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Zeitschriftenartikel zum Thema „Qualité d'air“

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Gabay, Daniel, Sophie Mazoué, Stéphane Sirault und Hervé Picard. „Aérothermique et qualité d'air á la RATP: Modèles et maquettes“. Revue Générale des Chemins de Fer 1999, Nr. 3 (März 1999): 27–62. http://dx.doi.org/10.1016/s0035-3183(99)80062-6.

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Martin, G., A. Collignon und J. Charpentier. „Réduction et contrôle du foisonnement filamenteux des boues activées par application d'un régime turbulent“. Revue des sciences de l'eau 4, Nr. 2 (12.04.2005): 169–83. http://dx.doi.org/10.7202/705095ar.

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Le foisonnement filamenteux des boues activées est un problème important dans les stations d'épuration du type Boues Activées, car il peut entraîner des pertes de biomasse avec l'eau épurée. Les techniques de lutte utilisées actuellement sont, soit des techniques dites « biologiques » (sélecteurs), soit des techniques chimiques (floculants, biocides). L'objectif de notre travail a été la mise au point d'un procédé original basé sur la création d'une zone de turbulence pour casser les réseaux filamenteux. La réduction et le contrôle du bulking sont obtenus par passage (de durée limitée T1) de la biomasse dans un système venturi, équipée d'une prise d'air. L'efficacité du procédé dépend principalement de la turbulence due à l'auto-aspiration d'air au niveau du rétrécissement du venturi. Cette turbulence contribue d'une part au mécanisme de « cisaillement » des filaments, et d'autre part à la qualité de l'effluent sortant. Une gestion adaptée (aération séquentielle en procédé à faible charge) permet d'obtenir, outre une amélioration de la décantation, une amélioration de l'élimination de l'azote. De plus, le contrôle de la biomasse optimise l'élimination de la pollution carbonée.
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3

Hernandez Bautista, Emilio, Sadoth Sandoval Torres, Juan Rodriguez Ramirez und Omar Ali Velasco Cruz. „Modélisation du séchage du bois de Pinus pseudostrobus selon la méthode de la courbe caractéristique“. BOIS & FORETS DES TROPIQUES 306, Nr. 306(4) (01.12.2010): 71. http://dx.doi.org/10.19182/bft2010.306.a20434.

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Actuellement il existe une augmentation de la demande en produits forestiers au niveau mondial. Le séchage est une étape importante à l'intérieur du processus de transformation du bois, une opération qui bonifie sa qualité et accroît sa valeur. L'article présente l'analyse des expérimentations de séchage du bois Pinus pseudostrobus par convection d'air chaud, avec l'objectif de modéliser les cinétiques de séchage en utilisant la méthode de la courbe caractéristique de séchage. Les expérimentations ont été menées sous différentes conditions de température, obtenant ainsi un modèle pour la simulation de l'évolution du niveau d'humidité dans le matériau en fonction du temps. Le modèle part de l'analyse de la vitesse réduite et de l'identification de phases dans le séchage. Les paramètres du modèle ont été évalués en utilisant la méthode de réduction de la somme des erreurs quadratiques, calculées en comparant les cinétiques expérimentales avec les simulées. (Résumé d'auteur)
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EL MENDILI, Soumaya, und Isabelle POULIQUEN. „La qualité, composante dans la transmission de l'information universitaire“. Journal of Quality in Education 4, Nr. 5 (05.05.2014): 14. http://dx.doi.org/10.37870/joqie.v4i5.49.

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La qualité de l'information produite par un site web à ses utilisateurs est une composante essentielle pour la réussite du site. La juxtaposition des deux mots "qualité" et "web" présente donc le principal intérêt des réalisateurs du site web des universités qui ont le souci de plus haut niveau de professionnalisme vis a vis les clients internes (personnel administratif, professeur) et externes (étudiants futurs, les étudiants en cours ). Leurs objectifs s'inscrivent dans une démarche qualité afin de satisfaire les besoins de leurs clients et améliorer l'image perçue de l'université. Quels sont donc les clients d'un site web universitaires ? Et quels sont leurs vrais besoins? Pour ce faire nous avons utilisé l'outil QFD pour identifier les besoins des clients. C'est à ce sens qu'une enquête est conduite auprês des utilisateurs du site de l'université d'AIX MARSEILLE III, dans le but de mieux identifier les besoins des clients, afin de proposer un modêle du site web universitaire.
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Mouchel, J. M., M. Z. Zhang, X. Bourrain und B. André. „Un modèle lagrangien de qualité. Application à l'Arc à l'aval d'Aix-en-Provence“. La Houille Blanche, Nr. 3-4 (Juni 1990): 181–86. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/1990009.

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Bergoin-Mardellat, V., und G. Huret. „P11-11 Le contrôle de qualité dans l'unité d'hémovigilance du centre hospitalier du pays d'Aix. Évaluation des connaissances transfusionnelles de 81 cadres infirmiers et infirmières avant et après formation“. Transfusion Clinique et Biologique 5 (April 1998): 139s. http://dx.doi.org/10.1016/s1246-7820(98)80205-x.

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Korac, Vojislav. „O crkvi Svetog Nikole u Prilepu“. Zbornik radova Vizantoloskog instituta, Nr. 45 (2008): 117–24. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0845117k.

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(francuski) Nonobstant ses modestes dimensions, l'?glise Saint-Nicolas a Prilep est consid?r?e comme un remarquable monument et, a ce titre, a souvent retenu l'attention de chercheurs s'?tant int?resses tant a son architecture qu'a sa d?coration murale. De construction relativement ?lev?e, elle offre une partie inferieure en pierre non taill?e au-dessus de laquelle s'?l?vent des fa?ades rehauss?es d'une riche d?coration c?rame-plastique. Cet aspect ext?rieur, ainsi que les restes de fresques datant de deux ?poques diff?rentes ont incite les chercheurs a conclure que la partie sup?rieure de l'?difice a ?t? ?rig?e sur les murs d'une ancienne ?glise. L'auteur de ces lignes, qui a lui aussi aborde ce point (v. note 8), s'int?resse ici plus particuli?rement aux valeurs g?n?rales de cette ?glise, et en particulier a sa finition ext?rieure et ses fa?ades qui peuvent ?tre compar?es avec celles des plus remarquables monuments de l'architecture byzantine tardive. Quant a la question de savoir s'il s'agit ici d'un ou deux ?difices successifs seules des recherches arch?ologiques pourraient lui apporter une r?ponse d?finitive. Il n'en apparait pas moins que cette ?glise, et notamment sa partie sup?rieure, relev? d'une remarquable r?alisation architecturale. Pour cette raison, outre les fresques de grande qualit? ornant ses murs, il s'agit assur?ment d'un monument qui contribue grandement a l'aspect pittoresque de la ville de Prilep. Aux fins d'illustrer au mieux ces constatations, cet article est illustre par plusieurs dessins r?alises d'apr?s l'id?e de l'auteur. .
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8

Collins, Hugh. „Conformity of Goods, the Network Society, and the Ethical Consumer“. European Review of Private Law 22, Issue 5 (01.10.2014): 619–40. http://dx.doi.org/10.54648/erpl2014053.

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Abstract: European contract law requires goods marketed to consumers to satisfy various standards such as to be fit for the purposes for which such goods are ordinarily used and to 'possess such qualities and performance capabilities as the buyer may expect' (Art. 100(g) Common European Sales Law (CESL)). Although the law tends to focus on the qualities of the goods in themselves, my question is whether the reasonable expectations of consumers include reference to the means of production up the supply chain and an expectation that the goods will not be produced through the use of labour that is employed under conditions that violate European Union (EU) labour laws, international labour standards, and human rights law. For instance, should consumers have the expectation that the clothes we purchase are not produced through child labour, or that the mobile phones we buy are not produced under working conditions that breach basic standards such as the International Labour Organization (ILO) and EU rules on working time, or that the tomatoes we eat are not picked by labourers working under conditions of servitude contrary to Article 4 of the European Convention of Human Rights? If consumers have such expectations and EU contract law can protect them, the law may provide a vehicle for addressing some of the worst instances of labour exploitation worldwide. Résumé: Le droit européen des contrats exige à propos des produits commercialisés pour les consommateurs qu'ils répondent à différents critères, notamment être adaptés aux buts pour lesquels ils sont ordinairement utilisés et 'avoir les qualités et performances que l'acheteur est en droit d'attendre' (DCEV article 100(g)). Alors que les textes légaux tendent à se concentrer sur les qualités intrinsèques des produits, je me pose la question de savoir si les attentes raisonnables des consommateurs incluent une référence aux moyens de production en amont de la chaîne d'approvisionnement et une présomption que les biens ne sont pas produits par un travail fourni dans des conditions contraires au droit du travail de l'UE, aux règles internationales du travail et des droits de l'homme. Par exemple, les consommateurs devraient-ils présumer que les vêtements que nous achetons ne sont pas produits par le travail exécuté par des enfants ou que les téléphones portables que nous acquérons ne sont pas produits dans des conditions de travail violant des normes fondamentales telles que les règles de l'OIT et de l'UE sur la durée du travail, ou que les tomates que nous mangeons ne sont pas cueillies par des personnes travaillant dans des conditions d'esclavage contraires à l'article 4 de la Convention européenne des droits de l'homme ? Si les consommateurs ont effectivement de telles attentes et si le droit européen des contrats peut les protéger, le droit peut fournir un moyen d'agir contre quelques-uns des pires exemples d'exploitation du travail dans le monde entier.
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Girard, P., J. Y. Brana und J. F. Fruget. „Surveillance sanitaire estivale des populations piscicoles du Rhône au voisinage du Centre Nucléaire de Production d'Électricité (CNPE) du Tricastin. Synthèse 2008–2013“. Hydroécologie Appliquée 20 (28.04.2017): 103–29. http://dx.doi.org/10.1051/hydro/2016003.

