Zeitschriftenartikel zum Thema „Gouvernement fédéral – Brésil – Histoire“

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Brandalize, Maria Cecilia, und Alzir Felippe Antunes. „Contributions of remote sensing to the cartographic development of the Brazilian territory: An introductory overview“. Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, Nr. 198-199 (21.04.2014): 2–7. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2012.66.

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Le Conseil du Service Géographique (DSG), en collaboration avec l'Institut Brésilien de Géographie et de Statistique (IBGE), sont responsables de la cartographie systématique du territoire brésilien (échelle 1/1.000.000 au 1:25.000) depuis leur création, respectivement en 1890 et 1934. Compte tenu de la longue histoire dans l'établissement d'un système cartographique national, comprenant plusieurs projets de cartographie topographique au cours du siècle dernier, la plupart d'entre eux reposent sur une couverture photogrammétrique. Le territoire relevé n’a pas été mis à jour étant donné que le cartes les plus récentes datent des années 80. Le manque d’une politique de mise à jour des cartes topographiques indique la situation chaotique que les planificateurs et les gestionnaires en général connaissent actuellement au Brésil. Ainsi, bien que le territoire brésilien soit complètement couvert, depuis 1922, à l'échelle du 1 :1.000.000 (46 feuilles au total), la gamme de produits la plus courante pour cette échelle date de 1998, lorsque sa dernière mise à jour s’est appuyée sur des images de télédétection. D'autre part, des échelles plus grandes telles que 1:100.000, 1:50.000 et 1:25.000, couvrant respectivement 75%, 14% et 1% du territoire brésilien proviennent de la période entre 1908 et 1985, la plupart datant de 30 ans et sans un mise à jour périodique. Le manque de données cartographiques à des échelles aussi importantes pénalise le développement local et régional, ainsi que la planification et la surveillance de l'environnement, des plans et des actions basées sur des informations peu fiables et inexactes. Les initiatives prises par le gouvernement afin de résoudre certains problèmes de surveillance et de gestion de l'environnement, en particulier dans la région amazonienne, culminent dans des projets fondés uniquement sur les techniques de télédétection, comme les projets RADAM (Radar de l'Amazonie) et SIVAM (Système de Surveillance de l’Amazonie). D'autres initiatives sont remarquées, depuis 2006, pour la coopération entre l'IBGE et l'Alaska Satellite Facility (ASF), visant à la distribution des images de télédétection à des organismes du Gouvernement Fédéral, à des institutions de recherche et à d’autres usagers non commerciaux au Brésil. Ces images visent à accélérer le processus de cartographie du territoire et de ses mises à jour ultérieures, ce qui permet une planification plus efficace de l'action gouvernementale. Dans un pays où le développement et la diffusion des produits cartographiques sont plus avancés que le développement social et économique, de telles initiatives doivent être discutées et analysées de façon critique.
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Almeida Falcão, Maurin. „La crise des finances publiques au Brésil et le cas du Covid“. Gestion & Finances Publiques, Nr. 4 (Juli 2021): 124–29. http://dx.doi.org/10.3166/gfp.2021.4.017.

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Cet article analyse la crise des finances publiques au Brésil qui persiste depuis 2013 et est aggravée par les effets de la Covid. Malgré les contraintes budgétaires imposées par le cadre constitutionnel, le Gouvernement fédéral a déployé des moyens importants vers les entités fédérées pour faire face à la pandémie. Un régime financier d’urgence a visé à contrecarrer la pénurie, le chômage et les effets du confinement. Le pacte fédératif en ressort renforcé, sachant qu’une décision de la Cour suprême a rappelé que les organes fédérés et les municipalités ont une compétence concurrente en matière sanitaire, ce qui dilue politiquement le pouvoir fédéral.
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Desrosiers, Georges. „Le système de santé au Québec bilan historique et perspective d’avenir“. Revue d'histoire de l'Amérique française 53, Nr. 1 (02.10.2002): 3–18. http://dx.doi.org/10.7202/005395ar.

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RÉSUMÉ L'auteur décrit les principales caractéristiques du système de santé québécois et montre comment elles s'enracinent dans une histoire qui pour certaines remontent aussi loin qu'au tout début du siècle. Il présente les différents facteurs d'ordre technique, économique, politique et social qui peuvent les expliquer. Il montre, en particulier, l'influence déterminante du gouvernement fédéral tout au long du siècle. Enfin, il laisse entrevoir l'orientation que le système de santé québécois pourrait prendre à l'aube du XXIe siècle.
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Salaün, Élise. „Érotisme littéraire et censure : la révolution cachée“. Dossier 23, Nr. 2 (29.08.2006): 297–313. http://dx.doi.org/10.7202/201367ar.

