Zeitschriftenartikel zum Thema „Premier choc pétrolier“

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Chassaigne, Philippe. „Le premier choc pétrolier“. Cahiers français 436, Nr. 6 (21.11.2023): 111–18. http://dx.doi.org/10.3917/cafr.436.0111.

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Cette, Gilbert, und Dominique Guellec. „Renouvellement du capital, croissance et productivité. Une analyse empirique sur l’industrie française“. Économie appliquée 47, Nr. 4 (1994): 79–103. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1994.1535.

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La productivité totale des facteurs aurait fléchi au moment du premier choc pétrolier dans l’industrie manufacturière française, du fait d’un ralentissement de la productivité du travail, puis se serait très légèrement redressée au milieu des années 80 à cause d’une amélioration de la productivité du capital. Mais ce redressement est principalement lié au renouvellement de l ’ outil de production et à une meilleure utilisation des facteurs, car les effets propres du progrès technique ralentissent successivement au moment du premier choc pétrolier et au milieu des années 80. Les effets du progrès technique paraissent empiriquement liés aux rythmes de la croissance enregistrés antérieurement. Ce résultat suggère une relation croissance-productivité cohérente avec les théories dites de la croissance endogène.
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Choffel, Philippe, Philippe Cunéo und Francis Kramarz. „Les modalités d'adaptation après le premier choc pétrolier“. Economie et statistique 213, Nr. 1 (1988): 33–40. http://dx.doi.org/10.3406/estat.1988.5238.

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4

Fouet, Monique, und Françoise Milewski. „Le drôle de choc“. Revue de l'OFCE 33, Nr. 4 (01.09.1990): 5–55. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.33n1.0005.

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Résumé A la fin du mois de juillet les économies industrialisées étaient, dans leur ensemble, déjà en voie de ralentissement. Au Japon et en RFA, celui-ci n'était cependant attendu que pour le début de 1991 lorsque se seraient estompés les stimulants exceptionnels de demande intérieure. Dans la plupart des pays européens, à des degrés divers, le rythme de l'activité s'infléchissait déjà tandis que celui de la hausse des prix s'accélérait. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis étaient en fin de cycle ; le premier était au bord d'une récession inflationniste, les seconds d'un « soft-landing ». Le déséquilibre entre les balances courantes des trois grandes puissances mondiales continuait à s'atténuer. La situation des pays non OCDE était plus sombre. Parmi les PVD, seuls quelques pays d'Extrême-Orient avaient de bonnes perspectives de croissance. Dans les pays d'Europe de l'Est, la mise en place des réformes et la désorganisation générale occasionnaient de véritables dépressions. La crise du Golfe n'équivaut encore qu'à un petit choc pétrolier. L'analyse développée ici suppose que vers le milieu de l'année 1991 la diplomatie, s'appuyant sur l'embargo, rendrait vraisemblable dans un avenir proche l'évacuation du Koweït par l'Irak et le retour sur le marché mondial du pétrole habituellement exporté par ces deux pays. En conséquence, après avoir oscillé au voisinage de 35 dollars/baril au dernier trimestre 1990 et au premier trimestre 1991, le prix du pétrole retomberait jusqu'à moins de 20 dollars fin 1991. Pour les pays de l'OCDE, les prix à la consommation en seraient dès à présent accrus de + 0,5 à + 1 %, la croissance de 1991 se trouvant amputée d'un montant équivalent. Les PNB européens s'élèveraient alors en moyenne de 2 % en 1991, à mi-chemin entre le Japon et les Etats-Unis. Ce dernier pays verrait son activité diminuer au seul premier semestre, l'ensemble de l'année dégageant une variation légèrement positive. Pour les autres pays, à l'exception des exportateurs nets de pétrole (dont l'URSS), les conséquences seraient plus graves : PVD et Europe de l'Est, déjà soumis à une forte contrainte de balance des paiements, seraient contraints de réduire de manière draconienne leurs importations de tous produits. En France, un ralentissement de l'activité très marqué au premier semestre 1990 et la crise du Golfe devraient freiner la croissance d'un demi point l'an prochain. Le PIB progresserait de près de 3 % en 1990 mais de 2 % seulement en 1991. L'investissement des entreprises sera contraint par de moins bonnes perspectives d'activité, une dégradation déjà effective de la situation financière (en particulier du taux d'autofinancement) et une détérioration du climat des affaires. Le revenu des ménages se ralentira en raison d'une stagnation des effectifs et d'une modération salariale dans le secteur privé ; le freinage de la consommation sera cependant atténué par une moindre épargne. L'inflation se ralentira dès que le prix du pétrole fléchira, au début de 1991 et le déficit des paiements courants restera inférieur à 1 % du PIB malgré le creusement du solde commercial. La politique économique, peu restrictive, ne freinera pas davantage la croissance.
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Demagny-Van Eyseren, Armelle. „L’Europe à la recherche d’une politique pétrolière commune du Traité de Rome au premier choc pétrolier“. Bulletin de l'Institut d'Histoire du Temps Présent 84, Nr. 1 (2004): 30–49. http://dx.doi.org/10.3406/ihtp.2004.1823.