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Une surveillance sanitaire des populations piscicoles du Rhône a été mise en place chaque été depuis 2005 en amont et en aval du CNPE du Tricastin dans le cadre de la surveillance préventive en cas d'aléa thermique impactant la production d'électricité. Elle s'appuie sur des descripteurs biologiques pertinents et validés (indice de condition, parasitisme) et sur deux outils méthodologiques originaux, les « codes pathologie » et « l'indice pathologique ». Une trentaine d'individus par station et par campagne sont capturés par pêche électrique à un rythme hebdomadaire durant la période estivale. Ils appartiennent essentiellement aux espèces suivantes : chevaine (Squalius cephalus) et gardon (Rutilus rutilus), puis perche fluviatile (Perca fluviatilis), barbeau fluviatile (Barbus barbus) et goujon (Gobio gobio). Bien qu'un écart moyen de température de l'eau de l'ordre de 1,3 °C soit observé pour la température tendancielle lors de nos campagnes d'échantillonnage au cours de la saison estivale (fin juin – début septembre) entre la station aval échauffée et la station amont (min 0,4 °C, max 2,3 °C), l'étude ne met pas en évidence de différence significative des indices de condition moyens (Icm) ainsi que des prévalences des lésions externes moyennes des poissons entre l'amont et l'aval après mélange. En revanche, l'effet combiné température et débit pourrait expliquer la variation interannuelle des prévalences de lésions observées au cours de l'étude. Le maximum de lésions est observé lors des années chaudes et à faible débit (2009) alors que les années froides et à fort débit sont caractérisées par des prévalences de lésions plus faibles (2013). Au final, aucun des effets constatés, directs ou indirects, n'est spécifique de l'action de la seule augmentation de température et ne démontre pas de manière significative une action de celle-ci sur les différents indices utilisés et, donc, sur l'état de santé des poissons. Le débit est également susceptible de représenter un facteur de stress majeur pour l'ichtyofaune et d'agir sur l'intégrité des individus. En revanche, la qualité physico-chimique standard et toxique ne semble pas être un facteur discriminant sur le Rhône. Les lésions observées dans le cadre de cette étude sont plus le fait d'atteintes pathologiques mineures, essentiellement provoquées par des bactéries opportunistes, que de problèmes toxicologiques. Dans le cadre de l'effet de plus en plus prégnant du changement climatique global sur les hydrosystèmes continentaux, une réflexion sur la prise en compte et le suivi des effets potentiels du réchauffement engendré sur le développement des maladies des poissons et sur le comportement des espèces résidentes et migratrices semble nécessaire, d'autant plus que d'autres descripteurs (hématologiques et histologiques) sont également susceptibles d'être intégrés dans ces outils de diagnostic et de surveillance de l'état de santé des populations piscicoles.
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Yudis Julieth Arrieta Flórez. „Desarrollo de habilidades del pensamiento creativo en estudiantes de secundaria“. GACETA DE PEDAGOGÍA, Nr. 48 (23.01.2024): 156–71. http://dx.doi.org/10.56219/rgp.vi48.2446.

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El desarrollo de las habilidades del pensamiento creativo fortalece las capacidades para generar alternativas de solución ante problemas complejos más allá del ámbito académico. El objetivo del estudio fue describir el desarrollarse de tales habilidades acordes a las estrategias pedagógicas aplicadas por los docentes. Se utilizó una revisión sistemática basada en criterios de búsqueda sobre palabras claves en Google Académico, EBSCO, REDALYC y Dialnet, la cual arrojó 16 artículos con criterios de calidad, arbitrados por pares. Se evidenció que la creatividad juega un papel importante para proponer respuestas a retos que ante soluciones tradicio-nales parecen en extremo complicados, siendo un aporte fundamental al contraponerse al pensamiento lógico y racional. Se concluyó la necesidad de explorar su aplicación en el aula, confiriendo a la educación nuevas formas de actuar, se estimaron como fortalezas la posibilidad de facilitar métodologías idóneas para potenciar el trabajo colaborativo, pero también grandes vacíos en los sistemas educativos. ABSTRACT The development of creative thinking skills strengthens the ability to generate alternative solutions to complex problems beyond the academic field. The objective of the study was to describe how such skills can be developed according to the pedagogical strategies applied by teachers. A systematic review was used based on search criteria for key words in Google Scholar, EBSCO, REDALYC and Dialnet, which yielded 16 articles with quality criteria, refereed by peers, qualitative methodology of narrative design. It was evident that creativity plays an important role in proposing answers to challenges that, in the face of traditional solutions, seem extremely complicated, being a fundamental contribution when contrasting logical and rational thinking. The need to explore its application in the classroom was concluded, giving education new ways of acting. The possibility of facilitating suitable methodologies to enhance collaborative work was estimated as a strength, but also great gaps in educational systems. Key words: Skills; Creative Thinking; Students; Secondary RESUMO O desenvolvimento de habilidades de pensa-mento criativo fortalece a capacidade de gerar soluções alternativas para problemas complexos que vão além do campo acadêmico. O objetivo do estudo foi descrever como tais competências podem ser desenvolvidas de acordo com as estratégias pedagógicas aplicadas pelos professores. Foi utilizada uma revisão sistemática baseada em critérios de busca por palavras-chave no Google Scholar, Dialnet, EBSCO, REDALYC, que rendeu 16 artigos com critérios de qualidade, arbitrados por pares, metodologia qualitativa de desenho narrativo. Ficou evidente que a criatividade desempenha um papel importante na proposição de respostas a desafios que, diante das soluções tradIcionais, parecem extremamente complicados, sendo uma contribuição fundamental ao contrastar o pensamento lógico e o racional. Concluiuse a necessidade de explorar sua aplicação em sala de aula, proporcionando à educação novas formas de atuação.A possibilidade de facilitar metodologias adequadas para potencializar o trabalho colaborativo foi estimada como pontos fortes, mas também grandes lacunas nos sistemas educacionais. Palavras-chave: Habilidades; Pensamento Criativo; Estudantes; Secundário RÉSUMÉ Le développement des compétences de pensée créative renforce les capacités à générer des solutions alternatives à des problèmes complexes audelà du domaine académique. L'objectif de l'étude était de décrire comment ces compétences peuvent être développées selon les stratégies pédagogiques appliquées par les enseignants. Une revue systématique a été utilisée sur la base de critères de recherche de mots-clés dans Google Scholar, EBSCO, REDALYC et Dialnet, qui a donné 16 articles avec des critères de qualité, évalués par des pairs, une méthodologie qualitative de conception narrative. Il est évident que la créativité joue un rôle important dans la proposition de réponses à des défis qui, face aux solutions traditionnelles, semblent extrêmement compliqués, étant une contribution fondamentale pour opposer la pensée logique et rationnelle. La nécessité d'explorer son application en classe a été conclue, donnant à l'éducation de nouvelles façons d'agir. La possibilité de faciliter des méthodologies appropriées pour améliorer le travail collaboratif a été considérée comme une force, mais aussi de grandes lacunes dans les systèmes éducatifs. Mots clés: Compétences ; La pensée créative; Étudiants; Secondaire
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Gligorijevic-Maksimovic, Mirjana. „Slikarstvo XIV veka u manastiru Treskavcu“. Zbornik radova Vizantoloskog instituta, Nr. 42 (2005): 77–124. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0542077g.

