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Zeitschriftenartikel zum Thema „Prise de décision – Différences entre sexes“

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Janson, Harald. „Examiner Effect on Number of Rorschach Responses at Current and Later Occasions“. Rorschachiana 23, Nr. 1 (Januar 1999): 28–42. http://dx.doi.org/10.1027/1192-5604.23.1.28.

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Des études ont suggéré que l’examinateur comme la procédure d’administration pouvaient influer sur le nombre de réponses (R) produites au test du Rorschach. On ne trouve toutefois pas d’étude qui ait cherché à savoir si cette influence de la relation examinateur-sujet se maintenait à des retests ultérieurs. Le but de notre étude est d’examiner quel effet produit un examinateur sur le nombre de réponses fournies par un sujet à des sessions de test espacées dans le temps. Nous nous sommes servis de protocoles de Rorschach de 212 sujets qui ont été testés huit fois entre 4 et 18 ans dans une étude longitudinale. Le Rorschach a été administré selon les procédures de Klopfer/Beck qui autorisent une certaine variabilité de comportement chez l’examinateur. Les effets de l’examinateur sur R sont les suivants: la différence entre deux examinateurs pour cinq des âges considérés est petite mais constante, bien que non significative sur le plan statistique si l’on prend chaque tranche d’âge séparément. Il s’agit d’une petite différence d’une à deux réponses en moyenne, qui n’aurait probablement que peu d’influence sur l’interprétation. Toutefois, on trouve une différence significative du R pour deux des huit tranches d’âge, avec une différence qui peut aller jusqu’à 8 réponses entre paires d’examinateurs. Ces différences du R sont suffisamment importantes pour penser qu’elles modifieraient l’interprétation des données, de diverses manières, plus ou moins subtiles. Nos résultats montrent clairement que, dans les conditions dans lesquelles ces protocoles de Rorschach ont été collectés, il est très probable que l’effet-examinateur a joué de manière importante sur R – et donc probablement sur beaucoup d’autres variables. En revanche, nos résultats ne vérifient pas l’hypothèse selon laquelle l’influence de l’examinateur sur R perdure à des tests ultérieurs; toutefois nous avons été empêché de vraiment tester cette hypothèse en raison d’une distribution inégale des sujets par examinateur. Les garçons ont donné moins de réponse que les filles à l’adolescence; nous n’avons toutefois pas pu étudier l’influence du rapport sexe de l’examinateur/sexe du sujet étant donné que touts les examinateurs des adolescents étaient des femmes. Contrairement à d’autres effets produits par l’examinateur, comme par exemple lorsque l’enquête est insuffisante ou trop poussée, l’influence de l’examinateur sur le nombre de réponses n’est pas évident à la lecture et ne peut être corrigé post hoc. Tout comme la plupart des études précédentes portant sur les effets de l’examinateur sur R, la présente investigation n’utilise pas le Système Intégré. En fait, on ne sait pas dans quelle mesure les procédures d’administration introduites par ce système pour minimiser le biais examinateur ont effectivement éliminé les différences de R. Afin d’éviter les biais résultant de l’influence de l’examinateur sur R dans les contextes cliniques de prise de décision comme dans le domaine de la recherche, il est crucial que les examinateurs reçoivent une formation adéquate. Lorsque, dans une recherche, on attribue au hasard les sujets à plusieurs examinateurs, on peut alors analyser les biais et minimiser leur éventuel impact sur les résultats.
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Lehrer, Steven F., Yazhuo Pan und Ross Finnie. „Evolution of Gender Patterns in Retirement Saving in Canada“. Canadian Public Policy 49, S1 (01.02.2023): 6–31. http://dx.doi.org/10.3138/cpp.2022-034.

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Une préoccupation persistante au sujet des personnes âgées est leur capacité à maintenir leur bienêtre économique après leur retraite. Dans une large mesure, ce sont les décisions d’épargne prises pendant les années précédant la retraite qui financent la consommation pendant les années de retraite. Les disparités entre les sexes en ce qui concerne les gains sur le marché du travail et les régimes de retraite financés par l’employeur, de même que la longévité plus grande des femmes, donnent à penser que les ressources dont disposent les Canadiennes à la retraite sont probablement différentes de celles des Canadiens. En étudiant sur 38 ans les données administratives, représentatives à l’échelle nationale, d’une banque de données construite à partir des déclarations d’impôt sur le revenu des particuliers, nous examinons l’évolution des tendances de l’épargne-retraite par rapport à la répartition du revenu selon l’âge et la cohorte de naissance, pour les femmes et pour les hommes. Nous constatons que même si les femmes sont plus susceptibles d’épargner à tous les âges, sous réserve de leur participation, elles épargnent moins et ont tendance à être attirées par des placements qui, en moyenne, offrent un taux de rendement inférieur. Par conséquent, il est possible que les politiques centrées sur la marge d’épargne extensive (les décisions de participation) ne réduisent pas les différences de bienêtre économique entre les femmes et les hommes à la retraite, de sorte que les politiques devraient également viser la marge intensive (le montant de la contribution). Enfin, sur l’ensemble de la répartition des revenus, nous constatons une hétérogénéité substantielle des différences significatives entre les sexes quant aux effets de l’âge, de la cohorte et de la période, et ce, dans les deux marges d’épargne-retraite.
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SCHEIWE, Kirsten. „La prise en charge des enfants et les inégalités de genre : des configurations institutionnelles dans une perspective comparatiste“. Lien social et Politiques, Nr. 44 (02.10.2002): 25–39. http://dx.doi.org/10.7202/005235ar.

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RÉSUMÉ La prise en charge des enfants entraîne des coûts en termes d'argent et de travail. Comment les institutions imputent-elles ces coûts à différents acteurs, et quel est l'impact de ces règles d'attribution en ce qui concerne les inégalités liées au sexe ? Les décisions relatives à la distribution des coûts entre le privé et le public diffèrent selon les pays, et l'évolution de ces décisions au cours de la dernière décennie n'est pas unidirectionnelle, même à l'intérieur d'un seul pays. La comparaison de quatre pays (Suède, Royaume-Uni, Allemagne et Belgique) en témoigne. Les institutions influencent la division du travail entre les hommes et les femmes et entre les générations, mais elles ont aussi des effets sur les conflits d'intérêt, l'inégalité des pouvoirs et les structures d'opportunité. Dans cette perspective, l'imputation des coûts de l'enfant peut être conceptualisée comme un problème typique de bien collectif.
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Jacob, Marie, und Danielle Laberge. „L’évaluation des signalements à la Direction de la protection de la jeunesse : étude des facteurs qui influencent les décisions prises par les intervenants“. Criminologie 34, Nr. 1 (02.10.2002): 123–55. http://dx.doi.org/10.7202/004753ar.

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Résumé L'objectif de cette recherche est d'identifier les facteurs qui influencent la prise de décision dans les services de protection de la jeunesse. Deux décisions sont plus spécifiquement examinées : 1) la décision de retenir le signalement et 2) la décision visant à déterminer si la sécurité ou le développement de l'enfant est compromis. L'étude porte sur un échantillon représentatif de signalements (n= 720) reçus au Centre jeunesse de Québec en 1994 et 1995. Les données ont été recueillies à partir d'un questionnaire d'enquête rempli par les intervenants et des données consignées dans les dossiers des enfants. Dans l'ensemble, la sécurité et le développement de l'enfant sont considérés comme compromis dans 17,2 % des cas, c'est-à-dire pour un pourcentage relativement faible d'enfants signalés. Selon les résultats des analyses de régression logistique effectuées, la source du signalement, le type de problème signalé, la personne mise en cause, l'unité administrative ayant reçu le signalement et le statut de l'enfant dans l'établissement sont les facteurs qui permettent le mieux de prédire l'issue des décisions rendues. On observe à la fois des similitudes et des différences entre les deux décisions étudiées. Les résultats de la recherche soulèvent de nombreux enjeux liés à l'évaluation des signalements et à l'orientation des enfants signalés.
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Darreau, Cédric, Agathe Delbove, Sophie Jacquier, Marjorie Saint-Martin, François-Michel Beloncle, Nicolas Lerolle und Frédéric Martino. „Indications et délai de l’intubation orotrachéale en réanimation : état des lieux“. Médecine Intensive Réanimation 31, Nr. 2 (16.06.2022): 107–16. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00098.