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Gubian, Alain. „La croissance de 4 % qui a fait reculer le chômage“. Revue de l'OFCE 32, Nr. 3 (01.06.1990): 73–124. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.32n1.0073.

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Résumé En 1988 et 1989 la France a connu la plus forte croissance économique depuis le premier choc pétrolier, mais elle reste inférieure à celle des années cinquante et soixante. La croissance française a été en phase avec celle des partenaires et s'est développée dans un contexte particulièrement favorable : inflation modérée, légers gains de compétitivité et contribution positive du solde extérieur à la croissance, déficits courant et public faibles. De plus les créations d'emplois ont été nombreuses, sans rupture du rythme de croissance de la productivité. Cependant le chômage a peu diminué et reste encore à un niveau élevé (2 500 000 personnes).
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Bensaidani, Anis, und Hélène Baudchon. „Les États-Unis, fer de lance de l’économie mondiale“. Questions internationales N° 124, Nr. 2 (18.04.2024): 57–66. http://dx.doi.org/10.3917/quin.124.0057.

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Globalement, l’économie américaine se porte bien : la croissance perdure malgré le choc inflationniste et le resserrement monétaire massif engagé pour le juguler. Le taux de chômage se situe à un niveau historiquement bas. Grace à l’hégémonie du dollar et à leur leadership dans les nouvelles technologies, les États-Unis restent le fer de lance de l’économie mondiale. Certains points faibles persistent toutefois, au premier rang desquels figurent les déséquilibres extérieurs et budgétaires et les inégalités socio-spatiales. La recherche d’un renouveau industriel s’accompagne d’un retour au protectionnisme, tandis que l’essor du secteur pétrolier contrecarre les mesures en faveur de la décarbonation .
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Cornilleau, Gérard. „Le marché du travail en Europe“. Revue de l'OFCE 43, Nr. 1 (01.01.1993): 169–81. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.43n1.0169.

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Résumé Peut-on parler en 1992 d'un marché du travail européen ?Les évolutions de longue période font apparaître des similitudes importantes : développement d'un fort chômage structurel depuis le premier choc pétrolier, féminisation et tertiarisation de la population active, recul de la syndicalisation, .... Toutefois, la mobilité de la main-d'œuvre entre les pays de la Communauté reste très faible. Pour l'avenir, l'intégration de plus en plus poussée des marchés des biens et du capital, associée au maintien du cloisonnement des marchés nationaux est un facteur de polarisation du chômage dans les régions les plus fragiles. Une action volontaire visant à réduire les déséquilibres régionaux qui pourraient se développer, est sans doute indispensable à long terme.
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Carrere, Marie Ange, und Jean-Guy Devezeaux de Lavergne. „Les effets des prix énergétiques sur les comportements d’investissement à long terme : une comparaison des sept grands pays de l’OCDE“. Recherches économiques de Louvain 54, Nr. 3 (1988): 337–64. http://dx.doi.org/10.1017/s0770451800083342.

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RésuméA la suite du premier choc pétrolier, une controverse est née sur les liens entre capital et énergie. Les études sur séries chronologiques montrent, en général, que ces facteurs sont complémentaires alors que les études sur données spatio-temporelles exhibent des substituabilités. Il est cependant très difficile de comparer directement ces résultats, les données utilisées n’étant pas de même nature. Ce travail tente d’apporter un éclairage nouveau sur la question en éliminant la cause à priori la plus suspecte des divergences : les modes de construction des données. Nous avons construit une banque homogène pour les sept grands pays de l’OCDE sur la période 1960-1984 et estimé des fonctions de coût translog KLE et KLEF pour chaque pays et pour l’ensemble.
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Dormont, Brigitte. „Emploi et contrainte de débouchés : estimation d’un modèle de demande de travail à deux régimes sur données micro-économiques“. Économie appliquée 39, Nr. 4 (1986): 705–37. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1986.4099.