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(francuski) Le monast?re de Treskavac, dont l'?glise remonte vraisemblablement au XIII?me si?cle, a connu un net essor sous le r?gne du roi Dusan. Son entr?e dans le cadre de l'Etat serbe en 1334, a ?t? suivie, dans le bref intervalle d'une d?cennie, par l'octroi de trois (voire quatre) chrysobulles d?livr?s par Dusan. Par ces chartes ce monast?re s'est notamment vu rattacher de nombreux biens et privil?ges. Simultan?ment, son sanctuaire originel ? nef unique, d?di? ? la Dormition de la Vierge, a ?t? agrandi par l'?rection du c?t? ouest d'un exonarthex, dont une partie forme une branche s'avan?ant au sud, et ult?rieurement peint. D'apr?s une inscription appos?e au sud de l'entr?e dans l'?glise, cet ?difice aurait pu avoir pour ktitor le roi Dusan. Les peintures alors r?alis?es ? Treskavac, aujourd'hui partiellement conserv?es, peuvent ?tre dat?es entre 1334-1335 et les ann?es cinquante de ce si?cle. Un premier groupe ornant les murs, la calotte aveugle, la coupole et le tambour de l'exonarthex constitue une remarquable r?alisation picturale de la fin des ann?es trente et du d?but des ann?es quarante du XIV?me si?cle. D'autres, dispos?es sur la fa?ade ouest de l'ancienne chapelle venue s'appuyer sur le mur sud de la branche sud de l'exonarthex et sur les fa?ades ouest et sud de ce dernier, doivent plus vraisemblablement ?tre dat?es des ann?es cinquante de ce m?me si?cle. D'apr?s les restes d'une inscription, le ktitor de cette chapelle aurait port? le haut titre aulique de tepcija. Compte tenu de la raret? de ce titre en Serbie vers le milieu du XIV?me si?cle, et au vu des donn?es historiques il semble que ce ktitor puisse ?tre identifi? avec le tepcija Gradislav. Entre les ann?es trente et les ann?es quatre-vingts du XIV?me si?cle celui-ci est en effet le seul tepcija mentionn? pour ce qui est des environs de Prilep, et nous savons qu'il a rattach? des biens aux monast?res de Treskavac, aux Saints-Archanges ? Prizren et ? l'h?pital de Chilandar. Imm?diatement apr?s la con?struction de la chapelle venue jouxter l'exonarthex on a entrepris la d?coration des fa?ades ouest et sud de l'exonarthex puis de l'adjonction d'un portique ouvert. Dans la calotte de la coupole aveugle surmontant la partie sud de l'exonarthex, autour de la figure du Christ Emmanuel, et sur les murs des parties sud, centrale et nord de l'exonarthex, se d?veloppent les sc?nes du calendrier eccl?siastique le plus souvent accompagn?es de distiques iambiques. Par des jeux de mots bas?s sur des radicaux similaires, ces vers attribu?s ? Christophore de Mytil?ne po?te byzantin du Xl?me si?cle, expliquent la mort en martyrs des saints et annoncent la r?compense qui les attend dans l'autre monde. Sont aujourd'hui conserv?es les illustrations correspondant ? une partie du mois de janvier (du 20 au 30), au mois de mars (du 1er au 31), une partie du mois d'avril (le 5, du 10 au 15 et du 22 au 26), puis deux figures correspondant ? la fin du mois de mai et, finalement, une partie des mois de juin (du 1er au 7) et d'ao?t (du 22 au 29). Ce calendrier peint, accompagn? de distiques iambique trouve ses plus nettes analogies dans les sc?nes d'un calendrier partiellement conserv?es dans l'?glise Saint-Nicolas Orphanos ? Thessalonique, dont les compositions reprennent ?galement les vers de Christophore de Mytil?ne. La coupole surmontant la partie nord de l'exonarthex accueille une repr?sentation de la Cour c?leste, compos?e de trois parties. Au sommet de la coupole se tient le Christ roi des rois audessous duquel se d?veloppe une vaste composition incluant 1' H?timasie avec le tr?ne appr?t?, la Vierge et le roi David rev?tu de ses habits royaux. Tous sont entour?s, conform?ment ? la hi?rarchie c?leste, de s?raphin, ch?rubin et des tr?nes du premier ordre, des seigneuries puissances et forces du deuxi?me ordre et des principaut?s, archanges et anges du troisi?me ordre. La troisi?me partie de cet ensemble est compos? par les figures en pied de huit saints guerriers et martyrs rev?tus de v?tements auliques luxueux, dispos?s dans le tambour de la coupole. Cette composition a pour fondements premiers la lecture des psaumes ainsi que la Hi?rarchie c?leste de Dionysos l'Ar?opagite, auxquels se sont ?galement raccroch?es certaines influences venant d'autres textes liturgiques et th?ologiques. Certains ?l?ments ou d?tails, ainsi que des repr?sentations quelque peu diff?rentes de la Cour c?leste peuvent ?galement ?tre relev?s ? Zaum, dans le Monast?re de Marko, ? Nicolas Sisevski et dans les contr?es proches de Thessalonique. Au registre inf?rieur l'exonarthex accueille respectivement, dans sa partie centrale, les figures en pied de quatre saints guerriers et de quatre saints ermites, dans sa partie nord les figures en pied de quatre saints ermites, et dans la branche sud celles de quatre jeunes saints. Le portrait de ktitor du roi Dusan, ult?rieurement recouvert par une nouvelle fresque laissant appara?tre 1' inscription de l'?poque de la d?coration de l'exonarthex, a trouv? place au registre inf?rieur de la fa?ade de l'?glise, au sud de l'entr?e. Le coloris des fresques situ?es dans la partie sud de l'exonarthex est plut?t ?touff? alors que dans la partie nord il est plus clair et plus chaud. Des fresques datant des ann?es cinquante du XIV?me si?cle sont ?galement conserv?es sur l'ancienne fa?ade ouest de la chapelle jouxtant la branche sud de l'exonarthex et, partiellement, sur les fa?ades ouest et sud de ce dernier. L'ancienne fa?ade de la chapelle est orn?e des portraits du ktitor et de son ?pouse tenant le mod?le de leur fondation qu'ils remettent au Christ et ? la Vierge repr?sent?s dans deux niches. D'apr?s la partie conserv?e de l'inscription accompagnant son portrait, ce ktitor portait le titre de tepcija, de sorte qu'en se fondant sur les sources ?crites il est tr?s probable qu'il s'agit du tepcija Gradislav, ? savoir le dernier personnage connu ? avoir port? ce titre. Peu de temps apr?s l'?rection de la chapelle jouxtant le mur sud de l'exonarthex, on a ?galement orn? de fresques plusieurs niches dispos?es sur les fa?ades ouest et sud de l'exonarthex et vraisemblablement, ?rig? un portique ouvert qui a ?t? plus tard mur?. Sur la fa?ade ouest sont partiellement conserv?es les repr?sentations de saint D?m?trios ou saint Georges ? cheval, au nord de l'entr?e, de la Vierge ? l'Enfant, dans la niche surmontant l'entr?e, et d'une Vierge ? l'Enfant sur un tr?ne, au sud de cette m?me entr?e. Quand au mur sud, il accueille, dans une niche situ?e ? l'ouest de la porte donnant acc?s ? la branche sud de l'exonarthex, les figures en pied de saint Jean le Pr?curseur et de saint Jean Chrysostome qui s'adressent au Christ sur le tr?ne, repr?sent? dans une niche situ?e ? l'est de cette entr?e. Au-dessus de cette m?me porte appara?t le buste d'un ange, alors que plus ? l'est, au-dessus d'une ancienne porte a trouv? place un buste de l'archange Gabriel. Toutes ces peintures ornant les fa?ades ouest et sud de l'exonarthex ne sont que partiellement conserv?es et de qualit? quelque peu inf?rieure. Sur la repr?sentation de saint D?m?trios ou saint Georges ? cheval, fortement mutil?e, on note toutefois la qualit? du dessin et la r?alisation de la t?te de sa monture. Elles sont d'un coloris clair, quelque peu p?li, dans lequel pr?dominent les tons chauds et la couleur marron. Les peintures r?alis?es au XTV?me ? Treskavac, au cours de trois phases chronologiquement proches, d?notent certaines particularit?s tant du point de vue de leurs th?mes que de leur style. En tant que fondation du roi Dusan, le plus ancien groupe de ces fresques illustraient deux th?mes plut?t inhabituels: la Cour c?leste et le calendrier eccl?siastique. Bien que chacun d'eux ait eu des prototypes ou mod?les ant?rieurs, ils pr?sentent ici des solutions uniques. La Cour c?leste a ?t? enrichie de plusieurs niveau de signification symbolique alors que le calendrier eccl?siastique est, pour sa plus grande partie accompagn? de distiques iambiques repris de Christophore de Mytil?ne. Ces deux th?mes peuvent trouver quelques parall?les, plus ou moins partiels dans des monuments situ?s aux environs de Thessalonique. Les distiques iambiques complexes accompagnant les fresques et l'emploi exclusif du grec dans ces inscriptions attestent l'engagement de peintres ayant une parfaite connaissance de cette langue. De m?me, par son style, cette peinture pourrait trouver des ressemblances dans la peinture du milieu thessalonicien. Enfin, les fresques, ? pr?sent passablement endommag?es datant des ann?es cinquante du XFV?me si?cle ou quelque peu ult?rieures d?notent une certaine baisse de qualit? survenue avec le temps.
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Ivanisevic, Vujadin. „Razvoj heraldike u srednjovekovnoj Srbiji“. Zbornik radova Vizantoloskog instituta, Nr. 41 (2004): 213–34. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0441213i.

