Zeitschriftenartikel zum Thema „Institution carcérale“

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Fenchel1, François. „Prison : l’inamovible objet“. Criminologie 51, Nr. 1 (09.05.2018): 367–86. http://dx.doi.org/10.7202/1045320ar.

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À l’occasion du cinquantième anniversaire de la revue Criminologie, le présent texte présente une rétrospective des articles consacrés à la prison, ayant comme objectif de souligner la contribution des auteurs au développement de la recherche sur les institutions carcérales. En utilisant les publications de la revue pour seules références, l’article propose un choix de différentes thématiques afin d’illustrer les tendances qui se dégagent de ce corpus. Sont ainsi présentés des textes portant sur les origines de la prison et ses incarnations au Québec et au Canada, la volonté de transformer le régime carcéral par la reconnaissance des droits des détenus, la reconstruction de la personne carcérale sous le prisme du risque, ainsi que la situation particulière des femmes incarcérées.
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Touraut1, Caroline. „L’expérience carcérale élargie : une peine sociale invisible“. Criminologie 52, Nr. 1 (06.05.2019): 19–36. http://dx.doi.org/10.7202/1059537ar.

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L’expérience carcérale élargietraduit l’emprise que les institutions carcérales exercent sur des personnes qui ne sont pourtant pas recluses, comme l’entourage des détenus, et qui vont, de manière singulière, éprouver la prison au-delà de ses murs. L’expérience carcérale élargie est une peine sociale qui se compose de quatre épreuves principales que ce texte propose d’analyser. C’est aussi une situation où les proches qui décident de maintenir le lien avec le détenu, essentiellement des femmes, réalisent un important travail de care à son égard. Après avoir présenté les différents soutiens qu’entendent réaliser les proches, nous verrons en quoi l’expérience carcérale élargie apparaît paradoxalement comme une situation sociale qui maintient l’assignation des femmes dans une posture traditionnelle et largement invisible, tout en leur offrant une opportunité pour prendre prise sur celui qui est détenu et sur les conditions de leur relation.
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Petit, Jacques-Guy. „Frédérique Joannic-Seta, Le bagne de Brest. Naissance d'une institution carcérale au siècle des Lumières, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2000, 360 p., 25,15€.“ Revue d’histoire moderne et contemporaine 53-1, Nr. 1 (2006): 204. http://dx.doi.org/10.3917/rhmc.531.0204.

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Vacheret, Marion, und Martine Milton. „Peurs en milieu carcéral : quand sentiments et expériences diffèrent*“. Criminologie 40, Nr. 1 (03.07.2007): 185–211. http://dx.doi.org/10.7202/016020ar.

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Résumé Depuis les années 1980 et surtout tout au long des années 1990, de nombreux auteurs se sont penchés sur le travail des agents de correction en milieu carcéral, mettant en lumière les difficultés auxquelles ils doivent faire face. Pour plusieurs, la prison serait à l’heure actuelle un lieu de travail potentiellement dangereux, dans lequel peur, stress, incertitude et sentiment d’insécurité constituent les réalités quotidiennes des gardiens. Notre recherche avait pour objet d’approfondir ce sentiment d’insécurité chez les agents correctionnels selon une démarche quantitative. Quelque 368 agents de correction des établissements fédéraux pour hommes du Québec ont répondu aux questionnaires qui leur ont été distribués. Tenus d’effectuer un certain nombre de tâches particulièrement intrusives ou coercitives et devant faire face, dans de nombreux cas, à une forte population dans des lieux où le contrôle est difficile, un nombre important de gardiens ne se sentent pas en sécurité dans leur milieu. Toutefois, si les craintes sont manifestes, ces dernières ne s’appuient pas sur un phénomène de victimisation marqué. Il ressort ainsi des données recueillies que ce milieu est un univers de paradoxes tant sur le plan de l’absence de concordance entre les risques réels encourus que sur le plan de l’absence de concordance entre la position d’autorité des surveillants et leur sentiment de vulnérabilité et d’impuissance. Dans l’exercice de leur travail et malgré les mesures de contrôle et de coercition mises en place dans les institutions carcérales, les agents de correction se sentent vulnérables.
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Bertrand, Marie-Andrée. „Progrès, recul et stagnation“. Criminologie 35, Nr. 2 (19.07.2004): 135–46. http://dx.doi.org/10.7202/008294ar.

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Résumé Il n’est pas simple de tracer le portrait des conditions de détention des femmes dans un pays où le régime carcéral relève des deux niveaux de gouvernement et de treize juridictions locales ; à un premier niveau, tout extérieur, on peut rendre compte de la structure et des aspects matériels des établissements carcéraux, ce à quoi s’emploie l’auteure de cet article dans un premier temps. À ce niveau un clivage s’est dessiné depuis 1995, quand l’établissement fédéral a été transformé en plusieurs institutions régionales, rendant possible un régime de vie plus « normal » et plus « responsable » ; en même temps, on assistait à un certain enrichissement des programmes de vie dans les prisons. Mais les structures extérieures et les conditions matérielles ne résument pas toute l’expérience de la détention ; celle-ci est ressentie par des personnes réelles, d’abord dans la durée de la sentence, puis dans la sévérité du régime, lequel conditionne les possibilités de relations avec les proches à l’extérieur. Or, sur les personnes en cause, sur la durée de leur peine et son niveau de sécurité, le tableau est impossible à dresser, car les statistiques correctionnelles canadiennes parlent de personnes sans sexe et sans identité ethnique ou culturelle. Cette situation est problématique pour les chercheurs, les féministes, les dirigeants des Premières Nations ; la situation devrait également préoccuper les législateurs et les administrateurs correctionnels. Comment, dans ces conditions, penser l’incarcération des femmes ?
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Salane, Fanny. „L'éducation en milieu carcéral“. Diversité 155, Nr. 1 (2008): 186–90. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2008.3024.

