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Zeitschriftenartikel zum Thema „Géologie sédimentaire“

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Gygi, Monsieur R. „Fondation pour la recherche sur la géologie sédimentaire et structurale aux Monts Jura; Jura-Stiftung für Sediment- und Strukturgeologie“. Swiss Journal of Geosciences 102, Nr. 2 (September 2009): 373. http://dx.doi.org/10.1007/s00015-009-1327-z.

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Meilliez, Francis, Marc Thonon und Benoît Poncelet. „Un aménagement hydraulique bicentenaire : la Rigole du Noirieu“. Annales de la Société géologique du Nord - (2e Série), Tome 29, Nr. 29 (01.12.2022): 133–40. http://dx.doi.org/10.54563/asgn.1941.

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Les alertes sur la raréfaction de la ressource en eau souterraine et la prochaine mise en chantier du canal Seine-Nord-Europe donnent de l’intérêt à la compréhension a posteriori du dossier géologique de la Rigole du Noirieu. C’est un exemple de dérivation d’une masse d’eau d’un bassin versant vers un bassin adjacent. Au passage, on constate l’intérêt de publier la description des observations géologiques temporaires qu’offrent les fronts d’exploitation de carrières ou les talus de voies de communication (route, rail). Et cette révision révèle aussi la nécessité de reprendre une analyse précise des relations entre les terrains crétacés et leur couverture thanétienne. Une lacune de l’ordre de 10 millions d’années a laissé quelques témoins d’une activité tectonique et sédimentaire non négligeable, considérée dans le contexte de l’évolution géologique de l’Europe occidentale.
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VAUCLIN, S., B. MOURIER und T. WINIARSKI. „De l’intérêt de coupler méthodes géophysiques et carottages sédimentaires pour l’étude des sédiments fluviaux“. Techniques Sciences Méthodes 11 (20.11.2019): 33–49. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/201911033.

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Cet article vise à démontrer l’intérêt scientifique et opérationnel de coupler de façon systématique carottages et méthodes géophysiques pour l’étude et la gestion de sédiments fluviaux. Deux techniques géophysiques sont présentées, car particulièrement adaptées au contexte fluvial : le radar géologique ou GPR (ground penetrating radar) est fondé sur l’émission d’ondes électromagnétiques et permet d’obtenir une image des structures sédimentaires superficielles à terre ou en eau peu profonde, tandis que le sondeur de sédiment (ou sub bottom profiler) est une méthode acoustique qui s’utilise en contexte aquatique uniquement, généralement dans des profondeurs d’eau plus importantes que le GPR. La mise en œuvre des méthodes géophysiques demande peu d’efforts logistiques et donne des informations sur la géométrie du sous-sol avec une très bonne résolution, mais ne permet pas une caractérisation des sédiments. Les carottes sédimentaires – prélevées à terre ou en eau – peuvent être échantillonnées et analysées, ce qui permet une caractérisation des sédiments (granulométrie, chimie, teneur en matière organique, datation, etc.) ponctuelle dans l’espace. Les deux approches sont donc complémentaires et leur couplage permet d’étendre la caractérisation des carottes à l’ensemble des structures identifiées par les sondages géophysiques. Pour illustrer ce propos, la démarche est appliquée à un ouvrage hydraulique, où une combinaison de cinq profils GPR et trois carottes sédimentaires suffit pour identifier et représenter en trois dimensions l’ensemble des structures sédimentaires, déterminer la chronologie de remplissage de l’aménagement et calculer et localiser les volumes de sédiments plus ou moins pollués en polychlorobiphényles indicateurs (PCBi).
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Dionne*, Jean-Claude. „Âge et taux moyen d’accrétion verticale des schorres du Saint-Laurent estuarien, en particulier ceux de Montmagny et de Sainte-Anne-de-Beaupré, Québec“. Géographie physique et Quaternaire 58, Nr. 1 (26.06.2006): 73–108. http://dx.doi.org/10.7202/013111ar.

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Résumé D’un point de vue géologique, les marais intertidaux (schorres supérieurs) constituent une formation sédimentaire originale. Ceux du Saint-Laurent estuarien sont constitués de trois faciès superposés généralement mis en place au-dessus d’un substrat limono-argileux (dépôt pélitique de la Mer de Goldthwait) taillé en surface d’érosion. Selon le secteur, le dépôt à la base du schorre supérieur possède les caractéristiques des slikkes vaseuses ou sableuses, ou bien des bas estrans sableux et graveleux. La deuxième unité (la plus importante en épaisseur), constituée de vase (limon sableux) et de débris de plantes en place, correspond à un faciès de schorre inférieur. Plus organique, la troisième unité, en surface, est caractéristique d’un faciès de schorre supérieur. Les schorres du Saint-Laurent estuarien sont des formations sédimentaires relativement récentes. Si le substrat limono-argileux date du début de l’Holocène (12,5-10 ka), la mise en place des trois unités constituant le schorre supérieur a eu lieu seulement au cours du dernier millénaire. Dans les deux principaux sites étudiés (Montmagny et Sainte-Anne-de-Beaupré), l’unité 1 a été mise en place entre 400 et 900 BP environ, l’unité 2, entre 130 et 400 BP, alors que l’unité 3, en général encore en accrétion verticale, a, pour l’essentiel, été édifiée au cours du dernier siècle. Bien que le taux moyen d’accrétion verticale à long terme varie d’un site à l’autre, il est à peu près partout légèrement inférieur à celui de la plupart des schorres dans le monde pour la même période. Dans 68,5 % des cas, il se situe entre 1 et 2 mm/an, dans 21 % des cas, entre 2 et 3 mm/an, et dans 10,5 % des cas, au-dessus de 3 mm/an. Menacés à la fois par l’érosion et les empiétements, les schorres du Saint-Laurent estuarien, en raison de leur faible superficie ainsi que de leur valeur écologique et économique, méritent d’être mieux connus, protégés et mis en valeur.
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Khaffou, Moulouda, Mohamed Raji und Moha El-Ayachi. „Apport d’analyse des données géophysique et géodésique sur L’évolution dynamique du Système de Rift Est Africain“. SHS Web of Conferences 175 (2023): 01021. http://dx.doi.org/10.1051/shsconf/202317501021.

