Zeitschriftenartikel zum Thema „Guerre de Gaza (2023-) – Dans les médias“

Lancé sur les réseaux sociaux à la veille du Centenaire dans le but de relever un défi colossal – l’indexation intégrale du fichier des soldats morts pour la France de la Première Guerre mondiale à l’horizon du 11 novembre 2018 –, le projet «1 jour-1 poilu » a construit progressivement son succès par la mise en oeuvre de dispositifs innovants permettant de susciter l’intérêt des médias et de mobiliser une communauté mue par un engagement exceptionnel au service de la mémoire et de l’histoire. Tout en contribuant à l’édification d’un immense mémorial numérique désormais ouvert aux investigations des chercheurs, il a permis d’instituer tout au long du Centenaire une forme de commémoration citoyenne permanente qui pourrait bien constituer un fait inédit dans l’histoire.

L’armée israélienne a répondu à l’attaque du 7 octobre 2023 avec brutalité, sans que la stratégie mise en œuvre soit très claire. La libération des otages retenus par le Hamas semble être un objectif secondaire par rapport à la destruction de cette organisation, tandis que les civils palestiniens paient un prix exorbitant. À quoi pourrait ressembler le « jour d’après » ? Nul ne le sait, et il n’est pas dit que les plans esquissés dans les capitales occidentales puissent se matérialiser.

Aussi bien avant qu’après le 7 octobre 2023, les Palestiniens de Cisjordanie font face à la violence des colons et de l’armée israélienne. La Cisjordanie constitue également un espace de répression quasi-permanente de l’Autorité palestinienne (AP), qui contraint la population palestinienne à subir, en plus du système d’occupation israélien, l’autoritarisme palestinien. L’objectif de cet article est de revenir, dans un premier temps, sur la situation en Cisjordanie avant l’attaque du Hamas du 7 octobre afin de montrer que, face à la détérioration de la situation politique et à l’absence d’horizon politique, économique et social dans les territoires palestiniens occupés (TPO), de nouveaux groupes armés, composés d’une toute jeune génération, se sont organisés à la fois contre l’occupation israélienne persistante et contre l’autoritarisme palestinien grandissant. Nous expliquons, dans un deuxième temps qu’après le 7 octobre, la répression de ce mouvement se poursuit. Cette répression, pratiquée aussi bien par Israël que par l’AP dans le cadre de sa « coordination sécuritaire » avec le gouvernement israélien, s’accompagne, sur l’ensemble de la Cisjordanie, d’une accentuation des incursions militaires et de la violence des colons. Nous montrerons enfin qu’à l’image de la population palestinienne à Gaza, celle de la Cisjordanie est aussi hantée par le spectre d’une nouvelle Nakba.

L’attaque perpétrée par le Hamas le 7 octobre 2023 a été vécue en Israël comme une opération d’extermination et a provoqué un profond traumatisme. Depuis lors, la société fait bloc derrière l’armée et soutient la guerre en cours dans la bande de Gaza. Cette unité pourrait toutefois se révéler éphémère. Les divisions politiques et sociales observées à l’occasion de la tentative de réforme du système judiciaire seront sans doute aggravées par la crise actuelle.

L’histoire du conflit israélo-palestinien est faite d’éternels recommencements. A chaque fois tragiques. Aucune des multiples séquences d’affrontements n’a été transformée en une véritable recherche de compromis politique, à l’exception du processus d’Oslo lié à la première Intifada. Mais il a fait naufrage comme ont échoué toutes les autres tentatives de négociations. La guerre qui se déroule aujourd’hui à Gaza, en cet automne 2023, risque fort de s’inscrire dans ces immuables scénarios s’il n’y a pas une forte volonté de la communauté internationale pour imposer un règlement juste et durable de ce conflit qui a commencé dans les années 1920.