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Résumé L'étude du discours religieux paru dans des revues des années cinquante démontre un grande indignation du clergé vis-à-vis de l'érotisme contenu dans les romans populaires. C'est que cette thématique, très peu étudiée jusqu'à maintenant, entrait en conflit direct avec les valeurs défendues par le pouvoir ecclésiastique. Impuissant à contrôler la diffusion de la littérature érotique, l'institution cléricale n'a d'autre choix que de faire appel à la justice civile qui, elle, est plus en mesure d'exercer une répression contre cette littérature. De telle sorte que le gouvernement fédéral adopte la Loi Fulton en 1959. Sous les termes de cette loi seront jugés L'amant de Lady Chatterley de D.H. Lawrence en I960 et Histoire d'O de Pauline Réage en 1967. Les verdicts d'acquittement et d'abandon de poursuite témoignent de l'impuissance des institutions censoriales devant une révolution cachée mais non moins importante : celle de l'acceptation sociale de la littérature érotique.
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Bélair, Guy. „Histoire de la nématologie au Québec : ce n’est qu’un début!“ Phytoprotection 89, Nr. 2-3 (20.11.2009): 99–101. http://dx.doi.org/10.7202/038237ar.

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Au cours des 100 ans de la Société de protection des plantes du Québec, la nématologie a évolué au même rythme dans notre belle province que dans les autres pays développés du monde. À la suite des premières observations de pertes majeures au champ effectuées dans les années 1940-1950, des enquêtes nématologiques à l’échelle provinciale ont été réalisées afin de définir les problématiques. Dans les années 1960, 70 et 80, des essais d’efficacité de nématicides ont été effectués par les compagnies de pesticides et le gouvernement fédéral. Dans les années 1980, on assiste à l’émergence des programmes de lutte intégrée, du dépistage des ravageurs et de la recherche de moyens de lutte de remplacement (rotation, date de semis, tolérances, etc.) dans le but de réduire la dépendance aux nématicides. La lutte intégrée passe par des connaissances sur la distribution spatiale des nématodes et le développement d’outils de dépistage rapide requis et adoptés par les réseaux de dépistage (scouting), un secteur qui demeure encore innovateur jusqu’à aujourd’hui en Amérique du Nord et en Europe. La découverte récente du nématode doré Globodera rostochiensis, un nématode de quarantaine au Canada, a plongé rapidement la nématologie dans le XXIe siècle avec l’utilisation des techniques d’identification à l’aide d’outils biomoléculaires, la mise en place d’un programme d’amélioration génétique avec marqueurs spécifiques pour identifier les gènes dominants de résistance ainsi que la mise au point de techniques PCR en temps réel pour quantifier le nombre d’oeufs viables dans le sol.
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Weiss Roma, Gabriel, und Gisèle Sanglard. „Entre délinquance infantile et psychiatrie à Rio de Janeiro : les enfants du Pavillon Bourneville dans les années 1920“. Revue d’histoire de l’enfance « irrégulière » N° 23, Nr. 1 (01.09.2021): 103–21. http://dx.doi.org/10.3917/rhei.023.0103.

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Cet article vise à analyser comment la première institution brésilienne dédiée au traitement de l’enfance anormale, le Pavillon Bourneville, s’inscrit dans le projet de société du Brésil républicain, nettement eugéniste et hygiéniste. S’appuyant sur la littérature médicale, la presse, la documentation institutionnelle et les dossiers médicaux constitués lors de l’admission d’enfants à l’Hospital Nacional de Alienados (HNA), l’article étudie la méthode théorisée par son directeur, Antonio Fernandes Figueira (1863-1928), basée sur les techniques développées par Désiré-Magloire Bourneville à Bicêtre en France, et se demande à qui était en fait destiné le pavillon, en examinant les pratiques de soin de l’institution. Les années 1920 constituent une période cruciale pour analyser la place des enfants dans la psychiatrie brésilienne. C’est en effet à cette époque que l’État brésilien a commencé à intervenir dans le domaine de la garde d’enfants, qui relevait auparavant de la philanthropie et de la charité, et que le gouvernement fédéral a adopté une politique active concernant les soins de santé en général. L’analyse se clôt avec l’année 1929, les années 1930 ayant apporté de nombreux changements dans les politiques de santé publique avec le coup d’État de 1930 de Getúlio Vargas qui a inauguré l’Estado Novo (« État Nouveau »).
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James, Matt. „Scaling Memory: Reparation Displacement and the Case of BC“. Canadian Journal of Political Science 42, Nr. 2 (Juni 2009): 363–86. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423909090374.