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(francuski) Le d?veloppement et le renforcement de l'Etat serbe se sont traduits par l'?tablissement de contacts intenses, et sur un vaste plan, tant avec les ?tats voisins qu'avec des contr?es plus ?loign?es, ouvrant ainsi la voie ? de fortes influences originaires du monde byzantin et des pays d'Europe centrale et occidentale. L'id?ologie imp?riale, d'une part, et la culture aulique ainsi que celle fond?e sur les id?aux de la chevalerie, d'autre part, se sont rencontr?es sur le territoire serbe o? leurs traces s'entrem?lent dans la diplomatique, les monnayages mais aussi dans la vie quotidienne. Une de ces traces particuli?res est assur?ment constitu?e par l'apparition et l'emploi de l'h?raldique. De nombreux exemples de blasons repr?sent?s sur des sceaux, des monnaies, des monuments fun?raires, des parures, des v?tements et de la vaisselle r?v?lent l'importance conf?r?e ? l'h?raldique en Serbie m?di?vale o? cet art re?oit une place ? part enti?re sous le r?gne de Stefan Dusan. Cette p?n?tration de l'h?raldique est parfaitement attest?e par le sceau et les monnaies de ce souverain sur lesquels l'image du blason ainsi que les repr?sentations simplifi?es de divers attributs rev?tent un r?le de tout premier plan. Il convient ?galement de mentionner ici la place importante de l'h?raldique parmi les seigneurs de Stefan Dusan, laquelle est attest?e, entre autres monuments, par la dalle fun?raire du vo?vode Nikola Stanjevic ? Konca, la repr?sentation du casque avec lambrequins d'Orest, un des puissants vassaux de l'empereur, visible sur une tour ? Serr?s, une ceinture du s?bastocrator (?) Branko, etc. Tous ces exemples t?moignent de l'instauration d'une culture fond?e sur les id?aux de la chevalerie et aulique ? l'?poque de Stefan Dusan, qui ?tait assur?ment li?e au r?le important jou? par les puissants et l'arm?e. Les changements r?els et profonds alors survenus sont ?galement parfaitement attest?s par l'apposition de symboles h?raldiques sur les monuments fun?raires. Cette pratique a trouv? sa pleine expression sur le monument fun?raire de l'empereur Dusan qui a ?t? rehauss? d'un gisant ? personnification du d?funt rev?tu de tous les attributs du pouvoir corporels et t?moignage de sa puissance, o? cette statue mortuaire est un emprunt propre ? l'Europe occidentale. La p?n?tration des symboles h?raldiques s'est effectu?e sous l'influence importante, voire capitale, des chevaliers et mercenaires allemands recrut?s par la cour de Stefan Dusan, avec ? leur t?te le chevalier Palman. Cette th?se trouve en sa faveur les symboles h?raldiques m?mes relev?s en Serbie, qui, par leur caract?re, appartiennent ? l'h?ritage de l'h?raldique germanique ? teutonique, ainsi que les nombreuses analogies avec les insignes repr?sent?s dans Le r?le d'armes de Zurich dat? vers 1340. Sur la base du mat?riel disponible il reste difficile de dire dans quelle mesure l'h?raldique et l'esprit inspir? de l'id?al de la chevalerie ont p?n?tr? dans les strates inf?rieures de la soci?t?. De nombreux documents, avant tout ?crits, attestent assur?ment toute l'importance alors conf?r?e au blason. Sur la base des monuments conserv?s il est d?j? possible de conclure ? l'existence de certaines r?gles et principes h?raldiques: le blason compos? d'un ?cu orn? d'une ?roue?, d'un casque avec cimier repr?sente par un cousin, une rosette et un plumet, apparaissant sur une monnaie de Stefan Dusan, respectivement la repr?sentation de ces m?mes ?l?ments sans ?cu sur d'autres monnaies mais aussi sur le sceau de ce m?me souverain r?v?lent clairement que les repr?sentations h?raldiques avaient trouv? place dans la symbolique du pouvoir royal, respectivement imp?rial en Serbie m?di?vale. Par ailleurs, l'utilisation d'une symbolique h?raldique reprenant les m?mes embl?mes sur les monnaies de l'empereur Uros, du serviteur Branko, du joupan Nikola Altomanovic, Djuradj 1er Balsic, Vuk Brankovic et Jakov ne fait que confirmer l'importance des repr? sentations h?raldiques chez les dynastes serbes. L'?tape suivante dans le d?veloppement de l'h?raldique est constitu?e par l'apparition de nouveaux symboles h?raldiques li?s ? certaines familles et r?gions, tel que le symbole compos? d'un casque cimier associ? ? une repr?sentation de l'imp?ratrice apparaissant sur des monnaies de l'empereur Uros, de l'imp?ratrice Jelena, du roi Vukasin et de la reine Jelena, symbole que nous trouvons ?galement sur un sceau du roi Vukasin. C'est sous une m?me lumi?re qu'il convient ?galement de voir la marque familiale des Balsic qui sera reprise parmi les seigneurs et petits seigneurs, tout particuli?rement sur le territoire de Kosovo, ? en juger par les nombreuses trouvailles de bagues sceaux sur ce territoire. Une place particuli?re revient aux blasons familiales des Lazarevic ayant pour motif principal un casque avec cornes de veau qui appara?t sur des sceaux et des monnaies du prince Lazar, et qui ? l'?poque de Stefan Lazarevic formera un symbole h?raldique complet associ? ? l'image d'un aigle bic?phale aux ailes d?ploy?es repr?sent? sur un ?cu, des monnaies ou sous forme de cimier sur un casque, sur un sceau. Ce m?me embl?me a ?t? un bref temps gard? par Djuradj Brankovic sur un rare dinar, avant de le remplacer par un ?cu orn? d'une bande diagonale et d'un lys dans chaque champ libre, associ? ?galement ? un casque avec cimier en forme de lion sur un sceau conserv?. D'apr?s ce sceau exceptionnel Lazar Brankovic a adopt? le lion ? embl?me familial ? qui orne l'?cu et le cimier. Durant cette p?riode le r?le de la culture fond?e sur les id?aux de la chevalerie et aulique jouait un r?le significatif comme l'atteste le fait que le despote Stefan ?tait membre de l'ordre de chevalerie du Dragon cr?? par le roi de Hongrie Sigismond et que c'est en cette qualit? et en qualit? de souverain qu'il adoubait des chevaliers. D'apr?s les dires de Konstantin Filozof des ?occidentaux? venaient ? la cour de Serbie pour que le despote les ?couronne? en tant que chevalier. On note dans l'h?raldique serbe m?di?vale le m?lange de deux symboles ? le blason des chevaliers allemands et l'embl?me imp?rial. Le blason repr?sentait un symbole des armes au sens originel de cette notion alors que l'aigle bic?phale ?tait consid?r? comme le symbole du souverain, ?national?. Ce symbole a eu, dans une premi?re p?riode, une signification id?ologique et symbolique ? la base de laquelle se trouvait le rattachement de la dynastie serbe ? la famille byzantine r?gnante. L'aigle bic?phale, ? en juger par ses mod?les iconographiques, a ?volu? en marque du souverain, pour, dans une derni?re phase de son ?volution, ? l'?poque des despotes, recevoir la signification d'un symbole h?raldique. Celui-ci impliquait le droit ? h?riter du tr?ne et de l'empire serbes repr?sent?s par l'image de l'aigle bic?phale embl?me reconnaissable sur la carte d'Angelin Dulcert de 1339 et sur le sceau de Tvrtko 1er. La manifestation parall?le de fortes influences originaires d'Occident et de Byzance se refl?te ?galement dans le mausol?e de Stefan Dusan o? le monument fun?raire de ce souverain, en forme de gisant, c?toyait des fresques ex?cut?es selon le programme et l'iconographie byzantines. Nous retrouvons ?galement cette symbiose sur de nombreuses ?missions mon?taires ? commencer par celles du r?gne de l'empereur Uros avec repr?sentations de symboles h?raldiques d'un c?t? et de l'empereur ? cheval tenant un sceptre de l'autre c?t?, repr?sentation qui peut ind?niablement ?tre li?e ? l'id?ologie imp?riale byzantine. La question se pose de savoir si la Serbie m?di?vale a vu se d?velopper des symboles nationaux ayant pu conduire ? la cr?ation de son propre blason. Les diff?rentes repr?sentations de blasons enregistr?es ? partir du r?gne du roi Dusan, en passant par les dynastes serbes, jusqu'? l'?poque du despote Lazar Brankovic semblent ?tre en faveur du d?veloppement d'une h?raldique familiale, alors que l'id?e d'un symbole national n'a m?ri que progressivement pour recevoir sa pleine forme apr?s la chute du despotat, assur?ment en tant qu'expression d'une aspiration ? la r?alisation du renouveau de l'Etat serbe. Cette id?e ?tait li?e ? l'embl?me de l'aigle bic?phale ? symbole national ? et aux symboles h?raldiques ? embl?mes de l'h?ritage byzantin, europ?en mais aussi serbe.
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Zivojinovic, Mirjana. „Les Dragas et le mont Athos“. Zbornik radova Vizantoloskog instituta, Nr. 43 (2006): 41–57. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0643041z.