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Le contexte de scolarisation semble aujourd’hui un indicateur incontournable dans l’analyse des processus scolaires : le lieu dans lequel évolue l’élève n’est pas neutre et influe sur le déroulement des études. Qu’en est-il alors d’un territoire à part, la prison ? Quelles sont les caractéristiques d’une scolarité se déroulant en prison ? Les résultats de la recherche, menés par entretiens semi-directifs auprès de 45 personnes incarcérées étudiantes, mettent en lumière deux processus de territorialisation : l’ «effet institution» et l’ «effet établissement».
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Amsellem-Mainguy, Yaëlle, und Isabelle Lacroix. „La domination des mineur·es dans les prisons françaises : entre protection, infantilisation et abandon des institutions“. Mouvements 115, Nr. 3 (11.12.2023): 50–59. http://dx.doi.org/10.3917/mouv.115.0050.

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S’appuyant sur des observations et entretiens menés auprès de 108 jeunes âgé·es de 14 à 24 ans détenu·es dans sept prisons françaises entre 2021 et 2022, cet article interroge le passage à la vie adulte des jeunes dans un contexte carcéral et les enjeux que cela pose. Il met en lumière combien l’âge s’inscrit dans des rapports de domination adulte et structure les parcours judiciaires des jeunes. Il montre comment, malgré des textes vantant l’importance de la (ré)insertion de celles et ceux qui ont eu affaire à la justice, les conditions d’emprisonnement fragilisent les jeunes lors de leur passage à la majorité.
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Durand, Corentin. „Une discipline du vide“. Actes de la recherche en sciences sociales N° 250, Nr. 5 (09.01.2024): 20–37. http://dx.doi.org/10.3917/arss.250.0020.

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L’attente en prison naît des innombrables situations où l’accomplissement par les prisonniers de tâches ordinaires nécessite l’autorisation ou la coopération des autorités pénitentiaires. Le quotidien carcéral se trouve rythmé par ce temps vide de l’attente, dont l’administration revendique la maîtrise. Il a souvent été avancé que cette vacuité du temps pénitentiaire venait marquer l’échec, ou le remplacement, du projet disciplinaire décrit par Michel Foucault. La prison se réduirait alors à sa seule fonction de neutralisation de populations à risque. L’objet de cet article est pourtant de montrer que l’attente devient à son tour un support d’injonctions disciplinaires à bien attendre , construisant l’impatience comme une déviance morale à corriger et marquant ainsi la survivance d’un projet disciplinaire amoindri mais toujours structurant, qui cible tout particulièrement un public de jeunes hommes issus de milieux populaires. Plus qu’à être productif, la prison contemporaine prétend leur apprendre à attendre, et ce non seulement dans le cadre carcéral mais aussi dans les relations à d’autres institutions, notamment étatiques.
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Mossière, Géraldine, und Catherine de Guise. „Le rôle de la ressource religieuse dans les institutions carcérales au Québec“. Criminologie 55, Nr. 1 (2022): 111. http://dx.doi.org/10.7202/1089731ar.

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Tillier, Mathieu. „Prisons et autorités urbaines sous les Abbassides“. Arabica 55, Nr. 3 (2008): 387–408. http://dx.doi.org/10.1163/157005808x347462.

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AbstractDeux catégories de prisons coexistaient à l'époque abbasside : celles des cadis et celles d'institutions politico-militaires. Mais cette distinction était largement théorique. L'étude de l'administration carcérale, de ses rapports aux autorités urbaines et de sa géographie montre que les prisons relevaient avant tout des gouverneurs et de la šurta : par leur empreinte sur le paysage urbain, les principales prisons iraqiennes manifestaient la puissance coercitive de la dynastie. Two kinds of prisons coexisted under the ‘Abbāsids: the qādī's prisons and those of some military as well as political institutions. But the distinction was largely theoretical. The study of their administration, of their relations with the urban authorities and of their location shows that prisons depended above all on governors and šurta: by impressing their stamp on the urban landscape, the main Iraqi prisons expressed the coercive power of the dynasty.
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Boulanger, Clémentine. „Le continuum carcéral, méthode contemporaine de contrôle social“. Kritische Vierteljahresschrift für Gesetzgebung und Rechtswissenschaft 101, Nr. 4 (2018): 312–31. http://dx.doi.org/10.5771/2193-7869-2018-4-312.

