être à discerner, au delà des ressemblances thématiques banales et trompeuses, des germes de l’écriture proustienne dans l’écriture tâtonnante du mondain amateur. Même dans les parties les moins réussies et les plus insignifiantes des Plaisirs et les Jours, on peut remarquer une préoccupation que Proust gardera jusqu’à la dernière page de son grand cycle: le besoin de s’orienter dans l’espace – pour pouvoir se placer dans le temps.
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Paré, François. „Esthétique du Slam et de la poésie orale dans la région frontalière de Gatineau-Ottawa“. Dossier 40, Nr. 2 (01.05.2015): 89–103. http://dx.doi.org/10.7202/1030203ar.

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Dans cet article, l’auteur s’intéresse à l’évolution du mouvement de poésie slam dans la région de Gatineau-Ottawa. Il retrace l’évolution rapide de la performance slam depuis les premiers tournois aux États-Unis en 1975 jusqu’à la formation d’équipes compétitives à Montréal et dans l’ensemble des régions du Québec et de l’Ontario. En dépit des frontières géopolitiques et linguistiques qui délimitent les espaces urbains de Gatineau et d’Ottawa, les slameurs, tant franco-ontariens que québécois, circulent librement entre les différents lieux de diffusion. Il semble alors utile d’examiner le déploiement de la scène slam dans cette région exemplaire, où se produisent des poètes oraux de réputation internationale comme Marjolaine Beauchamp, Lise Careau, Pierre Cadieu et Mehdi Hamdad.
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Ertlé-Perrier, Barbara. „Avoir connaissance et acquérir réputation : la lettre albinéenne lieu d’une consécration“. Albineana, Cahiers d'Aubigné 22, Nr. 1 (2010): 35–47. http://dx.doi.org/10.3406/albin.2010.1137.

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Knee, Philip. „Solitude et sociabilité: Rousseau et Sartre“. Dialogue 26, Nr. 3 (1987): 419–36. http://dx.doi.org/10.1017/s0012217300047260.

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Peu d'oeuvres souffrent autant que celles de Rousseau et Sartre de la réputation qui leur est faite. Prix de leur accessibilité peut-être, de l'ampleur des controverses auxquelles elles ont donné lieu, elles sem-blent irrémédiablement marquées l'une et l'autre par quelques formules censées en résumer la substance: errant seul dans les bois, Rousseau serait le champion d'un homme sauvage et bon qu'il opposerait à toutes les manifestations de la vie sociale; assis seul dans les cafés, Sartre affirmerait, de son côté, l'échec douloureux de tout rapport interpersonnel—et leurs oeuvres réspectives developperaient cette position centrale. Simplifications sans doute. Malgré tout, il n'est peut-être pas inutile d'interroger le fait qu'on ait surtout retenucelad'oeuvres si riches, particulièrement en regard de leurs nombreux textes politiques, en tentant d'envisager ces oeuvres moins à travers l'une ou l'autre de leurs théses que selon des lignes de force plus génerales sur ce problème de l'existence sociale. Ceci peut permettre, croyons-nous, quelques mises en rapport suggestives.
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Cressy, David. „Death and the social order: the funerary preferences of Elizabethan gentlemen“. Continuity and Change 5, Nr. 1 (Mai 1990): 99–119. http://dx.doi.org/10.1017/s0268416000003891.

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Cet exposé utilise les testaments de gentilshommes d'Essex pour étudier les cérémonies funéraires en vogue en Angleterre pendant la seconde moitié du 16e siècle. Plusieurs rites traditionnels ont survécu la Réforme et aussi dans certains cas, les trente jours ou le mois du ‘souvenir’. Les pratiques réformatrices étaient lentes à se propager. Alors que certains membres de la noblesse proclamaient leur aversions de toute ‘pompe’, d'autres spécifiaient la panoplie complète des cérémonies: vêtements de deuil, cortèges funèbres, distributions charitables, fêtes communautaires et le verre à vider solennellement en souvenir du défunt. Les testateurs se souciaient souvent autant de l'endroit où reposerait leur dépouille, soit á proximité de leurs ancêtres ou parents et alliés, soit dans un lieu consacré ou socialement important, que du sort de leur âme. On peut mieux comprendre ces coutumes á partir des observations anthropologiques modernes. Les funérailles des gentilshommes élisabéthains non seulement disposaient d'un cadavre, mais elles servaient encore á souligner certaines valeurs, telles que la décence, la réputation, la continuité de la famille, l'hospitalité ainsi que d'autres piliers de l'ordre moral et social.
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Rigby, John M., und Allen M. Backman. „Les spécialistes en marketing n'ont pas de veston écossais: Le marketing et l'administration des services de santé au Canada“. Healthcare Management Forum 10, Nr. 3 (Oktober 1997): 17–23. http://dx.doi.org/10.1016/s0840-4704(10)60955-6.