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Le Système de Rift Est Africain SREA constitue une région d’intérêt géologique et géodynamique majeure, offrant des opportunités uniques pour étudier les processus de rift continental. Cette étude vise à caractériser le contexte géologique et géodynamique du SREA en utilisant des données géomatiques et géophysiques. Les données géomatiques ont permis d’identifier les formations rocheuses, les failles actives et les caractéristiques topographiques associées, fournissant ainsi une compréhension approfondie de la région d’étude. En complément, des techniques géophysiques avancées ont été appliquées pour obtenir des informations sur la structure crustale et la lithosphère sous-jacente du SREA. L’analyse des données nous permet de simuler ces processus à grande échelle, mettant en évidence l’impact du mouvement de rotation des plaques sur le développement global de SERA. Les résultats de ces analyses révèlent l’architecture complexe du système de rift, indique que le SREA est caractérisé par plusieurs bassins sédimentaires et segments de rift actifs, avec l’identification de failles majeures et mineures jouant un rôle essentiel dans la déformation et l’évolution de la région. Cette étude fournit une analyse du contexte géologique et géodynamique du Système de Rift Est Africain, en utilisant une approche combinée de données géomatiques et géophysiques.
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Miall, Andrew D. „Logan Medallist 3. Making Stratigraphy Respectable: From Stamp Collecting to Astronomical Calibration“. Geoscience Canada 42, Nr. 3 (29.07.2015): 271. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2015.42.072.

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The modern science of stratigraphy is founded on a nineteenth-century empirical base – the lithostratigraphy and biostratigraphy of basin-fill successions. This stratigraphic record comprises the most complete data set available for reconstructing the tectonic and climatic history of Earth. However, it has taken two hundred years of evolution of concepts and methods for the science to evolve from what Ernest Rutherford scornfully termed “stamp collecting” to a modern dynamic science characterized by an array of refined methods for documenting geological rates and processes. Major developments in the evolution of the science of stratigraphy include the growth of an ever-more precise geological time scale, the birth of sedimentology and basin-analysis methods, the influence of plate tectonics and, most importantly, the development, since the late 1970s, of the concepts of sequence stratigraphy. Refinements in these concepts have required the integration of all pre-existing data and methods into a modern, multidisciplinary approach, as exemplified by the current drive to apply the retrodicted history of Earth’s orbital behaviour to the construction of a high-precision ‘astrochronological’ time scale back to at least the Mesozoic record. At its core, stratigraphy, like much of geology, is a field-based science. The field context of a stratigraphic sample or succession remains the most important starting point for any advanced mapping, analytical or modeling work.RÉSUMÉLa science moderne de la stratigraphie repose sur une base empirique du XIXe siècle, soit la lithostratigraphie et la biostratigraphie de successions de remplissage de bassins sédimentaires. Cette archive stratigraphique est constituée de la base de données la plus complète permettant de reconstituer l’histoire tectonique et climatique de la Terre. Cela dit, il aura fallu deux cents ans d’évolution des concepts et des méthodes pour que cette activité passe de l’état de « timbromanie », comme disait dédaigneusement Ernest Rutherford, à l’état de science moderne dynamique caractérisée par sa panoplie de méthodes permettant de documenter les rythmes et processus géologiques. Les principaux développements de l’évolution de la science de la stratigraphie proviennent de l’élaboration d’une échelle géologique toujours plus précise, l’avènement de la sédimentologie et des méthodes d’analyse des bassins, de l’influence de la tectonique des plaques et, surtout du développement depuis la fin des années 1970, des concepts de stratigraphie séquentielle. Des raffinements dans ces concepts ont nécessité l'intégration de toutes les données et méthodes existantes dans une approche moderne, multidisciplinaire, comme le montre ce mouvement actuel qui entend utiliser la reconstitution de l’histoire du comportement orbital de la Terre pour l’élaboration d’une échelle temporelle « astrochronologique » de haute précision, remontant jusqu’au Mésozoïque au moins. Comme pour la géologie, la stratigraphie est une science de terrain. Le contexte de terrain d’un échantillon stratigraphique ou d’une succession demeure le point de départ le plus important, pour tout travail sérieux de cartographie, d’analyse ou de modélisation.
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Graveleau, Fabien, Olivier Averbuch, Benoît Crepin und Thierry Oudoire. „Project of 4-D modelling of the Nord – Pas-de-Calais coal basin: from the glass-tables of the Lille museum to a computer-based geometrical and tectonic modelling“. Annales de la Société géologique du Nord - (2e Série), Tome 24, Nr. 24 (01.12.2017): 33–41. http://dx.doi.org/10.54563/asgn.857.