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Michel Foucault, in Surveiller et punir. Naissance de la prison notes the change of paradigm in criminal law through the history of the prison. The book was published in 1975 at a time when a revolution of the prisoners took place in France, denunciating the inhuman living conditions in prisons and claiming for more rights. However, Michel Foucault considers that the prisoners are rejecting something more subtle. Indeed, they are rejecting the prison itself, as a means of surveillance and control, a means of power and subjugation. Such observation enables the author to perceive prison’s role in an unusual way. He also observed the establishment of the continuity of the prison within the society, conducted by various institutions and actors. The theoretical model of criminal law highlighted by Michel Foucault allows us to understand how the society is invested by the power at the beginning of the twenty-first century. The purpose of this article is to find out what is left of the author’s reasoning at a time when contemporary democracies are plunged into a climate of insecurity. Indeed, the terrorism is the sword of Damocles hanging above each State. At European level as at national level, criminal law absorbs security concerns. It is no longer intended to prevent crimes or to punish those who committed them. A criminal law of surveillance and social control is emerging in order to resolve insecurity.
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Dupont, Robert, und Laurent Lesage. „L'équité procédurale“. Les Cahiers de droit 32, Nr. 2 (12.04.2005): 485–539. http://dx.doi.org/10.7202/043087ar.

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Dans l'arrêt Nicholson rendu en 1979, la Cour suprême reconnaissait sans ambages l'existence au Canada d'une obligation d'agir équitablement incombant aux organismes administratifs. Plus d'une dizaine d'années plus tard, malgré une abondante jurisprudence et littérature sur le sujet, les contours de la notion d'équité demeurent encore flous pour plus d'un juriste. Afin de mieux circonscrire la portée et définir la nature de cette obligation, les auteurs offrent une synthèse et une analyse de la jurisprudence canadienne selon les principaux domaines ou secteurs du droit où cette notion a été développée et appliquée, en particulier, les organismes publics chargés de faire enquête, ceux dont la décision affectent le droit d'une personne d'exercer sa profession et les institutions carcérales.
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Basso Fossali, Pierluigi, und Julien Thiburce. „« C’est nous qui punissons. ». Quels enjeux d’un discours muséal sur les prisons ?“ SHS Web of Conferences 78 (2020): 01023. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/20207801023.

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Dans le cadre de l’exposition internationale et itinérante Prison, co-produite par le Musée International de la Croix-Rouge et du Croissant- Rouge de Genève, le musée des Confluences de Lyon et le Deutsches Hygiene-Museum de Dresde, des institutions muséales élaborent un discours sur les pratiques carcérales dans l’espace occidental contemporain, à l’attention d’un large public. Pour ces institutions, il s’agit de gérer les connaissances et les sensibilités des publics auxquels elles s’adressent, à travers la constitution d’un parcours d’exposition selon une trame narrative tissée par une diversité de médiations et de textes. En nous situant dans le premier axe du congrès, nous articulons une perspective sémiotique aux perspectives de l’analyse des interactions et de l’analyse du discours pour étudier les enjeux socio-pragmatiques de ce discours en espace muséal. Nous nous focalisons sur l’interprétation d’une phrase qui tient presque le rôle de fronton dans cette exposition Prison : « C’est nous qui punissons. ». Nous nous attardons de manière privilégiée sur les formes d’engagement instaurées à travers cet énoncé, aussi bien pour les institutions que pour les publics.
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Galati, Catherine. „Description d’une formation en milieu carcéral innovante: L’unité de preparation à la sortie de la Maison d’Arrêt de Strasbourg“. Análise Psicológica 20, Nr. 3 (06.12.2012): 307–10. http://dx.doi.org/10.14417/ap.317.

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L’objectif de l’U.P.S. est d’assurer une préparationà la sortie du détenu par une meilleure connaissance des institutions ou des dispositifs d’insertion et par une préparation d’un projet professionnel. Cette unité a été mise en place à la Maison d’Arrêt de Strasbourg en février 1992. En intégrant ce dispositif, le détenu devient stagiaire de la formation professionnelle pendant douze semaines, il est rémunéré.Pendant ce stage, il rencontre des acteurs de différentes institutions ou association qui peuvent devenir des référents extérieurs. La préparation du projet professionnel comprend la valorisationd es compétences, les techniques de recherche d’emploi, la connaissance du marché de l’emploi et un stage de six semaines en entreprise. Le suivi en entreprise doit permettre de confronter le projet à la réalité du terrain.
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Lemonde, Lucie. „Historique des normes juridiques dans les pénitenciers au Canada“. Criminologie 28, Nr. 1 (16.08.2005): 97–117. http://dx.doi.org/10.7202/017366ar.