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Le marketing a mauvaise réputation auprès des directeurs canadiens de soins de santé, même si les solutions qu'il offre peuvent régler beaucoup de leurs problèmes. Cet article présente une vue d'ensemble des compréhensions actuelles du marketing et de la façon dont elles peuvent s'appliquer au secteur de la santé. Le marketing doit être vu comme un processus continu. Ceci est particulièrement utile si nous comprenons la tâche première des directeurs de soins de santé comme étant la création et la promotion d'échanges avec les gouvernements, les médecins, les infirmières, les autres travailleurs de la santé et les diverses clientèles. Les échanges désirables pour la communauté de la santé seront plus susceptibles d'avoir lieu si les coûts et avantages réels des services de santé sont analysés, compris et diffusés de façon innovatrice. Le public évalue constamment le système de santé. Une évaluation constante suppose le besoin d'un marketing orienté, à l'interne, vers le personnel et les personnes au sein du système de santé et orienté, à l'externe, vers les clientèles à l'extérieur du système. Le marketing, s'il est bien compris et bien utilisé, peut faire partie des solutions innovatrices élaborées et utilisées par les directeurs de soins de santé lorsqu'ils doivent relever des défis difficiles dans le milieu actuel de la santé au Canada.
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Lacroix, Laurier. „À propos de Jean Chauvin (1895-1958) et de son livre Ateliers (1928)“. Les Cahiers des dix, Nr. 68 (31.03.2015): 119–51. http://dx.doi.org/10.7202/1029292ar.

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Le journaliste et directeur de La Revue populaire, Jean Chauvin, publie en 1928 un ouvrage qui fait date en histoire de l’art du Québec. Ateliers regroupe un ensemble de comptes rendus de visites auprès de peintres, sculpteurs et architectes, principalement montréalais. La publication est rendue possible grâce à l’ambitieux programme éditorial de Louis Carrier, propriétaire des Éditions du Mercure, qui ne ménage aucun effort pour faire de ce livre une des publications parmi les plus réussies portant sur l’art moderne au pays. Chauvin a déjà fait paraître onze entretiens dans son magazine en 1927 mais, pour cette publication, il double le nombre d’artistes rencontrés dans leur atelier. Le résultat offre une suite de portraits intimistes des créateurs observés dans leur lieu de travail. L’auteur concentre ses questions sur des aspects liés à leur formation, à leur production courante, aux genres traités, aux influences reçues et à l’autoperception de chacun par rapport à la scène artistique locale et canadienne. Il combine les figures d’artistes chevronnés avec celles d’intervenants plus jeunes, ce qui fournit l’image d’un milieu en transformation alors que les intérêts des aînés pour certains types de sujets se transforment en raison d’autres préoccupations envers la vie contemporaine traitée avec de nouveaux moyens formels. Dans la transcription de ces conversations, Chauvin cite directement ou indirectement les artistes, mais il insère également des notes tirées d’autres critiques ou historiens d’art ou encore des observations provenant de la littérature. Il en résulte un portrait d’une société de créateurs bien au fait des enjeux qui concernent l’art et son rôle dans la société. Le livre tiré à 1 000 exemplaires connut une importante réception critique à la hauteur de la réputation de Chauvin, un homme engagé dans le milieu culturel et fort respecté pour ses actions en journalisme et auprès des institutions artistiques.
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Li, Dian. „Translating Bei Dao“. Babel. Revue internationale de la traduction / International Journal of Translation 44, Nr. 4 (01.01.1998): 289–303. http://dx.doi.org/10.1075/babel.44.4.02li.

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Abstract There is a bold suggestion that Bei Dao's translatability is symptomatic of the fact that his poetry is a "World Poetry" and thus lacks grounding in China's history. Now that Bei Dao's reputation in the West has been on the rise and his works continue to be translated in many Western languages, it is time to treat the lingering questions regarding Bei Dao's translatability seriously and to conceptualize it in the context of modern Chinese poetry, which is , in a large sense, a history of rejuvenation through the translation of Western poetry. The immediate origin of the poet's translatability resides, the paper suggests, in a literary language called the "translation style" in the late 1960s, which served as a protest against the language of authority in Mao's China. Against this historical background, the paper problematizes the use of translatability as a way of reading and critiquing Bei Dao's poetry. The translation of poetry, after all, is a form of idealized interpretation, much limited by information available to the translator. When one says Bei Dao's poetry translates well into English, it is precisely because it has been translated with all its gaps, errors, and ambiguities, all of which are abundant in Bei Dao's English texts. Résumé Certains ont suggéré que la traductibilité de Bei Dao s'explique par le fait que sa poésie est une "poésie universelle" qui ne puise pas ses racines dans l'histoire de la Chine. Aujourd'hui, la réputation de Bei Dao se confirme dans le monde occidental et ses ouvrages y sont traduits dans plusieurs langues occidentales. Il est donc grand temps d'aborder avec sérieux les questions restées en suspens quant à sa traductibilité et de conceptualiser celle-ci dans le contexte de la poésie chinoise contemporaine, qui, à plusieurs égards, est l'histoire d'un rajeunissement opéré par le biais de la poésie occidentale traduite. Dans son article, l'auteur suggère que la traductibilité du poète réside en premier lieu dans le langage littéraire que l'on appellait vers la fin des années soixante "le style traduction", un style utilisé en guise de protestation contre le langage de l'autorité propre à la Chine de Mao. C'est sur cette toile de fond que l'auteur analyse l'utilisation de la traductibilité comme moyen d'aborder et de critiquer la poésie de Bei Dao. En somme, la traduction de la poésie est une forme d'interprétation idéalisée, très limitée par les informations accessibles au traducteur. Si la poésie de Bei Dao se traduit aisément en anglais, c'est précisément parce qu'elle a été traduite avec toutes les lacunes, erreurs et ambiguïtés qui abondent dans les textes du poète chinois.
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GROSCLAUDE, Jeanne, und M. THIBIER. „Spécificités de l'élevage de ruminants en montagne“. INRAE Productions Animales 27, Nr. 1 (02.04.2014): 3–4. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.1.3048.

