Zeitschriftenartikel zum Thema „Perspective économique et environnementale“

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Ezzine de Blas, Driss. „Activer les motivations intrinsèques des bénéficiaires pour des projets de conservation et développement plus durables“. Perspective, Nr. 56 (2021): 1–4. http://dx.doi.org/10.19182/perspective/36384.

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Comment concevoir des projets de conservation et développement qui permettent des changements durables ? Comment en augmenter l’efficacité et la légitimité ? Les incitations économiques classiques des politiques environnementales (certification, gestion durable des forêts, paiements pour services environnementaux, crédits verts, etc.) sont efficaces à court terme mais leur performance environnementale n’est pas forcément assurée à long terme. En revanche, lorsque les motivations intrinsèques des bénéficiaires sont activées, ceux-ci s’approprient mieux les objectifs des interventions : ils font preuve d’un changement de comportement plus durable. De récentes recherches croisant l’économie du comportement et la psychologie sociale, menées dans le cadre de ce type de projets, ouvrent une voie riche et complémentaire pour mobiliser ce potentiel humain latent. Considérer les motivations intrinsèques, c’est prendre conscience de l’importance de la dimension psychologique de toute action. Les décideurs et les bailleurs du développement et de la recherche peuvent s’en saisir et intégrer dans leurs appels à projets des méthodes pour les identifier et les activer.
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Ganoulis, J. „La gestion de l'eau à l'aube du 3ème millénaire: Vers un paradigme scientifique nouveau [Tribune libre / Article bilingue] Water resources management at the turn of the millennium: towards a new scientific paradigm [Tribune libre]“. Revue des sciences de l'eau 14, Nr. 2 (12.04.2005): 213–30. http://dx.doi.org/10.7202/705418ar.

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L'objectif de cette tribune est d'analyser la nouvelle approche concernant la gestion des ressources en eau qui a été adoptée par la communauté scientifique au seuil de ce nouveau millénaire. Après une révision de cette nouvelle approche, une méthodologie scientifique est proposée permettant d'exprimer le nouveau concept, qui est plutôt général et descriptif, en termes analytiques et quantitatifs, de façon qu'il soit appliqué dans des cas pratiques. Depuis quelques dizaines d'années déjà, il a été bien établi que la nouvelle approche va dans le sens de la gestion durable. Ceci veut dire qu'elle intègre des préoccupations sociales et environnementales aux critères traditionnels de performance technique et d'efficacité économique. La question qui se pose maintenant est comment le concept complexe de la durabilité, qui jusqu'à présent a été exprimé seulement de façon générale et qualitative, pourrait être formulé en termes analytiques et quantitatifs d'une méthodologie scientifique. Sur le plan méthodologique, la modification des critères dont on doit tenir compte dans un cadre cohérent d'hypothèses et de raisonnements, suggèrent une évolution vers un paradigme scientifique nouveau. Le cadre général de ce paradigme que nous proposons est celui de l'analyse quantitative du risque à plusieurs dimensions. Traditionnellement, l'objectif général de la gestion de l'eau, était la satisfaction de la demande dans diverses utilisations, comme l'agriculture, l'eau potable et l'industrie, en utilisant les ressources en eau disponibles de manière techniquement fiable et économiquement efficace. Dans cette approche, des solutions structuralistes et le plus souvent technocratiques, ont été proposées et réalisées dans plusieurs pays du monde. La construction de barrages et de réservoirs d'eau, la modification des lits des rivières et la dérivation des cours d'eau ont eu cependant, dans de nombreux cas, de sérieux impacts négatifs sur l'environnement et les conditions sociales. De plus, le gaspillage dans l'utilisation de cette ressource précieuse et la pollution galopante provenant de tous les secteurs d'utilisation de l'eau ont mis en question ce mode de gestion. Le concept de la gestion durable des ressources en eau a été évoqué, tout d'abord en 1972 à Stockholm, pendant la Conférence Mondiale des Nations Unies, puis à Rio, en 1992, avec l'Agenda 21. La nouvelle philosophie est basée sur la gestion intégrée de l'eau à l'échelle du bassin versant. Elle met l'accent sur la protection de l'environnement, la participation active des collectivités locales, la gestion de la demande, les aspects institutionnels, et le rôle de l'éducation continue tout le long de la vie de tous les utilisateurs d'eau. Sur le plan méthodologique, la gestion intégrée de l'eau reste encore un problème ouvert où plusieurs approches cherchent à définir un paradigme cohérent. Dans cette tribune, nous en proposons un que nous appelons " le paradigme 4E " : Epistémique, Economique, Environnemental, Equitable. Il est basé sur l'analyse quantitative du risque à plusieurs dimensions : scientifique, économique, environnementale et sociale. Ce paradigme utilise soit la théorie des probabilités soit la logique du flou (ou les deux à la fois) afin d'évaluer et d'intégrer les risques technico - économiques et socio-environnementaux dans une perspective de gestion durable des ressources en eau.
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Sila, Anne, Françoise Gérard, William’s Daré, Alpha Ba, Elhadj Faye, Amandine Adamczewski und François Bousquet. „Analyse de la construction de la vulnérabilité des ménages du système irrigué de Guédé au nord du Sénégal“. Cahiers Agricultures 31 (2022): 6. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2022002.

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Malgré l’amélioration qu’ils apportent à la production agricole, les périmètres irrigués génèrent des risques sociaux, économiques et écologiques importants, qui questionnent leurs impacts effectifs sur la vulnérabilité sociale, économique, environnementale et alimentaire des populations bénéficiaires. La réflexion sur la construction de la vulnérabilité mobilisée dans le cadre de cet article cherche à analyser, dans une perspective socio-historico-économique, comment les processus, les changements et les perturbations dans le temps et dans l’espace peuvent expliquer les mécanismes à la source des vulnérabilités actuelles des ménages installés autour du système irrigué de la cuvette de Guédé au Sénégal. Les résultats mettent en évidence une vulnérabilité différentielle des types de ménages à plusieurs facteurs de stress. Cette vulnérabilité est fonction de la faiblesse des surfaces cultivées et des rendements, des coûts de production élevés ou des difficultés d’accès à des activités extra-agricoles, mais aussi de la période et du lieu d’installation des ménages, qui définissent partiellement leur dotation en ressources, et ainsi leur capacité à faire face à des conditions changeantes. Pour fournir une réflexion pluridisciplinaire, systémique et nuancée sur la vulnérabilité des ménages agricoles du système irrigué de Guédé, il est important de comprendre les mécanismes qui fondent la construction et l’évolution de la vulnérabilité et de voir comment leurs interactions dynamiques peuvent réduire ou renforcer les vulnérabilités existantes ou créer de nouvelles vulnérabilités.
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Zarrouk, Imane, und Abdelwafi El Aidouni. „Le marketing digital pratiqué par le secteur touristique marocain : actions de communication à l’échelle nationale et management environnemental“. SHS Web of Conferences 175 (2023): 01025. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202317501025.

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Le tourisme joue un rôle crucial dans la croissance économique du Maroc. Pour promouvoir le pays, le secteur touristique a adopté des stratégies de marketing digital innovantes mettant en avant sa diversité culturelle, ses paysages époustouflants et son hospitalité légendaire. Les réseaux sociaux, les blogs de voyage et les plateformes de réservation en ligne ont été utilisés pour atteindre un public plus large et renforcer la visibilité du Maroc en tant que destination touristique attrayante. Cette étude se concentre sur l’impact des actions de communication et les actions de management environnemental sur l’expérience touristique marocaine. Son objectif est d’évaluer l’efficacité des pratiques de marketing digital à l’échelle nationale et d’examiner l’impact environnemental de ces activités sur l’expérience touristique. Un échantillon de 100 participants a été utilisé pour cette étude quantitative. Les résultats de l’analyse statistique ont révélé une corrélation positive entre les actions de communication et la gestion environnementale avec l’expérience touristique au Maroc. Des perspectives de recherche futures incluent l’exploration des opportunités offertes par le Metaverse par secteur touristique marocain. Ces résultats soulignent l’importance de continuer à promouvoir des pratiques durables et à améliorer l’expérience des touristes au Maroc.
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RYSCHAWY, J., M. TICHIT, S. BERTRAND, G. ALLAIRE, S. PLANTUREUX, O. AZNAR, C. PERROT et al. „Comment évaluer les services rendus par l'élevage ? Une première approche méthodologique sur le cas de la France“. INRA Productions Animales 28, Nr. 1 (10.01.2020): 23–38. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2015.28.1.3008.

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L’élevage joue un rôle essentiel dans les territoires ruraux au sein desquels il assure de nombreux services économiques, environnementaux et sociaux. Appréhender la multiplicité des services rendus par l’élevage à la société représente donc un enjeu essentiel mais aussi un champ nouveau pour la recherche agronomique. L’objectif de cette étude est de réaliser une première quantification des services rendus par l’élevage en considérant les dimensions économiques, environnementales et sociales. Sur la base de réunions d’experts et de la revue de la littérature, nous avons d’abord proposé une qualification des services rendus par l’élevage pour définir le bouquet de services rendus par l’élevage en France. Nous avons ensuite sélectionné des indicateurs pour quantifier des bouquets de services départementaux à partir des bases de données mobilisables à l’échelle de la France. Nous avons analysé les services et leurs interrelations (synergies ou antagonismes) par une typologie de bouquets de services au niveau départemental. L’analyse met en évidence quatre catégories principales de services : approvisionnement (e.g. quantité et qualité d’aliments), qualité environnementale (e.g. biodiversité, hétérogénéité des paysages), vitalité territoriale (e.g. dynamisme rural et emploi) et identité culturelle (e.g. gastronomie, identité des terroirs). Quatre grands types de bouquets de service ont été mis en évidence présentant des niveaux contrastés d’expression des services. L’analyse de leur distribution géographique a montré une répartition non-aléatoire des types de bouquets. Une perspective de ce travail consistera à étudier les principaux leviers socio-économiques, politiques, écologiques et géographiques impliqués dans la fourniture de services pour informer les décideurs politiques et la société.
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Persais, Eric. „L’impact de l’ancrage territorial sur le Business Model. Le cas du label Origine France Garantie“. Management international 20, Nr. 4 (24.09.2018): 75–89. http://dx.doi.org/10.7202/1051676ar.

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Si le concept de Business Model (BM) a encore quelques détracteurs, son mérite est de centrer la problématique de l’entreprise sur la création de valeur économique et a fortiori financière. Paradoxalement, les exigences de Responsabilité Sociétale (RSE) conduisent à étendre l’idée de création de valeur pour les actionnaires à l’ensemble des parties prenantes et à y inclure des éléments de performance environnementale et sociale. La contribution de l’entreprise au développement territorial et à la préservation de l’emploi s’inscrit, notamment, dans cette perspective. De nombreuses entreprises font désormais le choix de produire localement bien que cela ait une incidence négative sur leur compétitivité-coût. Ce choix, loin d’être anodin, remet en cause le BM basé sur la création de valeur économique et financière puisqu’il élargit le concept de valeur à sa dimension sociétale. En outre, il conduit à une redéfinition de l’organisation de la chaîne et du réseau de valeur ainsi qu’à une réflexion concernant le portefeuille de ressources et compétences de l’entreprise. C’est ce que s’attache à démontrer l’auteur dans cette recherche basée sur des entretiens auprès de dirigeants de cinq entreprises dont les produits ont obtenu le label « Origine France Garantie » (OFG).
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Desbiens, Caroline. „Un nouveau chemin vers les rapides. Chisasibi/La Grande et les relations nord-sud au Québec“. Globe 9, Nr. 1 (15.02.2011): 177–210. http://dx.doi.org/10.7202/1000802ar.

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Au cours des années 1970, la transformation de la rivière La Grande en un vaste complexe hydroélectrique a forcé les Cris et les Québécois du Sud à établir un dialogue quant à l’aménagement de ce cours d’eau et à son devenir. Si la relation a été ponctuée de conflits et d’inégalités, elle a toutefois mené les partenaires à se reconnaître mutuellement et à s’exprimer sur la place qu’occupe la rivière dans les liens de sociabilité, les échanges économiques et les récits identitaires de chaque peuple. Dans le contexte d’une collaboration qui se serait idéalement accrue depuis La Paix des braves, ce travail a pour but d’explorer la pertinence de l’histoire environnementale comme outil d’harmonisation interculturelle entre les territorialités autochtone et eurogène. En comparant deux sites clés le long de la rivière La Grande (Uupichun et LG-2), leur production et leur transformation à travers le temps grâce au travail humain, je propose de concevoir l’historique environnemental du Québec dans une perspective d’échange et de continuité Nord-Sud.
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Belley, Anne-Marie, Manon Parisien, Kareen Nour, Nathalie Bier, Guylaine Ferland, Danielle Guay, Petre Popov und Sophie Laforest. „Perspective écologique sur les déterminants de la vitalité cognitive des aînés“. Canadian Journal on Aging / La Revue canadienne du vieillissement 32, Nr. 3 (13.08.2013): 240–49. http://dx.doi.org/10.1017/s0714980813000299.