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L’intubation oro-trachéale et la ventilation mécanique font partie de l’arsenal thérapeutique courant en médecine intensive et réanimation. Elles visent à suppléer une défaillance respiratoire et peuvent être associées à la prise en charge de défaillances neurologiques ou hémodynamiques. Néanmoins l’intubation et la ventilation mécanique sont associées à des effets indésirables potentiellement graves. Les indications ne sont pas toujours bien codifiées, la question du délai de l’intubation est rarement abordée dans les recommandations et les différences de pratiques entre les centres ou les praticiens prennent une place importante dans le processus de décision. Au-delà de l’indication, le choix du bon moment pour l’intubation doit prendre en compte rapport bénéfice risque de la ventilation invasive ainsi qu’un bénéfice potentiel à éviter une intubation inutile mais qui s’associe à un risque d’intubation trop tardive. Dans cette mise au point, nous proposons une revue des données de la littérature sur la place et le délai de l’intubation oro-trachéale dans la prise en charge des défaillances respiratoires, hémodynamiques et neurologiques les plus fréquemment rencontrées en médecine intensive et réanimation.
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Bettache, Mustapha. „La concertation patronale-syndicale au Québec : consultation ou décision conjointe? Des différences de perception et retombées sur la mobilisation des employés“. Revue multidisciplinaire sur l'emploi, le syndicalisme et le travail 5, Nr. 1 (01.03.2010): 27–69. http://dx.doi.org/10.7202/039359ar.

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Sommaire Cet article s’appuie sur les résultats d’une enquête sur la dynamique des relations patronales-syndicales au Québec. Les résultats révèlent l’expression d’une volonté manifeste des acteurs de renforcer leur dialogue pour améliorer l’efficacité économique des établissements et le bien- être des travailleurs, dans un contexte marqué par de nouvelles exigences de compétitivité et une prise de conscience de l’importance d’une gestion conjointe des changements. Il est notamment mis en exergue un élargissement des échanges entre les parties, que ce soit à titre informationnel, consultatif ou décisionnel, et ce, à travers divers mécanismes de concertation mis en place dans les établissements : comités, accords et lettres d’entente, rencontres patronales-syndicales, dialogue continu, etc. L’établissement d’un lien de confiance entre les parties apparaît notamment comme un facteur important de développement de la concertation patronale-syndicale, auquel peut s’ajouter le partage de l’information, voire une vision commune du développement de l’organisation, alors qu’un climat économique négatif, des conséquences drastiques liées aux changements technologiques ou en matière de gestion des ressources humaines sont susceptibles de l’entraver. Il est aussi mis en évidence l’existence d’un lien positif entre un bon climat de concertation dans les établissements et la mise en oeuvre de pratiques de mobilisation des employés.
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Luchak, Andrew A. „Retirement Plans and Pensions: An Empirical Study“. Articles 52, Nr. 4 (12.04.2005): 865–86. http://dx.doi.org/10.7202/051207ar.

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Il y a eu, durant la dernière décennie, quantité de recherches sur le rôle des régimes de pension payés par l'employeur dans la promotion des contrats de travail de longue durée. Le régime de pension occupationnel s'acquitte de ce rôle en offrant aux employés un droit à des bénéfices futurs de pension sujet à un rendement adéquat jusqu'à ce moment. Cependant, on ne peut faire que peu de généralisations au sujet de tels contrats, en partie à cause des faiblesses méthodologiques de ces recherches. Dans les études sur la retraite, par exemple, les modèles empiriques utilisés contrôlent peu l'aspect volontaire du choix de l'âge de la retraite par l'employé. De plus, on n'a pas réussi à expliquer comment la pension influence la retraite. Finalement, les explications alternatives et plausibles des effets de la pension n'ont pas toujours été contrôlées. Nous tentons de nous attaquer à certaines de ces faiblesses en examinant les effets incitatifs de la pension occupationnelle sur la planification de la retraite des employés. Nous nous attardons à l'expérience de 512 employés masculins et féminins travaillant à plein temps, âgés entre 20 et 64 ans, qui travaillent pour une grande entreprise syndiquée de service public en Ontario et qui jouissent d'un régime de pension à bénéfices définis. Nous avons sondés ces employés en 1988. Ils sont représentatifs de la population de quelque 17 000 personnes en termes de sexe, d'âge et d'années de service. Empiriquement, nous avons fait une régression de l'âge planifié volontairement de retraite en regard de différents déterminants de cette décision. Nous avons observé que cet âge était fortement influencé par des incitatifs à la préretraite. Plus particulièrement, plus la prime de préretraite est généreuse, plus l'âge planifié de retraite est bas. Ce résultat est important vu que les pensions représentent une option de planification de la gestion stratégique des ressources humaines. De façon opposée, d'autres instruments, tels les primes salariales au rendement et les bonus de paies de vacances n'ont pas beaucoup d'influence sur le choix de l'âge de retraite. Les projets de retraite sont aussi influencés par l'exactitude des informations fournies sur les caractéristiques des régimes de pension, par l'âge, par le sexe, par l'état de santé, par le statut civil et, surtout, par le statut d'emploi et de pension du conjoint. D'un point de vue de politique générale, le fait que les personnes mal informées sur les caractéristiques de leur fond de pension aient tendance à prendre leur retraite plus tôt est troublant puisque cela suggère que telles décisions cruciales et irréversibles peuvent être prises erronément. S'assurer d'une information adéquate est donc nécessaire à une décision rationnelle. Notre étude soutient quelque peu l'hypothèse quant au rôle positif des pensions dans la promotion des conventions de travail de longue durée. Plus spécifiquement, les bénéficiaires des régimes de pension supportés par l'employeur répondent positivement aux effets incitatifs inscrits à leurs régimes de pension et, de façon plus particulière, adaptent leur date préférée de retraite à la générosité des bénéfices de préretraite. Cela est vrai, même après avoir contrôlé les autres variables déterminantes de l'âge planifié de retraite, incluant ces facteurs influençant le volontarisme de cette décision, tels la probabilité de mise à pied ou de recherche volontaire d'emploi et ces autres programmes de ressources humaines créant des incitatifs aux contrats de travail de longue durée.
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Dervaux, A., M. O. Krebs, M. C. Bourdel und X. Laqueille. „Comorbidités psychiatriques chez les patients dépendants au cannabis : spécificités masculines et féminines“. European Psychiatry 28, S2 (November 2013): 10. http://dx.doi.org/10.1016/j.eurpsy.2013.09.023.