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Abstract. Although many historical injustices in Canada have BC roots, the ensuing debates have tended to frame redress as a federal responsibility. The article analyzes this dynamic and calls it “reparation displacement.” Reparation displacement saves the recalcitrant community or group from fighting aggressively to avoid its unpleasant past, shunting questions of cause, blame, and obligation away instead. Reparation displacement receives special attention here as an obstacle hindering BC's reconciliation with First Nations. The article also links the emphasis in “postpositivist” policy studies on civic deliberation to the focus in the reparations literature on historical acknowledgment. It suggests further that reparation displacement requires further research from scholars of federalism and multilevel governance.Résumé. La Colombie-Britannique est le site de plusieurs injustices commises dans l'histoire du Canada. Pourtant, les débats qui s'ensuivent tendent à concevoir la question de la réparation comme relevant de la responsabilité du gouvernement fédéral. Cet article examine cette dynamique et y réfère en tant qu'elle témoigne d'un «déplacement de la réparation». Un tel déplacement permet à la communauté ou au groupe récalcitrant d'éviter d'affronter les aspects malheureux de son histoire. Il fait dévier les questions de cause, de blâme et d'obligation hors des responsabilités de la communauté concernée. Une attention spéciale est dédiée ici à ce phénomène parce qu'il constitue un obstacle entravant le processus de réconciliation entre la Colombie-Britannique et les Premières Nations. Enfin, cet article établit un rapport entre l'emphase que mettent les études «post-positivistes» de politiques sur la délibération civique et l'importance accordée à la reconnaissance historique dans la littérature portant sur les enjeux de réparation. Il suggère, en outre, que ce phénomène de déplacement devrait faire l'objet de recherches approfondies dans les domaines d'étude du fédéralisme et de la gouvernance multipalier.
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Almeida-Filho, Naomar. „Pourquoi l’histoire de l’éducation a-t-elle oublié Georges Cabanis ? Dialogue entre Gilles Bibeau et Naomar de Almeida-Filho“. Encounters in Theory and History of Education 23 (19.12.2022): 260–74. http://dx.doi.org/10.24908/encounters.v23i0.16170.

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Gilles Bibeau est anthropologue, philosophe et linguiste ; professeur émérite à l’Université de Montréal. A mené des recherches dans plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine (notamment au Brésil et au Pérou), ainsi qu’au Canada et en l’Inde. Au Québec, il a fait des études ethniques sur les transformations des structures familiales et de l'identité chez des migrants d'origine indienne, africaine et antillaise, sur le rôle des églises et groupes religieux dans l'accueil et l'adaptation des immigrants, sur l'ethnographie des bandes de jeunes en milieu immigrant, et sur l'adaptation des services sociaux et de santé à la problématique des groupes immigrants. Il a mis au point, avec Ellen Corin et d'autres chercheurs, un modèle d’analyse en santé mentale qui est maintenant connu sous le nom de « système de signes, de sens et d'actions » et qui a été utilisé dans des études internationales comparatives dans plusieurs pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie et des Amériques. Récemment, son focus est sur l’approche ethnocritique des littératures nationales à travers la comparaison des littératures québécoise et anglo-canadienne, et à travers l'étude des rapports entre les littératures écrites d'Afrique et les littératures orales. Passionné d’histoire et de politique internationale, il est l’auteur de nombreux articles et essais. Il a publié une douzaine de livres : Beyond Textuality, Ascetism and Violence, An Anthropology Interpretation (avec E. Corin) (Berlin : Mouton, 1995); Dérives montréalaises. Itinéraires de toxicomanies dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve (avec M. Perrault) (Montréal : Boréal, 1998); Généalogie de la violence. Le terrorisme : piège pour la pensée (2015); Andalucía, l’histoire à rebours (2017) et Les Autochtones, la part effacée du Québec (2020). Il a reçu deux fois le prix Jean-Charles-Falardeau, la dernière pour son œuvre Le Québec transgénique. Science, marché, humanité (2005); et le Prix Léon-Gérin (2009) du Gouvernement du Coranestbec pour sa carrière académique. A l’invitation de Rencontres en théorie et histoire de l’éducation, Gilles Bibeau se met en dialogue avec Naomar de Almeida-Filho, à propos du livre The Revolution of Georges Cabanis. A Forgotten Education Reform In Post-Enlightenment France récemment publié dans la Série de monographies Sur la théorie et l’histoire de l’éducation (2022).
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Ellison, Nicolas, und Charles-Édouard De Suremain. „Predación, vida y muerte: Relaciones transespecies, patrimonio biocultural y cosmopolítica mesoamericana / Prédation, vie et mort : Relations trans-espèces, patrimoine bioculturel et cosmopolitique mésoaméricaine“. Revista Trace, Nr. 78 (31.07.2020): 5. http://dx.doi.org/10.22134/trace.78.2020.787.