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RésuméLe vieillissement cognitif demeure une réalité très hétérogène chez la population aînée. Des études ont récemment identifié certains facteurs pouvant contribuer à maintenir la santé cognitive des aînés. À ce jour, ces recherches ont principalement porté sur des déterminants individuels, notamment : les conditions de santé et les habitudes de vie. Une recension des écrits a été réalisée afin d’explorer les facteurs socio-environnementaux qui peuvent influencer la vitalité cognitive des aînés. Cette recension montre que les études qui ont examiné ce lien potentiel sont très rares. Seuls le type et le niveau socio-économique du quartier de résidence, ainsi que la taille du réseau social ont été identifiés comme facteurs d’influence. Par contre, des études ont montré que l’environnement pouvait moduler certaines habitudes de vie qui, à leur tour, peuvent influencer la cognition. Le présent article s’inspire d’une approche écologique afin d’illustrer des cibles individuelles et socio-environnementales de la promotion de la santé cognitive des aînés.
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Alary, Véronique, und Denis Gautier. „Évaluer la contribution de l’élevage au développement des régions sèches : indicateurs en vue de politiques publiques adaptées“. Perspective, Nr. 60 (2023): 1–4. http://dx.doi.org/10.19182/perspective/37106.

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Dans les régions sèches, les résultats scientifiques montrent que l’élevage mobile permet de tirer le meilleur profit social, environnemental et économique de ces espaces. Cette activité offre à la fois une sécurité à court terme en cas de choc et, dans de bonnes conditions, une capacité d’investissement. Il est cependant délicat d’élaborer des indicateurs pour comprendre et évaluer sa contribution au développement territorial car elle se situe à l’intersection de plusieurs échelles de temps, d’espace et d’organisation sociale et institutionnelle. Le cadre opérationnel proposé ici vise à repenser le rôle de l’élevage pour la durabilité des ressources et des sociétés des régions sèches. Six types d’indicateurs de développement croisent ces trois dimensions : caractéristiques du troupeau et des biens et services issus des espèces élevées, taille du troupeau, conduite d’élevage, gestion des ressources communautaires, accès aux soutiens de l’État, dépendance aux marchés, usage des terres et des ressources. Ce cadre invite les décideurs politiques à intégrer ces différentes échelles pour comprendre les mécanismes d’adaptation et les risques en cas d’intervention.
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Bonin, Frédéric, Maxence Arnould, Pierre Duval, Aristide Robic, Marie-Loréa Tapie-Petit, Mehdi El Hrizi, Theresia Euler et al. „Perspectives d'émergence d'une filière forêt-chimie des extractibles Points de vue des acteurs du Nord-Est de la France et du Sud-Ouest de l'Allemagne“. Revue forestière française 72, Nr. 1 (28.02.2020): 71–84. http://dx.doi.org/10.20870/revforfr.2020.5304.

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La biomasse forestière peut être une source de molécules d’intérêt dans le but de substituer ou de compléter les molécules pétro-sourcées. Par conséquent, une valorisation innovante des extractibles du bois semble être une opportunité économique, sociale et environnementale. L’objectif de notre étude est de mieux cerner les perspectives d’émergence d’une nouvelle valorisation chimique des connexes bois pour la région Grand Est, à partir des avis et ressentis des acteurs de la filière forêt-bois et de la valorisation chimique de cette région ainsi que de territoires voisins. Nos résultats se portent sur trois axes : les stratégies de valorisation des connexes des entreprises de la filière forêt-bois, les perceptions des acteurs sur l’émergence d’une filière forêt-chimie, et les perspectives de mise en place d’une telle filière à moyen terme. Nous conviendrons tout de même que les résultats doivent être approfondis dans le cadre de perspectives de recherche pour préciser les conditions de la mise en œuvre de cette filière.
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BISSONNETTE, Jean-François, Geneviève LAROCHE, Alain OLIVIER, Nancy GÉLINAS, Marie SAYDEH und Alain CAGLIASTRO. „Quelles trajectoires agroforestières ? Perspectives dégagées lors du cinquième Congrès mondial d'agroforesterie : « En transition vers un monde viable »“. BOIS & FORETS DES TROPIQUES 356 (30.06.2023): 5–12. http://dx.doi.org/10.19182/bft2023.356.a37034.

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L’article propose une synthèse et une lecture critique de certaines des grandes thématiques abordées lors du cinquième Congrès mondial d’agroforesterie qui s’est déroulé du 17 au 20 juillet 2022 à Québec, au Canada, sous l’intitulé « En transition vers un monde viable ». Le congrès a mis en évidence le rôle clé des pratiques agroforestières pour faire face à certains défis environnementaux et socio-économiques les plus criants, dont l’adaptation aux changements climatiques, le maintien de la biodiversité et la diversification économique en milieu rural. Si la pertinence de diffuser les pratiques agroforestières à l’échelle mondiale fait consensus, plusieurs tensions émergent, notamment en raison du contraste entre les systèmes agroforestiers en contexte d’agriculture spécialisée et les systèmes paysans, ainsi que la dualité entre la restauration écologique pour générer des crédits carbone et celle qui vise en priorité à répondre aux besoins des collectivités, dont la conception et la mise en œuvre ne sont pas dépendantes de la vente de crédits carbone. Le congrès a permis de mettre en relief trois perspectives différentes. La première perspective conçoit l’agroforesterie sur un mode plutôt productiviste et dans des aspects plutôt techniques, où on accepte l’utilisation d’un nombre restreint d’espèces exotiques afin d’atteindre des objectifs de production spécifiques. Une seconde perspective autorise la conversion d’écosystèmes diversifiés en plantations d’arbres commerciaux exotiques, parfois monospécifiques, sans considération pour les impacts socio-économiques et culturels de ces aménagements. Une troisième perspective invite quant à elle à revisiter les systèmes agroforestiers paysans, afin de maintenir ou de recréer des agro-écosystèmes agroforestiers diversifiés et multifonctionnels. Une telle perspective associe étroitement l’agroforesterie à l’agro-écologie, qui vise la mise en place d’agro-écosystèmes et de systèmes alimentaires diversifiés basés sur des connaissances locales. Dans ce contexte, un des principaux défis de l’agroforesterie pourrait bien être de proposer, de concert avec l’agro-écologie, une nouvelle trajectoire de diversification des agro-écosystèmes afin de réussir la transition vers un monde viable.
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Vázquez Gálvez, Felipe Adrián, und Liliana Rivera-Lozano. „Oportunidades del Acuerdo de Cooperación Ambiental de América del Norte en la era post–TLCAN“. Regions and Cohesion 8, Nr. 3 (01.12.2018): 116–26. http://dx.doi.org/10.3167/reco.2018.080307.

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*Full article in SpanishEnglish Abstract:NAAEC acts as an independent platform for the international cooperation between the United States, Mexico and Canada over a wide range of environmental protocols. The CEC was formed as a practical and valuable tool to achieve NAAEC goals. Therefore, the CEC supervises the development of environmental policies and their accurate implementation among the three nations. In addition, the CEC promotes the participation of private citizens in collaboration with their governments to develop diverse strategies for conservation, protection, and improvement of our shared environment. Whether or not it is necessary to maintain regular operations of NAEEC is a subject currently evaluated during the present renegotiations of NAFTA, which provides new opportunities in view of the contemporary political, economic and environmental scene.Spanish Abstract:El ACAAN actúa como una plataforma independiente de cooperación internacional entre Estados Unidos, México y Canadá para el desarrollo de protocolos de protección del medio ambiente. La CCA se concibe como una práctica herramienta para la instrumentación de las metas trazadas por el ACAAN. En consecuencia, la CCA se encarga de gestionar, supervisar e implementar diversas estrategias de conservación, protección, y mejoramiento del medio ambiente por medio de la colaboración entre la sociedad civil y el sector gubernamental. En la actualidad, el debate en torno a si la reciente revisión y ratificación del TLCAN requerirá mantener el existente funcionamiento del ACAAN permite el planteamiento de nuevas áreas de oportunidad en vista del actual contexto político, económico y ambiental global.French Abstract:L’ANACDE sert de plate-forme indépendante pour la coopération internationale entre les États-Unis, le Mexique et le Canada sur un large éventail de protocoles environnementaux. La CCE a été créée comme outil pratique et utile pour atteindre les objectifs de l’ANACDE. Par conséquent, la CCE supervise l’élaboration des politiques environnementales et leur mise en oeuvre précise parmi les trois pays. En outre, la CCE encourage la participation des citoyens à l’élaboration de stratégies diverses en faveur de la conservation, la protection et l’amélioration de notre environnement commun. La question de savoir s’il est nécessaire ou non de maintenir les opérations régulières de l’ANACDE est actuellement débattue lors des renégociations de l’ALENA, qui ouvre de nouvelles perspectives sur les scènes politique, économique et environnementale contemporaines.
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SOUZA, Charles Benedito Gemaque. „GEOPOLÍTICA NA PAN-AMAZÔNIA: TERRITÓRIOS, FRONTEIRAS E IDENTIDADES“. Revista GeoAmazônia 2, Nr. 03 (16.07.2014): 59. http://dx.doi.org/10.18542/geo.v2i03.12407.

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A Amazônia continental caracteriza-se por suas diferenças, étnica, cultural, política, econômica e ambiental, o que estabelece concomitantemente continuidades e descontinuidades territoriais. Trata-se de uma expressão das sociedades complexas e, como tal, traduz as suas relações plurais e contraditórias, condicionando as representações e as estratégias de poder projetadas pelos diferentes agentes sociais envolvidos. Há, então, uma heterogeneidade das “Amazônias” que não se reproduzem da mesma forma, tanto no ponto de vista concreto,como sob a perspectiva da existência humana.GEOPOLITIQUE DANS LA PAN-AMAZONIE: TERRITOIRES, FRONTIÈRES ET IDENTITÉESResuméL'Amazonie continentale se caractérise par leur differences, ethnique, culturelle, politique, économique et environnementales, en établissant des continuités et des discontinuités territoriaux simultanément. C’est une expression des sociétés complexes et, en tant que telle, reflète son plurialité et des relations contradictoires conditionnant les représentations et les stratégies de pouvoir conçus par différents agents sociaux impliqués.Il y a une hétérogénéité des «Amazones» qui ne reproduisent pas de la même façon, tant au point de vue pratique,comme de la perspective de l'existence humaine.
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Pérez-Houis, Corten. „Cadre législatif et production de briques rouges à Khartoum (Soudan) : entre protection de l’environnement et stratégies d’aménagement des espaces urbains centraux“. Knowing Nature 4 (2022): 197–240. http://dx.doi.org/10.4000/11taq.