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The author brings forth three main periods in the evolution of legislative, statutory and administrative norms regarding the powers of the correctional authorities and the treatment of prisoners in Canadian penitentiaries, from 1834 to present. The first two periods are characterized by an extreme prescriptive profusion typical of utilitarian institutions and by the delegation of normative power to administrative authorities. During the 1980's, the intervention of the courts forces the legislature to progressively integrate the notion of respect for the rule of law and for the principles of procedural equity. The new Law on the correctional system and conditional release in effect since November 1992, is radically distinct from the types of legislations that prevailed for the preceeding fifty years in that it incorporates and ratifies the discourse on prisoners' rights. According to the author, the change of perspective is radical: the utilitarian function of carcéral norms has weakened at the benefit of a function protective of prisoners' rights.
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Joubert1, David. „Psychopathologie, traitement et genre en milieu psycholégal : associations avec les conduites suicidaires“. Criminologie 51, Nr. 2 (12.09.2018): 109–35. http://dx.doi.org/10.7202/1054237ar.

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La recherche a souligné l’importance des problématiques de santé mentale dans le suicide, en particulier lorsqu’il survient en milieu carcéral ou institutionnel. Par ailleurs, les études disponibles laissent entendre que certaines mesures de prévention du suicide en institution peuvent être efficaces. Il y a peu de connaissances à ce jour sur l’importance relative et les effets d’interaction possibles entre psychopathologie, réponse institutionnelle sous forme de traitement, genre et comportements suicidaires. La présente étude cherchait à mettre en évidence les patrons d’association entre ces facteurs à partir d’un échantillon de 3620 sujets résidant en milieu psycholégal, totalisant 25 778 observations dans le temps. Les analyses de modèles mixtes logistiques laissent supposer que le genre, la forme et la cible du traitement sont significativement associés aux conduites suicidaires. Spécifiquement, les individus de sexe masculin ayant peu accès au traitement et prenant part à des interventions visant surtout la réintégration sociale étaient davantage à risque de conduites suicidaires. La présence de schizophrénie sans trouble de personnalité concomitant était négativement associée aux comportements suicidaires. Ces résultats contribuent à clarifier les liens entre problèmes de santé mentale, traitement institutionnel et problématiques suicidaires.
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Richter, Nicolás Carlos, und Guillermo Omar Orsi. „Experiencia y trabajo docente en prisiones. Rol, control social, y alteridad encarcelada“. Século XXI – Revista de Ciências Sociais 13, Nr. 1 (18.01.2024): 90–118. http://dx.doi.org/10.5902/2236672586449.

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El presente artículo busca comprender la forma en que los docentes que desempeñan sus funciones dentro del sistema carcelario de la provincia de Buenos Aires (Argentina) entienden sus labores, así como analizar la relación establecida entre estos y sus alumnos. Para ello son utilizados diversos aportes teóricos que analizan la situación de enseñanza y el rol docente, así como trayectorias de individuos privados de su libertad. Para alcanzar este objetivo fueron realizadas entrevistas con docentes del sistema educativo carcelario bonaerense entre 2019 y 2021. Los materiales resultantes de las entrevistas fueron organizados según el objeto sobre el cual se referían los entrevistados, desde las instituciones de enseñanza, las dificultades de la enseñanza en contexto carcelario, el rol docente, y los estudiantes/presos. Palabras claves: Docencia, Buenos Aires, Prisión Rol, Experiencia Social. Abstract: This article seeks to understand the way in which teachers who perform their duties within the prison system of the province of Buenos Aires (Argentina) understand their work, as well as to analyze the relationship established between them and their students. For this purpose, several theoretical contributions that analyze the teaching situation and the teaching role, as well as the trajectories of individuals deprived of their freedom, are used. To achieve this objective, interviews were conducted with teachers of the Buenos Aires prison education system between 2019 and 2021. The materials resulting from the interviews were organized according to the object to which the interviewees referred, from the teaching institutions, the difficulties of teaching in a prison context, the teaching role, and the students/prisoners. Keywords: Teaching, Buenos Aires, Prison, Role, Social Experience. Résumé: Cet article cherche à comprendre la manière dont les enseignants qui exercent leurs fonctions au sein du système pénitentiaire de la province de Buenos Aires (Argentine) conçoivent leur travail, ainsi qu'à analyser la relation qui s'établit entre eux et leurs élèves. Pour ce faire, différentes contributions théoriques qui analysent la situation et le rôle de l'enseignant, ainsi que les trajectoires des personnes privées de liberté, sont utilisées. Pour atteindre cet objectif, des entretiens ont été menés avec des enseignants du système éducatif pénitentiaire de Buenos Aires entre 2019 et 2021. Les matériaux issus des entretiens ont été organisés en fonction de l'objet auquel les personnes interrogées se sont référées, depuis les institutions d'enseignement, les difficultés d'enseigner dans un contexte carcéral, le rôle d'enseignant et les élèves/détenus. Mots-clés: Enseignement, Buenos Aires, Prison, Rôle, Expérience sociale. Resumo: Este artigo busca compreender a maneira pela qual os professores que exercem suas funções no sistema penitenciário da província de Buenos Aires (Argentina) entendem seu trabalho, bem como analisar a relação estabelecida entre eles e seus alunos. Para isso, são utilizadas diversas contribuições teóricas que analisam a situação e o papel do professor, bem como as trajetórias de indivíduos privados de liberdade. Para atingir esse objetivo, foram realizadas entrevistas com professores do sistema educacional prisional de Buenos Aires entre 2019 e 2021. Os materiais resultantes das entrevistas foram organizados de acordo com o objeto ao qual os entrevistados se referiram, desde as instituições de ensino, as dificuldades de ensinar em um contexto prisional, o papel docente e os alunos/presos. Palavras-chave: Ensino, Buenos Aires, Prisão, Papel, Experiência social.
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Corriveau, Patrice, Jean-François Cauchie und Isabelle Perreault. „Enjeux autour de la responsabilité du geste suicidaire en institution carcérale“. Champ pénal, Vol. XI (21.01.2014). http://dx.doi.org/10.4000/champpenal.8973.