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ContexteEn dehors de l’étude épidémiologique en population générale NESARC, peu d’études cliniques ont exploré les différences entre hommes et femmes présentant un abus ou une dépendance au cannabis. L’objectif de cette étude était d’évaluer les différences sociodémographiques et cliniques entre les sexes dans une population de 173 patients dépendants au cannabis, demandeurs de soins, sans troubles psychotiques ou bipolaires, ni dépendance à une autre drogue.MéthodesTous les patients de sexe masculin (n = 130) et féminin (n = 43), consultant consécutivement dans le service d’addictologie du centre hospitalier Sainte-Anne (Paris) pour dépendance au cannabis (critères DSM-IV), entre juin 2007 et juin 2013, ont été inclus dans l’étude. Les patients présentant des troubles psychotiques, bipolaires de type 1, des dépendances opiacées ou à la cocaïne étaient exclus de l’étude. Les patients ont été évalués à l’aide du Diagnostic Interview for Genetic Studies (DIGS).RésultatsLa fréquence, présente ou passée, de troubles dépressifs (61,8 % vs 23,1 %, p = 0,0001), de phobies sociales (29,0 % vs 12,4 %, p = 0,02), de troubles anxieux généralisés (43,8 % vs 24,3 %, p = 0,03), de conduites suicidaires (36,6 % vs 11,3 %, p = 0,0001), de traitements anxiolytiques antérieurs (71,4 % vs 44,4 %, p = 0,001), de traitements antidépresseurs antérieurs (63,4 % vs 29,4 %, p = 0,001) et d’antécédents familiaux de dépression (70,3 % vs 39,5 %, p = 0,001), était plus élevée dans le groupe de sujets de sexe féminin que dans le groupe de sujets de sexe masculin. En revanche, la fréquence des effets subjectifs de désinhibition (37,7 % vs 19,0 %, p = 0,03) et d’hypersensorialité (36,9 % vs 19,0 %, p = 0,03), induits par le cannabis, était plus élevée dans le groupe de sujets de sexe masculin. ConclusionsLa fréquence des antécédents de troubles dépressifs et de troubles anxieux, traités ou non, chez les patients dépendants au cannabis, en particulier du sexe féminin, justifie leur dépistage systématique et leur prise en charge intégrée dans la prise en charge addictologique.
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Goegan, Lauren, Devon Chazan und Lia Daniels. „High School is Over … Now What? Examining Students Plans for After High School“. Alberta Journal of Educational Research 68, Nr. 3 (07.10.2022): 396–413. http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v68i3.72602.

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A new group of Grade12 students graduates from high school each year. This is an important time for young adults because they must make decisions for what life after high school will look like. The purpose of this study was twofold: (a) to investigate what decisions students in Alberta are making for after high school, and (b) to examine how such decisions are linked to students’ motivation in the form of underlying causality orientations as articulated by self-determination theory (SDT). A total of 237 Grade 12 students responded to a survey with closed and open-ended questions about their plans for after high school. The results showed that all participants had some type of plan for after high school, with 79% planning to pursue post-secondary education. Their reasons could be categorized by causality orientation theory (COT) and revealed differences in reasons between students bound for post-secondary and those not. The paper concludes with suggestions for future research and avenues to aid students in their decision-making process during high school. Keywords: High School; Motivation; Transitions; Students; Causality Orientation Theory Chaque année, un nouveau groupe d'élèves de 12e année obtient son diplôme d'études secondaires. Il s'agit d'une période importante pour les jeunes adultes, car ils doivent prendre des décisions sur ce à quoi ressemblera leur vie après le secondaire. L'objectif de cette étude était double : (a) enquêter sur les décisions que les élèves de l'Alberta prennent relatives à leur vie après le secondaire, et (b) examiner le lien entre ces décisions et la motivation des élèves sous la forme d'orientations de causalité sous-jacentes telles qu'articulées par la théorie de l'autodétermination (TAD). Au total, 237 élèves de 12e année ont répondu à une enquête comportant des questions fermées et ouvertes portant sur leurs projets après leurs études secondaires. Les résultats ont montré que tous les participants avaient un certain type de plan après leurs études secondaires, 79 % d'entre eux prévoyant de poursuivre des études postsecondaires. Leurs raisons ont pu être catégorisées par la théorie de l'orientation de la causalité (COT) et ont révélé des différences de raisons entre les étudiants destinés à des études postsecondaires et ceux qui ne le sont pas. L'article se termine par des suggestions de recherches futures et des pistes pour aider les élèves dans leur processus de prise de décision au cours de leurs études secondaires. Mots clés : école secondaire ; motivation ; transitions ; élèves; théorie de l'orientation de la causalité
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Philippe, A., und M. Verron. „La pathologie suicidaire des migrants“. Psychiatry and Psychobiology 3, Nr. 2 (1988): 115–23. http://dx.doi.org/10.1017/s0767399x00001887.

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RésuméLes auteurs s’inspirent de l’hypothèse de Durkheim sur l’anomie pour étudier les risques suicidaires chez les immigrés en France: ayant perdu leurs repères sociaux traditionnels, ils présentent un risque de suicide plus élevé. Les statistiques des causes médicales de décès et les résultats d’une enquête dans 2 régions françaises (1980) auprès de suicidants hospitalisés constituent le matériel analysé.L’incidence du suicide est inférieure chez les étrangers, quels que soient la nationalité, l’âge, et pour les 2 sexes. Cette situation s’explique par les faibles taux de suicide constatés dans les pays d’émigration. Cependant les immigrés ont des taux de suicide supérieurs à ceux de leurs compatriotes. Deux particularités sont notées. La différence Français-étrangers s’amenuise pour les hommes après 60 ans; l’intégration dans le pays d’accueil serait à l’œuvre. Et les jeunes femmes maghrébines ont un taux de suicide égal à celui des Françaises: les conflits intergénérationnels expliqueraient ces nombreux passages à l’acte.Les taux de tentatives de suicide des hommes immigrés sont proches du taux des Français, mais les femmes immigrées ont des taux bien supérieurs à celui des Françaises, particulièrement les adolescentes (4 fois plus élevé). Les suicidants étrangers constituent une population plus féminine (8 tentatives sur 10 sont le fait de femmes), plus jeune. Les jeunes du Maghreb vivent plus fréquemment au domicile de leurs parents, dans une fratrie nombreuse, ils sont plus souvent chômeurs. Ils utilisent moins fréquemment des médicaments lors de la tentative de suicide et consomment plus rarement de l’alcool en association. Espagnols et Portugais font moins souvent de récidives. Les tentatives des Français adultes sont jugées plus graves (prise d’alcool associée, isolement, récidive, coma profond). Les étrangers ont moins de troubles psychiatriques connus, et moins de troubles mentaux en relation avec leur geste suicidaire. Les données concernant l’entourage des étrangers indiquent une incidence moindre de la psychopathologie.Les études internationales ayant une problématique proche apportent des résultats convergents, tant pour les différences d’incidence entre migrants et autochtones, que pour les caractéristiques sociales et médicales. Les tentatives de suicide des immigrés se situent dans un contexte de moindre psychopathologie personnelle ou touchant l’entourage. Ceci confirme l’hypothèse d’un geste plus impulsif et souligne le poids de la situation socioculturelle.
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Damant, Dominique, Jo Bélanger und Judith Paquet. „Analyse du processus d’empowerment dans des trajectoires de femmes victimes de violence conjugale à travers le système judiciaire“. Criminologie 33, Nr. 1 (02.10.2002): 73–95. http://dx.doi.org/10.7202/004716ar.