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Dans un contexte de croissance démographique de la capitale soudanaise et d’explosion du secteur de la construction au début des années 2000, le nombre de briqueteries artisanales a rapidement augmenté dans l’agglomération de Khartoum, en passant de 1 750 ateliers en 1995 à 3 450 en 2005, dont 2 000 à Khartoum. Malgré la production massive de ce matériau et son utilisation répandue dans toute la capitale, divers acteurs se sont retrouvés sur la critique des conséquences environnementales de cette activité économique (pollution de l’air et du sol, déforestation causée par l’usage de bois comme combustible, utilisation de terres fertiles sur les berges du Nil…).Du Haut Conseil pour l’environnement à UN Habitat, en passant par des instituts de recherche de l’Université de Khartoum et par le gouvernement de l’État de Khartoum, un consensus apparaît autour de la nécessité d’une fermeture des briqueteries. Ce consensus repose sur des analyses techniques et sanitaires démontrant la nocivité de cette activité sur son environnement, mais aussi sur des textes législatifs.L’article revient d’abord sur les conditions de la production de ces briques rouges (localisation des ateliers, différentes étapes de l’extraction de la ressource naturelle à la commercialisation du matériau…), ainsi que sur les différentes formes de pollution qui y sont associées par de nombreux acteurs universitaires et institutionnels. Ces dommages environnementaux comprennent à la fois l’émission de CO2, la dégradation de terres fertiles sur les berges du Nil et la réduction de la couverture forestière liée à l’utilisation du bois comme combustible. Toutefois, il s’agit dans cet article de proposer une lecture critique de ces analyses scientifiques et de les remettre en perspective par rapport à d’autres sources.Je m’appuie pour cela sur deux enquêtes de terrain, effectuées entre février et avril 2020 et en avril 2021, mais aussi sur l’analyse détaillée de deux types de documents législatifs : la « Loi de protection et d’amélioration de l’environnement dans l’État de Khartoum » (2008) et onze décrets promulgués par l’État de Khartoum à propos de la fermeture des briqueteries (2010-2018). La première est disponible en ligne (http://www.envkh.gov.sd/pdf/law.pdf), tandis que les décrets ont été recueillis directement au siège de l’État de Khartoum, sans avoir pu les photocopier ni les photographier.Ces deux textes montrent avant tout que la question des briqueteries est considérée comme un enjeu environnemental et sanitaire. Si la loi de 2008 ne fait que préciser les taxes auxquelles sont soumis les propriétaires, les différents décrets appellent à la fermeture complète de ces ateliers et à leur relocalisation en dehors des espaces urbains. Ils justifient cela par la nécessité de préserver le milieu naturel de ces « nuisances et phénomènes négatifs » (التشوهات والمظاهر السلبية) et de protéger la population face aux « dommages sanitaires causés par l’industrie de la brique » (الأضرار الصحية الناجمة من صناعة الطوب). Ce cadre législatif est ensuite confronté avec d’autres types de sources (articles de presse, mémoires universitaires, rapports divers), ce qui permet de montrer la construction d’une parole institutionnelle consensuelle.De nombreux mémoires universitaires cherchent à démontrer les conséquences négatives de la production de briques rouges sur l’environnement, tandis que plusieurs rapports d’institutions internationales telles qu’UN Habitat et l’Agence britannique pour l’aide au développement s’alignent également sur cette critique des briqueteries. Une même vision circule ainsi entre les multiples acteurs impliqués, une parole institutionnelle unique émerge de ces différentes sources.Pourtant, il s’agit de remettre en perspective l’émergence de ces critiques, qui s’appuient, certes, sur un savoir environnemental technique, mais aussi sur une certaine conception des espaces urbains. Cet accent mis sur la nécessaire protection de l’environnement est en effet au cœur d’objectifs de durabilité définis par des institutions internationales et réappropriés par les acteurs soudanais. La production artisanale de briques rouges, perçue comme étant archaïque et polluante, ne correspond pas à l’idéal d’une ville moderne et respectueuse de l’environnement.Cet argument environnemental apparaît toutefois comme étant un trompe-l’œil. Il semble mobilisé pour justifier des politiques d’aménagement, telles que la construction de la corniche du Nil ou du pont Manshiya. Les campagnes d’évacuation des briqueteries menées dans les années 2010, suite à la publication des différents décrets, sont à replacer dans le contexte plus large des restructurations urbaines en cours au même moment à Khartoum. Elles répondent à des convoitises foncières croissantes pour les berges du Nil, où se situent les briqueteries. La fermeture des briqueteries entre ainsi dans une stratégie de mise en avant d’espaces verts préservés, d’embellissement de la ville et d’attraction des capitaux étrangers. L’afflux de ces investissements conduit à une concentration de services, d’activités à haute valeur ajoutée et de fonctions récréatives au cœur de l’agglomération du Grand Khartoum.L’ensemble de l’article, en partant de l’étude de cas des briqueteries à Khartoum, s’appuie donc sur une méthodologie de croisement des sources : textes législatifs, mémoires universitaires, rapports institutionnels, entretiens et observations de terrain. Cette confrontation apparaît nécessaire pour interroger une critique consensuelle, qui se fonde principalement sur des arguments environnementaux et sanitaires. Elle permet de rappeler l’importance socio-économique de cette activité productive sur laquelle reposent des milliers de personnes, mais aussi de montrer que des enjeux d’aménagement sont au cœur des politiques de fermeture des briqueteries. Leur localisation sur les berges du Nil en fait une cible pour les investisseurs qui souhaiteraient profiter du potentiel touristique et résidentiel de cet espace, comme c’est déjà le cas sur les rives des quartiers de Burri et Manshiya.
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Ezvan, Cécile, Fanny Argoud und Hélène L’Huillier. „Les écolieux de la coopérative Oasis“. Recherche et Cas en Sciences de Gestion N° 23, Nr. 3 (21.06.2023): 39–60. http://dx.doi.org/10.3917/rcsg.023.0039.

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Cette étude de cas permet d’analyser la manière dont les écolieux pourraient inspirer la transition vers une société plus écologique et plus respectueuse des liens humains. Le cas met à disposition des étudiants le compte rendu d’une étude terrain à l’écolieu du Bois du Barde en Bretagne, intégrant de nombreux verbatims des parties prenantes interviewées et des photos prises sur place lors de l’été 2021. Il propose un cheminement pour objectiver la contribution sociétale de ce type d’organisation. Les dimensions analysées sont la raison d’être, les missions et interactions du Bois du Barde avec ses parties prenantes, les activités et les pratiques mises en œuvre, l’éthique sous-jacente, les effets positifs et négatifs des activités sur la société et l’environnement et enfin l’évaluation de la contribution sociale de l’écolieu. Le cas peut être utilisé dans un cours d’éthique, de RSE ou dans un cours de stratégie intégrant les dimensions environnementales et humaines du management. Il permet de mettre en perspective des questions stratégiques (raison d’être, mission, modèle économique…) et opérationnelles (activités, organisation du travail) d’une organisation et les outils permettant de mesurer la contribution de ce type de lieu à la société, autrement dit son utilité sociale.
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Thériault, Sophie, und David Robitaille. „Les droits environnementaux dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec : Pistes de réflexion“. McGill Law Journal 57, Nr. 2 (07.02.2012): 211–65. http://dx.doi.org/10.7202/1007816ar.

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Au cours des vingt dernières années, les droits et libertés de la personne ont été mobilisés devant des institutions internationales, régionales et nationales afin de lutter sur le plan juridique contre des activités comportant des répercussions néfastes pour l’environnement et la santé et la sécurité humaines. S’inscrivant dans cette mouvance, le Québec a modifié la Charte des droits et libertés de la personne afin d’y inclure le droit à un environnement sain et respectueux de la biodiversité, « dans la mesure et suivant les normes prévues par la loi ». Cet article a pour but de réfléchir sur le sens et la portée de ce droit, consacré dans le chapitre IV de la Charte, portant sur les droits économiques et sociaux. À la lumière de l’arrêt Gosselin c. Québec (Procureur général) de la Cour suprême — arrêt de principe sur la portée des droits socioéconomiques au Québec — ainsi que du droit régional et national comparé, les auteurs tenteront, dans une perspective prospective, de donner un sens et une portée sérieuse à cette disposition qui consacre non seulement un droit fondamental individuel, mais aussi un principe normatif à l’aune duquel les tribunaux peuvent donner une dimension environnementale à d’autres droits consacrés dans la Charte, y compris les droits à la vie, à la sécurité et à la liberté de la personne, à la vie privée, à la propriété et à l’égalité.
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Koto-Te-Nyiwa Ngbolua, Jean-Paul, Ruphin Djolu und Colette Masengo Ashande. „Revue sur les plantes médicinales du genre Uvariodendron (Annonaceae) et possibilité de leur intégration dans la stratégie d’agrobusiness en République démocratique du Congo“. Revue Congolaise des Sciences & Technologies 2, Nr. 4 (10.02.2022): 461–68. http://dx.doi.org/10.59228/rcst.023.v2.i4.51.

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Contexte : Le genre Uvariodendron regroupe les plantes sauvages alimentaires à multiples usages thérapeutiques dont la valorisation pourrait contribuer à améliorer la prise en charge des plusieurs maladies et son intégration dans la stratégie nationale d'agro-business. Objectif : Cette étude vise à dresser un état de lieux des connaissances actuelles sur ce genre en vue de guider les futures recherches. Méthodologie : Une recherche bibliographique d'articles portant sur Uvariodendron a été réalisée dans diverses bases de données électroniques (Science Direct, PubMed, Web of Science, Scopus, Google Scholar, SciELO, etc.), en utilisant comme mots-clés : Uvariodendron, phytochimie, pharmacologie et toxicologie. Résultats et discussion : La littérature disponible sur les plantes du genre Uvariodendron indique que ces dernières contiennent des flavonoïdes, des tanins, des quinones, des saponines, des alcaloïdes, des stéroïdes, des terpénoïdes, des anthocyanes, etc. Ces plantes sont douées des propriétés anticancéreuses, antioxydantes, anti-inflammatoires, antipaludiques, antimicrobiennes, urotoniques, anti-drépanocytaires, etc. Les études toxicologiques ont montré que U. anisatum (originaire du Kenya) est toxique chez les rats. Cependant, U. molundense (originaire de la RDC) n’est pas cytotoxique indiquant un certain degré d'innocuité. Conclusion et perspectives : Les résultats de cette étude démontrent ainsi que le genre Uvariodendron pourrait être utilisé pour diverses applications thérapeutiques. Cependant, des études biocliniques sont nécessaires pour établir de manière rigoureuse leur efficacité et leur innocuité. Aussi, l'intégration de U. molundense dans la stratégie nationale d'agro-business en RDC peut contribuer à la durabilité économique, environnementale et sociale du pays, tout en préservant la richesse de sa biodiversité et de ses traditions médicinales. Mots-clés : Médecine Traditionnelle, évidences scientifiques, couverture sanitaire universelle, Uvariodendron spp., agrobusiness
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De Oliveira Fornasier, Mateus, und Ana Lara Tondo. „A RESPONSABILIDADE SOCIAL EMPRESARIAL ENTRE O DIREITO, A ECONOMIA E A POLÍTICA DA SOCIEDADE GLOBAL: desastres ambientais e reflexividade“. Caderno CRH 32, Nr. 87 (31.12.2019): 591. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v32i87.25684.

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<p>A presente pesquisa tem como objetivo geral discutir de que modo a responsabilidade social empresarial pode facilitar a observação da reflexividade entre os sistemas jurídico, político e econômico da sociedade global, permitindo um aprendizado sistêmico pelo próprio direito. Como hipótese, o trabalho considera que a sociedade funcionalmente diferenciada vem cobrando maior responsabilidade das empresas, principalmente, no que diz respeito à questão ambiental, o que leva ao estabelecimento de novos padrões de conduta, abrindo espaço para a manifestação de organismos internacionais. Para tanto, este relato foi dividido em três momentos. No primeiro, o que se buscará é compreender as noções básicas de responsabilidade social empresarial, utilizando-se, para isso, dos casos paradigmáticos de Mariana, Bhopal e Chernobyl. No segundo, será estudada a variabilidade de sentido da responsabilidade social empresarial, observando-a como um conceito que vai além do mero cumprimento das leis pelas empresas. Finalmente, no último, o interesse do trabalho converge na perspectiva das formas de aprendizado pelo sistema do direito. Como procedimentos metodológicos, emprega-se aqui o método sistêmico construtivista, de abordagem monográfica, e a técnica de pesquisa bibliográfico-documental.</p><p> </p><p>CORPORATE SOCIAL RESPONSIBILITY AMONG LAW, ECONOMY AND POLITICS OF GLOBAL SOCIETY: environmental disasters and reflexivity</p><p>This research has the main objective of researching how corporate social responsibility can facilitate the observation of reflexivity between the legal,<br />political and economic systems of the global society, and how its variability of meaning can facilitate the understanding of the reflexivity between such<br />systems, allowing a systemic learning by the Law itself. To do so, it was divided into three moments: in the first section, what will be sought is to understand the basic notions of corporate social responsibility, using, for this, the paradigmatic cases of Mariana, Bhopal and Chernobyl. In the second section, we will study the variability of meaning in corporate social responsibility, observing it as a concept that goes beyond mere compliance with laws by corporations. Finally, in the last section, the interest of the work converges in the perspective of the ways of learning, by the Law system, of the performance of corporate social responsibility. As a hypothesis, the work considers that the functionally differentiated society has been taking greater responsibility of companies, especially with regard to the environmental issue, which leads to the establishment of new standards of conduct, opening space for the manifestation of international organizations. As methodological procedures, the constructivist systemic method is used here, with a monographic approach and a bibliographicaldocumental technique.</p><p>Keywords: Environmental disasters. Corporate social responsibility. Reflexivity.</p><p> </p><p>RESPONSABILITÉ SOCIALE D’ENTREPRISE ENTRE LE DROIT, L’ÉCONOMIE ET LA<br />POLITIQUE DE LA SOCIÉTÉ MONDIALE: catastrophes environnementales et réflexivité</p><p>La présente recherche vise à discuter de la manière dont la responsabilité sociale des entreprises peut faciliter l’observation de la réflexivité entre les systèmes juridique, politique et économique de la société mondiale, permettant un apprentissage systémique à part entière. À titre d’hypothèse, le document considère que la société fonctionnellement différenciée a exigé une plus grande responsabilité des entreprises, notamment en ce qui concerne la question environnementale, ce qui conduit à l’établissement de nouvelles normes de conduite, laissant place à la manifestation des organisations internationales. Ce rapport est donc divisé en trois étapes. Dans le premier, ce qui sera recherché, c’est de comprendre les notions de base de la responsabilité sociale des entreprises, en utilisant les cas paradigmatiques de Mariana, Bhopal et Tchernobyl. Dans le second, la variabilité du sens de la responsabilité sociale des entreprises sera étudiée, en l’observant comme un concept qui va au-delà de la simple conformité des entreprises aux lois. Enfin, dans ce dernier, l’intérêt du travail converge dans la perspective des formes d’apprentissage par le système juridique. En tant que procédures méthodologiques, la méthode systémique constructiviste de l’approche monographique et la technique de recherche bibliographique-documentaire sont utilisées ici.</p><p>Mots-clés: Catastrophes environnementales; Responsabilité sociale des entreprises; Réflexivité.</p>
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El Medaker, Reda, Rachid Mchich und Said Loukil. „La sensibilisation environnementale des ressources humaines dans les EEP marocains, une bonne pratique de RSE à retenir“. SHS Web of Conferences 175 (2023): 01028. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202317501028.