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Dans cet article, on tente d’appréhender les déséquilibres existant au niveau micro-économique par des estimations effectuées sur un panel d’entreprises. On considère pour cela un modèle de demande de travail à deux régimes correspondant respectivement aux hypothèses de chômage keynésien et de chômage classique. Les estimations, réalisées sur un échantillon de 307 entreprises de l’industrie manufacturière française présentes sur la période 1967-1979, confirment l’augmentation du chômage keynésien après le premier choc pétrolier, mais révèlent aussi une importance considérable des disparités inter-individuelles des probabilités de régime. On observe alors que les performances en matière de croissance et de rentabilité des entreprises situées dans le régime keynésien sont relativement médiocres, comparées à celles des firmes situées dans le régime classique.
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Tasso, Gérard. „Financement de la protection sociale et évolution de la part salariale : une comparaison de trois économies européennes à l'épreuve des chocs pétroliers des années soixante-dix“. Revue de l'OFCE 35, Nr. 1 (01.01.1991): 167–204. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.35n1.0167.

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Résumé La modification du partage de la valeur ajoutée dans les années soixante-dix, au profit de la part salariale, est due en partie à l'accroissement de la dépense sociale — et des prélèvements sociaux — consécutif au ralentissement de la croissance qui suivit le premier choc pétrolier. Entre 1970 et 1981, l'alourdissement de la dépense sociale — exprimé en pourcentage du PIB — est très comparable dans trois grands pays européens : la France, la RFA et le Royaume-Uni. Cependant, l'évolution du partage de la valeur ajoutée y est très différente : très forte poussée de la part salariale en France, stabilité en RFA, baisse au Royaume-Uni. Cette étude a pour objectif d'analyser dans quelle mesure les disparités existant entre ces trois pays dans le mode de financement de la protection sociale peuvent expliquer ces divergences d'évolution. En France, la part de la dépense sociale financée par la fiscalité est très faible. La charge repose à presque 80 % sur des prélèvements sociaux assis sur la rémunération des salariés. L'évaluation des contributions des salaires nets et des cotisations sociales à l'évolution des parts salariales permet de montrer que les disparités de mode de financement ont constitué un facteur évident — sans être le premier — de différenciation du partage de la valeur ajoutée. Le déterminant majeur réside dans les évolutions des parts salariales nettes de cotisations sociales. Ce sont elles, pour l'essentiel, qui expliquent les divergences entre pays. Plus précisément, la disparité d'évolution des parts salariales entre la RFA et la France est déterminée — pour les quatre cinquièmes — par l'inflexion du pouvoir d'achat des salaires nets allemands, juste après le premier choc, tandis que prévaut en France une assez forte rigidité salariale. Entre le Royaume-Uni et la France, l'essentiel de la disparité provient d'une évolution nettement plus favorable du prix relatif de la consommation au Royaume-Uni. Ces résultats ne remettent pas pour autant en cause le bien- fondé d'une avancée de la fiscalisation. L'exemple du Royaume-Uni l'atteste : dans ce pays, la part des entreprises au sein de la valeur ajoutée s'effondre juste après le premier choc, mais se redresse de façon spectaculaire entre 1975 et 1979. Or, ce redressement, qui ne se produit pas en France, fut largement facilité par le degré élevé de fiscalisation au Royaume-Uni.
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Mendras, Henri, Michel Forsé, N. Herpin, Jean-Hugues Déchaux und Y. Lemel. „Chronique des tendances de la société française“. Revue de l'OFCE 35, Nr. 1 (01.01.1991): 7–19. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1991.35n1.0007.

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Résumé La modification du partage de la valeur ajoutée dans les années soixante-dix, au profit de la part salariale, est due en partie à l'accroissement de la dépense sociale — et des prélèvements sociaux — consécutif au ralentissement de la croissance qui suivit le premier choc pétrolier. Entre 1970 et 1981, l'alourdissement de la dépense sociale — exprimé en pourcentage du PIB — est très comparable dans trois grands pays européens : la France, la RFA et le Royaume-Uni. Cependant, l'évolution du partage de la valeur ajoutée y est très différente : très forte poussée de la part salariale en France, stabilité en RFA, baisse au Royaume-Uni. Cette étude a pour objectif d'analyser dans quelle mesure les disparités existant entre ces trois pays dans le mode de financement de la protection sociale peuvent expliquer ces divergences d'évolution. En France, la part de la dépense sociale financée par la fiscalité est très faible. La charge repose à presque 80 % sur des prélèvements sociaux assis sur la rémunération des salariés. L'évaluation des contributions des salaires nets et des cotisations sociales à l'évolution des parts salariales permet de montrer que les disparités de mode de financement ont constitué un facteur évident — sans être le premier — de différenciation du partage de la valeur ajoutée. Le déterminant majeur réside dans les évolutions des parts salariales nettes de cotisations sociales. Ce sont elles, pour l'essentiel, qui expliquent les divergences entre pays. Plus précisément, la disparité d'évolution des parts salariales entre la RFA et la France est déterminée — pour les quatre cinquièmes — par l'inflexion du pouvoir d'achat des salaires nets allemands, juste après le premier choc, tandis que prévaut en France une assez forte rigidité salariale. Entre le Royaume-Uni et
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Malissen, Walthère, und Aïssa Khelifa. „Préférence pour le financement interne et contrainte d’endettement“. Économie appliquée 38, Nr. 1 (1985): 177–90. http://dx.doi.org/10.3406/ecoap.1985.4032.