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LAPLAUD, Ambre. „L’adaptation de la répression de la délinquance au vieillissement. A-t-on peur de la fin de l’image fantasmée du « grand âge » : celle de personnes fragiles, vulnérables, sans défense… ?“ Trayectorias Humanas Trascontinentales, Nr. 10 (08.10.2021). http://dx.doi.org/10.25965/trahs.3705.

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Les prisonniers de plus de 50 ans, considérés comme la population âgée en détention, sont de plus en plus nombreux. Le vieillissement de la population carcérale conduit les acteurs du médico-social en milieu pénitentiaire à prendre en charge des détenus de plus en plus âgés et dépendants. Pour garantir le droit à la dignité, les institutions et les professionnels tentent d’adapter leurs pratiques et leur organisation. Par ailleurs, dans les établissements spécialisés pour les personnes âgées dépendantes, ces dernières bénéficient d'un personnel formé qui assure leurs soins. En prison, les détenus dépendants se retrouvent dans des situations très précaires qui accentuent le phénomène du vieillissement. Si la loi ne considère pas que l’âge avancé est incompatible, par principe, avec l’incarcération, il appartient aux autorités françaises de s’assurer d’une prise en charge conforme aux fonctions de la peine et respectueuse des droits fondamentaux des personnes détenues âgées. Quels sont les défis pour l'administration pénitentiaire et nos politiques pénales pour adapter la répression de la délinquance au vieillissement de la population carcérale ? Il appartient au législateur d’élaborer une nouvelle procédure plus complète qu’une simple nouvelle voie de recours, pouvant donner lieu à des contrôles systématiques par le juge - JAP ou JLD en fonction du champ de compétence du magistrat - afin de conférer davantage d'effectivité aux droits des détenus âgés dépendants et de s’assurer de l’adaptation constante des conditions de détention à l’état de santé du détenu.
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Turner, Nigel E., Steve McAvoy, Peter Ferentzy, Flora I. Matheson, Chris Myers, Farah Jindani, Nina Littman-Sharp und Jan Malat. „Addressing the Issue of Problem Gambling in the Criminal Justice System: A Series of Case Studies“. Journal of Gambling Issues, Nr. 35 (02.08.2017). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.2017.35.4.

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The prevalence rates of problem gambling in the adult correctional population are 5 to 10 times higher than those found in the general population. Yet little has been published about dealing with problem gamblers in correctional settings. We conducted a literature review and interviewed 16 key informants who provide services to clients experiencing problem gambling and/or who have worked in the criminal justice system. Our objective was to gain greater understanding of programming for problem gambling for clients who are involved in the criminal justice system, with a particular focus on Ontario. The published literature on this topic is remarkably sparse. In fact, only two peer-reviewed published studies were identified that formally evaluated a treatment program for problem gambling for clients in these settings. However, we uncovered a small number of programs (10) that had been developed for, and delivered to, this population, including a gambling treatment court in Buffalo, Gamblers Anonymous, outpatient treatment during probation or parole, brief psychoeducational programs, brief therapy, a full intense treatment program, and inpatient treatment after release. We present a series of short case studies of these programs. Although some programs have been delivered within correctional institutions, others have been offered either after release or prior to sentencing. A major issue is the lack of awareness of problem gambling in the criminal justice system among judges, lawyers, wardens, corrections workers, and parole officers. The results are discussed in terms of issues and opportunities for programming for problem gamblers in the criminal justice system.Chez la population carcérale adulte, les taux de prévalence du jeu compulsif sont de cinq à dix fois plus élevés que dans l’ensemble de la population. Pourtant, peu de choses ont été publiées sur les joueurs pathologiques en milieu correctionnel. Nous avons effectué une revue de la littérature et avons interviewé 16 informateurs clés qui fournissent des services aux clients ayant un problème de jeu ou qui ont travaillé dans le système de justice pénale. Notre objectif consistait à mieux comprendre les programmes pour traiter le jeu compulsif destinés aux clients qui ont eu des démêlés avec la justice, avec un intérêt particulier pour l’Ontario. Étonnamment, il existe très peu de publications sur ce sujet. En effet, nous n’avons trouvé que deux comptes rendus d’étude publiés et validés par un comité de lecture qui ont évalué en bonne et due forme un programme de traitement pour le jeu pathologique destiné aux clients de ce milieu. Toutefois, nous avons découvert un petit nombre de programmes (10) qui ont été élaborés à l’intention de cette population, et qui lui ont été offerts, notamment un programme judiciaire de traitement du jeu pathologique à Buffalo, le groupe d’aide Joueurs Anonymes, un traitement ambulatoire durant la probation ou la libération conditionnelle, des programmes psychopédagogiques de courte durée, une thérapie brève, un programme complet de traitement intensif et un traitement en établissement après la libération. Nous présentons une série de courtes études de cas de ces programmes. Bien que certains de ces programmes aient été offerts dans des établissements correctionnels, d’autres ont été proposés après la libération ou avant la condamnation. Le principal problème réside dans le fait que les juges, les avocats, les directeurs, les intervenants correctionnels et les agents de libération conditionnelle connaissent mal le jeu pathologique dans le cadre du système de justice pénale. Les résultats sont analysés en fonction des difficultés et des avantages des programmes destinés aux joueurs pathologiques qui ont eu des démêlés avec la justice.
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Turner, Nigel E., Steve McAvoy, Peter Ferentzy, Flora I. Matheson, Chris Myers, Farah Jindani, Nina Littman-Sharp und Jan Malat. „Addressing the Issue of Problem Gambling in the Criminal Justice System: A Series of Case Studies“. Journal of Gambling Issues, Nr. 35 (02.08.2017). http://dx.doi.org/10.4309/jgi.v0i35.3973.