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La dynamique d’un front de chaîne de montagnes résulte d’interactions entre les processus de déformation (la tectonique) qui initient les reliefs et les processus de surface (l’érosion, la sédimentation, le climat) qui les détruisent. Souvent étudiée à partir d’exemples naturels récents, cette thématique est peu abordée sur des chaînes de montagnes anciennes. Dans le cadre de cet article, nous nous intéressons au Bassin Houiller du Nord-Pas-de-Calais, bassin d’avant-chaîne localisé au front Nord de la grande chaîne varisque, développée il y a environ 300 Ma. Il s’agit d’un objet géologique dont l’exploitation du charbon en a fait un objet industriel et sociétal singulier qui a façonné l’histoire régionale. Aujourd'hui, il s’agit d’un territoire en reconversion dont le développement s’inscrit dans la durabilité tant industrielle, économique, qu’écologique. Pour soutenir cette démarche, il est nécessaire d’améliorer les connaissances scientifiques et notre compréhension du soussol, notamment la géométrie des différents ensembles sédimentaires et des discontinuités qui les affectent. Dans cet article, nous exposons les premières étapes d’un projet plus vaste visant à reprendre les nombreuses données géologiques disponibles sur le bassin (forages, levés de galerie, imagerie géophysique) et d’en proposer une interprétation géologique intégrée dans un environnement en trois dimensions. La quatrième dimension (le temps) sera abordée par la restauration de coupes géologiques et la construction de modèles expérimentaux. L’enjeu est important car ce nouveau modèle du sous-sol pourra servir de support scientifique de base aux problématiques environnementales et énergétiques discutées en région (risques géologiques et environnementaux « après-mine », potentiel géothermique). Il fournira également un outil pédagogique précieux et inédit aux acteurs du développement régional et aux enseignants, leur permettant de mieux faire connaître ce bassin sur lequel vivent aujourd'hui 1,2 million d’habitants.
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Alaoui Mhamdi, M., L. Aleya, S. Rachiq und J. Devaux. „Étude préliminaire sur les échanges de phosphore à l'interface eau- sédiment au sein de la retenue d'Al Massira (Maroc)“. Revue des sciences de l'eau 7, Nr. 2 (12.04.2005): 115–30. http://dx.doi.org/10.7202/705192ar.

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Les échanges de phosphore à l'interface eau-sédiment ont été étudiés dans la retenue Al Massira. La campagne de prélèvements a été menée pendant la faible oxygénation des eaux profondes au mois d'octobre 1991. Les mesures des échanges de phosphore ont été réalisées in situ en chambre benthique. Les valeurs de pH sont élevées et reflètent clairement l'influence de la nature géologique du bassin versant sur la composition chimique des eaux. Ce bassin versant, formé essentiellement de roches sédimentaires calcaires, est vraisemblablement à l'origine des concentrations élevées en calcium mesurées dans les chambres benthiques. En période de faible oxygénation, on note une augmentation des teneurs en phosphore particulaire dans les eaux surnageantes en raison de la présence de complexes calcium-phosphore, fer-phosphore et manganèse-phosphore. En période d'anoxie, la réduction de ces complexes est accompagnée d'une aug- mentation des teneurs en phosphore. La densité bactérienne et la concentration en phosphore total et notamment en orthophosphates suivent une évolution temporelle comparable. Une fraction non négligeable du phosphore particulaire serait liée aux bactéries. Des mesures drastiques de déphosphatation du tributaire Oum Errbia doivent être prises pour éviter la dissociation des complexes Ca, Fe, Mn-Phosphore et le relargage de phosphore biodisponible.
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de Boutray, Bernard, und Claude Hillaire-Marcel. „Aperçu géologique du substratum et des dépôts meubles quaternaires dans la région de Blanc-Sablon, Québec“. Dynamique et paléogéographie de l’inlandsis laurentidien 31, Nr. 3-4 (17.01.2011): 207–15. http://dx.doi.org/10.7202/1000273ar.

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La Côte Nord du Saint-Laurent, dans la région de Blanc-Sablon, se présente comme un plateau peu élevé de formations sédimentaires sub-horizon-tales cambriennes, reposant en discordance sur le bouclier précambrien métamorphique. Le socle précambrien affleure sur la côte selon des alignements NNO-SSE et, au N en collines arrondies culminant vers 350 m. Le Cambrien apparaît au S de la faille de Brador orientée SO-NE, sous forme de plateaux et de buttes témoins étages. Il constitue les séries du Labrador. Les tills et les dépôts fluvio-glaciaires sont plus abondants sur les hauteurs précambriennes du NO, moins touchées par la transgression marine post-glaciaire, et plus rares sur le Cambrien, au SE de la faille de Brador. L’altitude marine maximale atteint 150 m, mais les constructions marines vraiment notables n’apparaissent qu’en deçà de 80 m. Les lignes de rivage successives se marquent alors par des cordons de blocs décimétriques à hémi-métriques arrondis. Les blocs sont surtout gneissiques dans l’arrière-pays précambrien et en majorité gréseux dans l’avancée cambrienne. A partir de 30 m d’altitude, jusqu’au niveau actuel de la mer, les sédiments sont plus fins et forment souvent une terrasse en pente douce vers la côte. Le rebord inférieur de cette terrasse se situe vers 15 m d’altitude. Une datation au 14C de coquilles marines, prélevées dans des sédiments immédiatement transgressifs sur un diamicton, a livré un âge de 7200 ± 125 ans AA. Il est néanmoins probable que la déglaciation a eu lieu avant 10 000 ans AA, comme paraissent l’attester des altitudes marines maximales comparables entre Blanc-Sablon et Terre-Neuve.
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Idder, Tahar, Abdelhak Idder, Abdourahamane Tankari Dan-Badjo, Amina Benzida, Soumia Merabet, Hamza Negais und Aïcha Serraye. „Les oasis du Sahara algérien, entre excédents hydriques et salinité.“ Revue des sciences de l’eau 27, Nr. 2 (13.06.2014): 155–64. http://dx.doi.org/10.7202/1025565ar.