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Il est possible d’intégrer la monnaie à partir du modèle keynésien élémentaire sans recourir au coût du capital ou à une des diverses catégories d’effets de richesse. La relation entre les ménages et les entreprises est constamment déséquilibrée, car l’épargne des ménages fait peser sur les entreprises une contrainte structurelle d’endettement. Dès l’instant où l’on se situe dans un univers incertain où le risque de faillite est proportionnel au niveau de l’endettement, on ne peut plus supposer une indifférence des entreprises vis-à-vis des pourcentages de leur dépense d’investissement financés respectivement par emprunt et autofinancement. La conjonction de ce comportement d’autofinancement et de cette contrainte d’endettement permet de déterminer les conditions d’équilibre du revenu sans passer par une variable exogène. Cette économie bi-polaire peut être élargie à une économie ouverte avec un secteur public. Le modèle complet est présenté, ainsi qu’une comparaison entre la France et la R. F. A. après le premier choc pétrolier 1973-74.
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Rifflart, Christine. „Royaume-Uni : d'une récession à l'autre“. Revue de l'OFCE 39, Nr. 1 (01.01.1992): 151–93. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1992.39n1.0151.

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Résumé Au troisième trimestre 1990, l'économie britannique entrait en récession. Un an plus tard, le PIB se redressait légèrement en raison de la seule production énergétique. Sur l'ensemble de la période, il a reculé de 3,3 %. La majeure partie de l'ajustement nécessaire pour ramener le Royaume-Uni vers une situation économique gérable semble avoir été réalisé, les déséquilibres accumulés entre 1988 et 1990 ayant perdu leur caractère insupportable. L'inflation a été ramenée de 10 % en rythme annuel à la veille du mini-choc pétrolier à 4,5 % au cours des derniers mois de 1991, et le déficit courant s'est réduit sensiblement. Après onze années de gestion Thatchérienne, empreintes de libéralisme économique et d'un monétarisme plutôt pragmatique, les rigidités structurelles de l'appareil productif n'ont pas été enrayées. Le retournement conjoncturel reste plus violent et les tensions inflationnistes plus fortes qu'ailleurs. Pourtant, la rupture avec les anciennes pratiques de gestion conjoncturelle de l'activité, le retour aux lois du marché, et l'établissement de la Stratégie financière à moyen terme auraient dû permettre selon les autorités de casser les anticipations inflationnistes et de restructurer l'appareil productif, d'autant que le relâchement des contraintes externe et budgétaire était assuré jusqu'en 1985 par l'atout pétrolier. Après la récession de 1980-1981 les entreprises, surtout manufacturières, enregistrent des gains de productivité élevés et réalisent des profits substantiels, alors que le marché de l'emploi reste déprimé et la demande modérée. Ce n'est véritablement qu'après le contre-choc pétrolier que l'activité britannique s'accélère. La demande devient de plus en plus vive, stimulée dans un premier temps par les revenus réels en croissance rapide des ménages. Dans un second temps, elle est fondée sur l'endettement croissant des agents privés permis par la déréglementation excessive des marchés financiers et favorisé par l'optimisme régnant. Devant la vigueur de la demande et les facilités de financement, les entreprises investissent massivement, surtout dans le secteur tertiaire. Mais dès 1988, la situation financière se dégrade sous l'effet de l'épuisement des gains de productivité et de l'accélération des hausses de salaires, alors que le poids des charges financières s'alourdit. L'inflation salariale, alimentée par les anticipations inflationnistes élevées, se fait plus aiguë alors que les excès de l'endettement passé apparaissent avec la hausse des taux d'intérêt. L'ajustement obligé des entreprises mettra en avant les déséquilibres financiers des ménages quelques trimestres plus tard, avec la baisse de l'emploi et donc des revenus. Au boom de la consommation et de l'investissement succèdent les difficultés financières des agents privés. La récession semble avoir réduit les déséquilibres conjoncturels mais les tentatives de réduction des anticipations inflationnistes menées tout au long de la décennie quatre-vingt ont échoué. Le dernier espoir de leur ralentissement repose sur l'entrée de la livre dans le SME. Dans ces conditions, la croissance de l'activité en 1992 ne pourra qu'être lente, car hypothéquée par les séquelles de l'ajustement récent, confrontée à un environnement international morose jusqu'au deuxième semestre 1992, et contrainte désormais par les obligations monétaires de l'intégration européenne.
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Daniel, Jean-Marc, Alain Gubian und Hélène Harasty. „Finances publiques en Europe : un blocage généralisé ?“ Revue de l'OFCE 46, Nr. 4 (01.09.1993): 175–209. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1993.46n1.0175.

