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Zeitschriftenartikel zum Thema „Géologie profonde“

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Manchuel, Kevin, Sylvain Pouliquen, Christophe Vergniault, Pierre Arroucau, Romain Le Roux Mallouf und Jean-François Ritz. „Quelle place pour l’imagerie sismique dans la caractérisation des failles en domaine intraplaque ?“ E3S Web of Conferences 342 (2022): 04002. http://dx.doi.org/10.1051/e3sconf/202234204002.

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Localisés à distance des grandes limites de plaques lithosphériques, les domaines intraplaques présentent de faibles vitesses de déformation géologique, se traduisant par des niveaux de sismicité faibles à modérés, avec des temps de retour longs entre deux séismes significatifs. Dans ces régions, les processus de surface sont plus rapides que les processus tectoniques et tendent à effacer les éventuelles traces de rupture laissées en surface par des séismes majeurs du passé. L’estimation de l’activité des failles dans de tels contextes nécessite la mise en œuvre d’une approche pluridisciplinaire combinant géophysique, géologie et paléosismologie. Nous présentons ici l’approche développée par EDF, dans le cadre de ses études d’aléa sismique, pour améliorer la connaissance des failles en France métropolitaine, en se focalisant sur l’utilisation de la sismique réflexion (imagerie) à différentes échelles. Les lignes sismiques de Haute Résolution (HR ; i.e. sismique profonde de type pétrolière) permettent d’estimer la localisation et la géométrie des failles en profondeur, ainsi que leur histoire cinématique. La sismique ultra haute résolution en ondes S (UHRS) donne quant à elle une information sur la localisation des failles en très proche surface et permet de localiser d’éventuelles tranchées paléosismologiques visant à analyser l’activité des failles.
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Bonijoly, D., J. Perrin, F. Roure, F. Bergerat, L. Courel, S. Elmi und A. Mignot. „The Ardèche palaeomargin of the South-East Basin of France: Mesozoic evolution of a part of the Tethyan continental margin (Géologie Profonde de la France programme)“. Marine and Petroleum Geology 13, Nr. 6 (September 1996): 607–23. http://dx.doi.org/10.1016/0264-8172(95)00075-5.

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Lemartinel, Bertrand. „La difficile cohabitation de la géologie "profonde" et de la géomorphologie au pied des Monts Ibériques occidentaux/The hard coexistence of "deep" geology and geomorphology at the foot of Western Iberian Ranges“. Géomorphologie : relief, processus, environnement 5, Nr. 3 (1999): 215–30. http://dx.doi.org/10.3406/morfo.1999.989.

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Perrin, José, Didier Belaud, Jean-Pierre Yver und Charles Naville. „S-wave anisotropy from two dipole sonic data processing methods, confronted with fracture permeability, logs and cores“. Science and Technology for Energy Transition 77 (2022): 13. http://dx.doi.org/10.2516/stet/2022006.

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The present paper consists in two parts, determined by the historical emerging production of Dipole Sonic Imager (DSI) measurements and results in the early 1990’s. The DSI data were processed following two methods simultaneously developed in France and in USA by Schlumberger. In the first part the early dipole sonic S-wave velocity results obtained in late 1993 are confronted with the other borehole data obtained in the scientific borehole MM-1, entirely cored and extensively logged, as part of the comprehensive scientific project named Géologie Profonde de la France (GPF), conducted by the Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM, i.e. the French Geological Survey), in Ardèche, southern France. In 1994, José Perrin summarized and integrated all the borehole information including the preliminary results from an azimuthal “rotation scan” of S-wave sonic slowness determination method quickly developed in Schlumberger-France and aiming at detecting only the presence of S-wave velocity anisotropy in a first step. The initial results were presented to the French industrial logging community in April 1994, prior to the commercialization of any S-wave splitting computer detection routine applied to dipole sonic data. The second part focuses on the comparison of the dipole sonic S-wave anisotropy detection results from two methods produced at a later time by Schlumberger, namely: a) results from the commercial S-wave anisotropy detection routine based on cross energy minimization, obtained in October 1994, and b) principal S-wave azimuth results sorted from the “rotation scan” azimuthal method, produced in 1995 and further improved in July 1997. After discussing the discrepancies of the principal fast S-wave azimuth derived from the two methods with diverse specialists in Schlumberger, over several years, and on a spare time basis, the authors expose constructive explanations in the present paper. A limited overview of the latest dipole sonic data processing developments has also been attempted to better understand the differing S-wave birefringence results obtained in MM-1, suggesting that the rock formation in the immediate borehole vicinity, up to three times the borehole radius, may not be homogeneous along the borehole depth depending on the local geological context. Besides, the Fast Azimuth split S-wave (FAZ) fits with the strike of major regional faults and parallel to the maximal horizontal palaeo-stress, which happens to be nearly orthogonal to the local present stress direction accepted by the geologists! The present case study suggests that the S-wave anisotropy results ought to become more reliable, mainly on the accuracy and precision of the FAZ. Additionally, the efficiency of the semblance parameter for S-wave attenuation anisotropy detection is pondered, where no S-wave velocity anisotropy is detected over the dipole sonic receiver array.
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Bodenez, Philippe. „Les objectifs de sûreté d'un stockage en formation géologique profonde“. Revue Générale Nucléaire, Nr. 3 (Mai 2006): 39–43. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20063039.