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Hoy en día la noción de patrimonio biocultural se ha vuelto no solamente un objeto de las políticas públicas nacionales de numerosos países, sino también una herramienta para el desarrollo local, en particular de las regiones con mayor vulnerabilidad ecológica o ambiental, con el respaldo, por lo menos a nivel de los discursos formales y de las intenciones, de organismos internacionales, como la Unesco. En América Latina, como en otras regiones o continentes, el discurso y las políticas del patrimonio biocultural suelen ser asociados a las reivindicaciones o peticiones de los pueblos nativos (indígenas, natives, aborígenes…). En la región, la temática surgió inicialmente de los movimientos socioambientalistas (Foyer 2010), y hoy en día emana, por un lado, desde abajo, de los territorios indígenas y rurales, y de las organizaciones sociales que repre­sentan a las poblaciones que en ellos habitan –se destaca en particular el caso del ecoturismo en Ecuador (Davidov 2013)–; por otro lado, desde arriba, siguiendo un movimiento contrario, han sido aplicadas a estos territorios políticas públicas que han recuperado el discurso y han moldeado los intereses de los Estados nacionales y las prácticas de conservación biocultural, tal como fue, por ejemplo, el caso en Brasil a principio de los años 2000 (Filoche y Foyer 2011). En este sentido, México presenta un caso intermedio particularmente interesante entre las dinámicas locales y la imposición vertical de políticas públicas, ya que académicos y la sociedad civil, promotores del discurso sobre la conservación del patrimonio biocultural se encuentran ahora representados en el gobierno federal, más notoriamente en la persona de Víctor Manuel Toledo, titular de la Secretaría de Medio Ambiente y Recursos Naturales (Semarnat).Actuellement la notion de patrimoine bioculturel est devenue non seulement un objet des politiques publiques nationales de nombreux pays, mais aussi un outil pour le développement local, en particulier pour les régions de forte vulnérabilité écologique ou environnementale, avec le soutien, au moins au niveau des discours formels et des intentions, des instances internationales, comme l’UNESCO. En Amérique latine, comme dans d’autres régions ou continents, le discours et les politiques sur le patrimoine bioculturel sont généralement associés aux revendications ou aux demandes des peuples autochtones (natives, aborigènes, indigènes, indiens ou amérindiens selon les régions et les langues…). Dans la région, la thématique est d’abord apparue au sein des mouvements socio-environnementaux (Foyer 2010), et aujourd’hui elle émane, d’une part, depuis le bas, des territoires indigènes et ruraux, et des organisations sociales représentatives des populations qui y habitent – voir en particulier le cas de l’écotourisme en Equateur (Davidov 2013) – ; d’autre part, suivant en cela un mouvement inverse, elle a été appliquée depuis le haut à ces territoires par des politiques publiques qui en ont repris les discours et les pratiques de conservation bioculturelle tout en les adaptant aux intérêts des États nationaux. Tel fut par exemple, le cas au Brésil au début des années 2000 (Filoche et Foyer 2011). À cet égard, le Mexique représente un cas intermédiaire particulièrement intéressant, entre dynamiques locales et imposition verticale de politiques publiques, d’autant plus que des universitaires et des activistes de la société civile promoteurs du discours sur la conservation du patrimoine bio-culturel, sont désormais représentés au sein du gouvernement fédéral, en par­ticulier en la personne de Victor Manuel Toledo, en charge du Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles (SEMARNAT).
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André, Maxime. „« Time to stop praying » : socio-histoire d’une mise en œuvre féminine de la Prohibition aux États-Unis“. Les femmes américaines entre féminisation du politique et politisation de l’intime – Le détective en famille, Nr. 15-2 (15.12.2020). http://dx.doi.org/10.58335/textesetcontextes.2885.

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Dès l’entrée en en vigueur aux États-Unis, en 1920, de la Prohibition, l’État fédéral doit lutter contre le non-respect de cette loi. Face à la difficulté de cette tâche, le gouvernement en place sollicite notamment les associations de femmes engagées pour la tempérance pour l’assister dans le déploiement de sa politique prohibitionniste. Cet article analyse l’émergence et le fonctionnement du partenariat d’action publique entre les associations privées de femmes militantes et l’État fédéral américain qui en résulte.
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Matos, Alex Costa, Amanda Alves Fecury, Euzébio Oliveira, Carla Viana Dendasck und Cláudio Alberto Gellis de Mattos Dias. „Nombre de cas confirmés de méningite au Brésil entre 2011 et 2015“. Revista Científica Multidisciplinar Núcleo do Conhecimento, 06.05.2020, 121–30. http://dx.doi.org/10.32749/nucleodoconhecimento.com.br/sante/meningite-au-bresil.