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(francuski) L'auteur de ce travail consid?re les rapports des Dragas avec certains monast?res athonites: Saint-Pant?l??m?n, Chilandar, Iviron, Kutlumus et Vatop?di. En l'occurrence, on sait qu'outre la confirmation d'anciens privil?ges fonciers, ils ont octroy? de nouveaux droits ? ces ?tablissements ? travers la donation de nombre de villages et d'?glises sis sur le territoire de leur Etat, tr?s agrandi apr?s la bataille de la Maritsa (26 septembre 1371), et, le cas ?ch?ant, ont r?solu les litiges fonciers les opposant entre eux. Cette activit? est attest?e par plusieurs documents d?livr?s ? ces monast?res, dont les indications chronologiques subsistant sur les originaux endommag?s ne sont pas toujours fiables, alors qu'elles font totalement d?faut sur les copies. L'auteur estime que Chilandar et Saint Pant?l??m?n sont les premiers monast?res athonites ? avoir sollicit? l'intervention des nouveaux ma?tres de la r?gion de la Strumica, tout d'abord pour r?soudre un litige concernant le village de Breznica, qui opposait ces deux ?tablissements depuis approximativement 1364. On sait que ce village est vraisemblablement ?chu au monast?re russe un peu apr?s juin 1374. A cette ?poque, d'apr?s des copies conserv?es, les fr?res Dragas ? le despote Jovan et gospodin Konstantin ? ont offert ? Saint-Pant?l??m?n une dizaine de villages sis dans la r?gion de la Strumica, dont la majorit? existent encore aujourd'hui, ainsi qu'un ou deux hameaux; la donation de ces villages incluait celle de neuf ?glises patrimoniales, auxquelles ils ont ?galement ajout? une ?glise situ?e ? Strumica et deux respectivement ? P?trie et dans les environs de cette ville. Pour sa part, le gospodin Konstantin semble avoir rattach? ? Saint-Pant?l??m?n jusqu'? 18 villages, 3 hameaux et 6 ?glises sis dans la r?gion de Tikves. En fait, nous poss?dons uniquement une seule copie faisant ?tat de la donation ? cet ?tablissement de l'?glise Saint-Georges sise ? Polosko avec les villages de Polosko, Kosane et Dragozelj. Cependant cette donation pourrait justement ?tre mise en doute compte tenu que nous savons que l'empereur Dusan a rattach? cette ?glise avec les trois villages mentionn?s au monast?re de Chilandar en f?vrier 1340. L'auteur attire toutefois l'attention sur le fait que l'?glise Saint-Georges avec ces villages, dans ce cas, se serait retrouv? comme une possession isol?e de Chilandar, entour?e de possessions de Saint-Pant?l??m?n de sorte qu'il n'exclut non plus la possibilit? qu'il soit question d'une donn?e digne de foi. Par cons?quent, une solution serait que Chilandar s'est peut-?tre vu d?dommag?e la perte de ces villages et de cette ?glise sis ? Polosko par la cession de villages sis dans une autre r?gion. Finalement, Konstantin a ?galement offert au monast?re athonite russe deux autres ?glises ? une sise ? Stip et la seconde ? Zletovo avec les droits leur appartenant. Les litiges apparus entre les moines de Chilandar et ceux de Saint-Pant?l??m?n au sujet de leur possessions limitrophes, sises sur la rive droite de la Strumica ont ?t? r?solus, sur ordre du gospodin Konstantin et du conseil de ses seigneurs par les ?v?ques de Strumica et de Vodoca en 1375/76. Puis, vers 1376/77, les fr?res Dragas avec leur m?re, l'imp?ratrice Evdokija, ont confirm? ? Saint-Pant?l??m?n la possession de villages sur la seule rive droite de la Strumica, ce faisant leur acte consigne de fa?on pr?cise les droits de ces villages tr?s probablement aux fins de pr?venir tout nouveau litige avec les voisins de ces biens dans la jouissance de ceux-ci. Les donations des fr?res Dragas en faveur de Chilandar s'av?rent ?galement tr?s nombreuses. Par un acte dat? du 1er juin 1377 le despote Jovan et le gospodin Konstantin ont confirm? ? Chilandar la possession durable et inali?nable de l'?glise Saint-Biaise ? Stip et de trois villages sis dans les environs de cette ville. Ensuite, vers 1379 ou en 1380/81, l'imp?ratrice Evdokija et le gospodin Konstantin ont donn? ? Chilandar leur ?glise patrimoniale d?di?e ? la Vierge sise au lieu dit Arhiljevica et 19 villages avec leurs droits; au printemps 1380, Konstantin, ? la demande des moines de Chilandar, a rattach? ? leur monast?re quelques villages sis dans la r?gion de Vranje; une seconde importante possession de Chilandar sise ? Lesnovo, en l'occurrence l'?glise du Saint-Archange (Michel), a ?t? restitu?e par Konstantin ? ce monast?re le 15 ao?t 1381, ? la demande de ses moines et par l'interm?diaire du milosnik vo?vode Dmitar. L'?glise du Saint-Archange a ?t? remise avec 10 villages, 5 hameaux, 4 villages abandonn?s, ainsi qu'avec tous leurs droits dans la r?gion de Lesnovo, de Bregalnica et de Stip; parall?lement, Konstantin a confirm? ? l'?glise du Saint-Archange une donation de Dusan, en l'occurrence un revenu annuel de 100 hyperpres provenant du march? de Zletovo. Enfin vraisemblablement vers la fin de la neuvi?me d?cennie du XIV?me si?cle satisfaisant une requ?te du vo?vode Dmitar alors entr?e en religion Konstantin a rattach? ? Chilandar trois autres villages sis dans les environs de Stip. En plus des villages offerts par les fr?res Dragas ou par Konstantin seul, les monast?res se sont vu attribuer tous les imp?ts et corv?es rattach?s ? ces biens. Pour tout ce qu'il a fait pour leur monast?re les moines de Chilandar reconnaissants ont rang? gospodin Konstantin au nombres des fondateurs de leur ?tablissement. Les fr?res Dragas ?taient en relation avec le monast?re d'Iviron par le biais de son m?toque d?di? ? la Vierge El?oussa, situ? non loin de Strumica, auquel ils ont c?d? (le 13 janvier 1380) deux importants privil?ges, exemptant pour toujours ses hommes de l'obligation de la bigla (bigliatikori) et de la moisson de froment (zetva zitna) ? corv?es au profit de l'Etat, dont les souverains serbes exemptent d'habitude les habitants des villages appartenant ? des monast?res. Une donn?e (juin 1393) nous apprenant que le gospodin Konstantin ?tait un bienfaiteur de Kutlumus appara?t toute ? fait digne de foi; ce seigneur y est mentionn? comme son 'protecteur et fondateur'. Toutefois, nous ne poss?dons aucune information sur les donations, assur?ment importantes pour justifier ces titres honorifiques, faites par Kontantin ? cet ?tablissement. A la diff?rence des actes par lesquels les Dragas ont proc?d? ? des donations ? Saint-Pant?l??m?n, Chilandar et Iviron, et qui, par leur formulation, sont tr?s proches des actes imp?riaux, ce qui pourrait attester qu'ils sont issus de la chancellerie de souverains ind?pendants, l'acte par lequel Konstantin a confirm? ? Vatop?di, en octobre 1393, le monast?re de la Sainte-Vierge Pantanassa sis ? Melnik, petit ?tablissement gravement d?labr?, montre clairement que le donateur a une position de vassal par rapport au sultan ottoman, qu'il mentionne comme. Pour cette raison l'auteur en conclut que le despote Jovan, jusqu'? son entr?e en religion un peu apr?s 1377, et le gospodin Konstantin, vraisemblablement jusqu'? la bataille de Kosovo (13 juin 1389) ont prot?g? les int?r?ts des moines hagiorites, ? ce qu'il semble en qualit? de souverains ind?pendants satisfaisant ? leur requ?tes. Si le gospodin Konstantin s'est trouv? dans quelque position d?pendante par rapport au sultan ottoman, il est toutefois certain que celle-ci n'atteignait pas le degr? que sugg?re notre acte d'octobre 1393. .
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ΑΝΑΓΝΩΣΤΑΚΗΣ, Ηλίας, und Ναταλία ΠΟΥΛΟΥ. „Η πρωτοβυζαντινή Μεσσήνη (5ος-7ος αιώνας) και προβλήματα της χειροποίητης κεραμικής στην Πελοπόννησο“. BYZANTINA SYMMEIKTA 11 (29.09.1997): 229. http://dx.doi.org/10.12681/byzsym.831.