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DOSSIER : Spécificités de l’élevage de ruminants en montagne Avant-propos Dans le cadre de l’organisation d’une séance annuelle commune, l’Académie d’Agriculture de France et l’Académie Vétérinaire de France ont choisi pour 2013 le thème de l’élevage en montagne (séance publique du 17 avril 3013). Sur fond de crise, d’évolution des politiques agricoles européennes et de fluctuation des revenus des éleveurs, l’Académie d’Agriculture, et plus particulièrement la section « Production Animale », réfléchit sur les conditions de restauration de perspectives positives pour l’élevage ; elle assume l’hypothèse qu’une clé est l’ancrage territorial de cette activité, associé à un effort d’imagination pour valoriser des produits propres à combler l’attente des citoyens. Choisir en premier lieu d’approfondir l’évolution de l’élevage en montagne et d’en analyser quelques traits spécifiques est un prologue tout indiqué pour cette réflexion. De manière convergente l’Académie Vétérinaire, confrontée à la déprise territoriale du métier de vétérinaire notamment dans les zones dites difficiles ou défavorisées que représentent certaines régions de montagne, a relevé de manière frappante les risques associés, sur les plans sanitaire et épidémiologique, aux systèmes de transhumance et de mise en commun des troupeaux toutes générations confondues, loin de leurs « camps de base » et des yeux attentifs de leurs propriétaires. Rassembler des troupes issues d’exploitations multiples, c’est aussi favoriser les échanges de leurs agents pathogènes respectifs risquant ainsi d’exposer brutalement à de tels agents des jeunes peu ou pas immunisés. Dans les milieux de montagne la détection précoce des maladies est rendue difficile par la dissémination des animaux sur de vastes territoires. Loin de toute vision rousseauiste sur la salubrité et la paix des alpages, l’élevage de montagne est de plus confronté à des prédateurs tolérés voire défendus par les profanes (ours et loup) et à la mitoyenneté avec une faune sauvage porteuse d’agents pathogènes non contrôlés, parfois responsables de zoonoses (agent de la brucellose, notamment). Le thème de l’élevage des ruminants en montagne était donc particulièrement bienvenu pour cette séance commune. L’Editeur d’« Inra Productions Animales », René Baumont, a bien voulu reconnaître l’intérêt des travaux présentés en cette occasion sur quelques aspects géographique, technique, économique, historique et sanitaire, même s’ils ne traitent qu’une partie des problèmes de l’élevage en montagne. Grâce à ses exigences, et à celles des lecteurs critiques des articles, ce dossier a pris figure et pourra constituer une base estimable de références pour de nombreux lecteurs intéressés à l’élevage en montagne. Dans le respect de la pluralité professionnelle représentée dans nos académies nous avons demandé à de jeunes chercheurs d’une part, à des professionnels praticiens en activité d’autre part, de présenter différentes facettes des forces et faiblesses de ces systèmes pastoraux. Bruno Martin, avec Michel Lherm et Claude Béranger, dresse un panorama très documenté, dans l’espace et dans le temps, des atouts qui ont permis à des éleveurs dynamiques et imaginatifs demaintenir par leurs initiatives et leur sens de l’entraide la stabilité économique de ces modes de production, tout en assurant un service écologique par la préservation de milieux fragiles, qui légitime des soutiens publics spécifiques. Stabilité, il est vrai, à un niveau de revenus moindre que leurs homologues des plaines, beaucoup plus affectés par la crise de l’élevage. L’avenir de la production de ruminants en montagne passe comme en plaine par la nécessaire maîtrise des coûts, mais surtout par la capacité des filières animales à valoriser les atouts spécifiques de ces territoires notamment autour de la notion de paniers de biens. Marie Dervillé, avec Gilles Allaire, s’interroge sur le devenir de la production laitière de montagne après la suppression en 2015 des quotas laitiers protecteurs. Détaillant les mécanismes de concurrence entre montagne et plaine d’une part, et entre différentes régions de montagne d’autre part, elle montre que la différenciation des productions de montagne par rapport à celles qui peuvent être obtenues en plaine est la stratégie essentielle d’adaptation à la libéralisation des marchés. Développer au niveau d’un territoire une capacité d’innovation et la construction d’une réputation collective, répondant à l’imaginaire des citoyens, conditionnera la survie de la production laitière et fromagère de montagne. Jean-Pierre Alzieu, en collaboration avec Jeanne Brugère-Picoux et Christophe Brard, montre que les dominantes pathologiques sont d’abord et surtout des maladies dites de groupe, principalement d’étiologie infectieuse. Il explicite les raisons de la plus grande susceptibilité sanitaire de ce type de conduite des troupeaux, face à une diversité de maladies (respiratoires, parasitaires ou boiteries entre autres) qui vont trouver dans le pâturage de montagne des conditions favorables à leur propagation. S’il existe au sein du troupeau un ou plusieurs états cliniques avant la montée à l’estive, ceux-ci seront amplifiés et propagés aux autres animaux réunis, d’où l’importance primordiale des mesures prophylactiques en amont et notamment durant l’hivernage. Christophe Roy présente, au regard de ces conditions sanitaires particulières, les contraintes spécifiques à l’activité vétérinaire en montagne. Celles-ci contribuent à une légère découverture du maillage vétérinaire. Or, la veille sanitaire est très importante en montagne, sans doute plus qu’ailleurs étant donné les risques liés à l’élevage dans ces régions. L’auteur nous livre quelques pistes d’adaptation afin de maintenir une offre de service aussi efficace et performante que possible alors que l’engouement pour les produits de montagne, notamment fromagers, appelle une vigilance soutenue. Outre ces avertissements sanitaires, des alertes sont perceptibles : une partie de la production laitière, trop générique, résistera mal à la concurrence des plaines. Des appétits fonciers apparaissent, pas seulement pour des activités de loisir consommatrices de territoires et de ressources en eau : des compétitions nouvelles pour l’accès aux estives apparaissent avec des investisseurs aux capacités financières affirmées. A un titre ou un autre tous les auteurs de ce dossier soulignent néanmoins les atouts de cette production montagnarde, basée sur une culture collective d’acteurs durs au labeur : recours à une ressource herbagère peu coûteuse, utilisation de races locales rustiques, référence à des terroirs évocateurs de dépaysement, robustesse d’une activité fromagère calée sur des appellations contrôlées et dans laquelle les urbains se plaisent à reconnaître une naturalité respectueuse du bien-être animal, au servicedu maintien de milieux et de paysages à préserver. La conjonction d’acteurs de montagne combatifs et sobres, de citoyens avides d’images pastorales devrait favoriser l’acceptation de soutiens financiers spécifiques et la pérennisation économique de systèmes d’élevages ancrés sur ces territoires tout en sachant s’adapter.
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Baygert, Nicolas. „Topographie des nouveaux lieux de conflictualité politique“. Recherches en Communication 37 (10.07.2013). http://dx.doi.org/10.14428/rec.v37i37.50783.