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Résumé Les finances publiques font partie des critères retenus par les signataires du Traité de Maastricht pour apprécier l'état de convergence des économies et leur capacité à adopter la monnaie commune européenne dont l'entrée en vigueur est prévue pour 1999. Pour les membres de la CE, cela crée une norme supplémentaire d'évolution des dépenses publiques qui devrait les pousser à mieux coordonner leur politique budgétaire. L'expérience passée pourtant montre de leur part certaines difficultés à accepter cette coordination qui ne se fait en réalité que sous la contrainte. Le but du présent article est de montrer les difficultés des gestionnaires dans leur construction d'une politique budgétaire favorable à la croissance. Il cherche à expliquer, au travers de l'historique des finances publiques en Europe depuis trente ans, comment les relances qui ont suivi le premier choc pétrolier ont amené progressivement, du fait de l'alourdissement des dettes publiques, tous les Etats européens à conduire dans les années quatre-vingt des politiques restrictives, légitimées par le retour en vogue des idées libérales. Ces politiques ont permis à la plupart des Etats de réduire fortement leur déficit et donné l'illusion d'une convergence voulue ou spontanée dans leur démarche budgétaire. La récession du début des années quatre-vingt dix a révélé le caractère artificiel et très fragile de cette convergence : les Etats, malgré un attache- ment formel affiché au Traité de Maastricht, ont de nouveau laissé filer les déficits budgétaires de façon indépendante les uns des autres et à des niveaux tels qu'il est probable qu'en 1999 personne à part le Luxembourg ne respectera les critères retenus dans le traité ; elle a renforcé les tendances au repli national qui se sont concrétisées dans le destin du budget de la Communauté européenne qui reste d'un faible montant (1,2 % du Pib communautaire) et qui ne devrait vraisemblablement pas s'accroître.
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Harasty, Hélène, und Jacques Le. „L'Italie : rigueur sans récession ?“ Revue de l'OFCE 48, Nr. 1 (01.01.1994): 107–29. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1994.48n1.0107.

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Résumé A la signature du traité de Maastricht, en février 1992, les finances publiques italiennes affichaient des soldes profondément dégradés et le stock de dette publique dépassait le montant du revenu national annuel, tandis que le taux d'inflation, bien qu'en recul par rapport aux niveaux atteints au début des années quatre- vingt, demeurait sensiblement supérieur à celui des principaux partenaires européens. L 'origine de ces déséquilibres est ancienne : avant même le premier choc pétrolier, le déficit public s'était creusé sous l'effet d'une augmentation rapide des dépenses et d'un ajustement insuffisant des recettes publiques. La série ininterrompue de déficits publics enregistrée depuis lors n'a eu, pendant une décennie, que des effets modérés sur le stock de dette publique en raison de la persistance d'une forte inflation, qu'elle contribuait à alimenter par la monétisation de la dette, et qu'entretenaient des mécanismes automatiques d'indexation des salaires. L'adhésion, dès 1979, de l'Italie au Système monétaire européen (SME) a permis aux autorités monétaires nationales d'acquérir une plus grande autonomie et d'engager le processus de désinflation ; mais la montée des taux d'intérêt et le recul de l'inflation ont alors donné une impulsion majeure à l'accroissement de la dette publique et les augmentations de dépenses publiques n'ont pas été maîtrisées, tandis que la hausse des recettes, bien que substantielle, demeurait insuffisante. Cette détérioration des comptes publics et la trop lente décrue de l'inflation ont, certes, permis de réaliser des performances macroéconomiques relativement bonnes dans les années quatre-vingt, mais au prix de déséquilibres croissants, notamment dans les échanges extérieurs du fait de pertes quasi continues de compétitivité, surtout après 1987, lorsque le taux de change de la lire a cessé de se déprécier. Face à ces évolutions insoutenables et prenant appui sur les nécessités de la convergence inscrite dans le traité de Maastricht, les autorités italiennes ont entrepris, à partir de 1992, un ambitieux programme d'assainissement des finances publiques et obtenu la désindexation des salaires. Pourtant, ce « tournant de la rigueur » à l'italienne, dont les premiers fruits sont visibles sur les soldes publics et sur l'inflation, ne semble pas avoir engendré la récession que beaucoup redoutaient. Certes la contraction de la dépense intérieure est très sensible en 1993 ; mais la dépréciation de la lire depuis sa sortie du mécanisme de change du SME, en septembre 1992, a dopé les exportations et réduit les importations, sans avoir de conséquences apparentes sur l'inflation interne. Le dosage des politiques économiques apparaît ainsi particulièrement approprié et la manœuvre d'ajustement bien engagée. Toutefois, la situation des finances publiques demeure précaire : la progression de la dette publique est certes freinée et il est prévu qu'elle se stabilise à l'horizon de 1996, mais à un niveau si élevé que tout ralentissement de l'activité et toute hausse des taux d'intérêt risqueraient de la mettre à nouveau sur un sentier de croissance explosive.
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Byk, Christian. „Le génie génétique : une ingénierie diabolique ou les méprises de la politique européenne“. Les Cahiers de droit 43, Nr. 3 (12.04.2005): 503–44. http://dx.doi.org/10.7202/043720ar.