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The prevalence rates of problem gambling in the adult correctional population are 5 to 10 times higher than those found in the general population. Yet little has been published about dealing with problem gamblers in correctional settings. We conducted a literature review and interviewed 16 key informants who provide services to clients experiencing problem gambling and/or who have worked in the criminal justice system. Our objective was to gain greater understanding of programming for problem gambling for clients who are involved in the criminal justice system, with a particular focus on Ontario. The published literature on this topic is remarkably sparse. In fact, only two peer-reviewed published studies were identified that formally evaluated a treatment program for problem gambling for clients in these settings. However, we uncovered a small number of programs (10) that had been developed for, and delivered to, this population, including a gambling treatment court in Buffalo, Gamblers Anonymous, outpatient treatment during probation or parole, brief psychoeducational programs, brief therapy, a full intense treatment program, and inpatient treatment after release. We present a series of short case studies of these programs. Although some programs have been delivered within correctional institutions, others have been offered either after release or prior to sentencing. A major issue is the lack of awareness of problem gambling in the criminal justice system among judges, lawyers, wardens, corrections workers, and parole officers. The results are discussed in terms of issues and opportunities for programming for problem gamblers in the criminal justice system.Chez la population carcérale adulte, les taux de prévalence du jeu compulsif sont de cinq à dix fois plus élevés que dans l’ensemble de la population. Pourtant, peu de choses ont été publiées sur les joueurs pathologiques en milieu correctionnel. Nous avons effectué une revue de la littérature et avons interviewé 16 informateurs clés qui fournissent des services aux clients ayant un problème de jeu ou qui ont travaillé dans le système de justice pénale. Notre objectif consistait à mieux comprendre les programmes pour traiter le jeu compulsif destinés aux clients qui ont eu des démêlés avec la justice, avec un intérêt particulier pour l’Ontario. Étonnamment, il existe très peu de publications sur ce sujet. En effet, nous n’avons trouvé que deux comptes rendus d’étude publiés et validés par un comité de lecture qui ont évalué en bonne et due forme un programme de traitement pour le jeu pathologique destiné aux clients de ce milieu. Toutefois, nous avons découvert un petit nombre de programmes (10) qui ont été élaborés à l’intention de cette population, et qui lui ont été offerts, notamment un programme judiciaire de traitement du jeu pathologique à Buffalo, le groupe d’aide Joueurs Anonymes, un traitement ambulatoire durant la probation ou la libération conditionnelle, des programmes psychopédagogiques de courte durée, une thérapie brève, un programme complet de traitement intensif et un traitement en établissement après la libération. Nous présentons une série de courtes études de cas de ces programmes. Bien que certains de ces programmes aient été offerts dans des établissements correctionnels, d’autres ont été proposés après la libération ou avant la condamnation. Le principal problème réside dans le fait que les juges, les avocats, les directeurs, les intervenants correctionnels et les agents de libération conditionnelle connaissent mal le jeu pathologique dans le cadre du système de justice pénale. Les résultats sont analysés en fonction des difficultés et des avantages des programmes destinés aux joueurs pathologiques qui ont eu des démêlés avec la justice.
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Fassin, Didier. „Châtiment“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.103.