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La méningite est l’infection des méninges qui touchent le cerveau et la moelle épinière et peut être causée par différents micro-organismes tels que des bactéries, des champignons ou des organismes acellulaires (virus). La méningite bactérienne peut avoir des symptômes tels que fièvre, raideur de la nuque, nausées, vomissements, photophobie, maux de tête, agitation et convulsions. Cette étude visait à montrer le nombre de cas confirmés de méningite au Brésil, en fonction de l’année, de la région de notification, du groupe d’âge, du sexe et de la race entre 2011 et 2015. La recherche quantitative a été réalisée dans la base de données DATASUS [7] . Les cas confirmés de méningite au Brésil en 2015 ont diminué grâce aux campagnes de prévention et d’hygiène promues par le gouvernement fédéral, avec l’aide de campagnes de vaccination. Le sud-est, étant la région la plus peuplée du Brésil, avait un nombre plus élevé de cas confirmés en raison de la forte concentration d’individus vivant dans les mêmes environnements au sein de la société. Cela provoque une propagation plus dynamique de l’agent pathogène. Les enfants et les jeunes sont les personnes les plus touchées par la méningite car ils passent une longue période en milieu scolaire avec un grand nombre d’individus.
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„VIe session de l'Assemblée générale de la Ligue des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge“. Revue Internationale de la Croix-Rouge 69, Nr. 768 (Dezember 1987): 610–16. http://dx.doi.org/10.1017/s0035336100091905.

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L'Assemblée générale de la Ligue a tenu sa VIe session du 22 au 27 novembre à Rio de Janeiro en présence de 450 délégués représentant 134 Sociétés nationales de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.La cérémonie d'ouverture a été honorée de la présence de S.E. le Président du Brésil, M. José Sarney et des membres du Gouvernement fédéral et des gouvernements locaux.Les délégués ont été salués par Mme Mavy A.A. Harmon, présidente de la Croix-Rouge brésilienne, Société hôte, et ont entendu des allocutions du président du CICR, M. Cornelio Sommaruga, et du président de la Commission permanente de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, S.E. le Dr Ahmad Abu-Goura. Le Dr Mario Villarroel Lander, nommé président ad intérim par le Conseil exécutif de la Ligue, a rendu un vibrant hommage à Enrique de la Mata Gorostizaga, ancien président de la Ligue, décédé le 6 septembre dernier.
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Marques, Eduardo, und Marta Arretche. „CONDICIONANTES LOCAIS DA DESCENTRALIZAÇÃO DAS POLÍTICAS DE SAÚDE“. Caderno CRH 16, Nr. 39 (31.08.2006). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v16i39.18637.

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Este é um trabalho sobre desenhos institucionais e seus resultados redistributivos, que toma como objeto de análise a política de saúde no Brasil. O modelo de descentralização do Sistema Único de Saúde – SUS –caracteriza-se por concentrar autoridade no governo federal, assim como financiar a política de saúde através de um sistema abrangente de transferências interregionais. Este sistema pretendeu, em período recente, acentuar seus objetivos redistributivos com a introdução do Piso da Atenção Básica – PAB, na Norma de Operação Básica – NOB98. Este trabalho pretende examinar a extensão em que um sistema descentralizado, cujo desenho institucional concentra autoridade no governo central para implementar políticas com finalidades redistributivas, logra reduzir as diferenças regionais no acesso aos serviços públicos. Para isto, testaremos inicialmente a extensão do processo de descentralização da política de saúde no Brasil, para em seguida analisarmos a extensão da equalização na provisão de serviços de saúde. PALAVRAS-CHAVE: política de saúde, descentralização, federalismo, desenhos institucionais, Brasil LOCAL CONDITIONANTS OF DECENTRALIZATION OF HEALTH POLICIES This paper is about institutional designs and ist redistributive results, and has as its object of analysis the Brazilian Health Policy. The decentralization model of the SUS – United Health System has as its characteristics to concentrate authority on the Federal governmet and financing the health policy through an ample system of interregional transferences. This system intended, in recent times, to increase its redistributive objectives with the intriduction of the PAB – Basic Attention Floor int the NOB98 – Basic Operation Procedure. This paper intends to examine the extension to which a decentralized system, which institutional design concentrates authority on the central government to enforce policies with redistributive intentions, achieves reduction of the regional differences in access to public services. To do this, we will initially test the extent of the decentralization process in Brazilian health policy, and after that we will analyse the extent of equalization on providing health services. KEY WORD: health policy; decentralization; federalism; institutional designs; Brazil. CONDITIONS LOCALES DE LA DECENTRALISATION DES POLITIQUES DE SANTE Cet article sur les schémas institutionnels et les résultas de leur redistribution a pour objet l’analyse de la politique de santé au Brésil. Le modèle de décentralisation du SUS est caractérisé par la concentration de l’autorité dans le gouvernement fédéral, ainsi que par le financement de la politique de santé par un vaste système de transferts interrégionaux. Ce système prétendait récemment souligner ses objectifs de redistribution grâce à l’introduction du PAB, à la NOB98. Cet article prétend examiner jusqu’à quel point un système décentralisé, dont le schéma institutionnel concentre l’autorité dans le gouvernement central pour mettre en oeuvre des politiques à finalité de redistribution, réussit à réduire les différences régionales pour l’accès aux services publics. Pour cela, on examinera d’abord l’étendue du processus de décentralisation de la politique de santé au Brésil, pour analyser ensuite à quel point il est équitable lors de la fourniture des services de santé. MOTS-CLES: politique de santé, décentralisation, fédéralisme, schémas institutionnels, Brésil. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Oliveira, Márcio. „O “BRASIL DIFERENTE” DE WILSON MARTINS“. Caderno CRH 18, Nr. 44 (30.08.2006). http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v18i44.18521.