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Parler d'excédents d'eau en milieu désertique peut paraître aberrant à première vue. C'est pourtant une réalité qui est vécue, depuis de nombreuses années déjà, dans une grande partie des oasis du Sahara algérien. Ce problème est devenu aujourd’hui une véritable menace pour l’environnement et les conséquences s'en font ressentir aussi bien en agglomération qu’en périphérie des zones habitées. L’accroissement des rejets d’eaux usées urbaines et d’eaux de drainage agricole a entraîné des remontées importantes des eaux des nappes superficielles dans la plupart des agglomérations urbaines du Sahara algérien. Ces remontées ont favorisé la dégradation des conditions environnementales et ont fortement perturbé les équilibres naturels dans les oasis sahariennes, déjà fragilisées par des conditions climatiques extrêmes et par des caractéristiques topographiques qui ne facilitent pas l’évacuation des eaux excédentaires. Les oasis du Sahara algérien sont en effet, pour la plupart, installées dans des cuvettes sédimentaires. Ces oasis qui, auparavant, avaient fonctionné comme des systèmes hydrauliques bien équilibrés, souffrent aujourd’hui d’excès d’eau. Cette étude décrit à travers un cas particulier, celui de Ouargla, l’une des plus importantes oasis du Sahara algérien, ce phénomène d’excédents hydriques en mettant en évidence ses conséquences, en particulier sur la salinisation des sols de l’oasis. Les résultats des analyses physico-chimiques effectuées ont montré que les conductivités électriques des différents sols de la cuvette de Ouargla sont excessivement élevées, pouvant atteindre 5 000 mS•m-1 dans les horizons de surface en saison estivale. Cette sur-salinisation est principalement influencée, non seulement par des contextes géologique et climatique défavorables, mais aussi par une très forte salinité de la nappe superficielle dont la conductivité électrique dépasse 7 000 mS•m-1.
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KHEDIM, Imane, Laouni GAIDI und Chahira SAYAD GAIDI. „Étude et réparation des fuites d’eau du barrage d’El Chorfa (Algérie) : injection d’un coulis ciment-bentonite“. TSM 12 2023, TSM 12 2023 (20.12.2023): 201–13. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202312201.

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Le barrage d’El Chorfa (Algérie) a été construit sur une structure géologique située dans un socle composé de gneiss, de schiste, de granites et des dépôts sédimentaires plus récents, l’ensemble de ces faciès est fortement plissé et faillé. Depuis 2009, suite à plusieurs séismes, une fuite d’eau s’est produite à environ 50 mètres par rapport au plan d’eau au côté aval du barrage. Pour réduire ces fuites d’eau, un traitement par injection a été réalisé en prolongeant le voile d’étanchéité en rive droite (l’étanchéité perpendiculaire au corps du barrage) et le long de la continuité du voile principal du barrage (l’étanchéité parallèle le long du corps du barrage). Ces travaux de confortement du barrage pour l’imperméabilisation du sol ont été effectués en injectant un coulis composé de ciment-bentonite. Ce coulis s’est infiltré et a comblé les vides entre les grains solides réduisant ainsi la valeur du coefficient de perméabilité. L’analyse des débits de fuite a montré que le débit de fuite maximal est d’environ 90 L/s avant l’injection du coulis et que les valeurs Lugeon enregistrées varient considérablement en fonction de la cote de la retenue du barrage. Ces fortes valeurs observées caractérisent un sol très perméable et confirment l’existence d’un conduit karstique dans la zone d’apparition des fuites. Les essais d’eau effectués après traitement du sol ont démontré une nette amélioration de la perméabilité du sol avec notamment une baisse tangible des valeurs Lugeon. La perméabilité après injection est mille fois inférieure à la perméabilité initiale. Cette diminution a entraîné une baisse considérable des volumes d’eau perdue, ce qui a conduit à des valeurs de débit de fuites de 0,002 L/s. Ce résultat montre l’efficacité des travaux d’injection pour le traitement des fuites au niveau du barrage.
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Ilboudo, Adama, Maurice Ouango Savadogo, Fidèle Kabore, Der Some, Joseph Nomwindé Kabore, Edmond Hien und Salifou Traore. „Typologie et caractérisation morphopédologique des sols de bas-fonds soudano-sahéliens : cas du sous-bassin versant du Nakanbé-Dem au Centre-nord du Burkina Faso“. International Journal of Biological and Chemical Sciences 17, Nr. 3 (24.08.2023): 1269–87. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v17i3.39.

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Dans la zone soudano-sahélienne Burkinabè, la population locale est plus dépendante des bas-fonds dont l’exploitation s’est accrue au cours de ces dernières décennies. Cette étude a pour objectif d’analyser les caractéristiques morphopédologiques des sols de bas-fonds du sous-bassin versant du Nakanbé-Dem situé dans la partie Sud du sahel. Des échantillons rocheux ont été prélevés et des analyses microscopiques en ont été effectuées. Des fosses pédologiques ont été ouvertes, des échantillons de sol de bas-fonds ont été effectués et analysés au laboratoire. Les données collectées ont été analysées à l'aide du logiciel R et statistiquement évaluées par des analyses de variances (ANOVA). Les résultats ont montré que le type morphologique de bas-fond est fonction du milieu géologique. La fertilité chimique du sol est plus élevée en milieu volcano-sédimentaire (0,82) qu’en milieu plutonique (0,78). Quatre classes de sols ont été recensées : les sols peu évolués, les sols ferrugineux tropicaux lessivés, les sols brunifiés et les sols hydromorphes. Leur répartition est en fonction des sous unités géomorphologiques des bas-fonds. Il existe une corrélation positive entre le degré de fertilité chimique du sol et les sous unités géomorphologiques des bas-fonds. Les sols de zones centrales sont de fertilité plus élevée que ceux des versants et des glacis. L’étude a souligné la fertilité faible à moyenne des sols de bas-fonds. Elle suggère la nécessité d’en tenir compte dans la valorisation agricole des bas-fonds soudano-sahéliens dans un contexte de pluviosité limitée English title: Typology and morphopedological characterization of the soils of the Sudano-Sahelian lowlands: case of the Nakanbé-Dem sub-watershed in the Center-North of Burkina Faso In the Sudano-Sahelian zone of Burkina Faso, local population is more dependent on lowlands. Lowlands exploitation has increased in recent decades. This study analyzes morphopedological characteristics of soils lowland of the Nakanbé-Dem sub-watershed, located in the sahel southern part. Rock samples were taken and microscopic analyzes were carried out. Soil pits were opened, bottomland soil samples were taken and analyzed in the laboratory. The data collected was analyzed using R software and statistically evaluated by analysis of variance (ANOVA). The results showed lowland morphological type is function of geological environment. Soil chemical fertility is higher in a volcano-sedimentary environment (0.82) than in plutonic environment (0.78). Four soils classes have been identified: poorly evolved soils, leached tropical ferruginous soils, brown soils and hydromorphic soils. Their distribution is based on the lowlands geomorphological subunits. There is positive correlation between degree of soil chemical fertility and lowlands geomorphological subunits. Central zone soils are higher fertility than those of the slopes and glacis. The study highlighted low fertility soils lowland. It suggests the need to take this into account in the agricultural development of Sudano-Sahelian lowlands in context of limited rainfall.
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Schoonmaker, Adam, William S. F. Kidd, Stephen E. DeLong und John F. Bender. „Lawrence Head Volcanics and Dunnage Mélange, Newfoundland Appalachians: Origin by Ordovician Ridge Subduction or in Back-Arc Rift?“ Geoscience Canada 41, Nr. 4 (03.12.2014): 523. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.053.