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Perçues par les instances de la Communauté européenne comme devant constituer le levier d'une nouvelle politique économique capable de relever pour les pays industrialisés le défi du double choc pétrolier, les biotechnologies ont fait l'objet d'une politique européenne ambitieuse destinée tout d'abord à en assurer la fiabilité technique puis à les intégrer à un marché ouvert et loyal. Paradoxalement, au moment où cette politique aurait dû produire ses premiers effets en permettant la mise sur le marché de produits issus d'organismes génétiquement modifiés (OGM) et en facilitant la brevetabilité de ceux-ci, sa légitimité a été remise en cause. Une succession de crises en matière de sécurité sanitaire (scandale du sang contaminé, crise de la vache folle), pourtant sans rapport direct avec les OGM, ont contribué à mettre en cause l'acceptabilité sociale des biotechnologies, tant en raison des doutes qui ont surgi quant au contrôle des risques que pour des raisons d'ordre culturel, s'agissant du lancement sur le marché de nouveaux aliments. Dès lors, pour trouver une issue à cette crise, le droit n'est plus seulement utilisé comme l'instrument au service d'une politique industrielle, mais il doit à la fois retrouver un rôle symbolique, capable de mobiliser valeurs et principes fondamentaux réaffirmant la primauté de l'être humain, et une fonction de terrain, consistant à organiser des filières de gestion des risques en vue de donner au principe de précaution vie et cohérence dans le domaine de la coopération internationale.
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Milewski, Françoise. „Les enjeux de l'ouverture à l'Est pour l'économie mondiale“. Revue de l'OFCE 34, Nr. 5 (01.11.1990): 157–94. http://dx.doi.org/10.3917/reof.p1990.34n1.0157.