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Em 1955, o crítico literário e então professor da Universidade do Paraná, Wilson Martins, publica o livro intitulado “Um Brasil diferente. Ensaio sobre fenômenos de aculturação no Paraná”. A ambição do autor era, então, replicar, para o Sul do Brasil, o que Gilberto Freyre lograra com sucesso para o Nordeste, ou seja: compreender a experiência da história social brasileira. Contudo, Martins procurou diferenciar seu trabalho do mestre pernambucano, afirmando que, nos estados do Sul, em especial no Paraná, “a ausência do português, a inexistência da escravatura e do elemento indígena” teriam produzido um “Brasil diferente”. Embora colocado como contraponto à tese de Freyre, o trabalho de Martins refletiu bem mais uma configuração local que, tanto do ponto de vista socioeconômico quanto do ponto de vista político, apontava para a construção de uma identidade regional para o estado do Paraná. Assim, a especificidade da obra de Martins é analisada em função do momento em que foi publicada e de suas relações com a produção das ciências sociais brasileiras daquele período. Analisam-se, ainda, as principais idéias contidas no livro, além da trajetória pessoal do autor. Chega-se à conclusão que a obra reflete bem mais um debate regional em torno da identidade do Estado, apoiando-se no debate nacional em torno da identidade brasileira. Palavras-Chave: Pensamento brasileiro, Wilson Martins, Ciências Sociais, identidade social, ParanáWILSON MARTINS “DIFFERENT BRAZIL” In 1955, Wilson Martins, a Brazilian reviewer and professor of the Federal University of Paraná (Brazil), published a book entitled “A different Brazil: an Essay on the acculturation phenomenon in Paraná”. His ambition was to replicate in the South of Brazil Gilberto Freyre’s theoretical approach, which had been so successful in the Northeast of Brazil, in order to understand the Brazilian social history. However, Martins aimed at distinguishing his works from the ones of the master from Pernambuco, by saying that in the southern states, especially in Paraná, “the absence of the Portuguese, the non-existence of slavery and Indians” would have produced a “different Brazil”. Although Martins’ work was considered a counterpoint to Freyre’s thesis, it reflected much more than a local configuration, and it aimed at the formation of a regional identity for the state of Paraná, both from the socioeconomic and political standpoints. Thus, the specificity of Martins’ works is analyzed bearing in mind the period of time it was published and its relationships with the production of the Brazilian social policies for that period. The main ideas presented in the book were also analyzed, besides the author’s personal path. The conclusion reached is that the work reflects much more than a regional debate on the identity of the State, concentrating on the national debate on Brazilian identity. Key words: Social thought, Wilson Martins, Social Sciences, social identity, state of Paraná. LE “BrEsil difFerent” de Wilson Martins En l´année 1955, Wilson Martin, critique littéraire et professeur à l´Université Fédéral du Paraná, a publié un livre intitulé “Le Brésil différent: an essai sur les phénomènes d´acculturation dans la province du Paraná”. L´ambition de l´auteur était de répliquer pour les provinces du Sud du Brésil l´approach que Gilberto Freyre avait fait pour le Nord-East du Brésil, soit: comprendre l´histoire sociale brésilienne. Cependant, Martin a pris ses distances par rapport à l´oeuvre de Freyre. Il a souteni que dans les provinces du Sud du Brésil, notamment dans la province du Paraná, “l´abscence de l´élément portugais et l´inexistence de l´esclavage et des indiens” aurait produit un “Brésil différent”. Même si les thèses de Martins peuvent être comprises comme le contrepoint à celles de Freyre, le travail du critique littéraire brésilien prend ses appuis sur les problemes politiques et socioéconomiques de la province du Paraná. Ce genre de problems indiquait la nécessité de construire l´identité régional de la province. Pour comprendre toute la particularité de l´oeuvre de Martins, nous analysons le moment où elle fût publié ainsi que les rapports qu´elle entretenait avec d´autres livres de sciences sociales publiés à la même époque. Nous analysons aussi les principales idées du livre ainsi que la biographie de l´auteur. Nous concluons que l´oeuvre doit être comprise en fonction du débat régional sur l´identité tout en tenant compte du débat sur l´identité nationale brésilienne. Mots-clés: Pénsée sociale, Wilson Martins, sciences sociales, identité sociale, Paraná. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br
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Couture, Jean-Simon. „Multiculturalisme“. Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.047.