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La responsabilité sociale est aujourd’hui une préoccupation partagée par l’ensemble des acteurs économiques. Cet article se focalise sur l’aspect environnemental, et plus particulièrement sur la sensibilisation des employés des établissements publics et des entreprises au Maroc, afin d’évaluer la situation de cette “boîte noire” dans ce contexte. Nous présentons les résultats d’une petite enquête menée auprès des responsables et employés de ces organisations, dans le but d’observer leur niveau de sensibilisation à la protection de l’environnement, la relation de leurs Établissements et Entreprises Publics (EEP) avec ce processus de sensibilisation, ainsi que leurs perspectives d’avenir. Ce thème vise à ouvrir la voie à des recherches sur les pratiques de responsabilité sociale des entreprises (RSE) dans ce secteur, et à souligner l’importance de ces stratégies pour le secteur lui-même et pour ses parties prenantes. La sensibilisation des employés est un élément clé de l’intégration efficace des pratiques responsables dans les activités quotidiennes des organisations publiques. En comprenant le niveau actuel de sensibilisation, les responsables peuvent élaborer des plans d’actions pour renforcer cette conscience environnementale.
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Parrot, Laurent, Yannick Biard, Dieuwke Klaver, Edit Kabré und Henri Vannière. „Les enjeux de l’évaluation et de la gouvernance des chaînes de valeur agricoles – Exemple de la mangue au Burkina Faso“. Perspective, Nr. 62 (2023): 1–4. http://dx.doi.org/10.19182/perspective/37189.

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L’évaluation intégrée des filières agricoles par des analyses économiques, sociales et environnementales a pour finalité de fournir les informations nécessaires et suffisantes pour orienter ou appuyer les décisions d’investissement dans le cadre d’un développement durable. Ces évaluations s’appuient d’une part sur des collectes de données et des analyses sur l’organisation de ces filières et, d’autre part, sur la stratégie de leurs acteurs. L’accès aux informations, leur fiabilité, ainsi que le contexte général dans lequel ces filières évoluent sont des dimensions essentielles. Le contexte peut rendre difficiles les décisions d’investir et la mise en œuvre de politiques sectorielles agricoles. En effet, investir nécessite une confiance en l’avenir car cela implique un endettement, donc une prise de risque et une responsabilité. Afin d’atténuer ce risque, l’investisseur a besoin d’informations et doit pouvoir y accéder. Dans les pays à faible revenu, les difficultés à appliquer des textes réglementaires et l’absence d’informations fiables compliquent le développement de chaînes de valeur agricoles durables, ainsi que les démarches pour les évaluer. Nous montrons comment les chaînes de valeur de la mangue au Burkina Faso sont concernées.
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Bakker, Teatske, Anne-Sophie Poisot und Katia Roesch. „Les champs-écoles pour renforcer les capacités des agriculteurs et réussir la transition agroécologique“. Perspective, Nr. 57 (2022): 1–4. http://dx.doi.org/10.19182/perspective/36885.

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La transition agroécologique requiert de transformer la manière d’accompagner les agriculteurs dans leurs changements de pratiques. Les champs-écoles sont des dispositifs participatifs pertinents pour cela, car ils accroissent les capacités des agriculteurs à expérimenter, à produire des connaissances et à construire eux-mêmes des innovations. Il est toutefois nécessaire de veiller à la qualité de mise en œuvre de ces dispositifs, ce qui a des implications pour les acteurs de la recherche et du développement. Une étude menée en Afrique subsaharienne montre qu’à l’issue de champs-écoles, les agriculteurs initient d’autant plus de changements dans leurs propres exploitations qu’ils ont été des acteurs décisionnaires du dispositif. Ces effets peuvent être mis en lumière par des méthodes qualitatives d’évaluation centrées sur la contribution à l’impact. Également, les champs-écoles gagnent à inclure les femmes, les jeunes et les agriculteurs les plus pauvres, catégories souvent exclues du conseil agricole conventionnel mais reconnues motrices dans les innovations agroécologiques. Enfin, les objectifs de ces dispositifs de conseil doivent pouvoir évoluer chemin faisant, afin de rendre possible l’ajustement aux conditions locales, qu’elles soient environnementales ou socio-économiques.
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FAVERDIN, P., und C. LEROUX. „Avant-propos“. INRAE Productions Animales 26, Nr. 2 (16.04.2013): 71–76. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2013.26.2.3137.