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Avec l'avènement du Web 2.0, les « marques politiques » disposent de nouveaux outils pour cibler et mobiliser leur électorat. Mais au lieu d'accompagner une mouvance « bottom-up », favorisée par l'émergence des médias sociaux, les marques politiques doivent faire face à de nouveaux lieux de jugement collectifs et interactifs. Dans un dialogue en temps réel où le citoyen-consommateur devient partie prenante, on assiste à l'émergence de nouveaux mouvements citoyens 100% grassroots: une contre-opinion cyber-diffusée cherchant à influer sur le débat publique et à donner le La dans cette « grande conversation ». Une agora virtuelle qui s'érige progressivement en panoptique participatif, où il s'agira désormais de soigner sa « réputation digitale », soumise au jugement constant exercé par les citoyens-consommateurs.
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Chappey, Jean-Luc. „Dictionnaires et régimes de réputation autour de 1750“. Versants. Revista suiza de literaturas románicas 1, Nr. 65 (30.10.2018). http://dx.doi.org/10.22015/v.rslr/65.1.4.

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Le dictionnaire historique est un genre littéraire à part entière, inauguré par le Grand dictionnaire historique de Louis Moréri, paru pour la première fois en 1674. Largement marqué par les origines religieuses de son auteur, le dictionnaire s’émancipe pourtant, au fi l de ses rééditions successives, de sa composante biblique, pour off rir une place de plus en plus importante aux hommes de mérite, et notamment aux Hommes de lettres. Bientôt concurrencé par des projets parallèles – ceux de Bayle au xviie et de Ladvocat au xviiie entre autres – le dictionnaire s’impose progressivement comme un lieu de publication d’une réputation qui dépend du jugement de l’auteur, devenant ainsi un espace de critique littéraire. Pour des raisons historiques, tout autant que sociales ou pratiques, le dictionnaire historique n’échappe pourtant pas au champ des querelles religieuses : à la guerre entre philosophes et clergé s’ajoute alors également la question du conflit entre jansénistes et jésuites.
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Vuillemenot, Anne-marie, und Silvia Mesturini. „Chamaniser“. Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.004.