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Durant plus d’un siècle, la culture a été l’une des notions les plus en vogue en anthropologie. Malgré la diversité épistémologique qui la sous-tend, il est un trait qui rassemble les diverses définitions de la culture, celui de la considérer comme une entité isolée et comme un organisme social cohérent en soi. À partir des années 1980, tous les concepts holistes de la culture ont été la cible d’une critique en partie justifiée. On leur reprochait de considérer les cultures comme des phénomènes propres à une seule société, selon le principe une société, une culture. Cherchant à considérer le caractère pluriel des sociétés contemporaines, on a recouru à plusieurs expressions comme, par exemple, multiculturalisme, communication interculturelle et identités transculturelles. Les préfixes multi-, inter- et trans- ont en commun une certaine affinité mais aussi des connotations diverses. Ces trois préfixes servent à construire des notions utilisées soit dans un contexte descriptif et par conséquent, analytique, soit dans un cadre prescriptif et donc normatif. Toutefois la distinction entre ce qui est et ce qui devrait être n’est pas clairement définie. C’est pourquoi, d’une part, on se trouve face à un mélange d’interprétations scientifiques, et d’autre part, de raisonnements appréciatifs et de jugements de valeur. C’est ainsi que l’analyse scientifique tend à se confondre et à se brouiller avec les programmes politiques, à quoi il convient d’ajouter des vues idéologiques utopiques. L’approfondissement de la notion de multiculturalisme fera foi d’exemple. Qu’est-ce que peut vouloir signifier le terme de multiculturalisme? Ce terme, de même que le préfixe multi tendent en fait à souligner l’importance aussi bien des différences culturelles que des frontières qui s’y rattachent. Ainsi, avec la notion de multiculturalisme on met en évidence la séparation des collectivités entre elles, y compris du point de vue spatial. Le terme de multiculturalisme possède une orientation plus relativiste, communautariste et parfois ségrégationniste ainsi qu’un caractère plutôt additif et moins relationnel comparativement à des notions telles que celles d’interculturalité et de transculturel (Taylor, 1992; Kymlicka, 1995 Modood, 2002). Les préfixes inter ou trans seraient considérés comme plus dynamiques, ouverts et processuels. Et pourtant le concept de multiculturalisme continue à être utilisé par des chercheurs, des politiciens, des intellectuels ou par de véritables producteurs d’identité, dans les pays où la différence culturelle est considérée comme un enrichissement social et surtout comme une donnée de fait, acceptée pragmatiquement comme telle le ou encore, là où elle fait l’objet d’un véritable culte. En raison de la grande hétérogénéité entre les divers types de multiculturalisme, il semble judicieux de se pencher sur ce qu’est le multiculturalisme en analysant des situations que l’on peut observer dans certaines sociétés où il fait partie des discussions quotidiennes et dans lesquelles le terme est opérationnel. Nous avons choisi trois cas exemplaires ne faisant pourtant pas partie des cas considérés comme classiques et par conséquent les mieux connus. Il s’agit de l’Allemagne, de la Suisse et de la Malaisie. En Allemagne, nation qui se considère comme historiquement monoethnique, le terme de Multikulturalismus, conçu lors de l’arrivée d’un nombre important d’immigrés de l’Europe du Sud suite à la Deuxième Guerre, a joui d’une grande popularité entre les années 970 et 1990. Aujourd’hui le terme de Multikulturalismus a mauvaise réputation. La mauvaise connotation actuelle du terme est attribuable au projet socio-culturel nommé MultiKulti. Ce projet dont le centre a été Francfort et Berlin (alors Berlin Ouest), où la concentration d’immigrants était particulièrement haute, s’est fait remarquer par ses bonnes intentions, mais surtout par le dilettantisme qui y a présidé. Ce qui a fini par discréditer toute conception politique future de multiculturalisme au sein d’une nation très fière depuis toujours de son homogénéité culturelle. La société allemande n’a jamais été sensible à la diversité culturelle, mais ce que l’on appelait le MultiKulti était fondé sur une idée plutôt vague de coexistence harmonieuse et spontanée entre des cultures fort diverses au quotidien. Le MultiKulti était donc destiné à échouer en raison de la négligence même avec laquelle il avait été pensé dans ce contexte. C’est pourquoi le multiculturalisme inhérent au projet d’une société MultiKulti finit par évoquer en Allemagne le spectre de sociétés parallèles, à savoir l’existence de communautés ethnoculturelles séparées qui vivent sur le territoire national dans des quartiers urbains ethniquement homogènes. Un scénario de ce genre, considéré comme une calamité, a réveillé les fantasmes du sinistre passé national-socialiste. C’est pour cette raison qu’actuellement, le multiculturalisme est rejeté aussi bien par le monde politique que par une grande partie de la société. Ainsi, c’est le concept d’intégration, comme forme d’assimilation souple, qui domine maintenant. En Suisse, le terme de multiculturalisme jouit d’une réputation bien meilleure. La société nationale, avec sa variété culturelle, la tolérance qui règne entre les communautés linguistiques et confessionnelles, la stabilité fondée sur le