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This paper reviews the geological setting and reports new geochemical trace element data from the Ordovician Lawrence Head Volcanics (LHV) and the underlying gabbro sills in the Exploits Group. In combination with existing published analyses and ages of these rocks, the volcanic rocks and sills are indistinguishable in composition and age, and the data are consistent with the hypothesis that they represent the same (mostly E-MORB composition) magmatic event in the early–mid Darriwilian (~465 ± 2 Ma). The LHV and their enclosing strata show regional evidence for: 1) upward decline of volume and grain size of arc-derived volcaniclastic materials over the uppermost interval of turbidite sedimentary strata below the LHV; 2) change to shallow marine conditions locally by the end of the LHV event, followed immediately by significant subsidence, and 3) no evidence of coarse-grained clastic input, nor of normal faulting, during or immediately after LHV magmatism. Ridge–trench interaction (ridge subduction) at a subduction system is consistent with all of these features and spatial distribution of related elements, but a rift (back-arc) origin over a subduction zone can only accommodate the compositions, and is inconsistent with the geological evidence. The Dunnage Mélange (DM) has been interpreted either as olistostromal in a developing back-arc rift basin, or as a subduction accretionary prism. Peraluminous intrusions in the mélange (Coaker Porphyry ― CP) are more readily explained by ridge subduction, and a previously reported zircon age (469 ± 4 Ma) is consistent with the age of the LHV and gabbro sills, also interpreted as products of ridge subduction. Localization of the CP in the eastern area of DM, and of most of the large LHV-derived volcanic blocks in the western DM, suggests a slightly younger age, and perhaps a different mechanism, for the origin of the western DM.SOMMAIRECet article passe en revue le contexte géologique et présente de nouvelles données géochimiques d’éléments traces des roches volcaniques ordoviciennes de Lawrence Head (LHV) et des filons-couches de gabbro sous-jacents du Groupe Exploits. Considérant la combinaison des données d’analyse publiées et des datations de ces roches, les roches volcaniques et les filons-couches sont indiscernables tant en composition qu’en âge, et les données sont compatibles avec l’hypothèse selon laquelle ils représentent le même événement magmatique (principalement E-MORB) du Darriwilien précoce à moyen (~465 ± 2 Ma). Les LHV ainsi que les strates de l’encaissant renferment des indices régionaux qui montrent : 1) que le volume et la granulométrie des matériaux volcanoclastiques d’arc diminuent vers le haut dans l’intervalle supérieur des strates de turbidites sédimentaires sous les LHV; 2) que le changement vers des milieux marins peu profonds localement vers la fin de l’événement des LHV a été suivi immédiatement par une subsidence importante, et 3) qu’il n’existe pas d’indices d’apports clastiques à gros grains, non plus que de formation de failles normales, durant ou immédiatement après le magmatisme des LHV. L’interaction crête-fosse (subduction de la crête) au lieu d’un système de subduction concorde avec toutes ces caractéristiques et la répartition spatiale des éléments reliés, alors qu’une origine de crête (arrière-arc) au-dessus d’une zone de subduction ne peut expliquer que les compositions et qu’elle est incompatible avec l’évidence géologique. Le Dunnage Mélange (DM) a été interprété soit comme un olistostome dans un bassin d’arrière-arc en développement, ou comme un prisme d’accrétion de subduction. Les intrusions hyperalumineuses dans le mélange (Porphyre Coaker — CP), s’explique plus facilement par une subduction de crête, et un âge de datation sur zircon de (469 ± 4 Ma) correspond à l’âge des LHV et des filons-couche de gabbro, aussi interprétés comme produits d’une subduction de crête. La localisation du CP dans la portion orientale du DM, et de la majeure partie des grands blocs volcaniques dérivés des LHV de la portion ouest du DM, suggère un âge légèrement plus jeune, et peut-être un mécanisme différent, pour l’origine de la portion ouest du DM.
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Dupont, Nicolas, Yves Quinif, Caroline Dubois, Hai Cheng und Olivier Kaufmann. „Le système karstique de Sprimont (Belgique). Holotype d’une spéléogenèse par fantômisation“. BSGF - Earth Sciences Bulletin 189, Nr. 1 (2018): 1. http://dx.doi.org/10.1051/bsgf/2017205.