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Nous devons le terme « chamaniser » à l’anthropologue Roberte Hamayon. Elle a utilisé cette notion dans son célèbre ouvrage paru en 1990, La chasse à l'âme: esquisse d'une théorie du chamanisme sibérien, puis dans un certain nombre d’écrits postérieurs, afin d’interroger et analyser la diversité des manifestations du chamanisme ainsi que son rôle et fonctionnement social, auprès des peuples bouriates situés en Sibérie (République autonome bouriate de l’U.R.S.S.), en République Populaire de Mongolie et dans la Région Autonome de Mongolie en Chine. Le verbe « chamaniser » est utilisé par l’auteure en contraste avec la notion « d’agir en chamane ». «Chamaniser, c’est se livrer à une forme de pratique individuelle sans valeur rituelle pour la communauté, qui est, dans la plupart des sociétés chamanistes, plus ou moins accessible à tout un chacun. En revanche, agir en chamane est réservé à ceux que la communauté reconnaît comme tels» (Hamayon 1995: 160). Cette distinction insiste sur l’incontournable reconnaissance de la collectivité comme base de l’émergence d’une figure désignée comme chamane et donc sur l’impossibilité d’isoler le chamane de la communauté qui le dit tel. De plus, elle permet d’envisager l’existence d’une pratique libre de profane. Pratique partielle, moins performante, de personnes qui ne portent pas la responsabilité de leur communauté, mais pratique qui permet de réinscrire le chamanisme parmi les manières de faire et d’être au monde de toute une société. Surtout, Hamayon propose une approche sociale, relationnelle et pragmatique du chamanisme allant à l’encontre de l’émergence d’une lecture comparatiste fortement axée sur les notions de transe et d’extase et sur une figure de chamane isolée de son contexte et notamment de la communauté qui le requiert, l’instaure, le légitime et le surveille (pour cette même approche du rituel voir aussi Houseman et Severi 2009). Les formes contemporaines du « chamaniser » montrent, tour à tour, la porosité ou l’affirmation de cette distinction entre les deux pratiques au profit d’une multiplication de démarches qui s’inscrivent dans plusieurs perspectives: locale, globale, monétarisée et professionnalisée. La mobilité, les mouvements de population et les transformations des sociétés contemporaines, aussi « reculées » soient elles dans les imaginaires occidentaux, induisent un processus de changement profond au sein des formes du chamaniser sans en effacer la pragmatique. Parallèlement, un certain engouement universitaire et para-universitaire fait du chamanisme une technique parmi d’autres permettant un accès et une maîtrise d’états altérés de conscience. Le chamane « maître de l’extase » proposé par Mircea Eliade (Eliade 1951[1951]) devient un objet de fascination et d’identification, une figure a-contextuelle et prisée pour ses compétences psycho-spirituelles. Dans l’univers chamanique dépeint par Eliade, seul le chamane semble chamaniser. Cette lecture en même temps technicisée, subjectivisée et phénoménologique du chamanisme se double d’un intérêt très culturaliste pour ces chamanes et les peuples à chamanes qui deviennent des personnages et lieux privilégiés d’initiation pour des occidentaux en quête de ce savoir de l’ailleurs (Chaumeil 2009). Pour le chamane jouissant d’une réputation locale, précédant ou concomitant à son succès international, se pose la question de l’articulation entre les deux. C’est à l’intérieur de cette articulation que nous voyons apparaître l’impact des alliances à long-terme et le prix que le chamane doit payer pour les maintenir. Les réseaux du chamanisme international permettant une émancipation financière pour les guérisseurs qui parviennent à s’y intégrer, ces derniers ne pourront garder une réputation et un réseau d’alliés locaux qu’à travers une redistribution de leurs nouvelles richesses. Toute accumulation sans redistribution auprès de ceux qui ont « fait » de lui un chamane au niveau local, parents et alliés chamaniques, entraîne une mort sociale parfois formulée en termes d’accusation de sorcellerie (Mesturini et Cappo 2013). Face à une demande grandissante - locale et internationale - de patients/clients, le nombre de personnes qui se déclarent chamane tend à augmenter. En principe, le chamane se charge de régler les multiples problèmes (désordres) du groupe social qui l’a reconnu, aux yeux duquel il a le devoir de trouver des solutions de réparation. Il faut entendre ici la charge en tant que rôle social imposé et devoir en tant qu’obligation de l’agir (au sens habermassien de communicationnel) et de résultats. La professionnalisation du chamaniser introduit une ambivalence du rôle, de la position sociale et même de l’agir du chamane dont la pratique devient la source principale de revenus monétaires, ce qui était de l’ordre du troc restant marginalisé. Cependant, le statut de chamane reste un statut précaire, toujours soumis à la qualité de sa performance rituelle et au jugement de ceux qui y participent. Cet aspect éminemment social de la pratique chamanique et sa composante relationnelle perdurent malgré la relative décontextualisation territoriale ( Dorais et Laugrand 2007; Vuillemenot 2013). Les développements internationaux des pratiques chamaniques invoquent également la différence entre « agir en chamane » et « chamaniser » à un autre niveau. En effet une tendance, qui accompagne ces développements et que l’on pourrait qualifier de typiquement New Age, suggère à tout-un-chacun de « réveiller son chamane intérieur », notamment à travers les techniques reconnues comme vecteurs de transe: la quête de visions, l’utilisation du tambour, l’ingestion de plantes psychoactives, les huttes de sudation ou les pratiques de jeûne. Si, d’une part, ce type d’approche implique que tout le monde est chamane ne fut-ce que potentiellement, ce qui porte atteinte à toute reconnaissance ou légitimation sociale du statut de chamane, il comporte, d’autre part, une invitation élargie à chamaniser. En ce sens, ce type de discours révèle une intention de « faire groupe» ou de « faire société » autour du partage d’un rapport dit chamanique aux mondes et aux êtres, humains et non-humains.
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Goldie, Janis L. „Fighting Change: Representing the Canadian Forces in the 2006-2008 Fight Recruitment Campaign“. Canadian Journal of Communication 39, Nr. 3 (11.09.2014). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2014v39n3a2768.