Depuis les événements dramatiques du 7 octobre 2023 survenus en Israël et le début de la guerre à Gaza, le Moyen-Orient est plongé dans une spirale de représailles et de contre-représailles entre les multiples acteurs de cette crise inédite. Cette logique délétère se nourrit visiblement des énoncés vengeurs formulés par ces derniers et traçant les contours d’une véritable « géopolitique de la vengeance », quoiqu’il faille s’interroger sur les répercussions du discours sur les actes, c’est-à-dire sur le processus escalatoire. Les liens de cause à effet, ou a minima les corrélations entre vengeance et escalade font en effet l’objet d’une conceptualisation limitée dans le champ de l’étude des conflits, que cette contribution ambitionne d’étoffer.

La question kurde est le drame sans fin de populations d’ethnie et de culture communes aux prises pour l’essentiel avec les quatre États où elles se trouvent, qui n’acceptent que péniblement la réalité de leur identité distincte et qui refusent absolument l’idée de leur indépendance, qu’elle découle de sécessions segmentées ou d’une unification politique irrédentiste. Dans leurs quatre États de peuplement, les Kurdes ont aujourd’hui des statuts politiques très différents, allant d’une autonomie reconnue officiellement (Irak) à une situation effective extrêmement précaire de leurs droits (Iran), en passant par une autonomie autoproclamée (Syrie) et une sorte de tolérance politique durable (Turquie). Si la fin de la guerre froide a favorisé l’affirmation du fait kurde qui a gagné un fort soutien des Occidentaux, elle a aussi avivé les suspicions à son égard dans un Moyen-Orient très antiaméricain. Depuis octobre 2023, la guerre de Gaza confirme l’ambiguïté de la position des Kurdes, pris entre la nécessité de préserver leur alliance avec les Occidentaux et leur difficulté à exprimer leur solidarité avec les Palestiniens, l’autre nation sans État de la région.

Named by the press ‘the Soukkot War’, the new episode of the Israeli-Palestinian conflict, triggered on the 7th of October 2023 by Hamas’ terrorist attack in Israel, appears to be particularly violent, to the point of provoking an international reaction comparable to the one generated by the Russian aggression against Ukraine. It is important to note that, in this chaos described by multiple and diverse reactions, the international community hesitates to condemn explicitly Hamas’ terrorist attack. However, the international disapproval of Hamas’ actions is obvious and some States even refer to Israel’s right of self-defense, namely the right to ‘start a war’ against the terrorist group in question, in particular in the Gaza Strip. At the same time, aware of the devastating extent and effects of the Israeli retaliation against Hamas, the international community has difficulty in giving a common answer to some questions, such as against whom, where and how Israel can defend itself.

Les attaques du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël et la guerre consécutive menée par Israël à Gaza et en Cisjordanie ont donné lieu à plusieurs déclarations officielles israéliennes appelant à trouver de nouveaux interlocuteurs en Palestine. La recherche d’interlocuteurs jugés légitimes et susceptibles de prendre en charge un processus politique post-conflit est un mécanisme inhérent à l’histoire du conflit israélo-palestinien et des relations israélo-palestiniennes. Il s’accompagne d’un processus de disqualification politique, qui comprend à son stade ultime l’assassinat. Ce processus repose sur quatre mécanismes principaux liés à la négociation, la gouvernance, la coopération et l’expression de l’opposition, qui produisent des effets différents (intransigeance, incompétence, irresponsabilité, discrédit) entretenant la faiblesse politique des dirigeants palestiniens. Le processus de disqualification, et l’ordre du discours qui y est associé, s’inscrit dans un schéma de répression plus large, propre au système colonial, dont l’objectif est d’entretenir une instabilité maitrisée garantissant à l’État d’Israël le maintien d’un rapport de force inégal et la poursuite de sa politique coloniale.