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Le système karstique de Sprimont est riche de phénomènes karstiques variés dans un contexte géologique bien défini : un synclinal de carbonates carbonifères entourés au nord, à l’est et au sud par des formations famenniennes imperméables. À l’ouest, l’Ourthe recoupe le synclinal perpendiculairement à son axe d’allongement dans le cadre d’un relief appalachien typique et constitue le niveau de base karstique. Le relief consiste en un vallon orienté est-ouest dont l’axe coïncide avec celui du synclinal. Les ruisseaux qui descendent des hauteurs imperméables vers le vallon se perdent après leur entrée dans le domaine calcaire. Ces ruisseaux confluent sous terre pour résurger au « Trou Bleu », unique résurgence du système, non loin du talweg de l’Ourthe. Le système compte de nombreuses grottes, de dimensions souvent décamétriques. Quelques-unes sont de plus grande ampleur, dont la grotte du « Noû Bleû » récemment découverte, qui est un regard sur la rivière souterraine à quelques dizaines de mètres en amont de la résurgence. Les carrières ont dévoilé en plus de diverses grottes des phénomènes karstiques de type fantôme de roche. La karstogenèse de type fantôme de roche consiste en une altération modérée des carbonates produisant une séparation de phase. D’une part, la phase soluble comprend essentiellement le calcium, le magnésium, le bicarbonate et la silice colloïdale. Elle sort du système par la voie souterraine. D’autre part, une altérite résiduelle constitue la phase solide restante comprenant une partie des carbonates cinétiquement moins solubles comme la calcite sparitique et la dolomie pro parte, les insolubles comme les minéraux argileux, le quartz, et la matière organique. Cette phase solide évolue de façon isovolume lors d’une première étape et voit donc sa porosité augmenter, de même que sa fragilité mécanique. Cette première étape se déroule durant une période géologique où le potentiel hydrodynamique est très réduit, la fantômisation s’exerçant grâce à des circulations phréatiques très lentes mais chimiquement agressives. On obtient ainsi des volumes soit totalement circonscrits dans la masse rocheuse (pseudoendokarsts) soit sous forme de couloirs descendant du toit de la roche mère, remplis par l’altérite résiduelle. À Sprimont, la carrière du Coreux a dévoilé ces fantômes de roche. Durant une seconde phase, lorsqu’apparaît un potentiel hydrodynamique suite à une surrection et à l’incision des rivières, l’altérite peut être mécaniquement érodée par des circulations fluviatiles : les grottes « spéléologiques » se forment. Dans le site étudié, une cavité, la grotte « Nico », a été ouverte par l’avancée du front de la carrière. On y trouve une coupe sédimentaire montrant l’altérite résiduelle ravinée par des formations fluviatiles. Cet article décrit la coupe levée dans ces formations au travers de la lithostratigraphie, de la granulométrie et de la minéralogie des grains. La grotte « Nico » résulte de la coalescence de deux grottes superposées, le plancher rocheux séparant les deux cavités étant fantômisé et affaissé. Les parois et le sol sont des fantômes de roche dont l’altérite résiduelle est essentiellement formée de grains dolomitiques, tels les encrines dolomitisées. Les formations fluviatiles ravinent l’altérite suivant une surface chenalisante. Les grains sont constitués de grains remaniés d’altérite, calcite et dolomite, et d’une faible partie d’insolubles tels des grains de muscovite et de quartz en provenance des psammites famenniens. La série détritique est coiffée par un plancher stalagmitiques dont deux échantillons ont été datés de 53 851 ± 2493 et 61 542 ± 1235 ans B.P. ce qui situe l’érosion de l’altérite à une date relativement récente dans le Pléistocène supérieur. Ces phénomènes éclairent d’un jour nouveau la formation des grottes en Haute Belgique. L’évolution du karst de Sprimont trouve son origine dans un massif fantômisé partiellement érodé au cours de la surrection plio-quaternaire. L’apparition du potentiel hydrodynamique responsable de cette érosion trouve son origine dans les différences d’altitude entre pertes supérieures et résurgence à l’aval par enfoncement du niveau de base : la rivière Ourthe. Nous sommes confrontés à un holotype de spéléogenèse dans le cadre d’un relief appalachien. La grotte « Nico » et les phénomènes associés permettent de concevoir un modèle d’évolution des karsts de la Haute Belgique. Enfin, cet exemple montre aussi qu’une distinction claire peut être faite entre le terme karstogenèse qui englobe la fantômisation de celui de spéléogenèse qui ne concerne que le creusement des grottes spéléologiques par érosion mécanique de l’altérite résiduelle.
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BRIL, Hubert. „Géodiversité et patrimoine géologique : l’exemple du Limousin“. Tome 29 | 2020, Nr. 29 (11.12.2020). http://dx.doi.org/10.25965/asl.1106.

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Les objets géologiques font partie de la variété naturelle qu’offre notre planète. Nous utilisons des matériaux extraits du sous-sol et la biosphère ou les activités humaines dépendent, directement ou non, de la nature et de la composition du substrat géologique et des sols qui s’y sont développés : la géodiversité interagit avec la biodiversité. La géodiversité est une part de notre patrimoine naturel. En Limousin la diversité géologique, c’est d’abord un socle métamorphique et granitique avec une belle variété de roches (gneiss, serpentinites, granit(oïd)es) qui donnent à nos villes et villages leur cachet particulier. Sur sa bordure méridionale, le Limousin introduit via le bassin sédimentaire de Brive avec ses grès rouges ou ses falaises calcaires, aux plaines et collines de l’Aquitaine. Les reliefs limousins participent à la fois des hauts plateaux du Massif central et des basses terres induisant des différences climatiques qui vont des hivers du plateau de Millevaches à la douceur des printemps précoces au sud de Brive. Cette diversité géologique, (géo)morphologique et climatique s’exprime dans les sols et dans la circulation des eaux souterraines ou superficielles. La Commission régionale du Patrimoine géologique (CRPG) a dressé un inventaire des richesses de la géologie limousine. Plus d’une centaine de sites, roches, paysages, structures géologiques qui ont valeur d’exemple ont été recensés. Des documents qui permettent d’avoir accès à ces connaissances ont été élaborés. Il importe maintenant de les diffuser largement comme cela a été fait en d’autres lieux, en aménageant les sites les plus importants.
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Beaumont, Léa, Chloé Garcia, Pierre Antoine, Nicole Limondin-Lozouet, Boris Brasseur und Julie Dabkowski. „Les tufs calcaires holocènes de la moyenne vallée de la Somme (Nord de la France) : répartition spatiale, chronostratigraphie et implications paléogéographiques“. Varia 29, Nr. 4 (2023). http://dx.doi.org/10.4000/11rh0.