consensus et sur l’accord, est conçue et perçue comme une forme particulière de société multiculturelle. La Suisse est donc une communauté imaginée dont la multiculturalité est historiquement fixée et sera, à partir de 1848, constitutionnellement définie, reconnue et partiellement modifiée. Dans le cas de la Suisse on peut parler d’un multiculturalisme constitutionnel fondé sur la représentation que le peuple suisse s’est forgée au sujet de ses communautés culturelles (les Völkerschaften) diverses et séparées par les frontières cantonales. La société suisse est bien consciente et fière de ses différences culturelles, légalement reconnues et définies par le principe dit de territorialité selon lequel la diversité est cultivée et fortement mise en évidence. Will Kymlicka a raison lorsqu’il affirme que les Suisses cultivent un sentiment de loyauté envers leur État confédéré précisément parce que celui-ci garantit d’importants droits à la différence et reconnaît clairement des délimitations culturelles relatives à la langue et à la confession (Kymlicka 1995). Le sentiment d’unité interne à la société suisse est à mettre en rapport avec les politiques de reconnaissance de l’altérité qui se basent paradoxalement sur la conscience que le pays est une coalition de résistances réciproques dues aux différences linguistiques et religieuses au niveau cantonal. Cette conscience différentialiste a eu pour conséquence la pratique du power sharing (partage de pouvoir) qui fait que la Suisse est devenue un exemple de démocratie consociative (Lijphart 1977). Ce système politique ne coïncide pas avec le modèle classique de la démocratie libérale car pour affaiblir les résistances des cantons il est nécessaire de recourir au niveau fédéral à de vastes coalitions qui tiennent compte de l’équilibre entre les communautés cantonales et neutralisent la dialectique entre majorité et opposition. Il convient d’ajouter que les étrangers et les immigrés non citoyens sont exclus des pratiques politiques du multiculturalisme helvétique. La condition première pour participer est l’intégration, à savoir une forme plus légère d’assimilation, puis l’obtention de la nationalité. Le régime colonial britannique et dans une moindre mesure le régime hollandais, ont créé en Afrique, en Amérique, en Océanie mais surtout en Asie des sociétés appelées plural societies (Furnivall 1944) en raison de leur forte diversité ethnoculturelle. Dans ces sociétés, les communautés semblent mener volontairement des existences parallèles, les contacts culturels n’ayant lieu que sporadiquement avec les autres composantes de la société. Le multiculturalisme constitue un instrument politique et social indispensable pour garantir la reconnaissance et le respect réciproque des différences ethno-culturelles à l’intérieur d’un État souverain portant la marque d’une telle complexité. C’est le cas de la Malaisie où vivent ensemble et pacifiquement, mais non sans tensions permanentes, une dizaine de communautés ethnoculturelles parmi lesquelles on trouve, pour les plus nombreuses, les Malais, les Chinois et les Indiens. Dans ce pays on a créé des représentations et des stratégies d’action concrètes visant à mettre au point une forme spécifique de multiculturalisme qui continuerait à garantir la paix sociale et la prospérité économique. Mentionnons parmi celles-là : -La doctrine de l’harmonie de la nation (rukun negara) fondée sur l’idée de l’« unité dans la diversité ». Cette construction idéologique possède une forte valeur symbolique surtout lorsque naissent des tensions entre les communautés. -Au quotidien, la référence à un principe consensuel d’« unité dans la séparation ». Les diverses communautés tendent à vivre volontairement dans des milieux sociaux séparés mais non ségrégés. -La commémoration du grave conflit interethnique entre Malais et Chinois du 13 mai 1969. Ces faits sont devenus le mythe national négatif, à savoir quelque chose qui ne doit plus se reproduire. -Un régime politique fondé sur le consociativisme ethnique. Le gouvernement fédéral et celui des États particuliers sont formés de grandes coalitions auxquelles participent les divers partis ethniques. -La politique de discrimination positive pour les Malais qui sont la communauté ethnique la plus faible économiquement. Ces mesures sont acceptées tacitement de la part des Chinois et des Indiens (quoique non sans résistance). -Enfin, le projet, à travers le programme One Malaysia, de créer dans le futur une société plus unie, même si elle reste fondée sur le multiculturalisme. Du point de vue socioéconomique et politique, la Malaisie peut se considérer aujourd’hui, malgré des limites évidentes, comme une histoire à succès, un succès dû paradoxalement à cette forme particulière de multiculturalisme. Le multiculturalisme n’est pas une stratégie universalisable (voir le cas de l’Allemagne) pas plus qu’il n’est réductible à un modèle unique (voir le cas de la Suisse et de la Malaisie). Nous sommes plutôt face à un ensemble de solutions fort variées dans leur manière de gérer la diversité dans des sociétés ethniquement et culturellement plurielles. Une théorie générale du multiculturalisme est peut-être trop ambitieuse; l’analyse comparative qui en fait voir les défauts et les difficultés, mais aussi certains avantages importants est en revanche enrichissante.
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