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Le lait n’est pas tout à fait un aliment comme les autres puisqu’il est aussi produit par l’Homme. Cet aliment est indispensable à l’alimentation de l’enfant, car sa richesse nutritionnelle combinée à sa forme liquide en font une ration « tout en un » du jeune pendant ses premières semaines de vie. L’homme a très tôt domestiqué d’autres mammifères pour produire cet aliment nécessaire pour le jeune et l’a aussi intégré dans l’alimentation de l’adulte sous forme native ou après transformation. De fait, le lait est un des rares produits animaux avec l’oeuf qui est produit régulièrement et qu’il est possible d’obtenir sans tuer l’animal. Sa production fait pleinement partie de la fonction de reproduction et son prélèvement doit être géré pour ne pas handicaper le développement du jeune animal qui est également un élément d’avenir dans l’élevage. Les vaches laitières ont longtemps bénéficié de noms très personnalisés, voire de prénoms, jusqu’à ce que la traçabilité ne vienne proposer des identifiants plus proches du matricule de la sécurité sociale que des petits noms affectueux utilisés jusqu’alors. La traite est un moment particulier où l’éleveur se substitue au jeune pour prélever le lait plusieurs fois par jour. Tout ceci fait traditionnellement de l’élevage laitier un élevage qui associe étroitement l’homme et l’animal. Au commencement de la domestication et pendant longtemps, le principal défaut du lait a résidé dans sa faible aptitude à la conservation, nécessitant une consommation plutôt locale, le temps entre production et consommation devant rester le plus court possible. De fait, le développement de sa consommation dans les villes est récent et ne s’est pas fait sans quelques soucis (Fanica 2008). Bien entendu, les évolutions de l’industrie laitière et des transports ont permis de franchir ce double cap de la conservation et des distances, faisant en quelques décennies d’un produit local du peuple d’un terroir, riche d’identité, d’histoire et de culture (Faye et al 2010), un produit générique du commerce mondial qui s’échange entre continents suivant les règles de l’organisation mondiale du commerce et dont la demande augmente régulièrement. Ce passage du local au mondial ne s’effectue pas sans des changements radicaux des modes de production et de l’organisation des filières, avec des conséquences parfois importantes sur les territoires. La production de lait en France, pays traditionnel d’élevage bovin laitier, illustre parfaitement cette évolution et se trouve aujourd’hui à une période charnière. Riche d’une grande diversité de terroirs et de produits, la production française présente un profil original dont on ne sait pas aujourd’hui si c’est une force ou une faiblesse dans cette évolution. Depuis 1984, le système des quotas laitiers liés à la terre et non commercialisables en France a ralenti, comparativement aux pays voisins, l’évolution vers une spécialisation et une intensification des systèmes de production laitiers, mais il disparaîtra en 2015. Le contexte économique des prix des matières premières et du prix du lait devient beaucoup plus instable que par le passé. Le métier d’éleveur laitier, avec sa complexité, sa charge de travail importante, ses astreintes et la diminution de sa rémunération, devient moins attractif. La nécessaire prise en compte de l’impact de l’élevage sur l’environnement et plus globalement de la durabilité, constitue un nouveau défi qui est souvent vécu comme une contrainte supplémentaire. Cependant, les connaissances scientifiques et technologiques ont beaucoup progressé et offrent de nouveaux outils à l’élevage laitier pour construire une trajectoire originale dans cette évolution. Ce numéro spécial d’INRA Productions Animales se propose donc en quelques articles de faire un état des lieux des connaissances concernant la production laitière, ainsi que des nouveaux défis et des nouveaux outils qui s’offrent à la filière pour construire son avenir. Ce panorama n’est volontairement pas exhaustif et traitera prioritairement des vaches laitières avec cependant, lorsqu’il est apparu nécessaire, quelques exemples tirés de travaux réalisés chez les caprins. De même, il ne s’agit pas ici d’aborder la transformation du lait et les évolutions des nombreux produits transformés. Mais nous avons cherché à présenter un point sur un certain nombre de sujets en mettant en avant les avancées récentes et les défis scientifiques, techniques, économiques et organisationnels qui concernent la production laitière, en quatre grandes parties. La première plantera tout d’abord le décor du secteur laitier français. La deuxième présentera les nouvelles avancées des travaux sur la femelle laitière, la lactation et le lait. La troisième analysera les différents leviers que constituent la sélection génétique, la gestion de la santé, l’alimentation et la traite, pour mieux maîtriser la production de lait en élevage. Enfin, la dernière partie abordera des questions plus spécifiques concernant les systèmes d’élevage et leur futur. Le premier article de V. Chatellier et al fournit une analyse à la fois du bilan et des perspectives du secteur laitier français. Après une analyse du marché des produits laitiers au travers de la demande et de l’offre et des grandes stratégies des acteurs de la filière, cet article présente les spécificités françaises des exploitations laitières liées en particulier à la diversité des systèmes de production et des territoires. Cette double diversité se traduit également dans les écarts de productivité et des résultats économiques des exploitations dont la main-d’oeuvre reste majoritairement familiale, avec la question de son renouvellement qui se pose différemment selon les territoires. Enfin, à l’aune des changements importants de contexte qui se préparent avec la fin des quotas et les nouvelles relations qui se mettent en place entre producteurs et transformateurs, les auteurs étudient les différents scénarios qui en découlent et qui conduiront à l’écriture du futur du secteur laitier français dans les territoires et le marché mondial. La série d’articles sur l’animal et le lait débute par une approche systémique de l’animal laitier. La vache laitière est d’abord perçue au travers de sa fonction de production, et les modèles de prévision de la lactation se sont longtemps focalisés sur cette seule fonction. La notion d’animaux plus robustes et d’élevages plus durables (cf. Dossier « Robustesse... », Sauvant et Perez 2010) amène à revisiter cet angle d’approche pour l’élargir à ensemble des fonctions physiologiques en prenant mieux en compte les interactions entre les génotypes animaux et leurs environnements. La modélisation aborde cette complexité de deux façons contrastées, l’une plutôt ascendante en partant des mécanismes élémentaires et en les agrégeant, l’autre plutôt descendante, en partant de grandes propriétés émergeantes des principales fonctions et de leurs interactions, voire de leur compétition dans l’accès aux ressources nutritionnelles. La revue de Friggens et al aborde ainsi la question de la dynamique de partition des nutriments entre fonction physiologiques chez les vaches laitières en fonction du génotype en présentant plusieurs approches de modélisation. Cette revue s’attache à montrer l’intérêt de partir des propriétés émergeantes pour arriver à modéliser les réponses complexes (production, reproduction, composition du lait, état corporel…) d’une vache soumise à différentes conduites d’élevage au cours de sa carrière. Les outils de demain qui permettront d’optimiser la conduited’élevage face aux aléas économiques et climatiques dépendront de l’avancée de ces modèles et des connaissances scientifiques qui les sous-tendent. La fonction de lactation est la conséquence de nombreux mécanismes à l’échelle de l’animal, tout particulièrement au niveau de la glande mammaire. Le développement et le fonctionnement de cet organe caractérisé par sa cyclicité ont fait l’objet de nombreux travaux à l’Inra et dans de nombreuses équipes de recherches internationales. Il ne s’agissait pas ici de relater l’ensemble de ces travaux mais de consacrer un article aux dernières connaissances acquises sur les mécanismes de biosynthèse et de sécrétion des constituants du lait. L’article de Leroux et al présente les travaux sur la régulation de l’expression génique dans la glande mammaire avec un intérêt particulier pour les données acquises avec les nouveaux outils d’études globales de génomique expressionnelle. Ceux-ci apportent de nouvelles connaissances sur les effets des facteurs génétiques sur la biosynthèse et la sécrétion du lait, sur leur régulation nutritionnelle et sur l’interaction de ces facteurs. Ce dernier point constitue un champ d’investigation supplémentaire pour décrypter les secrets du fonctionnement mammaire avec notamment l’intervention de nouveaux acteurs que sont les petits ARN non codants (ou microARN) qui vient encore accroître la complexité du fonctionnement mammaire dans son rôle prépondérant lors de la lactation. Après avoir fait cet état des lieux des connaissances sur la biosynthèse et la sécrétion des constituants du lait au niveau de la glande mammaire, l’article de Léonil et al présente la complexité des fractions protéique et lipidique du lait et de leur assemblage en structures supramoléculaires. Ces structures finales sont sous la dépendance de la nature et de la variabilité des constituants, ellesmêmes dues aux polymorphismes des gènes responsables de leur synthèse. Ainsi, les auteurs font un état des lieux des connaissances sur la structure et le polymorphisme des gènes spécifiant les protéines coagulables du lait que sont les caséines pour arriver à l’organisation de ces dernières en micelles. Le rôle nutritionnel de ces protéines majeures du lait et leur fonction biologique sont revisitées à la lumière des connaissances croissantes sur les peptides bioactifs qu’elles contiennent. La fraction lipidique n’est pas en reste avec la présentation de sa complexité et de son organisation sous forme de globule gras ainsi que de son impact nutritionnel sur le consommateur. Enfin, la découverte récente, dans le lait, de petites particules (ou exosomes) véhiculant des protéines et des ARN ouvre de nouvelle voies d’investigation de l’impact du lait sur la santé du consommateur. La série d’articles consacrée aux leviers d’action dont disposent les éleveurs pour moduler la production laitière ainsi que la composition du lait débute par l’article de Brochard et al, qui retrace l’impact de la sélection génétique pour arriver aux apports de la sélection génomique des races bovines laitières. Un bref historique de la sélection génétique présente les progrès réalisés sur les caractères de production laitière mais aussi sur des caractères de robustesse (fertilité, mammites…) et permet ainsi de dresser le décor génétique des élevages français. L’avènement des outils de génomique grâce au séquençage du génome bovin a conduit à renouveler les perspectives de sélection des bovins laitiers (cf. Numéro spécial, «amélioration génétique" Mulsant et al 2011). La présentation brève de ces outils permet de mieux appréhender les retombées attendues. Les opportunités offertes par la sélection génomique sur les caractères laitiers sensu stricto se complètent et permettent également de proposer une sélection sur de nouveaux caractères. En effet, la prise en compte progressive d’autres caractères oriente la sélection vers une complexité accrue notamment grâce à l’établissement de nouvelles mesures phénotypiques. L’évolution vers une meilleure robustesse, une efficacité alimentaire optimisée mais aussi une empreinte environnementale réduite, sera d’autant plus envisageable que la sélection pourra s’appuyer sur des capacités de phénotypage de plus en plus fin et à grande échelle. Un autre facteur prépondérant dans l’élevage laitier concerne la gestion de la santé animale qui affecte, notamment, la durabilité des élevages sous l’angle socio-économique. Cette gestion complexe doit prendre en compte de nombreux paramètres tel que le nombre des traitements nécessaires, le temps passé, les pertes économiques directes à court et long terme, etc. Les infections ne touchent pas toutes directement la glande mammaire, mais en affectant l’animal, elles impactent la lactation, l’efficacité de production du troupeau et donc l’élevage. L’article de Seegers et al passe en revue sept maladies majeures classées en trois groupes affectant les bovins laitiers. Il présente les connaissances récentes acquises sur ces maladies et les perspectives qu’elles ouvrent pour mieux les maîtriser. Ces maladies ont bien souvent un impact économique fort sur les élevages et/ou sont transmissibles à l’Homme constituant ainsi des questionnements de recherche forts et pour lesquels les moyens d’actions sont aussi multiples que variés. De plus, les attentes sociétales visent à diminuer, autant que faire se peut, les intrants médicamenteux. L’alimentation est un levier de maîtrise de la production et de la composition du lait qui présente l’avantage d’avoir des effets rapides et réversibles. Bien que ce levier puisse également moduler la composition protéique du lait, l’impact prépondérant de l’alimentation sur la composition en acides gras du lait, dans le but de fournir aux consommateurs une qualité nutritionnelle du lait la plus favorable possible, a été mis en exergue par de nombreuses études. La détermination de la composition en acides gras des laits est de plus en plus précise, notamment du fait des nouvelles techniques qui permettent une meilleure caractérisation de ces profils. Outre l’impact de l’alimentation, les effets des apports nutritionnels chez le ruminant sur les teneurs en composés vitaminiques du lait sont également à prendre en compte dans la perspective de l’utilisation du lait comme source complémentaire naturelle de vitamines chez les sujets présentant une efficacité d’absorption réduite (tel que les jeunes ou à l’inverse les personnes âgées). L’article de Ferlay et al recense les principaux facteurs alimentaires (nature de la ration de base, supplémentation oléagineuse, différents types de suppléments lipidiques et leurs interactions) influençant la composition en acides gras et en vitamines du lait de vache. Enfin, la traite constitue un outil supplémentaire de pilotage des troupeaux en termes de production laitière mais aussi de qualité sanitaire, technologique et nutritionnelle du lait. De plus, une meilleure connaissance des effets des différentes pratiques de traite est cruciale dans le contexte actuel de gestion du travail dans les exploitations laitières (cf. Numéro spécial, « Travail en élevage », Hostiou et al 2012). Les moyens mis en oeuvre se situent à différents niveaux allant de la fréquence de traite aux systèmes de stockage des laits en passant par les réglages possibles ou les types de machines à traire. L’article de Guinard-Flament et al fait le point des connaissances actuelles sur les effets et les conséquences de modifications de la conduite des animaux à la traite. Il présente les effets de la fréquence de traite sur le niveau de production laitière et sur la composition du lait. Le contexte de la traite, avec les effets mécaniques de la machine à traire et celui du système de stockage, est également présenté dans ses multiples facettes pour souligner leur rôle prépondérant sur la qualité microbienne des laits. La conduite des vaches à la traite est également un moyen de gestion de la carrière d’une vache laitière à travers le pilotage de certaines phases du cycle de production (effets sur la reproduction et sur la durée de la lactation et leurs conséquences sur la santé de l’animal...). La dimension des systèmes d’élevage est dominée ces dernières années par la question environnementale, notamment depuis la parution du rapport de la FAO « Livestock’s long shadow » (Steinfeld et al 2006). L’élevage laitier, très consommateur de ressources de qualité, est concerné au premier rang par ce défi environnemental. Mais ces enjeux, peu perceptibles à l’échelle de l’élevage pourtant à l’origine de ces risques, sont difficiles à intégrer dans les objectifs des systèmes de production. L’article de Dollé et al sur les impacts environnementaux des systèmes bovins laitiers français apporte de nombreux éléments quantifiés sur les émissions des éléments à risque pour l’environnement par les élevages laitiers. Ces risques concernent bien entendu la qualité de l’eau, notamment via les excrétions d’azote et de phosphore, ce qui est connu depuis longtemps avec leurs impacts sur l’eutrophisation des cours d’eau et des côtes. Les risques liés à la qualité de l’air ont été pris en compte beaucoup plus récemment et concernent principalement les émissions d’ammoniac pouvant affecter la santé humaine et des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique (cf. Dossier, « Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane », Doreau et al 2011). Ensuite, l’article aborde la question de la biodiversité, auxiliaire de l’agriculture et des paysages, où l’élevage joue un rôle central au sein des territoires agricoles. L’article aborde pour finir la question de la quantification de ces impacts afin d’améliorer objectivement les performances environnementales des élevages et montre que performances environnementales et économiques en élevage laitier ne sont pas antinomiques. En guise de conclusion de ce numéro, J.L. Peyraud et K. Duhem se sont prêtés à un exercice d’analyse prospective des élevages laitiers et du lait de demain en reprenant certains des constats de l’article introductif, notamment sur la diversité des systèmes et des territoires, la restructuration rapide de la filière et la reconstruction du métier d’éleveur. La filière devra demain affronter la tension entre l’amélioration de la compétitivité et celle de la durabilité de l’élevage en tirant profit des innovations. La meilleure prise en compte des qualités nutritionnelles des produits et de l’évolution des demandes tout en améliorant l’intégration de l’élevage au sein des territoires constitue un double défi pour résoudre cette tension. L’analyse des auteurs prône cependant un maintien de la diversité et la complémentarité des systèmes dans une diversité de territoires pour mieux répondre aux enjeux de la société et des éleveurs. Ce numéro spécial montre combien la filière laitière est aujourd’hui plus que jamais à la croisée des chemins avec des défis économiques et sociétaux difficiles à relever dans un climat de plus en plus incertain. Entre diversité d'une part, et spécialisation et standardisation d'autre part, le chemin de la filière française reste complexe à définir. Les nombreuses évolutions des connaissances scientifiques permettent de disposer à court ou moyen terme de nouveaux outils pour relever ces défis. La sélection génomique pour disposer des animaux les plus adaptés à leur système, les modèles de prévision pour anticiper les aléas et leurs conséquences, les outils d’évaluation environnementale pour maîtriser les risques, les outils de monitoring et d’information des troupeaux d’élevage pour améliorer les conditions de travail et l’efficience des troupeaux, les possibilités de piloter la qualité des produits par les conduites d’élevage et en particulier l’alimentation, une meilleure connaissance des mécanismes de régulation de la lactation, la découverte de la richesse des constituants du lait et de leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles sont autant d’atouts pour la filière pour affronter ces défis. A travers les articles de ce numéro, nous avons voulu illustrer quelques un de ces défis et des perspectives offertes par la recherche. L’enjeu sera de les mobiliser à bon escient dans le cadre de stratégies cohérentes. Cela nécessitera la collaboration de tous les acteurs de la recherche, de la formation, du développement et de la filière. A leur niveau, les articles de ce numéro, par les nombreuses signatures communes entre chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs de recherche-développement, témoignent de la vitalité des unités mixtes de recherche et des unités mixtes thématiques impliquées dans l’élevage laitier. De même, bon nombre de travaux relatés dans les articles de ce numéro sont le fruit de programmes de recherche co-financés et menés en collaboration étroite entre la recherche, les instituts technique et la filière. Nous y voyons un fort signe positif pour l'avenir de l'élevage laitier en France Cet avant-propos ne saurait s’achever sans remercier René Baumont et le comité de rédaction d’Inra Productions Animales pour l’initiative judicieuse de ce numéro spécial, mais aussi pour nous avoir aidés à mener à bien ce projet comprenant de nombreux auteurs, qui ont bien voulu se prêter à l’exercice difficile de la rédaction d’un article de synthèse qui conjugue la rigueur de l’information scientifique avec l’exigence de la rendre accessible à un large public. Ce numéro doit beaucoup aussi aux relectures constructives de nombreux collègues que nous remercions ici anonymement. Enfin, cet ouvrage doit aussi sa qualité à un travail remarquable d’édition technique assuré par Pascale Béraudque nous associons à ces remerciements. Nous avons eu la primeur de ces articles et nous espérons que vous partagerez l’intérêt que nous avons eu à leur lecture à la fois instructive, enrichissante et propice à nourrir notre réflexion pour le futur de la recherche-développement dans le domaine de l’élevage bovin laitier.Philippe FAVERDIN, Christine LEROUX RéférencesDoreau M., Baumont R., Perez J.M., (Eds) 2011. Dossier, Gaz à effet de serre en élevage bovin : le méthane. INRA Prod. Anim., 24, 411-474. Fanica P.O., 2008. Le lait, la vache et le citadin. Du XVIIe au XXe siècle. Editions Quae, Paris, France,520p. Faye B., Bonnet P., Corniaux C., Duteurtre G., 2010. Peuples du lait. Editions Quae, Paris France, 160p. Hostiou N., Dedieu B., Baumont R., (Eds) 2012. Numéro spécial, Travail en élevage. INRA Prod. Anim., 25, 83-220. Mulsant P., Bodin L., Coudurier B., Deretz S., Le Roy P., Quillet E., Perez J.M., (Eds) 2011. Numéro spécial, Amélioration génétique. INRA Prod. Anim., 24, 283-404. Sauvant D., Perez J.M., (Eds) 2010. Dossier, Robustesse, rusticité, flexibilité, plasticité, résilience… les nouveaux critères de qualité des animaux et des systèmes d'élevage. INRA Prod. Anim., 23, 1-102. Steinfeld H., Gerber P., Wassenaar T., Castel V., Rosales M., de Haan C., 2006. Livestock's long shadow: environmental issues and options. Food and Agriculture Organization of the United Nations,414p.
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BLANFORT, V., M. DOREAU, J. HUGUENIN, J. LAZARD, V. PORPHYRE, J. F. SOUSSANA und B. TOUTAIN. „Impacts et services environnementaux de l’élevage en régions chaudes“. INRAE Productions Animales 24, Nr. 1 (04.03.2011): 89–112. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.1.3239.