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Les milieux de fond de vallée contiennent des archives sédimentaires essentielles documentant l’histoire climatique, environnementale et des sociétés humaines, tels que les tufs calcaires. Depuis le XIXe siècle, géologues et archéologues étudient les tufs holocènes de la moyenne vallée de la Somme. Leur répartition géographique et les implications paléoenvironnementales et paléogéographiques étant toutefois peu détaillées, la présente étude couplant SIG et prospections de terrain affine les cartographies existantes. Les tufs surplombent le fond de vallée de 1 à 8 m, suggérant un niveau des nappes supérieur à l’actuel. Deux types de morphologie se distinguent : (i) les tufs inférieurs qui serpentent le long du lit (+1,5 à +4,5 m au-dessus du fond de vallée), associés à d'anciens chenaux (type 1), (ii) les tufs supérieurs (+5,5 à +7,5 m au-dessus du fond de vallée) et larges, en aval des vallées tributaires (type 2). La présence de craie du Turonien supérieur à Coniacien dans cette partie de la vallée de la Somme, plus chargée en carbonates que les autres substrats crayeux de la vallée, pourrait être un des facteurs favorables au développement des tufs dans la moyenne vallée. L’étude stratigraphique de l’une des formations de tuf serpentant dans la vallée démontre leur origine fluviatile, de même que la prédominance des mollusques fluviatiles et l’absence d’espèces de sources. Les différences morphologiques et stratigraphiques suggèrent un développement en deux temps, sous différents régimes hydrologiques. Les premiers dépôts de tuf, développés dès le Préboréal, puis leur arrêt à la fin de l’Atlantique, paraissent attribuables à un abaissement des nappes lié à des variations du climat. La fin de la précipitation des seconds dépôts de tuf, à l’âge du Bronze, pourrait être liée à une pression anthropique.
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Ootes, Luke, Sarah A. Gleeson, Elizabeth Turner, Kirsten Rasmussen, Steve Gordey, Hendrik Falck, Edith Martel und Kelly Pierce. „Metallogenic Evolution of the Mackenzie and Eastern Selwyn Mountains of Canada’s Northern Cordillera, Northwest Territories: A Compilation and Review“. Geoscience Canada 40, Nr. 1 (26.04.2013). http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2013.40.005.

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The Mackenzie and eastern Selwyn Mountains, Northwest Territories, Canada, are the northeast expression of the Cordilleran orogen and have a geologic history that spans the last one billion years. The region has undergone a diverse tectonic evolution, which is reflected in an equally diverse collection of mineral deposits and prospects. More than 300 of these deposits and prospects have been documented in this area of the Northwest Territories and here they are categorized into mineral deposit types and their mode of formation evaluated and highlighted. Stratiform/stratabound Cu-Ag occurrences are hosted in the Neoproterozoic Coates Lake Group, generally preserved in the hanging wall of the Cretaceous Plateau fault, and define a belt through the central part of the Mackenzie Mountains. Low-grade phosphatic stratiform iron (47.5% Fe) occurs as iron formation in the Neoproterozoic Rapitan Group in the very northwest of the Mackenzie Mountains. Sedimentary exhalative Zn-Pb (± Ba) deposits are preserved in Cambrian through Devonian strata of the Selwyn Basin in the eastern Selwyn Mountains. Numerous carbonate-hosted Zn-Pb (± base-metals) occurrences are located in the Paleozoic strata of the Mackenzie Platform in the Mackenzie Mountains. Cretaceous felsic-intermediate plutons, which occur throughout the eastern Selwyn Mountains, are associated with tungsten skarn (proximal to intrusions), base-metal skarn (distal from intrusions), rare metals, semi-precious tourmaline related to pegmatites, and vein-hosted emeralds. Other resources of potential interest include coal deposits, placer gold, and possible Carlin-type gold deposits that have recently been identified farther west in the Yukon.SOMMAIRELes monts Mackenzie et ceux de la chaîne orientale de Selwyn, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Canada, sont l'expression au nord-est de l'orogène de la Cordillère, et leur histoire géologique s’étale sur le dernier milliard d’années. La région a été l’hôte d’une évolution tectonique diversifiée, et cela se reflète par une suite tout aussi diversifiée de gisements minéraux et d’indices prometteurs. Plus de 300 de ces dépôts et indices prometteurs ont été documentées dans cette région des Territoires du Nord-Ouest, et le présent article ils sont classés en types de gîtes minéraux, et l’attention est portée sur leur mode de formation. Les gisements de Cu-Ag stratiformes ou stratoïdes sont encaissés dans le Groupe néoprotérozoïque de Coates Lake, et ils sont généralement préservés dans l'éponte supérieure de la faille du plateau crétacé, et ils forment une bande qui traverse la partie centrale des monts Mackenzie. Le fer se retrouve dans des gisements phosphatées stratiformes à faible teneur (47,5% Fe) qui provient de formations de fer dans le Groupe néoprotérozoïque de Rapitan situé dans la pointe nord-ouest des monts Mackenzie. Des gisements sédimentaires exhalatifs de Zn-Pb (± Ba) sont préservés dans des strates cambriennes à dévoniennes du bassin de Selwyn dans la portion est des monts Selwyn. De nombreux indices de Zn-Pb (± métaux communs) dans des roches carbonatées des strates paléozoïques de la plate-forme de Mackenzie, des monts Mackenzie. Des plutons felsiques intermédiaires crétacés, qui pointent tout au long de la chaîne est de Selwyn, sont associées à des skarns de tungstène (proximaux), à des skarns de métaux communs (distaux), à des concentrations de métaux rares, de tourmaline semi-précieuses liés aux pegmatites, et à des émeraudes filoniennes. Parmi d’autres ressources d'intérêt, on retrouve des gisements de charbon, d'or alluvionnaire, et d’éventuels gisements d'or de type Carlin qui ont été découverts récemment plus à l'ouest au Yukon.
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McCutcheon, Steven R., und James A. Walker. „Great Mining Camps of Canada 7. The Bathurst Mining Camp, New Brunswick, Part 1: Geology and Exploration History“. Geoscience Canada, 31.10.2019, 137–54. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2019.46.150.