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The role of the military in Canadian society has long been an issue of debate. Particularly since the Somalia scandal of 1993, the Canadian military has attempted to repair its damaged reputation among Canadians. Since that time, the Canadian Forces has represented itself as an organization based on quality leadership, strong ethics, and commitment to international security. But have representations like this changed with the increased combat-focused role the Canadian military has played recently? The 2006-2008 Canadian Forces television ad campaign presents an interesting opportunity to analyze the Canadian military’s construction of identity. This article interrogates the representations constructed in the Fight recruitment campaign and finds that while some shifts have occurred, the Canadian Forces appears to be fighting a representational change overall.Le rôle de l’armée dans la société canadienne a longtemps été un sujet de débat. Particulièrement depuis le scandale de la Somalie de 1993, l’armée canadienne a tenté de réparer sa réputation endommagée chez les Canadiens. Depuis ce temps, les Forces canadiennes ont représenté lui-même comme une organisation basée sur un leadership de qualité, une éthique forte, et l’engagement à la sécurité internationale. Mais comme ce sont des représentations changé avec la mission de combat axé sur l’augmentation de l’armée canadienne a joué récemment? La campagne 2006-08 des Forces canadiennes de publicité à la télévision présente une opportunité intéressante à analyser la construction de l’armée canadienne de l’identité. Cet article interroge les représentations construites à la campagne de recrutement de combat et conclut que si certains changements ont eu lieu, les Forces canadiennes semble être la lutte contre un changement de représentation globale.
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Lefebvre, Mathieu, Sergio Perelman und Pierre Pestieau. „Numéro 93 - décembre 2011“. Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.15023.

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Depuis quelques années, il est admis qu’il y a lieu de s’inquiéter pour l’avenir de l’État providence. Des menaces croissantes pèsent en effet sur son fonctionnement. Elles ont pour noms vieillissement, concurrence fiscale, changements familiaux et segmentation du marché du travail. Pour toutes ces raisons, les États providences européens ont besoin de réformes, réformes qui permettraient une meilleure adéquation entre leurs structures et la réalité socio-économique actuelle, très différente de celle qui prévalait après la seconde guerre mondiale, lorsque les grands programmes de protection sociale ont été créés. Avant de procéder à toute réforme, il est nécessaire de se rappeler quels sont les objectifs de la protection sociale. En effet, pour juger de sa performance, il importe de savoir comment ces objectifs ont été atteints. Ces objectifs sont essentiellement de deux ordres : assurer une bonne protection contre les grands risques de la vie (le chômage, la maladie, l’invalidité, l’absence de qualification) et réduire au mieux les inégalités sociales et la pauvreté. Dans ce numéro de Regards économiques, nous proposons une mesure et un classement de la performance de la protection sociale des 27 pays membres de l’UE ainsi que des régions belges. On retrouve les suspects habituels dans le peloton de tête, à savoir les Pays Nordiques et les Pays-Bas. Parmi les derniers entrants, la Tchéquie et la Slovénie se comportent également très bien. Malgré les différences de performances observées entre les pays, une analyse de l’évolution dans le temps montre que les pays à la traine tendent à rattraper leur retard par rapport aux Etat les plus performants, ce qui semble indiquer l’absence de dumping social. Quant à la Belgique, elle se retrouve au milieu du classement des 27 pays. Ce n’est guère glorieux surtout par rapport à la réputation que notre pays pouvait avoir il y a deux décennies. Ce qui est intéressant, c’est de distinguer les deux principales régions belges. La Flandre se retrouve tout en haut du classement alors que la Wallonie est classée parmi les derniers.
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Lefebvre, Mathieu, Sergio Perelman und Pierre Pestieau. „Numéro 93 - décembre 2011“. Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2011.12.01.