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Résumé Bien qu'un nombre important de recherches, pourtant diversifiées, aient été réalisées auprès de femmes victimes de violence conjugale, les études portant spécifiquement sur les femmes qui ont recours au système judiciaire se font plutôt rares. Les écrits consultés ont permis d'identifier entre autres des facteurs facilitant le recours au processus judiciaire et des facteurs le freinant. Plus récemment, d'autres études ont porté de façon plus particulière sur les liens pouvant exister entre le fait pour une victime de s'engager dans le système judiciaire et son processus d'empowerment. L'étude qui est l'objet du présent article s'est intéressée de façon particulière au processus d'empowerment de femmes victimes de violence conjugale qui ont eu recours au système judiciaire. Elle porte sur l'analyse de 29 entrevues semi-dirigées avec des femmes victimes de violence conjugale, engagées ou non dans un processus judiciaire. Le paradigme que nous avons retenu pour l'analyse des données est le paradigme structurel. Trois caractéristiques généralement liées à la définition de la violence faite aux femmes ont déterminé ce choix : la violence est située dans un contexte de relations de pouvoir caractérisées par la domination ; le caractère discriminant de ces relations de pouvoir est lié au fait d'appartenir à un sexe plutôt qu'à un autre ; la dimension sociale et publique du problème de la violence est reconnue. Le modèle de l'empowerment tel que nous l'avions élaboré semble approprié pour l'étude de trajectoires de femmes victimes de violence conjugale et laisse présager que toute démarche d'aide peut aider les femmes à s'engager dans un processus d'empowerment. Nos données nous permettent également d'identifier des éléments qui facilitent ce processus : support émotionnel ou informationnel. Nous n'avons toutefois pas pu cerner des éléments spécifiques au système judiciaire, en tant qu'institution sociale, qui favoriseraient le processus d'empowerment. Toutes les répondantes ont identifié des facteurs aidants et des obstacles. Seul le discours de nature plus sociale des répondantes différencie celles qui ont complété le parcours dans le système judiciaire des autres répondantes. L'hypothèse que nous retenons à ce moment-ci est que le fait de mener à terme des démarches judiciaires est plutôt indicateur d'empowerment. Si ceci s'avérait juste, on devrait en conclure que quelles que soient les décisions prises par les femmes à toutes les étapes du processus judiciaire, celles-ci doivent être respectées. Par ailleurs, l'information donnée, tout particulièrement en maison d'hébergement, qui analyse la violence conjugale comme un problème social et qui cherche à développer un mouvement de solidarité entre les femmes, semble être un facteur important dans le processus d'empowerment identifié dans cette étude. Nous croyons que l'utilisation du modèle du processus d'empowerment que nous avons élaboré peut être un apport intéressant en ce qui concerne l'intervention auprès des femmes victimes de violence conjugale. Le modèle permet d'identifier l'étape du processus à laquelle la victime se situe et les besoins qu'elle manifeste (émotifs, cognitifs, comportementaux). On pourra alors lui proposer un type d'aide et d'informations plus pertinent à ses besoins. L'utilisation de ce modèle offre aussi l'avantage de comprendre qu'il n'est peut-être pas le moment de proposer à une femme d'entreprendre une démarche légale et qu'elle n'est peut être pas prête à persévérer en ce sens.
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Mills, Aaron. „DRIVING THE GIFT HOME“. Windsor Yearbook of Access to Justice 33, Nr. 1 (29.01.2017): 167. http://dx.doi.org/10.22329/wyaj.v33i1.4816.

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In reflecting on the relationship between ongoing Canadian colonialism and sacred indigenous spaces, the author considers different conceptions of constitutionalism and of law from the location of Gaamitigomishkag, a sacred site for four Anishinaabe communities (including the author’s) in the Boundary Waters area of Treaty #3. The inquiry is framed by the author’s relationship with his grandmother. In the first section he recalls what it was like learning to learn Anishinaabe law from her. He invites his readers to join him in shifting their focus from what to how they learn something (perhaps radically) new. In the second section he shares an anecdote about learning from his grandmother on one particular summer day at Gaamitigomishkag. In the third section, he challenges readers to deploy the interrogative shift from what to how through a narrative that begins to disclose structural differences between Canadian and Anishinaabe constitutionalisms, and thus, their respective systems of law. Given the narrative form of much of this article, readers have to work for their meanings. Each arc in the third section’s narrative begins at Gaamitigomishkag, but discloses very different ways that peoples might constitute themselves as political community in, near and through it. A critical question the article poses is not what, but rather how should one think about community in this space? The article ends in the present where Canadian constitutionalism has been smashed on top of Anishinaabe constitutionalism. The author is left at Gaamitigomishkag reflecting on which community(ies) he belongs to. He invites the reader to consider whether he decides. Dans le cadre de ses réflexions sur la relation entre le colonialisme canadien qui se poursuit et les espaces autochtones sacrés, l’auteur examine diverses conceptions du constitutionnalisme et du droit depuis l’emplacement de « Gaamitigomishkag », qui est un site sacré pour quatre collectivités anishinaabe de la région du Traité no 3 relatif aux eaux limitrophes. L’auteur mène son analyse autour de sa relation avec sa grand-mère. Dans la première section, il explique à quoi ressemblait l’apprentissage de la loi anishinaabe auprès d’elle. Il demande aux lecteurs de modifier radicalement leur approche et de mettre l’accent, comme il l’a fait, sur la méthode d’apprentissage plutôt que sur l’objet. Dans la deuxième section, il raconte une anecdote au sujet de la leçon apprise de sa grand-mère un jour d’été à Gaamitigomishkag. Dans la troisième section (qui est aussi la plus longue), il demande à nouveau aux lecteurs de passer du quoi au comment au moyen d’un récit qui fait ressortir les différences structurelles entre les constitutionnalismes du Canada et de la Nation anishinaabe et, par conséquent, leurs systèmes de droit respectifs. Étant donné qu’une bonne partie de l’article est présentée sous forme de récit, les lecteurs doivent déployer des efforts pour trouver le sens des messages qui y sont exprimés. Chaque arc du récit débute à Gaamitigomishkag, mais révèle des façons bien différentes dont les peuples peuvent se constituer en communauté politique à l’intérieur et à proximité de cet arc. L’auteur cherche à savoir non pas à quoi, mais plutôt comment réfléchir dans cet espace. L’article se termine à l’époque actuelle, où le constitutionnalisme canadien est substitué à celui de la Nation anishinaabeg. L’auteur se trouve alors à Gaamitigomishkag et cherche à savoir à quelle collectivité il appartient. Il invite le lecteur à se demander si une décision est effectivement prise à ce sujet.
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Devolder, Pierre, und Jean Hindriks. „Numéro 139 - mai 2018“. Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.12483.