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Le châtiment est généralement considéré comme la réponse à une violation des lois ou des normes. Plus spécifiquement, dans le langage juridique, on parle de peine. On se réfère alors à la définition qui en a été donnée par le philosophe du droit britannique H. L. A. Hart (1959), selon lequel il s’agit de l’infliction d’une souffrance ou d’un équivalent à l’auteur réel ou supposé d’une infraction à l’encontre des règles légales, la décision et l’exécution en revenant à des êtres humains autres que le contrevenant qui agissent dans le cadre d’une autorité instituée. Ces cinq critères sont typiquement présents lorsqu’une personne accusée d’un crime ou d’un délit est jugée par un tribunal et, au terme du procès, se voit condamnée à une sanction telle qu’un emprisonnement. Cette situation est celle qu’étudie David Garland (1990). Deux faits méritent toutefois d’être relevés à propos de cette définition. D’une part, elle produit implicitement une légitimation du châtiment, qui est à la fois morale, puisqu’il punit l’auteur d’une infraction, et légale, puisqu’il procède d’une pure application de la loi. D’autre part, elle suppose un travail de normalisation et une forme de publicité, excluant notamment les punitions dans le cadre familial ou scolaire. Face à cette lecture normative, l’anthropologue s’interroge : qu’en est-il dans les faits ? Comme l’a établi Bronislaw Malinowski (1926) dans le cas des sociétés qu’on appelait alors primitives, ce déplacement ethnographique a une fonction critique, dans la mesure où il soulève des questions qui vont à l’encontre du sens commun et dévoilent des faits inattendus. Il convient d’abord de se demander avec Nietzsche (1993 [1887]) dans une perspective généalogique comment il se fait qu’une équivalence soit ainsi établie entre la commission d’une infraction et l’infliction d’une souffrance. Cette interrogation conduit à une autre : en a-t-il été ainsi toujours et partout ? Le philologue s’avère ici d’un certain secours, puisqu’Émile Benveniste (1969) note que le verbe punir provient du latin pœna et du grec poin?, lequel correspond à la dette que l’on doit payer pour réparer un crime, la connotation doloriste du mot n’étant apparue que dans le latin tardif. Au départ, donc, la réponse à l’infraction commise procédait d’une logique de réparation. Il fallait indemniser la violation de la loi ou de la norme par un paiement, par exemple à la famille de la victime s’il s’agissait de violence ou de meurtre. Les études historiques confirment que tel était bien le cas dans les sociétés anciennes, et Georg Simmel (1997 [1907]) montre notamment que, dans l’Angleterre anglo-saxonne, le montant de la somme due pour la compensation d’un meurtre, appelée wergeld, était établi en fonction du statut de la personne tuée et que le châtiment dans ces cas est intervenu tardivement. Les données ethnologiques vont dans le même sens, et par exemple l’enquête conduite par Kalervo Oberg (1934) parmi les Tlingit d’Alaska révèle que le meurtre du membre d’un clan était réparé par la mise à mort d’un membre du clan de l’auteur du crime de rang égal, cette réparation se réduisant toutefois à une simple somme d’argent lorsque la victime était de statut inférieur. Quand cette logique de la dette et de sa restitution s’est-elle éteinte ? Dans le monde occidental, le fait essentiel a été le passage de l’ancien droit germanique au droit romain et de la réparation à la peine. Comme l’analyse Michel Foucault (2015 [1971]), cette évolution s’est faite en France sous la double influence de la Royauté, qui affaiblit ainsi les structures féodales, et de l’Église, qui introduit les notions de péché et de pénitence. Dans les sociétés précoloniales, c’est précisément la colonisation qui introduit ce changement, et Leopold Pospisil (1981) raconte la douloureuse rencontre des deux mondes dans le cas des Kapauku de Papouasie-Nouvelle Guinée, brutalement passés d’une situation où le paiement de dommages réparait une transgression de la norme à un paradigme juridique dans lequel l’emprisonnement était la réponse à la violation de la loi. L’imposition de cette sanction, qui n’était pas comprise par des populations dont la liberté était vue comme un bien supérieur, a donné lieu à des suicides et des révoltes. Un élément essentiel de cette transformation de la signification du châtiment, relevé par E. E. Evans-Pritchard (1972 [1937]), est son individualisation. Dans les sociétés sous le régime de la réparation, le collectif, qu’il s’agisse de la famille ou du clan, doit répondre de l’acte commis. Dans les sociétés sous le régime de la peine, c’est l’individu qui doit en rendre compte. Au principe d’échange entre des groupes se substitue un principe de responsabilité de la personne. D’une manière générale, on peut donc dire, au regard de cette analyse généalogique, que l’évolution s’est opérée, dans le long terme, d’une économie de la dette à une morale de la souffrance. Pour autant, la première n’a pas totalement disparu au bénéfice de la seconde. Il en existe de nombreuses illustrations contemporaines, dont la plus manifeste concerne le monde musulman. En effet, selon la loi islamique, pour autant qu’un crime n’ait pas été commis contre Dieu, le juge propose à la famille de la victime une alternative : soit la qisas, châtiment imposé sur la base de la loi du talion, impliquant donc la mort en cas de meurtre ; soit la diyya, réparation par une somme d’argent déterminée par le magistrat. Comme le montre Arzoo Osanloo (2012) à propos de l’Iran contemporain, la seconde formule est bien plus souvent utilisée que la première, mais le juge ajoute souvent au paiement du dommage une peine d’emprisonnement. Au regard de l’évolution qui vient d’être décrite, une autre