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Résumé L'intégration de l'Europe de l'Est au commerce mondial dépend à la fois de l'évolution des économies de l'Est et des comportements des pays de l'Ouest. A l'Est, l'espoir d'améliorer à terme les niveaux de vie des populations repose sur la transformation de systèmes économiques qui ont révélé leur inefficacité. L'introduction du marché, censé résoudre au mieux l'équilibre entre l'offre et la demande, est à l'origine d'un débat important. La forme de la propriété, privée ou publique, ne suffit pas à elle seule à définir l'économie socialiste ou capitaliste. Le mode de régulation qui est associé la définit tout autant, sans être mécaniquement lié à la forme de propriété. Pour passer du socialisme au capitalisme, les dirigeants des économies d'Europe orientale ont dû trancher un débat sous-jacent sur la transition, même si ce débat perdure par ailleurs. Dans tous les pays les mêmes mesures sont prônées ou d'ores et déjà adoptées : développement d'un secteur privé, suppression de la planification imperative, libération des prix, transformation du système bancaire, convertibilité des monnaies. Si le fondement des réformes est unique — instaurer à terme des marchés où s'échangent les biens et services, les actifs financiers et la main-d'œuvre — deux conceptions s'opposent quant à la séquence des réformes : l'approche gradualiste et la thérapie de choc. L'une vise à créer d'emblée la rupture avec le système antérieur, l'autre à introduire l'économie de marché progressivement, dans la crainte d'une désorganisation trop brutale de la production et d'un coût social trop élevé. A court terme, l'impact des réformes est récessif : la production est désorganisée faute de centres de décisions clairement définis ou en l'attente de privatisations potentielles. Les niveaux de vie reculent en raison de la libération des prix et du développement rapide du chômage. Le risque d'hyperinflation, l'incertitude sur l'utilisation des surliquidités existantes et la gravité de la dette extérieure dans certains pays limitent les marges de manœuvre de la politique économique. A moyen terme, on espère l'intégration aux échanges mondiaux, la remontée des niveaux de vie et l'accroissement de la producti- vité du capital, une fois que seront opérants les mécanismes de la nouvelle régulation. Mais la réussite de ce processus de développement dépend autant de la politique des réformes à l'Est que des réactions de l'Ouest. Ceci nécessite d'abord d'amplifier les aides financières de l'Ouest afin de développer les infrastructures et de solvabiliser la demande. Les transferts de technologie liés aux investissements étrangers pourraient alors jouer un rôle clé de confrontation pour les industries désuètes et d'entraînement pour l'ensemble de l'économie. Mais l'incertitude sur l'ampleur et la destination, tant géographique que sectorielle, des transferts de capitaux demeure importante. Le choc de demande que les pays de l'Ouest espèrent de l'ouverture d'un marché de plus de 400 millions d'habitants ne peut être massif à court terme ; la demande potentielle est certes considérable mais la progression des débouchés ne sera pas linéaire. L'éclatement du COMECON devrait précipiter l'intégration au commerce mondial, mais il accélérera aussi la différenciation des pays. La facturation en devises, et non plus en roubles, de l'énergie soviétique aggrave en effet la contrainte extérieure des six pays de l'Est. La crise du Golfe accroît les divergences d'intérêt entre l'URSS, premier producteur mondial de pétrole, et les autres pays d'Europe orientale, dont les ressources pour importer des biens industriels seront amputées par renchérissement de leurs factures énergétiques. Deux conclusions ressortent de l'analyse : la première est que n'apparaissent ni un bloc Est ni un bloc Ouest. A l'Est, les différences entre pays s'accentuent. La mise en œuvre des réformes dépend de la reconnaissance et de l'autorité acquises par les gouvernements actuels des différents pays ; elles ne sont pas homogènes. La croissance économique que l'on peut escompter à moyen terme, une fois surmontée la désorganisation due aux bouleversements des modes de propriété et de régulation, sera plus aisément financée en RDA que dans les autres pays, et parmi ceux-ci, là où l'endettement extérieur est encore modéré. A l'Ouest, la RFA sera le premier bénéficiaire de l'ouverture de l'Est parce qu'elle est déjà le pays le plus engagé dans l'ensemble de la zone. La seconde conclusion porte sur les délais. L'Est fait l'expérience, prévue dans son principe sinon dans son ampleur, d'une réduction drastique du niveau de vie de la population et l'expérience, imprévue, de la réticence des investisseurs privés de l'Ouest à s'engager à l'Est à bref délai et de l'étalement dans le temps des capitaux publics. Or les risques de ruptures sont importants si, rapidement, des signes de redressement économique ne sont pas perçus. Ceux-ci sont la condition nécessaire pour que certains gouvernements conservent leur crédibilité. Le danger de crise sociale est d'autant plus grand dans la présente période où se forgent des comportements individuels et collectifs nouveaux.
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Bodart, Vincent, Laurence Jacquet und Bruno Van der Linden. „Numéro 6 - novembre 2002“. Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco.v1i0.16233.

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Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique. 1. Les enjeux Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi. 2. Les raisons L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés). Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.). Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair. 3. Les modalités Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination. Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux. Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail. L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs. Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.
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Bodart, Vincent, Laurence Jacquet und Bruno Van der Linden. „Numéro 6 - novembre 2002“. Regards économiques, 12.10.2018. http://dx.doi.org/10.14428/regardseco2002.11.01.