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&nbsp; <p>Ilias Anagnostakis - Natalia Poulou-Papadimitriou</p><p>Mess&egrave;ne protobyzantine (Ve-VIIe s.) et probl&egrave;mes de la c&eacute;ramique model&eacute;e dans le P&eacute;loponn&egrave;se.</p><p>L'&eacute;tude est divis&eacute;e en trois chapitres, qui suivent l'enqu&ecirc;te, l'orientation et les stades du travail entrepris. Dans le chapitre I (Mess&egrave;ne protobyzantine Ve-VIIe s.) nous pr&eacute;sentons une synth&egrave;se de l'ensemble de la ville d'apr&egrave;s les sources et les fouilles r&eacute;centes dirig&eacute;es par P. Themelis. La d&eacute;couverte des tr&eacute;sors des monnaies dat&eacute;es du 6e s., d'un habitat et d'un cimeti&egrave;re chr&eacute;tien, o&ugrave; sont utilis&eacute;s des mat&eacute;riaux provenant de la cit&eacute; antique et romaine, et surtout les objets trouv&eacute;s dans la tombe 31B (une boucle et un pot model&eacute;) nous ont conduit &agrave; sugg&eacute;rer la survie de l'habitat au milieu du 7e s. La datation r&eacute;sulte par l'&eacute;tude d'un nombre de fibules identiques &agrave; celle de la tombe 31B, trouv&eacute;es dans le territoire grec et que nous consid&eacute;rons de provenance byzantine et d'utilisation commune. Cette datation s'applique, par cons&eacute;quent, au pot model&eacute;, lui aussi identique au pot d'une tombe de Corinthe, consid&eacute;r&eacute;e comme &laquo;avaroslave&raquo; ou &laquo;barbare&raquo; et dat&eacute;e vaguement &agrave; la fin du 6e-d&eacute;but 7e s. Ce fut, donc, une raison suffisante pour le r&eacute;examen exhaustif et la r&eacute;appr&eacute;ciation de l'ensemble de la c&eacute;ramique model&eacute;e trouv&eacute;e dans le P&eacute;loponn&egrave;se afin de trancher sur la question barbare ou slave et de donner une chronologie <em>ante</em> <em>quem</em> de la tombe et de l'habitat protobyzantin de Mess&egrave;ne.</p><p>L'&eacute;tude de la c&eacute;ramique model&eacute;e est pr&eacute;sent&eacute;e au chapitre II: La C&eacute;ramique model&eacute;e du P&eacute;loponn&egrave;se. D'embl&eacute;e nous proposons la d&eacute;signation de cette c&eacute;ramique comme model&eacute;e (&chi;&epsilon;&iota;&rho;&omicron;&pi;&omicron;ί&eta;&tau;&eta;) au lieu des termes &laquo;slave&raquo; ou &laquo;avaroslave&raquo;. Par cette appellation ces objets sont d&eacute;tach&eacute;s de toute id&eacute;e pr&eacute;con&ccedil;ue et de toute interpr&eacute;tation historiographique. La c&eacute;ramique model&eacute;e est regroup&eacute;e en trois cat&eacute;gories: 1) C&eacute;ramique commune de production familiale, 2) C&eacute;ramique qui sert de mobilier (pot) fun&eacute;raire, et 3) Urnes d'incin&eacute;ration. Ces trois cat&eacute;gories correspondaient aux besoins et aux moeurs d'une population au d&eacute;but h&eacute;t&eacute;rog&egrave;ne, qui v&eacute;cut en commun la transition vers une &eacute;conomie du troc. Ainsi la poterie commune, diversifi&eacute;e suivant les r&eacute;gions et les moeurs, est &eacute;tudi&eacute;e en dehors de toute interpr&eacute;tation ethnique douteuse, mais comme produit de l'ensemble d'une population, que caract&eacute;risent les interf&eacute;rences culturelles. Les urnes &agrave; incineration de l'Olympie restent uniques, une exception dans l'ensemble du P&eacute;loponn&egrave;se: elles sont attribu&eacute;es aux Slaves de la r&eacute;gion, qui tout en restant en marge, ils vivaient en rapport avec les autochtones. Une grande partie du chapitre II est consacr&eacute;e au r&eacute;examen de la c&eacute;ramique model&eacute;e d'Argos, ainsi qu'&agrave; la c&eacute;ramique tourn&eacute;e de bonne qualit&eacute;, qui fut trouv&eacute;e dans la m&ecirc;me couche. Avec des arguments, qui r&eacute;sultent des recherches r&eacute;centes sur la c&eacute;ramique tourn&eacute;e et sur la stromatographie probl&eacute;matique des fouilles d'Argos, cette c&eacute;ramique ne peut que dater du 7e si&egrave;cle. Cela nous am&egrave;ne forc&eacute;ment &agrave; la critique et l'abandon de la chronologie propos&eacute;e par Aupert et de l'attribution de la c&eacute;ramique model&eacute; de l'Argos aux envahisseurs avaroslaves du 585. Apr&egrave;s l'examen critique de la c&eacute;ramique model&eacute;e trouv&eacute;e toujours avec de la c&eacute;ramique tourn&eacute;e de bonne qualit&eacute; dans un nombre de sites p&eacute;loponn&eacute;siens (Argos, Tiryns, Isthmia, Sparte, Pallantion) nous constatons que cette c&eacute;ramique s'&eacute;tend du 7e au 14e s.; elle peut ainsi &ecirc;tre difficilement attribu&eacute;e aux invasions slaves du 6e-7e s. ou &agrave; une seule partie de la population. Au contraire, elle constitue un autre type de c&eacute;ramique utilis&eacute;e par l'ensemble de la population &agrave; travers les si&egrave;cles en m&ecirc;me temps que la c&eacute;ramique tourn&eacute;e. En conclusion, la c&eacute;ramique mont&eacute;e &agrave; la main trouv&eacute;e en Gr&egrave;ce n'est ni toujours ni forc&eacute;ment slave.</p><p>Dans le Chapitre III: La c&eacute;ramique model&eacute;e dans l'Ouest du P&eacute;loponn&egrave;se et les perspectives de la recherche, notre orientation consiste &agrave; r&eacute;&eacute;valuer l'impact des invasions slaves dans le P&eacute;loponn&egrave;se et surtout dans sa partie Ouest consid&eacute;r&eacute;e comme la r&eacute;gion slavis&eacute;e par excellence. Nous essayons d'examiner sur le terrain, sans id&eacute;e pr&eacute;con&ccedil;ue, &agrave; quoi correspondent les &laquo;Dark Ages&raquo; de la r&eacute;gion et de sa slavisation, d'autant plus que la c&eacute;ramique model&eacute;e commune y manque compl&egrave;tement, alors qu'elle est plut&ocirc;t abondante dans la partie Est, qui fut toujours sous contr&ocirc;le byzantin. Consid&eacute;rant a priori comme slaves les objets de la tombe 31B de Mess&egrave;ne nous proposons une hypoth&egrave;se de travail, calqu&eacute;e sur celle de plusieurs chercheurs, pour esquisser la Mess&egrave;ne et sa r&eacute;gion &agrave; l'&eacute;poque des invasions avaroslaves vers le 580. Ainsi, avec des arguments tir&eacute;s de la toponymie, des tr&eacute;sors et des textes post&eacute;rieurs, mais surtout utilisant le t&eacute;moignage des urnes &agrave; incin&eacute;ration de l'Olympie, que certains datent vers la fin du 6e s., et le pot model&eacute; de la tombe 31B de Mess&egrave;ne nous constatons que tout s'accorde pour donner droit et justifier le r&eacute;cit du 10e s. de la <em>Chronique de Monembasie</em> sur la slavisation de la r&eacute;gion de l'Ouest d&eacute;j&agrave; &agrave; la fin du 6e s. Cette structure s'&eacute;croule n&eacute;anmoins si les objets de la tombe sont dat&eacute;s au milieu du 7e s. Ce genre d'approche met en relief l'impact de l'historiographie et les probl&egrave;mes du rapport entre les textes et les donn&eacute;es arch&eacute;ologiques. Nous pensons finalement que la c&eacute;ramique model&eacute;e nous offre plut&ocirc;t des informations pr&eacute;cieuses sur la coexistence et les interf&eacute;rences culturelles. Mais plus encore: nous consid&eacute;rons comme la seule perspective de la recherche sur la c&eacute;ramique model&eacute;e du P&eacute;loponn&egrave;se celle qui sera bas&eacute;e sur une nouvelle approche. Une approche qui posera un autre regard sur le probl&egrave;me du rapport entre textes et donn&eacute;es arch&eacute;ologiques, sur le probl&egrave;me du passage &agrave; une &eacute;conomie du troc, de la rar&eacute;faction et la ruralisation des villes et sur le retour &agrave; une poterie locale faite &agrave; la main.</p><p>&nbsp;</p>
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Pirivatric, Srdjan. „Une hypothèse sur l'origine du tsar de Bulgarie Constantin Asen 'Tich'“. Zbornik radova Vizantoloskog instituta, Nr. 46 (2009): 313–31. http://dx.doi.org/10.2298/zrvi0946313p.