Percutée de l’extérieur par le retour des conflits sur le sol européen (Ukraine / Russie), mais aussi à l’extérieur, de l’autre côté de la Méditerranée (Israël / Gaza), l’Union européenne connaît, fin 2023, à quelques mois de ses prochaines élections parlementaires, une situation inédite depuis plus de 30 ans et la fin de la guerre froide. Bâtie par une politique des petits pas, largement focalisée sur la sphère économique et commerciale (qui a produit de bons résultats jusqu’ici), elle peine à changer de dimension et à développer des politiques communes dans les domaines dans lesquels les États membres ont à cœur de conserver leur souveraineté (migrations, monnaie, fiscalité…). Qui plus est, les élargissements successifs ayant porté le nombre de ses membres à 27, les modalités de décision, en particulier au Conseil, font qu’il est devenu très compliqué de parvenir à des accords. Cette situation fragilise-t-elle l’Union et dans quelle mesure ? Serait-elle en bout de course en termes d’intégration économique et politique ? Dans cette chronique, Jean-François Drevet examine les fragilités de l’Union dans cinq domaines clefs : le Marché unique, la politique budgétaire, la politique migratoire, la monnaie unique et la politique étrangère commune. Le bilan « est mitigé » comme il l’écrit en conclusion, mais le contexte extrêmement turbulent dans lequel évoluent désormais les Européens exige une (re)montée en puissance de l’action communautaire et une affirmation plus claire de leur appartenance à une entité commune. S.D.