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Les interactions entre l’élevage et l’environnement sont l’objet d’un débat médiatique, sociétal et scientifique depuis les années 70. Ce débat, focalisé sur les impacts négatifs de l’élevage sur l’environnement et jusqu’ici limité aux pays développés, concerne dorénavant les pays émergents et en développement où se fera l’essentiel de l’accroissement de la production animale. Toutefois, il est désormais admis que l’élevage peut aussi produire des services écosystémiques en plus de sa fonction productive. Cette synthèse propose un bilan des impacts et des services environnementaux liés aux productions animales dans les pays du Sud et trace des pistes d’amélioration pour les élevages de ruminants, les porcs et volailles ainsi que l’aquaculture. Les changements historiques d’utilisation des terres et de certains habitats aquatiques en cours dans le monde tropical nécessitent une réflexion pour des systèmes de production plus durables. Les émissions de gaz à effet de serre concernent en grande partie les zones tropicales où les systèmes à faible productivité sont forts émetteurs par kg de lait ou de viande produite. Elles sont compensées en partie par un stockage de carbone dans les pâturages, mais les références en zone tropicale restent à préciser. L’augmentation rapide des productions animales au cours des dernières décennies est essentiellement issue de l’industrialisation de l’élevage dans de nombreux pays du Sud où les questions sur la pollution des sols, des eaux, de l’air et le traitement des effluents deviennent incontournables. Les systèmes extensifs moins productifs mais moins polluants conduisent aussi à des services environnementaux. L’élevage est fort consommateur d’eau, mais principalement d’eau «verte» liée à la production végétale. La consommation de ressources fossiles (énergie, phosphates...) s’avère fortement dépendante de l’intensification des systèmes d’élevage. Le risque d’érosion de la biodiversité animale et végétale est une menace avérée, en lien avec la déforestation et les pratiques d’élevage. Dans une discussion globale, les principaux systèmes d’élevage des pays du Sud sont évalués à l’aune de leurs performances environnementales. Des perspectives d’évolution vers des systèmes de production à plus faible impacts et intégrant des services écologiques existent notamment par la mise en place de mécanismes financiers incitatifs. Mais les priorités de lutte contre la faim et la pauvreté constituent des obstacles de taille dans de nombreux pays du sud. Elles conditionnent l’amélioration des performances environnementales à la mise en place de systèmes d’élevage assurant la réponse aux besoins alimentaires des populations et la durabilité économique et sociale indispensable aux sociétés en développement.
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Ambec, Stefan, und Paul Lanoie. „Performance environnementale et économique de l’entreprise“. Économie & prévision 190, Nr. 4 (2009): 71–94. http://dx.doi.org/10.3406/ecop.2009.7996.

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Raffin, Natacha. „Santé, qualité environnementale et développement économique“. Revue économique 60, Nr. 3 (2009): 831. http://dx.doi.org/10.3917/reco.603.0831.

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Ambec, Stefan, und Paul Lanoie. „Performance environnementale et économique de l'entreprise“. Économie & prévision 190-191, Nr. 4 (2009): 71. http://dx.doi.org/10.3917/ecop.190.0071.

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PEYRAUD, J. L., und F. PHOCAS. „Dossier " Phénotypage des animaux d'élevage "“. INRAE Productions Animales 27, Nr. 3 (25.08.2014): 179–1890. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2014.27.3.3065.

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Avant-propos La demande mondiale en produits d’origine animale est en forte expansion1 et l’élevage est l’une des activités agricoles les plus fortement créatrices d’emploi et de valeur ajoutée, tant au niveau de la production et des services qu’elle utilise, que des filières de produits animaux. Mais dans le même temps, l’élevage doit faire face à des enjeux sociétaux qui nécessitent des évolutions importantes dans les modes de production : besoin de compétitivité encore accru, méthodes d’élevage contestées vis-à-vis des atteintes à l’environnement, du respect du bien-être animal et de l’usage des médicaments. Il s’agit de réfléchir ces défis au niveau européen et mondial. Produire plus, mieux et à moindre coût doit contribuer à assurer la sécurité alimentaire mondiale et à répondre aux attentes européennes en termes de systèmes de production et de marchés très diversifiés. L’Europe a ici une responsabilité toute particulière car si elle ne peut pas nourrir le monde, il est de sa responsabilité, en tant que région où la demande sociale est aujourd’hui la plus élevée, de montrer comment concilier production et environnement. Outre les innovations et les adaptations des systèmes d’élevage (cf. Numéro spécial de la revue « Quelles innovations pour quels systèmes d’élevage ? », Ingrand S., Baumont R. (Eds). INRA Prod. Anim., 27, 2), les réponses passent aussi par la recherche d’animaux qui soient d’une part, plus efficients pour transformer leur ration et plus faciles à élever dans une large gamme de conditions climatiques et de systèmes d’élevage et, d’autre part, adaptables face à des aléas climatiques, sanitaires ou économiques tout en préservant la santé, le bien-être et la qualité des produits. Par le passé, la recherche de la maximisation des performances de production (ex : vitesse de croissance, quantité de lait par lactation…) a conduit à des animaux de plus en plus spécialisés. Dans la plupart des filières, cette maximisation s’est accompagnée d’une dégradation des autres aptitudes d’élevage, aujourd’hui source d’inefficience en élevage. La recherche d’une plus grande robustesse (définie comme la capacité pour un animal d’exprimer son potentiel de production dans une large gamme d’environnements sans pour autant compromettre sa santé et son bien-être) devient une priorité. Dans le même temps,l’accès à des techniques d’exploration fonctionnelle toujours plus performantes, les innovations en cours d’appropriation ou à venir dans le domaine de la génomique ouvrent des perspectives d’investigation nouvelles plus précises. Dans ce contexte d’évolution des demandes et des possibilités d’investigation, les projets de recherche en sciences animales doivent être plus systémiques, prédictifs et permettre d’établir des relations fonctionnelles de plus en plus fines entre le phénotype des animaux, leur génotype et le milieu dans lequel il s'exprime. Face au développement spectaculaire des connaissances sur le génome, il y a un manque criant de connaissances sur l’expression des phénotypes, connaissances qui devraient permettre de répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales : i) une sélection éclairée vers des objectifs majeurs pour améliorer l’efficience de la production et la robustesse des génotypes, et ii) un élevage de précision qui valorise la variabilité individuelle des animaux pour gagner en efficience et en résilience à l’échelle du troupeau, ou pour améliorer la conduite des animaux d’un génotype donné. En effet, d’un coté les progrès réalisés par la sélection génomique permettent aujourd’hui de repenser les critères de sélection et de les diversifier tout en raccourcissant les délais entre la définition des objectifs et l’amélioration effective des cheptels, mais cette sélection entraine de nouveaux besoins de phénotypage car elle nécessite la caractérisation d’unepopulation de référence. D’un autre coté, la connaissance plus fine de l’animal associée aux technologies en émergence de l’élevage de précision permettra de mieux piloter la conduite d’élevage pour améliorer l’efficience de l’alimentation ou de la reproduction par une approche individuelle à l’animal, ainsi que par la production d’alertes à destination de l’éleveur pour un diagnostic précoce des troubles permettant d’anticiper les ajustements requis. Le phénotypage est ainsi l’un des principaux défis que doit relever les recherches en production animale et a été reconnu comme tel par l’INRA. Deux types de phénotypage peuvent être envisagés : le phénotypage des caractères d’intérêt socio-économique et le phénotypage de caractères plus élémentaires. Les phénotypes d’intérêt socio-économique constituent la finalité recherchée. Ils résultent de mécanismes faisant appel à des régulations complexes, ils sont d’autant plus onéreux à mesurer qu’il s’agit de critères zootechniques qui doivent être observés sur des pas de temps longs. La recherche de phénotypes plus élémentaires et plus proches du mécanisme causal rend plus facile l’identification des gènes responsables. Ce phénotypage fin implique de réaliser des mesures particulièrement approfondies et à des échelles élémentaires (au niveau moléculaire, cellulaire, tissulaire…) des caractéristiques biologiques de l’animal qui expliquent un phénotype complexe observé à l’échelle de l’animal. Le phénotypage à haut débit signifie qu’une méthode de mesure des phénotypes fiable, automatisable et rapide est établie de sorte que le processus de mesure permette de générer un grand nombre de données dans un laps de temps court. Le haut débit peut s’appliquer au phénotypage fin tout comme à celui des caractères d’intérêt zootechnique. Les contributions significatives qui pourront être attendues d’un phénotypage animal fin et à haut débit concernent la biologie prédictive, à savoir la prédiction des performances à partir de caractères simples observables précocement, nécessaire notamment à la gestion des produits, à la conduite de l’élevage et à la sélection animale. Ce dossier propose le fruit d’une réflexion globale des chercheurs de l’INRA sur les perspectives qu’offre le phénotypage des animaux pour répondre aux enjeux des productions animales. Cette réflexion a eu pour objectif de définir les grands enjeux de connaissance autour du phénotypage animal et de faire émerger les questions de recherches prioritaires, transversales ou spécifiques aux différentes filières animales ainsi que les verrous techniques qui sont soulevés. Cette réflexion a été conduite par un groupe de douze chercheurs2 des départements de « Génétique Animale », « Physiologie Animale et Systèmes d’Elevage » et « Santé Animale » travaillant dans des disciplines et sur des espèces variées, missionné par la Direction Scientifique Agriculture de l’INRA. La réflexion de ce groupe s’est appuyée sur celle d’un collectif plus large de chercheurs INRA travaillant sur les animaux d’élevage par le biais d’un séminaire organisé en mai 2013 ainsi que par la rédaction partagée des articles de ce dossier. L’amélioration de la robustesse des animaux d’élevage étant un objectif central, le premier article de ce dossier développe une approche systémique de la robustesse des animaux d’élevage pour répondre au mieux à une double finalité en termes d’exploitation de la variabilité des aptitudes animales pour la sélection et pour la conduite de l’élevage. Les recherches sur le phénotypage doivent être accompagnées d’une ontologie générique c’est-à-dire d’une représentation et d’un langage communs pour partager les données et les connaissances, ainsi que l’explicite le second article de ce numéro. L’objet des trois synthèses suivantes est de mettre en perspective les fronts de science (phénotypage du microbiote intestinal), les enjeux de connaissance et les verrous techniques encore à lever pour permettre des productions animales de qualité (phénotypage de la qualité des produits) et en quantité (phénotypage de l’efficacité alimentaire), à moindres coûts économique et environnemental. 1 Selon la FAO et l’OCDE, la progression de la consommation de protéines d’origine animale sur la planète devrait se poursuivre au rythme de + 2 à + 3%/an au cours de cette décennie. Sur la période 2000-2050, la consommation totale des viandes devrait progresser de l’ordre de + 70% pour une population en augmentation de + 20%. Selon les mêmes sources et pour la même période la consommation de lait et produits laitiers dans les pays émergents devrait passer de 45 à 78 kg par habitant.
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Bonneau, Emmanuelle. „Interpréter le paysage comme projet. L’apport biorégionaliste toscan à la planification territoriale“. Géo-Regards 8, Nr. 1 (2015): 39–53. http://dx.doi.org/10.33055/georegards.2015.008.01.39.