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(francuski) La question de l'origine du tsar bulgare Constantin Asen (1257-1277), plus souvent appel? dans l'historiographie moderne Constantin Tich (Tih), a ?t? depuis longtemps pos?e. Les sources susceptibles d'y r?pondre sont peu nombreuses et parfaitement r?pertori?es. A commencer par Constantin Asen lui-m?me qui, dans sa charte d?livr?e au monast?re Saint-Georges pr?s de Skopje, range 'saint Simeon Nemanja, a?eul de mon empire' au nombre des anciens kt?tors de cet ?tablissement. Pour ce qui est des auteurs byzantins, chez Georges Akropolyt?s, son contemporain, ce tsar est ? plusieurs reprises appel? Constantin fils de Tich ou simplement Constantin; un peu plus tard Georges Pachym?re le d?signe une premi?re fois comme Constantin Tich, puis, par la suite, r?guli?rement comme Constantin avec l'int?ressante pr?cision que celui-ci ?tait par sa naissance pour moitie (ex ?miseias) serbe; plus tard encore, Nic?phore Gr?goras, parle d'un puissant seigneur portant le pr?nom de Constantin et le 'nom' (ep?nymon) de Tich. En 1258/59, dans son inscription de kt?tor appos?e dans une ?glise ? Bojana, un certain s?bastocrator Kalojan fait ?tat, en sa qualit? de 'fils du fr?re du tsar' et de 'petit-fils du saint roi Stefan', de liens de parente avec le tsar r?gnant en Bulgarie, Constantin Asen, et le d?funt roi de Serbie, Stefan le Premier Couronne (Prvovencani). Enfin, dans l'historiographie byzantine, il ressort clairement du r?cit relatif a la crise de succession en Bulgarie en 1257 que Constantin n'?tait pas membre de la dynastie des Asen. Jusqu'a pr?sent, le lien de parente de Constantin Tich (Tih) avec le grand joupan de Serbie Stefan Nemanja (1166-1196), plus tard devenu moine et saint sous le nom de Simeon, a ?t? le plus souvent recherch?e ? travers une lign?e f?minine, soit une hypoth?tique fille de Nemanja inconnue des sources, qui aurait ?t? la m?re ce tsar. Cette solution pourrait cependant ne pas ?tre la seule piste envisageable. Pour cela il faut revenir ? la charte de Saint-Georges et au terme d''a?eul (de mon empire)' qui marquant la parente, peut s'appliquer dans des cas d'ascendance directe mais aussi indirecte. Constantin aurait donc pu tout aussi bien afficher a travers celui-ci une parente quelque peu plus ?loigne avec Nemanja, passant par un des fr?res, voire une tr?s hypoth?tique s?ur, de ce dernier. Ainsi, celui que nous appellerions aujourd'hui un 'grand-oncle', a pu ?tre d?sign? dans cette charte comme un 'a?eul (de mon empire)'. Qu'un tel lien de parente, m?me indirect, surtout avec saint Simeon (notamment au vu de l'essor de son culte), c'est-?-dire non seulement l'existence d'une ascendance et d'un droit de succession directs, ait pu ?tre un raison suffisante pour en appeler ? celle-ci est attest?e par l'exemple chronologiquement proche de l'inscription fun?raire du joupan Stefan Prvoslav, appos?e vers 1220, dans laquelle ce dernier est, entre autre, qualifie de 'neveu de saint Simeon Nemanja'. En ce sens, la pr?cision relev?e chez Pachym?re pourrait, elle aussi, sugg?rer, par sa formulation, que Constantin ?tait d'origine serbe par son p?re et non par sa m?re. Cet auteur s'en tenait assur?ment au principe selon lequel l'origine par le p?re ?tait sous-en-tendue, alors que l'origine par la m?re devait ?tre signal?e si n?cessaire. Les meilleurs exemples en sont les passages o? il rapporte, s'agissant du fils du roi de Hongrie Stefan IV, qu'il ?tait d''origine rom?e (r?mogen?s), par sa m?re' la fille de l'empereur Th?odore Ier, et, s'agissant du tsar de Bulgarie Th?odore Svetoslav, qu'il ?tait 'Bulgare par sa m?re, car son p?re Terter ?tait Coman'. Hormis ces remarques de nature g?n?rale, une m?me conclusion concernant l'origine du tsar de Bulgarie Constantin s'impose ?galement ? la lecture du r?cit de Pachym?re. Sa relation des troubles survenus en 1257 lors de la succession au tr?ne de Bulgarie montre qu'en l'absence de descendant male de la lign?e des Asen, les liens de parente et l'origine nationale des pr?tendants ont jou? un r?le cl? dans la r?solution de la question de la l?galit? du pouvoir et, plus g?n?rale, de la crise de succession. On y apprend que le premier candidat Myts?s (Mico), ?tait ? la fois gendre d'Ivan II Asen (1218-1241), ainsi que beau-fr?re de Th?odore II Lascaris (1254-1258) et Bulgare (Boylgaros ?n), et pouvait pr?tendre - ? ce double titre - ? exercer le pouvoir sur les Bulgares, mais que les puissants se sont ranges aux cotes de Constantin, qui ?tait pour moitie serbe (ek Serb?n ex ?miseias to genos echonta). De fait, ne pouvant se pr?valoir de quelque lien de parente avec les Asen et d'un droit quel qu'il soit ? la succession au tr?ne, Constantin a par la suite pris pour ?pouse Ir?ne, fille de Th?odore II Lascaris et ni?ce de Ivan II Asen, ce qui lui a conf?re le m?me droit au tr?ne des Asen qu'a son concurrent Myts?s (ep' is?n eiche to pros t?n toy Asan basileian dikaion t? Mytz?). Et c'est pr?cis?ment le fait que tout en ayant un p?re serbe, et une m?re, par cons?quent bulgare, c'est lui qui a ?t? d?sign? tsar gr?ce ? son prestige de puissant seigneur de Bulgarie, qui a amen? la remarque de Pachym?re. On peut difficilement imaginer que la situation inverse, ? savoir si Constantin avait eu un p?re bulgare et une m?re serbe, aurait pu avoir quelque incidence de nature politique sur le r?sultat de la crise de succession au tr?ne, au point de trouver ensuite un ?cho dans l'historiographie. Dans l'historiographie moderne il a depuis longtemps ?tait avanc? que Tich (Tih) devait ?tre une abr?viation de Tihomir, Tihoslav, Tihota ou Tihotica. Ceci nous am?ne ici ? supposer que le p?re de Constantin s'appelait en fait Tihomir. Il nous appara?t, en effet, en raison d'une similitude, voire identit?, de pr?nom que le fr?re a?n? de Nemanja, dont on pense que le pr?nom ?tait Tihomir et qui a ?t?, en son temps, grand joupan (1163/65-1166), pourrait ?tre un ?l?ment tout particuli?rement int?ressant s'agissant de la question de l'origine du tsar Constantin. Son activit? entre 1166 et 1168, apr?s que son fr?re Stefan Nemanja l'a destitu? du pouvoir, pourrait m?me ?tre rattach?e ? la Skopje byzantine. Par ailleurs, un document de l'archev?que de Ochrid Dimitrius Chomatianos, en date de 1220, fait mention d'un certain archonte de Skopje du nom de Jovan Tihomirov ou Jovan Tihomir (?toy ?I?annoy toy Teichomoiroy) - Tihomir est ici tr?s vraisemblablement un patronyme, puisqu'il est peut probable qu'il s'agisse de deux nom propres - qui, vers la fin du XIIe si?cle, r?gnait quasiment en ma?tre sur la ville. Il est donc permis de supposer l'existence d'un lien de parente entre ce Jovan et, d'une part l'ancien grand joupan Tihomir (fils) et, d'autre part, le tsar de Bulgarie Constantin (oncle ou p?re). Cette construction ne repose toutefois, pour l'essentiel, que sur une similitude de pr?noms. Partant de cette suppos?e parente entre le tsar Constantin et l'archonte de Skopje Jovan Tihomir certains chercheurs ont d?j? avance l'hypoth?se que Constantin est mont? sur le tr?ne bulgare en 1257 en tant que puissant seigneur de Skopje ou gouverneur de la r?gion de Skopje. On note cependant que d'autres chercheurs consid?rent que cette m?me ann?e 1257 a vu une br?ve domination du roi de Serbie Uros sur Skopje. Cette information, qui n'est en fait connue que d'apr?s une seule source tardive, ? savoir la charte du fils d'Uros, Milutin d?livr?e au monast?re de Chilandar en 1299/1300, a ainsi ?t? rapproch?e des ?v?nements mentionn?s dans l'Histoire de Georges Acropolit?s pour l'ann?e 1257, lorsque le roi de Serbie, en tant qu'allie du despote Michel II Ange, a pris Kicevo et d?vast? les environs de Prilep. Or, dans une charte de Milutin d?livr?e au monast?re skopiote - d?j? nomme - de Saint-Georges (Gorg) datant de cette m?me ann?e 1299/1300, le tsar bulgare Constantin figure avant le roi Uros au nombre des anciens kt?tors et donateurs du monast?re. Et il s'entend que les kt?tors sont ici tr?s certainement mentionnes selon l'ordre chronologique de la domination exerc?e sur Skopje. La charte de Constantin d?livr?e au m?me monast?re, dont la date n'est pas conserv?e, ne fait, elle non plus, nullement ?tat d'une charte ant?rieure de Uros. Et Il convient ici de prendre avec r?serve le suppose itin?raire - passant par Skopje et Polog pour atteindre Kicevo et Prilep - de l'exp?dition du roi de Serbie Uros en 1257, car des t?moignages attestent parfaitement l'existence d'un itin?raire alternatif, mais tout aussi important et utilise, allant de Prizren ? Tetovo en logeant les contreforts du massif de la Sara, de sorte qu'il ?tait possible d'atteindre Kicevo depuis les territoires du roi de Serbie sans passer par Skopje. Compte tenu de tout cela, il para?t permis d'accepter la supposition voulant que l'origine du tsar Constantin soit li?e ? Skopje et ? la r?gion de Skopje. Dans les travaux s'?tant int?ress?s ? l'origine du tsar Constantin Tich, la r?ponse ? cette question a ?galement ?t? rattach?e, sur la base de l'inscription de l'?glise de Bojana, ? celle concernant l'origine du s?bastocrator Kalojan. Il ne fait aucun doute que lui non plus n'?tait pas un Asen, car, si cela avait ?t? le cas, il aurait eu le droit de pr?tendre au tr?ne laiss? vacant ? la suite des meurtres de Michel Asen et de Kaliman, or les auteurs byzantins nous apprennent pr?cis?ment que le pouvoir n'avait pas d''h?ritier l?gal' en Bulgarie. Le t?moignage apport? par l'inscription de Bojana, selon laquelle Kalojan est un 'fils du fr?re du tsar' (? savoir le tsar Constantin) et 'petit-fils du saint roi de Serbie Stefan' (? savoir Stefan le Premier Couronn?), semblerait ?tre contradictoire. Cela n'est toutefois le cas que si nous perdons de vue le fait que la notion de parent? induite par 'fils du fr?re' (bratoucad), pouvait ?galement se rapporter ? des personnes appartenant ? diff?rentes g?n?rations. Nonobstant notre connaissance encore insuffisante des d?tails prosopographiques concernant le tsar Constantin Tich et le s?bastocrator Kalojan, ces deux Nemanjic, porteurs de titres particuli?rement ?lev?s, sont deus personnages int?ressants qui attestent parfaitement de la mobilit? horizontale et verticale au sein du monde byzantin, autrement du 'commenwealth byzantin', compris au sens le plus large.
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Deschamps, F., und B. Millancourt. „Lignes à haute tension et qualité d'air“. Pollution atmosphérique, N°157 (1998). http://dx.doi.org/10.4267/pollution-atmospherique.3462.

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Brotons, Valérie. „Conserver l'éphémère : les collections patrimoniales d'art lyrique de la Ville d'Aix-en-Provence“. Déméter, Nr. 6 | Été (01.09.2021). http://dx.doi.org/10.54563/demeter.432.