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The Bathurst Mining Camp of northern New Brunswick is approximately 3800 km2 in area, encompassed by a circle of radius 35 km. It is known worldwide for its volcanogenic massive sulphide deposits, especially for the Brunswick No. 12 Mine, which was in production from 1964 to 2013. The camp was born in October of 1952, with the discovery of the Brunswick No. 6 deposit, and this sparked a staking rush with more hectares claimed in the province than at any time since. In 1952, little was known about the geology of the Bathurst Mining Camp or the depositional settings of its mineral deposits, because access was poor and the area was largely forest covered. We have learned a lot since that time. The camp was glaciated during the last ice age and various ice-flow directions are reflected on the physiographic map of the area. Despite abundant glacial deposits, we now know that the camp comprises several groups of Ordovician predominantly volcanic rocks, belonging to the Dunnage Zone, which overlie older sedimentary rocks belonging to the Gander Zone. The volcanic rocks formed during rifting of a submarine volcanic arc on the continental margin of Ganderia, ultimately leading to the formation of a Sea of Japan-style basin that is referred to as the Tetagouche-Exploits back-arc basin. The massive sulphide deposits are mostly associated with early-stage, felsic volcanic rocks and formed during the Middle Ordovician upon or near the sea floor by precipitation from metalliferous fluids escaping from submarine hot springs. The history of mineral exploration in the Bathurst Mining Camp can be divided into six periods: a) pre-1952, b) 1952-1958, c) 1959-1973, d) 1974-1988, and e) 1989-2000, over which time 45 massive sulphide deposits were discovered. Prior to 1952, only one deposit was known, but the efforts of three men, Patrick (Paddy) W. Meahan, Dr. William J. Wright, and Dr. Graham S. MacKenzie, focused attention on the mineral potential of northern New Brunswick, which led to the discovery of the Brunswick No. 6 deposit in October 1952. In the 1950s, 29 deposits were discovered, largely resulting from the application of airborne surveys, followed by ground geophysical methods. From 1959 to 1973, six deposits were discovered, mostly satellite bodies to known deposits. From 1974 to 1988, five deposits were found, largely because of the application of new low-cost analytical and geophysical techniques. From 1989 to 2000, four more deposits were discovered; three were deep drilling targets but one was at surface. RÉSUMÉLe camp minier de Bathurst, dans le nord du Nouveau-Brunswick, s’étend sur environ 3 800 km2 à l’intérieur d’un cercle de 35 km de rayon. Il est connu dans le monde entier pour ses gisements de sulfures massifs volcanogènes, en particulier pour la mine Brunswick n° 12, exploitée de 1964 à 2013. Le camp est né en octobre 1952 avec la découverte du gisement Brunswick n° 6 et a suscité une ruée au jalonnement sans précédent avec le plus d’hectares revendiqués dans la province qu’à présent. En 1952, on savait peu de choses sur la géologie du camp minier de Bathurst ou sur les conditions de déposition de ses gisements minéraux, car l’accès était très limité et la zone était en grande partie recouverte de forêt. Nous avons beaucoup appris depuis cette période. Le camp était recouvert de glace au cours de la dernière période glaciaire et diverses directions d’écoulements glaciaires sont révélées sur la carte physiographique de la région. Malgré des dépôts glaciaires abondants, nous savons maintenant que le camp comprend plusieurs groupes de roches ordoviciennes à prédominance volcanique, appartenant à la zone Dunnage, qui recouvrent de plus vieilles roches sédimentaires de la zone Gander. Les roches volcaniques se sont formées lors du rifting d’un arc volcanique sous-marin sur la marge continentale de Ganderia, ce qui a finalement abouti à la formation d’un bassin de type mer du Japon, appelé bassin d’arrière-arc de Tetagouche-Exploits. Les gisements de sulfures massifs sont principalement associés aux roches volcaniques felsiques de stade précoce et se sont formés au cours de l’Ordovicien moyen sur ou proche du plancher océanique par la précipitation de fluides métallifères s’échappant de sources chaudes sous-marines. L’histoire de l’exploration minière dans le camp minier de Bathurst peut être divisée en six périodes: a) antérieure à 1952, b) 1952-1958, c) 1959-1973, d) 1974-1988 et e) 1989-2000, au cours desquelles 45 dépôts de sulfures massifs ont été découverts. Avant 1952, un seul dépôt était connu, mais les efforts de trois hommes, Patrick (Paddy) W. Meahan, William J. Wright et Graham S. MacKenzie, ont attiré l’attention sur le potentiel minier du nord du Nouveau-Brunswick, ce qui a conduit à la découverte du gisement Brunswick n° 6 au mois d’octobre 1952. Dans les années 50, 29 gisements ont été découverts, résultant en grande partie de l’utilisation de levés aéroportés, suivis de campagnes géophysiques terrestres. De 1959 à 1973, six gisements ont été découverts. Ce sont essentiellement des formations satellites de gisements connus. De 1974 à 1988, cinq gisements ont été découverts, principalement grâce à l’utilisation de nouvelles techniques analytiques et géophysiques peu coûteuses. De 1989 à 2000, quatre autres gisements ont été découverts. Trois étaient des cibles de forage profondes, mais l’un était à la surface.
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