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La planification territoriale doit aujourd’hui permettre de répondre à la mise en œuvre conjointe des politiques socio-économiques et des politiques environnementales. Les chercheurs italiens de l’école «territorialiste» proposent une approche bio régionaliste de la planification où l’interprétation experte et habitante du paysage fonde un projet de développement local auto-soutenable. L’analyse de leur expérience est envisagée en perspective des questions posées dans le contexte français de la planification écologique régionale.
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Jelassi, Ons. „Former tout au long de la vie pour des métiers et des compétences en constante évolution“. Annales des Mines - Réalités industrielles Février 2024, Nr. 1 (07.06.2024): 29–31. http://dx.doi.org/10.3917/rindu1.241.0029.

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Entre impératifs économiques, bouleversements technologiques et enjeux de transition écologique et environnementale, les organisations sont confrontées à des tensions croissantes. Les pouvoirs publics ont un devoir de souveraineté numérique et industrielle. La société vit des changements profonds avec des fractures générationnelles et une durée de vie au travail qui a sensiblement augmenté. La formation tout au long de la vie et l’acquisition et le développement de compétences permettent de répondre aux besoins économiques, industriels et de lutte contre le réchauffement climatique. Ils offrent des perspectives adaptées à l’évolution du marché du travail et constituent une réponse à des enjeux structurels du monde actuel. Télécom Paris, première grande école d’ingénieurs sur le numérique a placé ces enjeux au cœur de sa mission de développement des talents et des compétences et propose une offre de formation au service des entreprises et des professionnels qui réunit l’ensemble des savoir-faire de l’école et emploie des modalités pédagogiques et de certifications des plus innovantes.
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Brée, Sandra, und Didier Breton. „Évolution de la natalité et de la fécondité en France depuis 50 ans et perspectives : la baisse récente va-t-elle se prolonger ?“ Informations sociales 211, Nr. 3 (03.06.2024): 20–32. http://dx.doi.org/10.3917/inso.211.0020.

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La baisse récente et le niveau historiquement bas de la natalité en France interroge les démographes. Si la période actuelle de crise, notamment économique, peut laisser penser qu’il s’agit d’un phénomène ponctuel – comme cela a été le cas dans les années 1970 et 1990 –, d’autres éléments de contexte rendent possible l’hypothèse d’un changement plus durable : âge moyen à la maternité supérieur à 30 ans, changement d’orientation de la politique familiale, crises de longue durée et préoccupations – notamment environnementales – durablement ancrées dans la population. Cet article explore l’évolution de la natalité et de la fécondité française depuis 50 ans et les évolutions possibles d’ici 2050.
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AGABRIEL, J., und R. BAUMONT. „Avant-propos“. INRA Productions Animales 30, Nr. 2 (19.06.2018): 91–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.2.2235.

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Il faut remonter loin dans les archives de l’INRA, et plus précisément au numéro spécial du « Bulletin du CRZV de Theix » datant de l’année 1974 pour trouver un ouvrage entièrement dédié aux « vaches allaitantes »1. Quarante-trois ans plus tard, c’est avec plaisir que nous présentons ce nouveau dossier dans la revue INRA Productions Animales qui leur est entièrement consacré. Un tel regroupement d’articles sur cet animal et ce système d’élevage est donc assez rare et nous remercions chaleureusement les animateurs de la revue de l’avoir initié. Le numéro de 1974 constatait le développement soutenu des troupeaux allaitants en France qui accompagnait la tendance à la spécialisation des systèmes de production tant vers le lait que vers la viande. Les travaux de recherches engagés mettaient en avant les spécificités de ce système peu étudié jusque-là : la productivité de la femelle, biologiquement limitée à un veau par an, impose une stratégie générale de réduction des charges et des coûts de production et par là une maximisation de l’utilisation de l’herbe dans le système fourrager. Ils se démarquaient alors des travaux réalisés sur les vaches laitières. Et pour produire efficacement de la viande, disposer d’animaux tardifs de grands formats est un atout important par la capacité qu’ils ont à déposer efficacement de la masse musculaire. Les objectifs de sélection proposés alors ont ciblé le potentiel de croissance des veaux tout en améliorant les facilités de vêlage des vaches et le format des carcasses des vaches de réforme. Ces connaissances, développées par des chercheurs de renommée2, ont porté leurs fruits et accompagné la transformation constante du cheptel Français : le nombre de vaches allaitantes a presque été multiplié par deux (4,2 millions actuellement en France). Il est supérieur à celui des vaches laitières depuis l’année 2005 et la production de viande qui en est issue avoisine désormais 65% de la production nationale. Les vaches ont grandi et grossi (+ 5kg /an en moyenne), mais les troupeaux également. La productivité par travailleur a plus que doublé (Veysset et al 20153) sans que la productivité numérique des vaches n’en pâtisse trop. Mais cette réussite quantitative flagrante marque le pas, et ne suffit plus pour aborder sereinement l’avenir de la production. Au niveau des exploitations de nombreux signaux défavorables se sont allumés. Les revenus des éleveurs stagnent et restent parmi les plus bas des professions agricoles. L’image de l’élevage se dégrade dans notre société urbanisée. Les bovins en général sont aussi interrogés sur leur bilan environnemental qui est sujet à controverses, et désormais c’est la finalité première de production de viande de ces troupeaux allaitants qui est en débat. Ces constats sont maintenant bien connus, et rappelés brièvement dans les introductions des articles de M. Lherm et al, et d’A. Cerles et al. Ils provoquent des inquiétudes grandissantes à tous les niveaux de la filière. Que peuvent apporter aux débats en cours les recherches récentes ciblées vers les vaches allaitantes ? C’estce qui a motivé la réalisation de ce dossier qui vise à rassembler et synthétiser les connaissances récentes acquises, d’une part, à l’échelle de l’animal, et, d’autre part à celle du système de production.Pour introduire ce dossier, l’article de M. Lherm et al met en perspective les évolutions des « élevages allaitants » dans les quatre principaux pays européens producteurs : France, Royaume-Uni, Irlande et Espagne. L’analyse des trajectoires technico-économiques des élevages allaitants au cours des dernières décennies dans ces quatre pays montre que les choix d’investissements, de mécanisation, et d’agrandissement des structures n’ont pas été partout semblables. Ensuite, ce dossier fait le point des avancées dans les disciplines et dans les onnaissances zootechniques de base pour la conduite des élevages bovins allaitants : l’amélioration génétique, la physiologie de lareproduction, les facteurs de variation de la production de lait des mères, la quantification de leurs besoins nutritionnels et de leur efficience alimentaire. L’article de L. Griffon et al discute de ce que l’on peut attendre des nouveaux outils génétique comme la génomique, et comment ils vont s’intégrer dans les nouveaux schémas d’amélioration. Les nouvelles connaissances physiologiques pour la maîtrise de la reproduction, pour la prévision de la courbe de lactation et pour la maîtrise de l’alimentation des vaches allaitantes sont détaillées successivement dans les articles de B. Grimard et al, de B. Sepchat et al et d’A. De La Torre et J. Agabriel. Ils fournissent de nouveaux indicateurs sur les aptitudes des animaux dont l’élevage du futur a besoin : robustesse, autonomie, efficience. Autant de propositions pour de nouvelles mesures de routine qui participeront à la détermination des nouveaux phénotypes. L’article de M. Doreau et al éclaire le débat sur l’empreinte environnementale de l’élevage allaitant en synthétisant les connaissances actuelles permettant d’établir le bilan de ses impacts positifs et négatifs. Les controverses sur le besoin en eau, les rejets de gaz à effet de serre ou d’azote pour produire un kg de boeuf par exemple, sont encore très fortes et nécessitent des apports scientifiques de fond pour les apaiser. Même s’il est acquis qu’élevage allaitant et prairie sont liés, et que ce lien conforterait une image favorable auprès des citoyens comme auprès des consommateurs, les interrogations sociétales demandent des réponses. Les travaux en cours permettent de les affiner. Enfin, l’article d’A. Cerles et al qui clôt ce dossier pose les fondements des futurs possibles pour l’élevage bovin allaitant à partir d’un travail de prospective pour les filières viandes réalisé sur le territoire du Massif central qui analyse les conséquences de cinq scénarios contrastés prenant en compte de puissants déterminants comme le changement climatique, l’évolution de la consommation de viande, les politiques agricoles et environnementales4. La bonne utilisation des surfaces herbagères, la maîtrise complète de la qualité des viandes sont de points incontournables à travailler dans les années à venir, et les acteurs devront faire émerger ensemble les opportunités de projets qui les aideront à avancer. Nous sommes persuadés que ces divers sujets par la manière exhaustive et synthétique dont ils ont été traités dans ce dossier, aideront les lecteurs dans leurs recherches personnelles et à se forger leur propre expertise. Nous remercions encore tous les auteurs, les relecteurs et le secrétariat de la revue pour leurs investissements qui ont permis de mener ce travail à son terme. J. Agabriel, R. BaumontInra, UMR Herbivores------------1 L’exploitation des troupeaux de vaches allaitantes. 6ème journées du Grenier de Theix. Supplément du Bulletin Technique du CRZV Theix. Numéro spécial 1974 : 398pp.2 On peut ainsi citer Claude Béranger, Michel Petit, Gilbert Liénard, François Ménissier et toutes leurs équipes d’alors.3 Veysset P., Lherm M., Roulenc M., Troquier C., Bebin D., 2015. Productivity and technical efficiency of suckler beef production systems: trends for the period 1990 to 2012. Animal 9, 2050-2059.4 Cerles A., Poux X., Lherm M., Agabriel J., 2016. Étude prospective des filières viandes de ruminants du Massif central, horizon 2050. INRA Centre Auvergne-Rhône-Alpes. http://www.ara.inra.fr/Le-centre-Les-recherches/projets-et-actualites/ProspectiveViande
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Pomade, Adelie Marie Andree. „La construction sociale du droit aujourd’hui: enjeux et modalités perspectives environnementales et au-delà“. JURIS - Revista da Faculdade de Direito 28, Nr. 1 (08.08.2018): 25–48. http://dx.doi.org/10.14295/juris.v28i1.7516.

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La fabrication du droit par la société est aujourd’hui plus qu’une hypothèse. Il s’agit d’une certitude, d’une réalité. La société inspire les cadres théoriques du droit par la revendication de ses valeurs et de sa pratique. Elle en modèle le contenu et les processus par la mise en avant de ses droits fondamentaux et de ses savoirs et expériences. Cette construction s’accélère par la rencontre de la Science et de la société ou encore par le croisement d’enjeux écologiques et économiques. Elle est ancrée dans une volonté commune de prendre son destin en main. Le droit ainsi produit entraîne une reconfiguration du rôle de l’autorité publique dans sa mission de régulation des comportements, et l’avènement de nouveaux modèles de régulation sociale et politique issus d’une réappropriation de la chose juridique par nos sociétés contemporaines.
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Eschard, Rémi, Roland Vially und Francine Bénard. „Les hydrocarbures dans le domaine arctique : perspectives économiques et enjeux environnementaux“. Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 64, Nr. 4 (2011): 24. http://dx.doi.org/10.3917/re.064.0024.

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Verreault, Marie-Josée. „Les régimes juridiques d'évaluation environnementale applicables au Nunavik. Première partie : le régime québécois“. Les Cahiers de droit 42, Nr. 2 (12.04.2005): 215–79. http://dx.doi.org/10.7202/043636ar.

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Né du désir de concilier le développement économique du Nord québécois et la préservation de la spécificité culturelle des Inuits, le chapitre 23 de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois a, tant bien que mal, cristallisé juridiquement une réalité environnementale et sociale fort différente de celle qui existe au sud du Québec. Pour ce faire, les parties signataires de cette entente ont instauré deux régimes d'évaluation environnementale particuliers, l'un pour les projets de compétence provinciale et l'autre pour les projets de compétence fédérale. L'étude qui suit a pour objet l'examen du premier de ces régimes. Son objectif principal est d'évaluer comment et dans quelle mesure ce régime permet un contrôle approprié du développement économique au Nunavik, et ce, en vue de protéger l'environnement et le milieu social des Inuits.
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GUYOMARD, H., B. COUDURIER und P. HERPIN. „Avant-propos“. INRAE Productions Animales 22, Nr. 3 (17.04.2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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BRULHART, Franck, und Sandrine GHERRA. „Stratégie environnementale proactive, compétences naturelles, et performance économique : une approche par la théorie des ressources et compétences“. Management international 20, Nr. 1 (04.05.2018): 94–113. http://dx.doi.org/10.7202/1045358ar.