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La plupart des scènes lyriques majeures dans le monde conservent des objets scéniques et des archives issus de leurs productions. Représentatifs de l'histoire de l'institution, ces objets ne sont dès lors plus considérés comme un stock mais comme un patrimoine par plusieurs de ces Opéras, qui ont choisi de le valoriser à travers des musées et des bibliothèques. Toutefois, à l'exception de ces grandes maisons, rares sont les théâtres, et plus encore les communes, susceptibles de prendre en charge la masse d'objets scéniques issus de leurs lieux de spectacles. Tel est pourtant le cas de la Ville d'Aix‑en‑Provence, qui a hérité dans les années 2000 d’un vaste ensemble provenant principalement du Festival International d'Art Lyrique, et constitué de divers fonds – décors, costumes, maquettes... – regroupés sous l'étiquette de « collections patrimoniales d'art lyrique ». Remarquable par son exhaustivité, sa diversité, et ses qualités esthétiques, ce corpus comporte des œuvres d'artistes et scénographes majeurs du xxe siècle (Masson, Derain, Gontcharova, Clavé, Malclès, Ganeau, Lalique...) et couvre la plus grande partie de l'histoire de la manifestation, allant pour l'essentiel de 1949 à la fin des années 90. Après un bref historique du Festival d'Aix et de ses évolutions, l'article retrace les moyens par lesquels ces objets de scène sont parvenus jusqu'à nous et l'histoire mouvementée de la constitution des collections d'art lyrique aixoises, à travers le difficile processus qui mène du stockage à la conservation.
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CHACHOUA, Mounira. „Is the recycling of purified water from the Ain El Arbaa region for agricultural purposes possible?“ European Journal of Science and Technology, 25.01.2023. http://dx.doi.org/10.31590/ejosat.1232504.

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The region of Ain El Arbaa, like all Algerian municipalities, suffers from a water shortage crisis. The main objective of this work is to investigate the possibility of reusing treated water from the region. For this purpose, we have examined the quality of the water treated by the D'Ain El Arbaa treatment plant. The analyzes carried out on the incoming sewage and outgoing waste water from the lagoon focused on the following parameters: (pH, total suspended solids (TSS), biological oxygen demand (BOD5), chemical oxygen demand (COD), NH4, electrical conductivity). This during the period from January 2021 to May 2021 with a sampling frequency of twice a month. The results obtained show that this purification process using two sectors (pre-treatment, secondary treatment) is insufficient and does not meet the quality standards required for agricultural use for the parameters: TSS, COD, and electrical conductivity. For the preservation of the receiving environment, the results did not comply with the standards for the parameters TSS, DOC, NH4. The abatement yields of the lagoon treatment plant studied were average for all the parameters studied. So according to this work we can conclude that natural lagooning alone is not sufficient to have purified water that complies neither with the quality required for agricultural reuse, nor with the quality required for discharge into the natural environment. Then the addition of a complementary tertiary treatment, such as filter basins planted with macrophytes is necessary.
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Moustier, Frédéric, und Philippe Moustier. „Mutations de l'encépagement et politiques de qualité dans les vignobles provençaux, XIXe-XXIe siècles.“ Territoires du vin, Nr. 10 (16.10.2019). http://dx.doi.org/10.58335/territoiresduvin.1768.

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Le vignoble provençal a connu, comme ses homologues français, d'importantes mutations depuis la crise phylloxérique. La production, dominée par des vins courants, notamment des rouges, est marquée à partir des années 1950, par une progression des vins de qualité, amorcée entre les deux guerres mondiales par une élite viticole. Cette dernière période correspond aussi à l'arrivée dans le vignoble de nouveaux acteurs les coopératives, qui rapidement concentrent une part majeure des volumes. A partir des années 1970-1980, la part des vins rosés prend de plus en plus d'importance, pour atteindre aujourd'hui 85 % de la production. Le vignoble provençal est devenu le premier producteur mondial de rosés. Chaque étape de ces mutations est marquée par une évolution de l'encépagement, pour répondre aux nouvelles donnes culturales, techniques ou (et) économiques. C'est ce que nous souhaitons montrer dans cet article, en liaison avec le jeu des différents acteurs, domaines et coopératives, dans l'instauration des politiques qualitatives, liées notamment à la mise en place des diverses appellations. Plusieurs documents témoignent de la diversité de l'encépagement provençal au milieu du XIXe siècle, particulièrement celui entrant dans la vinification des vins de qualité. Ces derniers sont produits pour une bonne part sur le littoral, où dès le XVIIIe siècle se met en place une politique commerciale (Bandol, Cassis…). Hormis sur la frange littorale, où les vignes occupent souvent la totalité d'une parcelle (vignes pleines), dans la plupart de la Provence elles sont associées à d'autres cultures (1 ou 2 rangs de vignes intercalées entre une bande cultivée). Le phylloxéra touche durement le vignoble provençal ; la plupart des cépages traditionnels disparaît lors de cette crise viticole sans précédent. Rapidement le vignoble est reconstitué, avec des cépages américains, des hybrides et des viniferas greffés. Parmi ces derniers ceux dominant les plantations sont des cépages gros producteurs et peu qualitatifs (aramon, alicante bouschet, grand noir de la calmette…), d'autant qu'ils sont fréquemment implantés sur des terres profondes, car la vigne a délaissé les coteaux. Cependant dés la fin du XIXe et au début du XXe siècle, une élite viticole replante les cépages traditionnels (clairette, mourvèdre, braquet…) afin de produire des vins de qualité. Ce mouvement s'amplifie durant l'entre-deux-guerres, débouchant sur les premières revendications d'appellations d'origine. A cette époque le carignan et l'ugni blanc se développent. L'AOC Cassis est mise en place en 1936. Durant la Seconde Guerre mondiale de nouvelles appellations voient le jour, Bandol et Bellet en AOC, ainsi que les Côtes de Provence en appellation simple dans le cadre des arrêtés de taxation. Après le conflit, le vignoble se renouvelle peu à peu en liaison avec les règlements d'encépagement et la montée en puissance des appellations (AOC Palette, VDQS : Côtes de Provence et Coteaux d'Aix). Le cadastre viticole (1958) permet de faire un point complet sur l'encépagement. Les trois cépages les plus importants sont le carignan, l'aramon et l'ugni blanc. Le grenache et le cinsaut progressent cependant avec le développement des appellations. Devant les crises de mévente des vins courants dans les années 1970-1980, les surfaces produisant des vins ordinaires se rétractent, tandis que celles vouées à la viticulture de qualité s'étendent. Le plan de restructuration du vignoble, puis le passage des VDQS en AOC, renforcent les cépages qualitatifs, grenache et cinsaut, au dépend du carignan et de l'ugni blanc. Des cépages à fort potentiel aromatique très peu présents en 1958, syrah, cabernet-sauvignon et rolle se développent ; le mourvèdre s'étend. Peu à peu ces cépages s'imposent dans le vignoble provençal, où les vins rosés montent en puissance depuis les années 1970-1980. Aujourd'hui l'encépagement est toujours marqué par la pluralité des cépages, mais il tend à s'uniformiser autour de quelques variétés principales dans les vastes appellations provençales, dominées par les vins rosés. Pour les vins de pays, où la gamme des cépages admis est plus large, sont apparues aux côtés des cépages implantés en Provence, des variétés marquant d'autres vignobles (merlot, pinot, chardonnay, sauvignon, viognier...) et un cépage assez récent le caladoc. Au sein des appellations provençales, des distinctions demeurent au niveau de l'encépagement, mais aussi des couleurs des vins produits, entre les plus vastes et celles de taille modeste mais ayant accédé précocement au contrôle. Dans les appellations les plus étendues, Côtes de Provence, Coteaux d'Aix-en-Provence et Coteaux varois en Provence, trois cépages rouges dominent (grenache, cinsaut, syrah) et un blanc (rolle). Les cépages secondaires permettent de différentier non seulement les grandes appellations entre elles, mais aussi les dénominations terroirs, dans le cadre de la hiérarchisation engagée dans les Côtes de Provence, le vignoble provençal le plus étendu (20 000 ha). Les AOC anciennes, dont la production n'est pas centrée sur les vins rosés, ont un encépagement plus diversifié. A cassis où les vins blancs dominent, marsanne, clairette et ugni blanc règnent en maître. A Bellet, où la production est équilibrée entre les trois couleurs, la folle noire, le braquet et le rolle anciennement implanté ici, typent les vins. Le décret pour les cépages secondaires de l'appellation Palette, essentiellement partagée entre vins blancs et rouges, est un véritable catalogue de cépages provençaux oubliés, encore présents sur le château de la Simone. Dans l'appellation Bandol, où le rosé ne cesse de renforcer sa place depuis plusieurs années, le cépage traditionnel le mourvèdre domine toujours, associé au grenache et au cinsaut. Comme lors de la mise en place des appellations, des expérimentations débutent dans ce vignoble méditerranéen pour étudier, face au réchauffement climatique, le comportement de divers cépages, afin de conserver la typicité des vins, notamment des rosés : fruité, arômes, fraîcheur et degrés autour de 12° - 13°. Tous les acteurs de la filière sont mobilisés pour repérer des cépages mieux adaptés à la nouvelle donne climatique et permettre, si nécessaire, une évolution des cahiers des charges des appellations.
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