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Les négociations salariales dans le cadre de l’accord interprofessionnel 2003-2004 vont prochainement débuter. Ce numéro de Regards Economiques se penche sur les enjeux, les raisons et les modalités de la modération salariale en Belgique. 1. Les enjeux Face à l’arbitrage entre salaire et emploi étayé ci-dessous, notre point de vue est qu’il faut davantage mettre l’accent sur le développement de l’emploi que sur la croissance des salaires. Cette priorité à l’emploi s’explique par le rôle de celui-ci dans l’insertion sociale et par le souci de sauvegarder une sécurité sociale efficace face au choc du vieillissement de la population et en présence de notre fort endettement public. Nous sommes bien conscients que l’emploi doit vérifier certaines caractéristiques pour être un vecteur d’insertion sociale. Même si nous n’abordons pas ces aspects ici, la négociation collective et la législation relatives aux conditions de travail sont donc essentielles elles aussi. 2. Les raisons L’analyse d’un éventail de données statistiques livrent plusieurs enseignements. Primo, ils rappellent que le niveau du coût salarial en Belgique est parmi les plus élevés en Europe. Secundo, il semble bien que la croissance du coût salarial en Belgique ait pu effectivement être maîtrisée depuis l’entrée en vigueur de la loi de 1996 relative à la promotion de l’emploi et à la sauvegarde préventive de la compétitivité. Les coûts salariaux unitaires ont cependant progressé plus rapidement que dans les pays voisins, provoquant ainsi une détérioration de la compétitivité de l’économie belge. Tertio, les performances d’emploi de la Belgique s’améliorent mais demeurent extrêmement préoccupantes pour une série de groupes de la population (travailleurs moins qualifiés, travailleurs de nationalité non européenne, travailleurs âgés). Toutes les études disponibles pour la Belgique aboutissent à la même conclusion : le niveau macroéconomique de l’emploi varie négativement avec celui des coûts salariaux. Cette relation est la résultante d’effets tantôt positifs, tantôt négatifs. Cette conclusion pourrait donc s’inverser si les coûts salariaux baissaient fortement. On n’en est cependant pas là. La modération du coût salarial n’est certainement pas la panacée pour répondre à la situation préoccupante des groupes de population mentionnés à l’instant. La stimulation de l’offre d’emploi que cette modération favorise est cependant un complément indispensable à un ensemble de mesures structurelles bien coordonnées (relèvement des qualifications les plus basses, poursuite des actions ciblées sur des sous-régions particulièrement meurtries, abandon des freins à la mobilité des travailleurs, révision du profil salarial en fonction de l’âge ou de l’ancienneté, accroissement de l’écart entre revenu en emploi et revenu d’allocation en jouant sur la (para-)fiscalité, etc.). Les perspectives conjoncturelles peu brillantes pour le futur immédiat renforcent la nécessité d’une modération salariale. On sait en effet qu’en ces périodes assez déprimées sur le plan de l’embauche, les plus qualifiés vont davantage prospecter les marchés du travail où ils sont en quelque sorte "sur-qualifiés". Promouvoir une offre d’emplois dynamique dans tout l’éventail des qualifications est alors une manière de limiter ce phénomène dont seuls les plus qualifiés tirent un parti clair. 3. Les modalités Depuis l’accord interprofessionnel de 1999-2000, la norme salariale est avant tout devenue "indicative". Elle est une recommandation des partenaires sociaux réunis au niveau national à l’égard des partenaires des négociations sectorielles et d’entreprise. Compte tenu des faits observés en Belgique depuis le premier choc pétrolier et des analyses réalisées depuis, il est fort plausible que se coordonner sur une norme, même fruste, est préférable à une absence de coordination. Pour que la modération salariale contribue le plus largement possible au développement de l’emploi, des aménagements complémentaires au système actuel nous semblent nécessaires. Ceux-ci se situent à trois niveaux. Pour favoriser la création d’emploi, il est primordial que les importants allégements structurels de cotisations sociales contribuent pleinement à la réduction du coût du travail. On recommande donc de maîtriser la croissance des salaires bruts afin que les baisses de cotisation structurelles allègent le coût salarial et stimule l’emploi. Cette maîtrise aurait une réciproque en ce sens que la réforme fiscale et les allégements de cotisations personnelles au bas de l’échelle salariale ne devraient pas être récupérées par les employeurs lors de la négociation du niveau des salaires bruts. Ces réformes pourraient alors pleinement jouer leurs rôles de soutien aux bas revenus et d’incitation à la recherche d’emploi et à la participation au marché du travail. L’indexation automatique assure tous les salariés contre le risque généré par des mouvements de prix et constitue à ce titre un mécanisme à préserver. Il faut toutefois souligner qu’en cas de hausse de prix des produits importés, l’appauvrissement collectif qui en résulte risque d’être aggravé par l’indexation automatique. Lorsque des biens importés qui ont un poids significatif dans l’"indice-santé" connaissent des hausses substantielles et durables de prix, il faudrait veiller à la suspension de l’indexation automatique des salaires sur ces prix et trouver d’autres modalités pour répondre à la dégradation de la situation socio-économique de certains groupes en présence de tels chocs. Tant la modération salariale que les allègements de la parafiscalité doivent faire l’objet d’une coordination au niveau européen. Sans une coordination forte au sein de l’UE, les dispositions prises au niveau de chaque Etat seront sous-optimales.
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