PT. Pesquisas sobre a cobertura da guerra no Brasil mostraram que são focadas em jornalistas do sexo masculino (Martinez, 2020). Ainda hoje, no país, o ensino e a pesquisa em cobertura da guerra são referidos majoritariamente pela guerra de Canudos e o Os Sertões, de Euclides da Cunha (Cunha, 1963) e pela guerra do Vietnã e José Hamilton Ribeiro, então correspondente da revista Realidade (Ribeiro, 1968). Contudo, estudos sobre repórteres de guerra da Segunda Guerra Mundial, ainda que masculinos, são escassos. No entanto, pela primeira vez em sua história, naquela época a mídia brasileira enviou cerca de 12 jornalistas pagos credenciados pelo Exército brasileiro para cobrir as tropas da Força Expedicionária Brasileira, FEB. Entre eles, a jornalista Sylvia de Arruda Botelho Bittencourt (1896-1995), mais conhecida pelo pseudônimo de Majoy pela United Press (UP). Alguns estudos contemplaram, em alguma medida, a produção da jornalista (Henn, 2006, 2013; Ireno, 2018), mas uma análise deles (Martinez, 2023) sugere um viés que pode estar relacionado à noção de invisibilidade feminina. Os objetivos desta proposta de pesquisa bibliográfica e documental é o de resgatar a história de vida de Majoy e de seu livro que reúne a cobertura da Segunda Guerra Mundial, Seguindo a Primavera (Bittencourt, 1951). Os resultados sugerem que tais resgates podem ser importantes para o acolhimento de relatos de vozes de minorias que incluem, mas não se limitam, à feminina, contribuindo para uma visão mais integral que contemple as narrativas de guerra hegemônicas feitas em grande parte por homens brancos. *** EN. Research on war coverage in Brazil has shown that it is focused on male journalists (Martinez, 2020). Even today, in the country, teaching and research in war coverage are mostly referred to by the Canudos war and Os Sertões, by Euclides da Cunha (Cunha, 1963) and by the Vietnam war and José Hamilton Ribeiro, then correspondent for the magazine Reality (Ribeiro, 1968). However, studies on World War II war reporters, even male ones, are scarce. However, for the first time in its history, at that time the Brazilian media sent around 12 paid journalists accredited by the Brazilian army to cover the troops of the Brazilian Expeditionary Force, FEB. Among them, the journalist Sylvia de Arruda Botelho Bittencourt (1896-1995), better known by the pseudonym Majoy for the United Press (UP). Some studies contemplated, to some extent, the journalist's production (Henn, 2006, 2013; Ireno, 2018), but an analysis of them (Martinez, 2023) suggests a bias that may be related to the notion of feminine invisibility. The objectives of this bibliographical and documental research proposal are to rescue Majoy's life story and her book that brings together the coverage of the Second World War, Seguiu a Primavera (Bittencourt, 1951). The results suggest that such rescues may be important for receiving reports from voices of minorities that include, but are not limited to, women, contributing to a more integral vision that contemplates the hegemonic war narratives made largely by white men. *** FR. Les recherches sur la couverture de la guerre au Brésil ont montré qu'elle se concentre sur les journalistes masculins (Martinez, 2020). Aujourd'hui encore, dans le pays, l'enseignement et la recherche sur la couverture de la guerre sont surtout évoqués par la guerre de Canudos et Os Sertões, par Euclides da Cunha (Cunha, 1963) et par la guerre du Vietnam et José Hamilton Ribeiro, alors correspondant du magazine Reality (Ribeiro, 1968). Cependant, les études sur les reporters de guerre de la Seconde Guerre mondiale, même les hommes, sont rares. Cependant, pour la première fois de son histoire, les médias brésiliens ont alors envoyé une douzaine de journalistes rémunérés accrédités par l'armée brésilienne pour couvrir les troupes du Corps expéditionnaire brésilien, FEB. Parmi eux, la journaliste Sylvia de Arruda Botelho Bittencourt (1896-1995), plus connue sous le pseudonyme Majoy pour United Press (UP). Certaines études ont envisagé, dans une certaine mesure, la production du journaliste (Henn, 2006, 2013 ; Ireno, 2018), mais leur analyse (Martinez, 2023) suggère un biais qui pourrait être lié à la notion d'invisibilité feminine. Les objectifs de cette proposition de recherche bibliographique et documentaire est de sauver l'histoire de la vie de Majoy et de son livre qui rassemble la couverture de la Seconde Guerre mondiale, Seguiu a Primavera (Bittencourt, 1951). Les résultats suggèrent que de tels sauvetages peuvent être importants pour recevoir des rapports de voix de minorités qui incluent, mais sans s'y limiter, les femmes, contribuant à une vision plus intégrale qui envisage les récits de guerre hégémoniques faits en grande partie par des hommes blancs. *** ES. La investigación sobre la cobertura de guerra en Brasil ha demostrado estar centrada en los periodistas de sexo masculino (Martinez, 2020). Aún hoy, en el país, la enseñanza y la investigación sobre la cobertura de guerra se enfocan principalmente en la Guerra de Canudos y Os Sertões de Euclides da Cunha (Cunha, 1963), y en la Guerra de Vietnam y José Hamilton Ribeiro, entonces corresponsal de la revista Realidade (Ribeiro, 1968). No obstante, los estudios sobre reporteros de guerra de la Segunda Guerra Mundial son escasos, incluso aquellos sobre periodistas varones. Sin embargo, por primera vez en su historia, los medios de comunicación brasileños enviaron en aquella época cerca de 12 periodistas pagados y acreditados por el ejército brasileño para cubrir las tropas de la Fuerza Expedicionaria Brasileña, FEB. Entre ellos se encontraba la periodista Sylvia de Arruda Botelho Bittencourt (1896-1995), más conocida por la United Press (UP) por el seudónimo “Majoy”. Algunos estudios han analizado de algún modo la producción de la periodista (Henn, 2006, 2013; Ireno, 2018), pero un análisis de estos estudios (Martínez, 2023) sugiere un sesgo que puede estar relacionado con la noción de invisibilidad femenina. El objetivo de esta propuesta de investigación bibliográfica y documental es recuperar la trayectoria de Majoy y de su libro Seguindo a Primavera (Bittencourt, 1951), que recoge su cobertura de la Segunda Guerra Mundial. Los resultados sugieren que estos esfuerzos de recuperación pueden ser importantes para acoger las voces de las minorías, incluidas las de las mujeres, entre otras, contribuyendo a una visión más integral que tenga en cuenta las narrativas hegemónicas de la guerra, escritas en gran parte por hombres blancos. ***