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La proposition de réforme des régimes belges de pension légale visant à introduire une pension à points a fait l’objet ces derniers mois de nombreuses interrogations et critiques, souvent basées sur une mécompréhension du mécanisme envisagé. Pourtant, loin d’être comme certains ont pu le prétendre une loterie ou une variable d’ajustement du budget de l’Etat, le système proposé est en réalité porteur de valeurs d’équité sensiblement absentes des régimes actuels : 1°) Equité entre les générations Il n’est pas équitable de faire peser tout l’effort d’ajustement lié au vieillissement soit sur les seuls actifs soit sur les seuls pensionnés. L’effort devrait être partagé entre tous pour peser moins sur chacun. La pension à points est basée à cet égard sur:- une répartition équitable des gains de longévité de sorte à maintenir un rapport stable entre durée de carrière et durée de pension;- un maintien d’un rapport stable entre le niveau moyen des pensions et le niveau moyen des rémunérations des actifs, nets des cotisations de pension. 2°) Equité au sein des générations Accepter comme c’est le cas aujourd’hui en Belgique un régime traditionnel avec un âge uniforme de pension, c’est accepter qu’un régime de sécurité sociale conduise à des effets clairement anti-redistributifs, compte tenu de l’inégalité sociale vis-à-vis de l’espérance de vie. Plutôt que de fixer un âge légal de retraite identique pour tous, le système prévoit de fixer une durée de carrière de référence identique pour tous. Ceux qui démarrent leur carrière plus tôt peuvent donc aussi décrocher plus tôt. 3°) Equité et responsabilisation individuelle Tout le monde ne part pas nécessairement à sa date «légale» en pension. Le système des points vise au contraire dès le départ à inscrire, dans son architecture même, une équité en permettant la flexibilité dans la décision individuelle de départ à la pension mais tout en responsabilisant l’affilié des conséquences d’un départ anticipé ou d’un report volontaire de la pension. Le système permet aussi de prévoir de manière juste une sortie partielle du marché de l’emploi en instaurant la possibilité d’une pension progressive. 4°) Equité entre régimes L’historique de développement des régimes de sécurité sociale a conduit à avoir en Belgique trois grands régimes de pension légale, aux niveaux de prestations très différents: les travailleurs statutaires des services publics, les travailleurs salariés et les travailleurs indépendants.(1) Rien ne justifie plus aujourd’hui d’avoir des systèmes aux philosophies et aux formules inutilement contrastées. Le développement des carrières mixtes exige au ontraire des règles communes aux trois régimes. Le système des points permet cela tout en prévoyant le maintien de trois régimes distincts, les différences étant maintenues là où elles se justifient objectivement. 5°) Equité dans la continuité Lorsque l’environnement exige des adaptations au régimes existants, celles-ci se font aujourd’hui de manière discrétionnaire et abrupte en fonction de décisions politiques successives parfois contradictoires. Ces changements discrétionnaires amènent à des inégalités de traitement entre générations en fonction de la date de prise de pension. Le système envisagé vise au contraire à doter les régimes de mécanismes d’adaptation souples et progressifs, connus à priori de tous et basés à la fois sur des indicateurs objectifs et publics. (1) Les prestations moyennes de pension de retraite varient entre 284 euros pour les femmes et 1.041 euros pour les hommes chez les indépendants, et respectivement 2.414 euros et 2.677 euros chez les fonctionnaires. Chez les salariés, les prestations moyennes sont respectivement de 918 euros et 1.531 euros.
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Devolder, Pierre, und Jean Hindriks. „Numéro 139 - mai 2018“. Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2018.05.02.

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La proposition de réforme des régimes belges de pension légale visant à introduire une pension à points a fait l’objet ces derniers mois de nombreuses interrogations et critiques, souvent basées sur une mécompréhension du mécanisme envisagé. Pourtant, loin d’être comme certains ont pu le prétendre une loterie ou une variable d’ajustement du budget de l’Etat, le système proposé est en réalité porteur de valeurs d’équité sensiblement absentes des régimes actuels : 1°) Equité entre les générations Il n’est pas équitable de faire peser tout l’effort d’ajustement lié au vieillissement soit sur les seuls actifs soit sur les seuls pensionnés. L’effort devrait être partagé entre tous pour peser moins sur chacun. La pension à points est basée à cet égard sur:- une répartition équitable des gains de longévité de sorte à maintenir un rapport stable entre durée de carrière et durée de pension;- un maintien d’un rapport stable entre le niveau moyen des pensions et le niveau moyen des rémunérations des actifs, nets des cotisations de pension. 2°) Equité au sein des générations Accepter comme c’est le cas aujourd’hui en Belgique un régime traditionnel avec un âge uniforme de pension, c’est accepter qu’un régime de sécurité sociale conduise à des effets clairement anti-redistributifs, compte tenu de l’inégalité sociale vis-à-vis de l’espérance de vie. Plutôt que de fixer un âge légal de retraite identique pour tous, le système prévoit de fixer une durée de carrière de référence identique pour tous. Ceux qui démarrent leur carrière plus tôt peuvent donc aussi décrocher plus tôt. 3°) Equité et responsabilisation individuelle Tout le monde ne part pas nécessairement à sa date «légale» en pension. Le système des points vise au contraire dès le départ à inscrire, dans son architecture même, une équité en permettant la flexibilité dans la décision individuelle de départ à la pension mais tout en responsabilisant l’affilié des conséquences d’un départ anticipé ou d’un report volontaire de la pension. Le système permet aussi de prévoir de manière juste une sortie partielle du marché de l’emploi en instaurant la possibilité d’une pension progressive. 4°) Equité entre régimes L’historique de développement des régimes de sécurité sociale a conduit à avoir en Belgique trois grands régimes de pension légale, aux niveaux de prestations très différents: les travailleurs statutaires des services publics, les travailleurs salariés et les travailleurs indépendants.(1) Rien ne justifie plus aujourd’hui d’avoir des systèmes aux philosophies et aux formules inutilement contrastées. Le développement des carrières mixtes exige au ontraire des règles communes aux trois régimes. Le système des points permet cela tout en prévoyant le maintien de trois régimes distincts, les différences étant maintenues là où elles se justifient objectivement. 5°) Equité dans la continuité Lorsque l’environnement exige des adaptations au régimes existants, celles-ci se font aujourd’hui de manière discrétionnaire et abrupte en fonction de décisions politiques successives parfois contradictoires. Ces changements discrétionnaires amènent à des inégalités de traitement entre générations en fonction de la date de prise de pension. Le système envisagé vise au contraire à doter les régimes de mécanismes d’adaptation souples et progressifs, connus à priori de tous et basés à la fois sur des indicateurs objectifs et publics. (1) Les prestations moyennes de pension de retraite varient entre 284 euros pour les femmes et 1.041 euros pour les hommes chez les indépendants, et respectivement 2.414 euros et 2.677 euros chez les fonctionnaires. Chez les salariés, les prestations moyennes sont respectivement de 918 euros et 1.531 euros.
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Bromberger, Christian. „Méditerranée“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.106.