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L’objectif de cet article est d’appréhender la relation existant entre stratégie environnementale proactive (SEP) et performance économique. Pour cela, nous mobilisons la théorie des ressources et des compétences. Nous analysons le rôle médiateur des compétences naturelles dans la relation entre SEP et performance économique et explorons l’effet du niveau de développement simultané de ces compétences naturelles en ayant recours à un modèle d’équations structurelles. Nos résultats confirment l’influence positive de la SEP sur la rentabilité. Nous montrons également qu’à la différence des compétences naturelles considérées individuellement, le développement simultané de ces compétences naturelles constitue une variable médiatrice de la relation entre SEP et performance économique.
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Venmans, Frank. „L'efficacité environnementale et économique du marché du carbone européen“. Courrier hebdomadaire du CRISP 2099-2100, Nr. 14 (2011): 5. http://dx.doi.org/10.3917/cris.2099.0005.

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Nouaceur, Zeineddine. „Essor économique et crise environnementale d'une capitale sahélienne: Nouakchott“. Sécheresse 21, Nr. 1 (Januar 2010): 63–70. http://dx.doi.org/10.1684/sec.2010.0230.

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Martinez-Alier, Joan. „Justice environnementale et décroissance économique?: l'alliance de deux mouvements“. Ecologie & politique N°41, Nr. 1 (2011): 125. http://dx.doi.org/10.3917/ecopo.041.0125.

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Manirabona1, Amissi, und Marie-Chloé Duval. „La criminalité environnementale est-elle neutralisable ? Une analyse appliquée au cas Trafigura/Probo-Koala“. Criminologie 49, Nr. 2 (19.12.2016): 45–69. http://dx.doi.org/10.7202/1038416ar.

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Cet article a pour objectif de vérifier si les crimes environnementaux peuvent faire l’objet d’une neutralisation à l’instar des crimes en col blanc. En effet, depuis quelques années, une littérature scientifique abondante a relevé l’emploi d’excuses, de justifications ou d’un langage banalisant la gravité des comportements déviants par les personnes physiques ou morales impliquées dans la criminalité économique. Étant donné que la criminalité en col blanc est généralement non violente, la question est alors de savoir si les crimes environnementaux commis avec violence peuvent faire l’objet de discours de neutralisation. L’article est basé sur l’analyse des communiqués et discours produits par l’entreprise Trafigura après le déversement des déchets toxiques à Abidjan (Côte d’Ivoire) ayant fait plus de dix morts et des milliers de blessés. Le constat qui est fait est que la criminalité environnementale, bien que pouvant présenter des caractéristiques qui la rapprochent des crimes violents, fait appel à presque les mêmes techniques de neutralisation que la criminalité en col blanc. En définitive, il est possible de conclure que malgré sa violence, la criminalité environnementale est essentiellement considérée par les délinquants comme une criminalité économique. Bien évidemment, cette ressemblance n’empêche pas les entreprises de contextualiser leurs manoeuvres de neutralisation en tenant compte de l’environnement social, économique et politique dans lequel survient la criminalité environnementale.
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Allemand, Isabelle, Bénédicte Brullebaut, Anne-Sophie Louis und Emmanuel Zenou. „Modélisation des attentes des sociétaires en matière de développement durable : le cas de trois Banques Populaires“. Revue de l’organisation responsable Vol. 19, Nr. 1 (15.03.2024): 87–107. http://dx.doi.org/10.3917/ror.191.0087.

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Pour analyser comment les sociétaires souhaitent que le développement durable s’exprime dans les banques coopératives, l’article propose de modéliser leurs attentes à partir des travaux d’Elkington sur le triple bottom line . L’enquête menée auprès de 963 sociétaires d’un grand réseau bancaire coopératif français confirme la pertinence du modèle proposé en quatre composantes (économique, sociale, environnementale, gouvernance) et la validité de l’échelle de mesure. Elle apporte une vision globale et hiérarchisée des attentes des sociétaires, montrant que pour ces derniers, les dimensions économique et environnementale et un conseil d’administration portant leurs attentes sont plus importants que la composante sociale. Ces travaux montrent l’applicabilité des travaux d’Elkington aux banques coopératives, contribuent à enrichir la connaissance d’un acteur central de la gouvernance des banques coopératives, les sociétaires, et apportent à leurs dirigeants une base de réflexion pour déployer leur stratégie de développement durable.
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Veilleur, Valéry, Johanna Chalonec, Ronny Rosillette und Laurent Peyras. „Évolutions et perspectives des enjeux territoriaux et des usages liés au barrage de la Manzo“. E3S Web of Conferences 346 (2022): 02013. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234602013.

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Le barrage de la Manzo (Antilles - France) est un ouvrage en remblai d’enrochements, de 27 m de hauteur, permettant le stockage de 8 Mm3 d’eau. Depuis 1980, il remédie au manque d’eau durant la saison sèche et permet essentiellement l’irrigation des terres du sud-est de la Martinique. Ainsi, il répond aux enjeux territoriaux majeurs de soutien d’une agriculture compétitive et de maintien de l’emploi. Au fil des années, la structure s’est intégrée au paysage des communes de Ducos, François et Saint-Esprit. L’article analyse la résilience et la capacité d’adaptation de l’ouvrage vis-à-vis de l’évolution des usages et du changement climatique à partir de l’année 2000. Les aléas naturels intenses (tempêtes, sécheresses, séismes), l’évolution des usages et les préoccupations relatives au réchauffement climatique exigent une plus grande résilience hydrologique. La Collectivité Territoriale de Martinique, en tant qu’exploitant du barrage se doit d’anticiper ces questions pour garantir des services de manière durable et économique tout en minimisant les impacts socio-environnementaux.
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Meinard, Yves, und Juliette Rouchier. „L’« argument économique » dans l’aide à la décision en politique environnementale et son évanescence : réflexions à partir du cas des « boues rouges » de Gardanne“. Natures Sciences Sociétés 27, Nr. 4 (Oktober 2019): 399–409. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2020006.

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Nous analysons des arguments économiques utilisés dans des prises de décision en politique publique environnementale. Pour cela, nous appliquons une méthodologie d’étude de cas à la question des boues rouges de Gardanne. Notre étude met en évidence des « aides » à la décision qui prétendent s’appuyer sur la science économique, mais échouent à remplir des critères minimaux de rigueur et d’objectivité. Nous utilisons cette étude de cas pour formuler des idées que des études ultérieures pourront tester : (i) l’aide à la décision en politique environnementale ne s’appuie que très peu sur la science économique ; (ii) pourtant elle est submergée par le vocabulaire économique, ce qui suggère (iii) qu’en se donnant des atours scientifiques illusoires, les prétendues (selon les critères proposés ici) aides à la décision usant de ce vocabulaire économique risquent de mettre à mal la légitimité des politiques environnementales au lieu de participer à les justifier.
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Kirch, Noé. „Une économie à la hauteur“. Revue Projet N° 397, Nr. 6 (16.11.2023): 91–94. http://dx.doi.org/10.3917/pro.397.0091.

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La rationalisation économique est pour partie responsable de la crise environnementale. Deux économistes s’interrogent sur la portée écologique de leur métier et proposent une nouvelle vision de leur discipline.
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Trenta, Arnaud. „Argentine. Le développement productif contre l’environnement ?“ Chronique Internationale de l'IRES N° 184, Nr. 4 (19.12.2023): 107–22. http://dx.doi.org/10.3917/chii.184.0107.

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En Argentine, la préoccupation pour le développement du système productif relègue au second plan la question environnementale. Le modèle extractiviste-exportateur fondé sur l’exploitation des ressources naturelles à grande échelle provoque des dégâts environnementaux majeurs et des conflits avec les populations autochtones. Les organisations syndicales dominantes soutiennent ce modèle de développement économique, d’autres plus marginales défendent la cause environnementale en s’alliant avec les mouvements sociaux autochtones.
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Alain, Jean-Marc. „Les contraintes administratives : un frein au développement des services documentaires“. Documentation et bibliothèques 27, Nr. 3 (19.11.2018): 91–94. http://dx.doi.org/10.7202/1053804ar.

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Dans un contexte de contrainte administrative, les situations environnementale et économique peuvent constituer des obstacles à l’accessibilité de l’information et des freins au développement des services documentaires. L’auteur confronte les théories classiques de l’organisation à cette situation particulière et suggère des solutions qui pourraient aider à résoudre certains problèmes administratifs, notamment par le biais des réseaux.
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Izdebski, Adam, Kevin Bloomfield, Warren J. Eastwood, Ricardo Fernandes, Dominik Fleitmann, Piotr Guzowski, John Haldon et al. „L’émergence d’une histoire environnementale interdisciplinaire“. Annales. Histoire, Sciences Sociales 77, Nr. 1 (März 2022): 11–58. http://dx.doi.org/10.1017/ahss.2022.114.

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RésuméAvec l’efflorescence des approches paléoscientifiques du passé, les historiens ont été confrontés à une multitude de nouveaux indices sur des phénomènes tant humains que naturels, des maladies aux migrations en passant par les transformations du paysage et le climat. Ces données inédites exigent une réécriture des récits portant sur les périodes lointaines, remettant en cause à la fois les fondements de l’autorité des sources historiques traditionnelles et la légitimité des personnes habilitées à narrer le passé aux sociétés contemporaines. Les travaux d’histoire appuyés sur les sciences humaines doivent embrasser ces nouveaux types d’indices ; cependant, pour y parvenir, il est nécessaire pour les chercheurs de s’engager dans cette voie de manière critique, comme ils le font pour les sources textuelles et matérielles. Cet article souhaite mettre en lumière les questions méthodologiques les plus essentielles, qui vont des échelles spatio-temporelles et de l’hétérogénéité des nouvelles preuves au rôle à attribuer aux méthodes quantitatives et à la place des données scientifiques dans la construction narrative. Il examine les domaines d’étude où les paléosciences se sont « immiscées » dans des champs et des sujets auparavant réservés aux historiens, notamment l’histoire socio-économique, climatique et environnementale. Les auteurs soutiennent qu’il est urgent pour ces spécialistes d’explorer activement ces pistes novatrices, s’ils entendent contribuer à l’évolution de notre compréhension des défis de l’Anthropocène.
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Capel, Chloé. „Sijilmassa et le Tafilalt (viiie-xive siècle) : éclairages sur l’histoire environnementale, économique et“. Afrique : Archeologie et Arts, Nr. 12 (15.12.2016): 95–96. http://dx.doi.org/10.4000/aaa.954.

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Zimring, Carl A. „A Circular Economy? Aluminum Recycling in Historical Perspective“. Cahiers d'histoire de l'aluminium 69, Nr. 2 (02.02.2024): 132–45. http://dx.doi.org/10.3917/cha.069.0132.

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Cet article se concentre sur l’histoire du recyclage de l’aluminium, entre la hausse de sa production lors de la Deuxième Guerre mondiale et le début du XXI e siècle, pour évaluer les affirmations selon lesquelles le recyclage de l’aluminium constituerait une économie circulaire. Ces affirmations reposent sur des taux contemporains élevés de valorisation et de recyclage, et s’appuient sur l’histoire de la récupération des métaux secondaires, notamment avec l’augmentation des systèmes de collecte publics associés à une perception du recyclage en tant qu’activité écologique. À partir du travail de spécialistes en « Discard studies » (études des déchets) comme Samantha MacBride et Josh Lepawsky, le présent article étudie dans quelle mesure ces affirmations représentent, ou non, des efforts significatifs pour réduire les dommages environnementaux causés par la production initiale d’aluminium. La multiplication des programmes de collecte publics a participé à l’essor du recyclage au cours du dernier demi-siècle. L’utilisation plus fréquente de l’inclusion du métal dans les emballages, pour la conception industrielle et pour d’autres applications a toutefois intensifié la production initiale qui a plus que triplé à l’échelle mondiale sur cette période. Cet article conclut par un débat sur les limites du recyclage et les stratégies susceptibles de réduire la production primaire.
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BONET FERNANDEZ, Dominique, Isabelle PETIT und Angès LANCINI. „L’économie circulaire : quelles mesures de la performance économique, environnementale et sociale ?“ Revue Française de Gestion Industrielle 33, Nr. 4 (01.12.2014): 23–43. http://dx.doi.org/10.53102/2014.33.04.791.

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