question se pose, dont John Rawls (1955) souligne combien elle est débattue : comment justifie-t-on l’infliction d’une souffrance ? La philosophie morale et le droit ont en effet une double réponse. La première, utilitariste, dans la suite de Jeremy Bentham (2011 [1780]), pose que la souffrance de l’auteur d’un crime ne se justifie que pour autant qu’elle augmente le bonheur dans la société, autrement dit, qu’elle diminue la criminalité. Ce peut être par effet de neutralisation (l’exécution, l’emprisonnement, l’exil), dissuasion (pour l’individu et la collectivité) et réhabilitation (par la réforme morale ou la réinsertion sociale). La seconde, rétributiviste, héritière d’Emmanuel Kant (2011 [1795]), affirme que la souffrance ne se justifie qu’en tant qu’elle expie l’acte répréhensible commis, indépendamment de toute conséquence sociale, positive ou négative. La peine ainsi infligée doit en principe être équivalente de la violation de la loi ou de la norme (allant donc jusqu’à l’exécution en cas de meurtre). Le tournant punitif des dernières décennies dans la plupart des pays manifeste un glissement de la première justification vers la seconde. Ces deux théories, qui ont donné lieu, au cours des deux derniers siècles à une considérable littérature visant à contester ou affiner l’une ou l’autre, énoncent ce qui devrait justifier le châtiment, mais est-ce bien ainsi que les choses se passent dans le monde réel ? Rien n’est moins sûr, et nombre de travaux de sciences sociales le montrent. On peut trouver une justification au châtiment d’une personne, même possiblement innocente, pour faire un exemple, pour humilier un adversaire, pour pacifier un mécontentement populaire, pour satisfaire le désir de vengeance des proches d’une victime, pour instituer un ordre social inégal fondé sur la peur, pour simplifier des procédures judiciaires grâce au plaider coupable, et pour bien d’autres raisons encore. Mais quand bien même on a énuméré ces justifications rationnelles, on n’a pas épuisé les fondements de l’acte de punir car il demeure une forme de jouissance dans l’administration de la souffrance, qu’en paraphrasant Georges Bataille (1949), on peut appeler la part maudite du châtiment. Cette dimension affective se manifeste à travers les gestes de cruauté constatés dans les métiers de la répression et les excès de tourment habituels dans les institutions carcérales qui, comme l’analyse Everett Hughes (1962), ne sont pas seulement le fait d’individus ou même de professions. C’est la société qui leur délègue ce qu’elle considère comme ses basses œuvres, sans guère chercher à les réguler ou à en sanctionner les abus. On se souvient que Claude Lévi-Strauss (1955) établissait un parallèle entre l’anthropophagie, qui semble une pratique barbare aux yeux des Occidentaux, et les formes contemporaines du châtiment, notamment la prison, qui paraîtraient tout aussi choquantes aux Amérindiens. Comment expliquer que le châtiment tel qu’il existe dans les sociétés modernes non seulement se maintienne mais plus encore se développe considérablement ? Pour répondre à cette question, il faut probablement prendre en considération une dimension à laquelle la philosophie morale et le droit ont rarement prêté attention : c’est la manière dont le châtiment est réparti dans la société. Les théories normatives supposent en effet que l’on punisse de façon juste, ce qui implique à la fois que plus une infraction est grave et plus elle est lourdement sanctionnée et que pour une même infraction deux individus soient également sanctionnés. Est-ce le cas ? Les travaux menés par des chercheurs, à l’instar de Bruce Western (2006), sur la distribution du châtiment dans la société révèlent que les classes populaires et les minorités ethnoraciales sont très surreprésentées dans les prisons et plus largement dans l’ensemble de l’appareil punitif. Est-ce parce que leurs membres commettent plus de violations de la loi ou que ces violations sont plus graves ? Les études montrent que la sévérité du système pénal, depuis le niveau législatif de fabrication des lois jusqu’au niveau judiciaire de leur application, n’est pas principalement lié aux conséquences néfastes des actes commis mais tient à des choix opérés en fonction de ceux qui les commettent. Ainsi le vol à la tire est-il souvent plus durement réprimé que l’abus de biens sociaux et, plus généralement, la petite délinquance que la criminalité financière, même lorsque cette dernière a des effets désastreux en termes de paupérisation et de surmortalité des segments les plus fragiles de la société. Ce qui conduit Émile Durkheim (1996 [1893]) à inverser la définition habituelle du châtiment, en affirmant qu’on ne condamne pas un acte parce qu’il est criminel, mais qu’il est criminel parce qu’on le condamne. À quoi sert donc le châtiment si ce qui détermine sa sévérité est moins la gravité de l’acte que les caractéristiques sociales de son auteur ? En prolongeant la réflexion de Michel Foucault (1975), on peut penser que le châtiment n’a peut-être pas pour vocation première de sanctionner les transgressions de la loi, de protéger la société de leurs auteurs et in fine de réduire la délinquance et la criminalité, mais que sa fonction sociale principale est plutôt d’opérer des différenciations entre ceux que l’on peut punir et ceux que l’on veut épargner. Ainsi relève-t-il tout autant d’une politique de la justice, au sens du droit, que d’une politique de l’injustice, dans un sens moral. Dans un contexte où la population carcérale atteint des niveaux records dans le monde et où les pratiques punitives participent de la reproduction des inégalités (Fassin 2017), la réflexion anthropologique sur le châtiment est assurément une tâche essentielle.
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