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Alors que l’américanisme, l’africanisme, l’européanisme, l’indianisme… sont reconnus, certifiés par des musées ou des sections de musée, des départements universitaires, des chapitres de manuels depuis les origines, l’anthropologie de la Méditerranée est une spécialité récente, prenant corps, sous l’égide des universités britanniques, dans les années 1950. Ce retard est dû, au moins en partie, à l’hétérogénéité du monde méditerranéen partagé entre les façades méridionale et orientale de la mer, qui relèvent, à première vue, de l’étude du monde arabo-musulman, et la façade septentrionale ressortissant de prime abord de l’ethnologie européenne. Le scepticisme, récusant la pertinence d’une anthropologie de la Méditerranée, peut encore trouver des arguments dans l’histoire des civilisations ou dans l’actualité. Contrairement à d’autres régions du monde, l’aire iranienne voisine par exemple, le monde méditerranéen ne forme une unité ni par ses langues ni par ses traditions religieuses. Faut-il rappeler que seul l’Empire romain l’a unifié pendant plusieurs siècles autour du « mare nostrum » en favorisant l’épanouissement d’une culture gréco-latine à vocation universelle et en développant tout autour de la mer des institutions politiques sur le modèle de Rome ? Puis l’histoire de la Méditerranée fut faite de partages, de schismes, de croisades, de guerres entre empires, de conquêtes coloniales qui aboutirent, au terme de péripéties violentes, à la situation contemporaine où coexistent trois ensembles eux-mêmes fractionnés : une Méditerranée latine, catholique, largement laïcisée , partie intégrante de l’Europe occidentale, une Méditerranée balkanique orthodoxe avec ses poches islamiques, une Méditerranée arabo-musulmane. En dépit de ces fractures, des hommes de lettres campèrent, dans les années 1930, une Méditerranée des échanges et de la convivenza, à laquelle donnent crédit des lieux et des épisodes remarquables de l’histoire (l’Andalousie au temps du califat omeyade, la Sicile de Frédéric II, des villes cosmopolites de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle : Istanbul, Smyrne, Salonique, Beyrouth, Alexandrie, Alger, Tanger, Trieste, Marseille, etc.). Des revues (à Marseille, les Cahiers du sud de Jean Ballard, à Tunis Les Cahiers de la Barbarie d’Armand Guibert et Jean Amrouche , à Alger Rivages d’Edmond Charlot et Albert Camus, à Rabat Aguedal d’Henri Bosco) exaltèrent cette « fraternité méditerranéenne » tout autant imaginaire que réelle. Gabriel Audisio fut le chantre le plus exalté de cette commune « patrie méditerranéenne »: « Non, écrit-il, la Méditerranée n’a jamais séparé ses riverains. Même les grandes divisions de la Foi, et ce conflit spirituel de l’Orient et de l’Occident, la mer ne les a pas exaltés, au contraire adoucis en les réunissant au sommet sensible d’un flot de sagesse, au point suprême de l’équilibre ». Et à l’image d’une Méditerranée romaine (il veut « remettre Rome ‘à sa place’ ») il oppose celle d’une « synthèse méditerranéenne » : « À cette latinité racornie, j’oppose tout ce qui a fait la civilisation méditerranéenne : la Grèce, l’Égypte, Judas, Carthage, le Christ, l’Islam ». Cette Méditerranée qui « vous mélange tout ça sans aucune espèce de pudeur », dit-il encore, « se veut universelle ». Avant qu’un projet collectif d’anthropologie n’émerge, des ancêtres de la discipline, des géographes, des historiens, avaient apporté une contribution importante à la connaissance du monde méditerranéen. Maine, Robertson Smith, Frazer, etc. étaient classicistes ou historiens du droit et se référaient souvent aux sociétés antiques de la Méditerranée pour analyser coutumes et croyances ou encore les différentes formes d’organisation sociale (la tribu, la cité, etc.) et leur évolution. Plus tard, dans les premières décennies du XXème siècle, de remarquables études monographiques ou thématiques furent réalisées sur les différentes rives de la Méditerranée , telles celles de Maunier (1927) sur les échanges rituels en Afrique du nord, de Montagne (1930) sur les Berbères du sud Marocain, de Boucheman (1937) sur une petite cité caravanière de Syrie…Géographes et historiens, plus préoccupés par l’ancrage matériel des sociétés que par leur structure ou leurs valeurs, publièrent aussi des travaux importants, synthétiques ceux-ci, sur le monde méditerranéen ; ainsi Charles Parain, dans La Méditerranée, les hommes et les travaux (1936), campe une Méditerranée des infrastructures, celle qui prévaudra jusques et y compris dans les 320 premières pages de la thèse de Fernand Braudel (1949), celle des « ressources naturelles, des champs et des villages, de la variété des régimes de propriété, de la vie maritime, de la vie pastorale et de la vie agricole, des métiers et des techniques ». L’acte fondateur de l’anthropologie de la Méditerranée fut un colloque organisé en 1959 par Julian Pitt-Rivers, Jean Peristiany et Julio Caro Baroja, qui réunit, entre autres, Ernest Gellner, qui avait mené des travaux sur le Haut-Atlas, Pierre Bourdieu, alors spécialiste de la Kabylie, John K. Campbell, auteur de recherches sur les Saracatsans du nord de la Grèce. Cette rencontre, et celle qui suivit, en 1961, à Athènes donnèrent lieu à la publication de deux recueils fondamentaux (Pitt-Rivers, 1963, Peristiany, 1965), campant les principaux registres thématiques d’une anthropologie comparée des sociétés méditerranéennes (l’honneur, la honte, le clientélisme, le familialisme, la parenté spirituelle, etc.) et véritables coups d’envoi à des recherches monographiques s’inscrivant désormais dans des cadres conceptuels fortement charpentés. Les décennies 1960, 1970 et 1980 furent celles d’une croissance rapide et d’un épanouissement de l’anthropologie de la Méditerranée. Le monde méditerranéen est alors saisi à travers des valeurs communes : outre l’honneur et la honte, attachés au sang et au nom (Pitt-Rivers, 1977, Gilmore, 1987), la virilité qui combine puissance sexuelle, capacité à défendre les siens et une parole politique ferme qui ne transige pas et ne supporte pas les petits arrangements, l’hospitalité ostentatoire. C’est aussi un univers où domine une vision endogamique du monde, où l’on prise le mariage dans un degré rapproché, mieux la « république des cousins », où se marient préférentiellement le fils et la fille de deux frères, une formule surtout ancrée sur la rive sud et dans l’Antiquité pré-chrétienne, ; Jocaste ne dit-elle pas à Polynice : « Un conjoint pris au-dehors porte malheur » ? Ce à quoi Ibn Khaldoun fait écho : « La noblesse, l’honneur ne peuvent résulter que de l’absence de mélange », écrivait-il. Aux « républiques des beaux-frères », caractéristiques des sociétés primitives exogames étudiées par Claude Lévi-Strauss s’opposent ainsi les « républiques méditerranéennes des cousins », prohibant l'échange et ancrées dans l'endogamie patrilinéaire. Alors que dans les premières, « une solidarité usuelle unit le garçon avec les frères et les cousins de sa femme et avec les maris de ses