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Depuis quelques années, il est admis qu’il y a lieu de s’inquiéter pour l’avenir de l’État providence. Des menaces croissantes pèsent en effet sur son fonctionnement. Elles ont pour noms vieillissement, concurrence fiscale, changements familiaux et segmentation du marché du travail. Pour toutes ces raisons, les États providences européens ont besoin de réformes, réformes qui permettraient une meilleure adéquation entre leurs structures et la réalité socio-économique actuelle, très différente de celle qui prévalait après la seconde guerre mondiale, lorsque les grands programmes de protection sociale ont été créés. Avant de procéder à toute réforme, il est nécessaire de se rappeler quels sont les objectifs de la protection sociale. En effet, pour juger de sa performance, il importe de savoir comment ces objectifs ont été atteints. Ces objectifs sont essentiellement de deux ordres : assurer une bonne protection contre les grands risques de la vie (le chômage, la maladie, l’invalidité, l’absence de qualification) et réduire au mieux les inégalités sociales et la pauvreté. Dans ce numéro de Regards économiques, nous proposons une mesure et un classement de la performance de la protection sociale des 27 pays membres de l’UE ainsi que des régions belges. On retrouve les suspects habituels dans le peloton de tête, à savoir les Pays Nordiques et les Pays-Bas. Parmi les derniers entrants, la Tchéquie et la Slovénie se comportent également très bien. Malgré les différences de performances observées entre les pays, une analyse de l’évolution dans le temps montre que les pays à la traine tendent à rattraper leur retard par rapport aux Etat les plus performants, ce qui semble indiquer l’absence de dumping social. Quant à la Belgique, elle se retrouve au milieu du classement des 27 pays. Ce n’est guère glorieux surtout par rapport à la réputation que notre pays pouvait avoir il y a deux décennies. Ce qui est intéressant, c’est de distinguer les deux principales régions belges. La Flandre se retrouve tout en haut du classement alors que la Wallonie est classée parmi les derniers.
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Decerf, Benoit, Gilles Grandjean und Tom Truyts. „Numéro 138 - mai 2018“. Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.12493.

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Ce numéro de Regards économiques analyse le décret qui organise les inscriptions en première année secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le décret inscription requiert que les parents transmettent une liste de maximum dix établissements dans lesquels ils aimeraient inscrire leur enfant, classés dans l’ordre de leurs préférences. En parallèle, le décret fixe les critères qui sont utilisés pour déterminer à quels enfants donner priorité lorsque la demande pour un établissement excède son nombre de places disponibles. L’allocation des places disponibles est réalisée par un algorithme se basant sur les préférences transmises par les parents et les critères de priorité. Dans la mesure du possible, les élèves souhaiteraient pouvoir s’inscrire dans les établissements qu’ils estiment leur convenir le mieux. Le décret inscription atteint-il cet objectif ? Le rapport 2018 de la Commission Interréseaux des Inscriptions révèle qu’au 11 avril 2018, 91,13% des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) étaient assurés de disposer d’une place dans « l’établissement de leur première préférence ». A Bruxelles, ils étaient 77,85% dans ce cas. Si ces chiffres paraissent encourageants, il convient cependant de les relativiser car ils mesurent le pourcentage d’élèves pouvant s’inscrire dans l’établissement qu’ils ont classé en haut de leur liste. Mais le décret actuel incite les parents à ne pas classer les écoles dans l’ordre de leurs vraies préférences parce qu’il alloue 80% des places disponibles dans une école sur base des premiers choix et parce que la priorité d’un élève augmente dans un établissement qu’il a bien classé. En classant les écoles de manière stratégique, les élèves peuvent parfois obtenir une meilleure affectation qu’en les classant selon l’ordre de leurs préférences. Dès lors, ces chiffres ne nous disent pas vraiment quelle est la proportion d’élèves qui ont obtenu leur école préférée. Nous expliquons dans cet article que les comportements stratégiques des parents entraînent une série de désavantages. Le décret complexifie la tâche des parents, il favorise les élèves les mieux informés au détriment des autres, il constitue une source de stress lors de la réalisation du classement et de remords une fois les résultats connus, il peut conduire la direction d’établissement à influencer le classement choisi par les parents, il peut générer des situations où des échanges d’établissement permettraient aux élèves d’améliorer leur situation, il ne garantit pas à un élève une place dans une école dans laquelle il a une priorité plus élevée qu’un autre élève pouvant s’y inscrire et il favorise les élèves qui ont des options externes au détriment de ceux qui n’en ont pas. Par contre, il peut induire une allocation des élèves telle que ceux qui ont une préférence forte pour un établissement prisé peuvent s’y inscrire parce qu’ils prennent le risque de classer cette école en première position, alors que d’autres optent pour des stratégies sûres. Quelle est l’ampleur de ces comportements stratégiques et surtout quels sont leurs effets ? La réponse à ces questions dépend notamment des tensions entre l’offre et la demande dans les établissements ciblés par les élèves. S’ils avaient la garantie de pouvoir s’inscrire dans une école qu’ils apprécient, même si cette école n’est pas celle qu’ils préfèrent, le décret inscription et les classements stratégiques qu’il induit ne poseraient pas de problèmes. A l’inverse, lorsque tous les établissements dans lesquels des parents souhaiteraient inscrire leur enfant sont fortement demandés, la position de chaque école dans le classement est cruciale. En effet, des élèves peuvent dans ce cas se retrouver sans établissement parce qu’ils ont classé les écoles d’une manière plutôt que d’une autre. Les classements stratégiques sont de ce fait déterminants dans les zones densément peuplées en regard des places qui y sont disponibles (Nord-Est de Bruxelles) ou pour des parents qui veulent absolument inscrire leurs enfants dans un établissement qui a une bonne réputation. Gardons cependant en tête que ces difficultés ne sont pas le résultat de l’utilisation d’un algorithme mais proviennent plutôt d’une offre insuffisante en regard de la demande. Si les effets pervers liés aux classements stratégiques étaient jugés trop importants, il y aurait alors lieu de remplacer le décret inscription par une procédure non manipulable. Notons qu’un tel changement n’implique pas de modifier les critères déterminant les priorités attribuées aux élèves. Par contre, comme expliqué dans Maniquet (2009), changer l’algorithme modifiera la performance de la procédure en termes d’efficacité et de respect des priorités fixées par le décret, que ce soit en l’améliorant ou en la détériorant. Le choix d’une autre procédure peut être éclairé par les résultats des nombreuses études scientifiques qui ont proposé et évalué différentes procédures d’inscription centralisées.
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Decerf, Benoit, Gilles Grandjean und Tom Truyts. „Numéro 138 - mai 2018“. Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2018.05.01.