Poursuite de l’invasion de l’Ukraine, guerre dans la bande de Gaza, crise alimentaire, transition énergétique sans précédent, rééquilibrage géostratégique, montée du populisme, ingérence de toute sorte, explosion du recours à l’intelligence artificielle, inflation à maîtriser, voilà autant de traits caractérisant l’année 2023 et ayant eu le potentiel de redéfinir les relations commerciales mondiales. Dans ce contexte, mu par une nouvelle diplomatie pragmatique,1 le Canada tente d’innover tout en renouant avec son rôle d’antan: préserver ses partenaires usuels tout en développant de nouvelles relations d’opportunité (au risque parfois de piler sur ses valeurs), réinvestir les enceintes internationales avec le dessein de les moderniser, diversifier ses relations en déployant des forces diplomatiques dans de nouveaux territoires et réaffirmer sa souveraineté face à toute sorte de menaces que ce soit en Arctique ou dans le cadre électoral canadien. Ce contexte a nécessairement eu des impacts sur les choix que fait le Canada en matière commerciale.

Depuis notre dernière analyse trimestrielle de conjoncture, des nuages ont assombri les perspectives conjoncturelles de l’économie mondiale, en ce compris celles concernant la zone euro et la Belgique. La principale raison de cette situation est l’éclatement de la guerre en Ukraine à la fin février. Le conflit déclenché par la Russie, et les sanctions prises rapidement en guise de représailles par de nombreux pays occidentaux à l’encontre de la Russie, ont en effet amené plusieurs bouleversements dans le paysage conjoncturel international : flambée des prix des matières premières (pétrole et gaz, minerais, denrées alimentaires et engrais agricoles), nouvelles perturbations dans les chaînes mondiales d’approvisionnement, et durcissement des conditions monétaires et financières. En raison de ces chocs négatifs, un ralentissement de la croissance économique belge et internationale paraît inévitable. L’ampleur de ce ralentissement soulève une importante inquiétude, le risque d’une nouvelle récession étant de plus en plus souvent évoquée par les médias. Selon notre analyse, qui relève que la confiance des chefs d’entreprises belges n’a faibli que de manière limitée depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine, l’économie belge ne devrait ralentir que modérément à court terme (Encadré 2). Nous estimons en effet que, grâce à la bonne santé du marché du travail, à l’épargne importante accumulée par les ménages durant la pandémie et au rôle de l’indexation automatique dans la préservation du pouvoir d’achat des ménages, l’économie belge devrait résister à court terme aux chocs négatifs évoqués ci-dessus. La fin des restrictions sanitaires devrait également soutenir l’activité économique à court terme. La résilience apportée par ces différents éléments devrait toutefois progressivement s’estomper, si bien que nous anticipons une quasi-stagnation de l’économie belge fin 2022 et durant la première moitié de 2023. A cet horizon, l’impact du durcissement des conditions monétaires et financières devrait par ailleurs se faire davantage ressentir. Durant la seconde moitié de 2023, sous l’hypothèse d’un apaisement dans le conflit ukrainien et d’une diminution des tensions sur les marchés des matières premières, la croissance de l’économie belge se renforcerait et redeviendrait proche de son niveau potentiel. Selon ces perspectives, la croissance de l’économie belge s’établirait en 2022 à 2,7% en base annuelle moyenne. En 2023, elle tomberait à 0,8%. 93.000 emplois seraient créés sur les deux années de la période de projection (Encadré 1). S’agissant de l’inflation, la croissance sur un an de l’indice général des prix à la consommation redescendrait progressivement sur la période de projection, pour se situer à 3,8% fin 2023 (contre 9,7% en juin 2022). Résumé des prévisions L’économie belge devrait croître de 2,7% en 2022 et 0,8% en 2023. L’emploi augmenterait d’environ 58.000 unités en 2022 et 35.000 unités en 2023. Le nombre de demandeurs d’emploi diminuerait de 16.000 unités en 2022 et de 2.500 unités en 2023. L’inflation générale des prix à la consommation s’élèverait à 8,4% en 2022 et 5,2% en 2023. Le déficit budgétaire des administrations publiques atteindrait 5,0% en 2022 et 4,9% en 2023.