sœurs », dans les secondes « les hommes (...) considèrent leurs devoirs de solidarité avec tous leurs parents en ligne paternelle comme plus importants que leurs autres obligations, - y compris, bien souvent, leurs obligations civiques et patriotiques ». Règne ainsi, dans le monde méditerranéen traditionnel, la prédilection pour le « vivre entre soi » auquel s’ajoute une ségrégation marquée entre les sexes, « un certain idéal de brutalité virile, dont le complément est une dramatisation de la vertu féminine », poursuit Germaine Tillion (1966). La Méditerranée, c’est aussi un monde de structures clientélaires, avec ses patrons et ses obligés, dans de vieilles sociétés étatiques où des relais s’imposent, à tous les sens du terme, entre le peuple et les pouvoirs; parallèlement, dans l’univers sacré, les intermédiaires, les saints, ne manquent pas entre les fidèles et la divinité ; ils sont nombreux, y compris en islam où leur culte est controversé. La violence avec ses pratiques vindicatoires (vendetta corse, disamistade sarde, gjak albanais, rekba kabyle…) fait aussi partie du hit-parade anthropologique des caractéristiques méditerranéennes et les auteurs analysent les moyens mis en œuvre pour sortir de ces conflits (Black-Michaud, 1975). Enfin, comment ne pas évoquer une communauté de comportements religieux, en particulier les lamentations funèbres, les dévotions dolorisantes autour des martyrs ? L’« inflation apologétique du martyre » est ainsi un trait commun au christianisme et à l’islam chiite pratiqué au Liban. La commémoration des martyrs fondateurs, dans le christianisme comme en islam chiite, donne lieu à des rituels d’affliction de part et d’autre de la Méditerranée. C’est en terre chrétienne la semaine sainte, avec ses spectaculaires processions de pénitents en Andalousie, ou, en Calabre, ces cérémonies où les hommes se flagellent les mollets et les cuisses jusqu’au sang. Au Liban les fidèles pratiquent, lors des processions et des prônes qui évoquent les tragiques événements fondateurs, des rituels dolorisants : ils se flagellent avec des chaînes, se frappent la poitrine avec les paumes des mains, voire se lacèrent le cuir chevelu avec un sabre. Dans le monde chrétien comme en islam chiite, des pièces de théâtre (mystères du Moyen Âge, ta’zie) ont été composées pour représenter le martyre du sauveur. Rituels chiites et chrétiens présentent donc un air de famille (Bromberger, 1979). Cette sensibilité au martyre dans les traditions religieuses méditerranéennes est à l’arrière-plan des manifestations laïques qui célèbrent les héros locaux ou nationaux tombés pour la juste cause. C’est le cas en Algérie. Toutes ces remarques peuvent paraître bien réductrices et caricaturales, éloignées des formes de la vie moderne et de la mondialisation qui l’enserre. Ne s’agit-il pas d’une Méditerranée perdue ? Les auteurs cependant nuancent leurs analyses et les insèrent dans le contexte spécifique où elles prennent sens. Dans leur généralité, elles offrent, malgré tout, une base de départ, un cadre comparatif et évolutif. Après une période faste, couronnée par un ouvrage de synthèse récapitulant les acquis (Davis, 1977), vint le temps des remises en cause. Plusieurs anthropologues (dont Michael Herzfeld, 1980, Josep Llobera,1986, Joao de Pina-Cabral,1989…) critiquèrent de façon radicale l'érection de la Méditerranée en « regional category » en fustigeant le caractère artificiel de l'objet, créé, selon eux, pour objectiver la distance nécessaire à l'exercice légitime de la discipline et qui s'abriterait derrière quelques thèmes fédérateurs fortement stéréotypés. À ces critiques virulentes venues des centres européens ou américains de l’anthropologie, se sont jointes celles d'ethnologues originaires des régions méditerranéennes, pour qui la référence à la Méditerranée est imaginaire et suspecte, et dont les travaux sont ignorés ou regardés de haut par les chercheurs formés à l’école britannique. Ce sentiment négatif a été d’autant plus accusé sur les rives méridionale et orientale de la Méditerranée que la mer qui, à différentes périodes, reliait est devenue un fossé aussi bien sur le plan économique que politique. Diverses initiatives et prises de position scientifiques ont donné un nouvel élan, dans les années 1990-2000, à l’anthropologie de la Méditerranée. Colloques et ouvrages (par exemple Albera, Blok, Bromberger, 2001) rendent compte de cette nouvelle conjoncture. On se garde désormais plus qu’avant de considérer le monde méditerranéen comme une aire culturelle qui présenterait, à travers le temps et l’espace, des caractéristiques communes stables. Au plus parlera-t-on d’un « air de famille » entre les sociétés riveraines de la mer en raison de contextes écologiques similaires, d’une histoire partagée, de la reconnaissance d’un seul et même Dieu. Cette perspective mesurée rejoint le point de vue de Horden et Purcell (2000), auteurs d’un ouvrage important tirant un bilan critique de l’histoire du monde méditerranéen. Pour eux, qui combinent points de vue interactionniste et écologique, la Méditerranée se définit par la mise en relation par la mer de territoires extrêmement fragmentés, par une « connectivity » facilitée par les Empires. Le titre énigmatique de leur livre, The Corruptive Sea, « La Mer corruptrice », prend dès lors tout son sens. Parce qu’elle met en relation, cette mer serait une menace pour le bon ordre social et pour la paix dans les familles. Cette proximité entre sociétés différentes qui se connaissent fait que le monde méditerranéen s’offre comme un terrain idéal au comparatisme « à bonne distance ». C’est sous le sceau de ce comparatisme raisonné que s’inscrivent désormais les travaux les plus convaincants, qu’ils se réclament explicitement ou non de l’anthropologie de la Méditerranée (voir sur la nourriture Fabre-Vassas, 1994, sur la parenté Bonte éd., 1994 , sur la sainteté Kerrou éd., 1998 et les traditions religieuses, sur les migrations et les réseaux Cesari, éd., 2002, sur le cosmopolitisme Driessen, 2005) Tantôt les recherches soulignent les proximités (Albera, 2005, 2009, Dakhlia, 2008, Dakhlia et Kaiser, 2011), tantôt elles les relativisent (Fernandez Morera, 2016, Bromberger, 2018), tantôt elles insistent sur les aspects conflictuels (Chaslin, 1997). Une autre voie est de considérer le monde méditerranéen, non pas comme un ensemble fait de similarités et de proximités mais comme un espace fait de différences qui forment système. Et ce sont ces différences complémentaires, s’inscrivant dans un champ réciproque, qui permettent de parler d’un système méditerranéen. Chacun se définit, ici peut-être plus qu’ailleurs, dans un jeu de miroirs (de coutumes, de comportements, d’affiliations) avec son voisin. Les comportements alimentaires, les normes régissant l’apparence vestimentaire et pileuse, le statut des images… opposent ainsi des populations revendiquant un même Dieu (Bromberger, 2018).
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Bromberger, Christian. „Iran“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.108.