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Ce numéro de Regards économiques analyse le décret qui organise les inscriptions en première année secondaire en Fédération Wallonie-Bruxelles. Le décret inscription requiert que les parents transmettent une liste de maximum dix établissements dans lesquels ils aimeraient inscrire leur enfant, classés dans l’ordre de leurs préférences. En parallèle, le décret fixe les critères qui sont utilisés pour déterminer à quels enfants donner priorité lorsque la demande pour un établissement excède son nombre de places disponibles. L’allocation des places disponibles est réalisée par un algorithme se basant sur les préférences transmises par les parents et les critères de priorité. Dans la mesure du possible, les élèves souhaiteraient pouvoir s’inscrire dans les établissements qu’ils estiment leur convenir le mieux. Le décret inscription atteint-il cet objectif ? Le rapport 2018 de la Commission Interréseaux des Inscriptions révèle qu’au 11 avril 2018, 91,13% des élèves de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) étaient assurés de disposer d’une place dans « l’établissement de leur première préférence ». A Bruxelles, ils étaient 77,85% dans ce cas. Si ces chiffres paraissent encourageants, il convient cependant de les relativiser car ils mesurent le pourcentage d’élèves pouvant s’inscrire dans l’établissement qu’ils ont classé en haut de leur liste. Mais le décret actuel incite les parents à ne pas classer les écoles dans l’ordre de leurs vraies préférences parce qu’il alloue 80% des places disponibles dans une école sur base des premiers choix et parce que la priorité d’un élève augmente dans un établissement qu’il a bien classé. En classant les écoles de manière stratégique, les élèves peuvent parfois obtenir une meilleure affectation qu’en les classant selon l’ordre de leurs préférences. Dès lors, ces chiffres ne nous disent pas vraiment quelle est la proportion d’élèves qui ont obtenu leur école préférée. Nous expliquons dans cet article que les comportements stratégiques des parents entraînent une série de désavantages. Le décret complexifie la tâche des parents, il favorise les élèves les mieux informés au détriment des autres, il constitue une source de stress lors de la réalisation du classement et de remords une fois les résultats connus, il peut conduire la direction d’établissement à influencer le classement choisi par les parents, il peut générer des situations où des échanges d’établissement permettraient aux élèves d’améliorer leur situation, il ne garantit pas à un élève une place dans une école dans laquelle il a une priorité plus élevée qu’un autre élève pouvant s’y inscrire et il favorise les élèves qui ont des options externes au détriment de ceux qui n’en ont pas. Par contre, il peut induire une allocation des élèves telle que ceux qui ont une préférence forte pour un établissement prisé peuvent s’y inscrire parce qu’ils prennent le risque de classer cette école en première position, alors que d’autres optent pour des stratégies sûres. Quelle est l’ampleur de ces comportements stratégiques et surtout quels sont leurs effets ? La réponse à ces questions dépend notamment des tensions entre l’offre et la demande dans les établissements ciblés par les élèves. S’ils avaient la garantie de pouvoir s’inscrire dans une école qu’ils apprécient, même si cette école n’est pas celle qu’ils préfèrent, le décret inscription et les classements stratégiques qu’il induit ne poseraient pas de problèmes. A l’inverse, lorsque tous les établissements dans lesquels des parents souhaiteraient inscrire leur enfant sont fortement demandés, la position de chaque école dans le classement est cruciale. En effet, des élèves peuvent dans ce cas se retrouver sans établissement parce qu’ils ont classé les écoles d’une manière plutôt que d’une autre. Les classements stratégiques sont de ce fait déterminants dans les zones densément peuplées en regard des places qui y sont disponibles (Nord-Est de Bruxelles) ou pour des parents qui veulent absolument inscrire leurs enfants dans un établissement qui a une bonne réputation. Gardons cependant en tête que ces difficultés ne sont pas le résultat de l’utilisation d’un algorithme mais proviennent plutôt d’une offre insuffisante en regard de la demande. Si les effets pervers liés aux classements stratégiques étaient jugés trop importants, il y aurait alors lieu de remplacer le décret inscription par une procédure non manipulable. Notons qu’un tel changement n’implique pas de modifier les critères déterminant les priorités attribuées aux élèves. Par contre, comme expliqué dans Maniquet (2009), changer l’algorithme modifiera la performance de la procédure en termes d’efficacité et de respect des priorités fixées par le décret, que ce soit en l’améliorant ou en la détériorant. Le choix d’une autre procédure peut être éclairé par les résultats des nombreuses études scientifiques qui ont proposé et évalué différentes procédures d’inscription centralisées.
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Couture, Jean-Simon. „Multiculturalisme“. Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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