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Entre les mondes arabe (Irak, États du Golfe…), turc (Turquie, Azerbaïjan, Turkmenistan) et européen (par la trouée du Caucase et de la mer Caspienne), l’Iran forme un ensemble distinct dont la population est fortement attachée à sa spécificité. Cette forte originalité au sein du Moyen-Orient, les Iraniens la doivent à leurs origines symbolisées par leur langue, le persan, une langue indo-européenne, à la doctrine religieuse qu’ils professent en majorité, le chiisme, qui s’oppose au principal courant de l’islam, le sunnisme, enfin, paradoxalement, à leur forte occidentalisation due à un courant d’échanges continus depuis la fin du XIXème siècle et que n’a pas interrompu la Révolution islamique. Ces trois constituants de l’identité iranienne sont contrebalancés par des facteurs de division de la société, plus ou moins accusés selon les époques. Le premier constituant de l’identité iranienne, revendiquée par la population, c’est l’ancrage du pays dans une histoire plurimillénaire, la conscience d’appartenir à un des plus anciens États du monde, de la continuité d’une civilisation qui a su assimiler les envahisseurs successifs. Les Iraniens sont d’origine aryenne. Irân-vej, en langue pehlevi, l’ancienne langue iranienne parlée sous les Sassanides (224-651 ap. J.-C.), c’est le pays des Aryens. Les occidentaux ont préféré, à travers l’histoire, le nom qu’avaient donné les Grecs au pays, « Perse », du nom de la grande tribu qui avait fondé l’Empire achéménide au VIème siècle avant J.-C. Diplomates et voyageurs utilisèrent le mot « Perse » jusqu’en 1935 quand l’empereur Reza chah imposa le nom officiel d’Iran, déjà utilisé dans la population, et récusa le nom de Perse qui connotait des légendes anciennes et ancrait le pays dans un passé folklorique. Encore aujourd’hui les occidentaux ont tendance à utiliser « Perse » quand ils se réfèrent à des aspects valorisants (archéologie, cuisine, poésie…), réservant « Iran » pour évoquer des thématiques plus inquiétantes (Révolution, terrorisme). Venus des steppes froides d’Asie intérieure, les Iraniens sont, à l’origine, des nomades indo-européens qui se sont fixés, aux IIème et au Ier millénaires avant J.-C sur le haut plateau( entre 800 et 1000 mètres) entouré de montagnes qui constitue la majeure partie de l’actuel Iran. Le genre de vie qui a dominé jusqu’aux invasions turco-mongoles (XIème-XIIIème siècles) était celui d’agriculteurs sédentaires pratiquant de courts déplacements pastoraux à l’intérieur des vallées. Les invasions médiévales ont entraîné la « bédouinisation » (X. de Planhol) de populations jusque là sédentaires si bien que l’Iran est devenu le plus grand foyer mondial de pastoralisme nomade. Ces bouleversements au fil de l’histoire, précédés par la conquête arabe au VIIème siècle, n’ont pas fait disparaître pour autant la langue persane ni fait refluer un folklore spécifiquement iranien. La nouvelle année (noruz) que célèbre la population est une année solaire qui débute à l’équinoxe de printemps et compte 365 jours. La vie en Iran est ainsi rythmée par deux calendriers antagonistes, le calendrier solaire pour le quotidien et le calendrier lunaire musulman pour les cérémonies religieuses. Noruz est aussi fêté dans les anciennes possessions et l’aire d’influence de l’Iran (sarzamin-e Iran : le « territoire » de l’Iran, Iran-e bozorg : le grand Iran) où le persan, sous l’appellation dari en Afghanistan et tajik au Tajikistan, est une langue officielle. La prise en considération de l’unité et du fort sentiment national iraniens ne doit pas masquer l’hétérogénéité et les facteurs de division au sein du pays. Et tout d’abord la diversité ethno-linguistique. Si environ 85% de la population parle le persan, ce n’est la langue maternelle que de 50% des locuteurs. D’importantes minorités occupent les marges du pays : au nord-ouest, les Turcs azeri, qui forment environ 20% de la population iranienne ; à l’ouest les Kurdes ; au sud, des Arabes ; au sud-est les Baloutches. Cette diversité ethno-linguistique se double d’une diversité religieuse, chez les Baloutches, une partie des Kurdes et une partie des Arabes qui sont sunnites. Les revendications identitaires de ces minorités se déclinent avec une intensité très variable, se bornant tantôt à des manifestations culturelles, prenant parfois un tour plus politique avec des demandes d’autonomie ou encore s’accompagnant d’actions violentes (ainsi au Baloutchestan et dans une moindre mesure au Kurdistan). S’ajoutent à ces différences culturelles et à ces revendications identitaires de forts contrastes en matière de genre de vie. La vie paysanne, en net déclin (on ne compte plus que 26% de population rurale selon le recensement de 2016), se caractérise par de fortes traditions communautaires, notamment pour la gestion de l’eau amenée traditionnellement des piémonts par des galeries drainantes souterraines (les qanât). Les pasteurs nomades forment de grandes tribus (tels, au sud de l’Iran, les Bakhtyâri et les Qashqa’i) qui se singularisent par rapport aux Bédouins des déserts du Moyen-Orient par les traits suivants : il s’agit d’un nomadisme montagnard menant les pasteurs et leurs troupeaux des plaines vers les sommets au printemps et inversement à l’automne ; les tribus regroupent des centaines de milliers d’individus soumis à des « chefferies centralisées » (J.-P. Digard) et ont formé des états dans l’État rigoureusement hiérarchisés. Mais c’est le mode de vie urbain qui est depuis une quarantaine d’années majoritaire. La ville avec son bâzâr, sa grande mosquée, ses services est particulièrement valorisée. La population de Téhéran (9 millions d’habitants) et de son agglomération (15 millions) a crû considérablement depuis le début du XXème siècle (environ 200 000 habitants en 1900). Banlieues et cités périphériques regroupent des « paysans dépaysannés » (P. Vieille) (pour un exemple de ces cités périphériques voir S. Parsapajouh). La ville elle-même est fortement stratifiée socialement. Ainsi, à Téhéran, s’opposent un nord riche où réside une bourgeoisie occidentalisée et les quartiers populaires et pauvres du sud de la ville. Le second constituant de l’identité iranienne, c’est le chiisme. Ce courant religieux remonte aux premiers temps de l’islam quand il fallut choisir un successeur au prophète. Les chiites, contrairement aux sunnites, optèrent pour le principe généalogique et choisirent pour diriger la communauté le gendre et cousin de Mohammed, Ali (shi’a signifie partisan - de Ali). Selon les dogmes du chiisme duodécimain, la version du chiisme dominante en Iran, seuls les 12 imam-s (Ali et ses descendants) ont pu exercer un pouvoir juste et légitime. Le douzième imam a disparu en 874 et dans l’attente de la parousie de cet « imam caché » toute forme de gouvernement est nécessairement imparfaite. Ce dogme prédispose à une vision critique du pouvoir. Au cours de l’histoire certains ont préféré cultiver de l’indifférence à l’égard de la vie politique et se réfugier dans la spiritualité, d’autres au contraire faisant fond sur les virtualités contestataires du chiisme ont prôné une opposition au pouvoir, voire un gouvernement dirigé par les clercs, comme l’ayatollah Khomeyni et ses partisans le firent lors de la révolution islamique (1979-1980) – ce qui est une innovation dans le chiisme duodécimain. La constitution de la République islamique a entériné cette position doctrinale en institutionnalisant le velayat-e faqih « la souveraineté du docte ». C’est lui, le « guide », qui exerce le pouvoir suprême et auquel sont subordonnés le Président de la République et le gouvernement. Un autre trait original du chiisme duodécimain est l’exaltation du martyre ; celle-ci trouve son origine dans l’ « histoire-mythe » de la passion du troisième imam, Hoseyn, tué, avec la plupart des membres de sa famille, dans des circonstances atroces par les troupes du calife omeyyade (sunnite), Yazid, en 680 à Kerbala, dans l’actuel Irak. La commémoration de ce supplice s’exprime à travers des rituels dolorisants qui atteignent leur paroxysme le 10 moharram (premier mois de l’année musulmane), jour de achoura (anniversaire de la mort de Hoseyn) : processions de pénitents se flagellant, prônes, cantiques et mystères rappellent ce drame. Cette tradition martyriste et les rituels qui lui correspondent sont un véritable ciment de la culture populaire. Le mythe de Kerbala, opposant bourreaux et victimes, exaltant le sacrifice de soi a été, dans l’histoire de l’Iran moderne et singulièrement lors de la révolution islamique, une grille de lecture de la réalité socio-politique et un modèle d’action pour la lutte. Un troisième composant de l’identité iranienne, c’est l’occidentalisation, entretenue par une diaspora de deux à trois millions d’individus installés, pour la plupart, aux Etats-Unis. Le sport est un des révélateurs les plus vifs de cette occidentalisation, voire de la mondialisation de la société iranienne. Le sport traditionnel en Iran, c’est la lutte qui s’adosse à la pratique coutumière du zourkhane (littéralement maison de force) où l'on s'adonne, dans un cadre de sociabilité conviviale, à divers exercices athlétiques. Or, aujourd’hui, le football détrône la lutte ; des joueurs sont recrutés par des clubs européens, des entraîneurs étrangers sont appelés à diriger l’équipe nationale qui brille dans les compétitions internationales et suscite un engouement sans pareil. Des revendications s’expriment dans les stades ou autour des matchs de football. Il en est ainsi des revendications féminines. Contraintes à une tenue stricte, soumises à des inégalités de droits (en matière d’héritage, de divorce, de voyage, etc.), les femmes sont aussi interdites dans les stades où se déroulent des compétitions d’hommes, en particulier lors des matchs de football. La contestation de cette interdiction est devenue un leitmotive des revendications féminines et à chaque grand match des femmes tentent de s’introduire dans le stade. Le football est sans doute un des domaines où la tension est la plus vive entre le régime islamique, soucieux de la séparation des sexes, de la discipline et de la bienséance prude, et la « société civile » urbaine plus ouverte aux modes de vie occidentaux. Les rituels de moharram tels qu’ils sont pratiqués par les jeunes dans les grandes villes d’Iran témoignent aussi de cette quête de modernité. L’évocation du drame de Karbala suscite une sincère affliction chez ces jeunes mais ils l’expriment à travers des attitudes et des moyens nouveaux : le matériel utilisé, la retransmission du rituel sur un écran géant, les manifestations juvéniles torse nu, qui rappellent celles des jeunes supporters dans les stades de football européen ou encore des adeptes de rave parties, le chantre s’apparentant à un DJ spectaculaire… tout cela emprunte à une culture mondialisée, et parfois underground. Ces exemples, parmi bien d’autres, montrent la complexité des manières d’être dans le monde iranien tiraillées entre modèles nationaux, religieux et mondiaux
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