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Brosse, E. „Stockage géologique du CO2et de l’énergie en aquifères salins profonds“. Oil & Gas Science and Technology – Revue d’IFP Energies nouvelles 66, Nr. 1 (Januar 2011): 3–8. http://dx.doi.org/10.2516/ogst/2011007.

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Hurel, Tristan. „L’entreposage est-il une alternative crédible à Cigéo ?“ Revue Générale Nucléaire, Nr. 2 (März 2018): 39–43. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20182039.

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Le stockage géologique profond pour les déchets radioactifs les plus dangereux fait consensus auprès de la communauté scientifique et des pouvoirs publics. Le projet Cigéo fait pourtant l’objet de débats. Lorsque les opposants au stockage proposent une alternative, ils mettent en avant l’entreposage, qu’il soit en surface ou en subsurface. Qu’en est-il ?
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Roux, Camille, und Léa Brocard. „Révision des pelouses xériques d’Auvergne et de la plaine du Forez“. BIOM - Revue scientifique pour la biodiversité du Massif central 4, Nr. 1 (25.05.2023): 11–34. http://dx.doi.org/10.52497/biom.v4i1.338.

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Le programme IHMAGES a pour objectif d’effectuer des analyses diachroniques en comparant d’anciens relevés de végétation de pelouses xériques, à des nouveaux effectués dans les mêmes sites. Afin de caractériser correctement les habitats concernés nous avons effectué une analyse à partir de 282 relevés appartenant à la classe des Festuco-Brometea Braun-Blanq. & Tüxen ex Klika & Hadač 1944, issus de la bibliographie et de nos prospections. Les résultats de cette analyse nous ont conduites à effectuer une révision de ces pelouses car leur typologie n’était pas simple à appréhender, beaucoup d’associations étant proches floristiquement et synécologiquement. C’était le cas notamment du Campanulo glomeratae-Phleetum phleoidis Billy ex J.-M.Royer & Ferrez 2020 avec le Centaureo approximatae-Brachypodietum pinnati Billy ex Thébaud et al. 2014 ; ainsi que de l’Anemono rubrae-Dactylorhizetum sambucinae Dejou & Loiseau ex J.-M.Royer & Ferrez 2020, du Saxifrago granulatae-Helianthemetum nummularii Billy ex Loiseau & Felzines 2010 avec le Phleo phleoidis-Festucetum lemanii Billy ex Loiseau & Felzines 2010. Les résultats de cette révision conduisent à la caractérisation de 6 associations végétales dont une nouvelle, 11 sous-unités dont 2 nouvelles et 5 changements de statut. La hiérarchisation des variables écologiques discriminantes pour ces végétations, obtenue par DCA et CCA, la description de leur synécologie, leur synchorologie et leur caractérisation dynamique sont détaillées. Les facteurs écologiques les plus discriminants sont le gradient altitudinal et la nature géologique du substrat. L’étude diachronique a permis de constater l’importance de la profondeur du sol dans la dynamique de ces végétations, les pelouses sur sols squelettiques ou très peu profonds étant difficilement envahies par les fourrés, contrairement aux pelouses sur sol plus profond qui ont une dynamique beaucoup plus rapide. Il est donc primordial de bien identifier ces pelouses pour pouvoir établir un diagnostic adapté à la gestion de ces habitats d’intérêt Européen (6210).
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Bouzid, Abderrezak, Nouredine Akacem, Mohamed Hamoudi, Khadidja Ouzegane, Abdeslam Abtout und Jean-Robert Kienast. „Modélisation magnétotellurique de la structure géologique profonde de l’unité granulitique de l’In Ouzzal (Hoggar occidental)“. Comptes Rendus Geoscience 340, Nr. 11 (November 2008): 711–22. http://dx.doi.org/10.1016/j.crte.2008.08.001.

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Ngatcha, B. Ngounou, J. Mudry, J. F. Aranyossy, E. Naah und J. Sarrot Reynault. „Apport de la géologie, de l’hydrogéologie et des isotopes de l’environnement à la connaissance des «nappes en creux» du Grand Yaéré (Nord Cameroun)“. Revue des sciences de l'eau 20, Nr. 1 (05.04.2007): 29–43. http://dx.doi.org/10.7202/014905ar.

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La carte piézométrique de la nappe du Logone-Chari-Tchad met en évidence des anomalies piézométriques interprétées comme des « nappes en creux ». Les informations de l’hydrogéologie et des isotopes de l’environnement conduisent à remettre en question les grandes profondeurs des niveaux statiques observées par certains auteurs dans ces dépressions piézométriques. Les données hydrogéologiques démontrent que dans la zone déprimée de la surface piézométrique, l’aquifère est de type bicouche. Par ailleurs, la distribution des teneurs en isotopes stables (oxygène-18 et deutérium) et en tritium confirme le cloisonnement des aquifères : La relation δ 2H vs. δ 18O montre que les effets d’enrichissement par évaporation lors de la recharge des nappes ne sont très marqués que dans les eaux des nappes superficielles dont les niveaux statiques ne dépassent pas 20 m de profondeur. Les dépressions fermées dont les points les plus bas atteignent 60 m sous la surface du sol s’interprètent difficilement dans l’hypothèse d’une reprise évaporatoire. Il résulte de cette étude que l’absence de dépendance nette entre les niveaux piézométriques superficiels et les niveaux profonds place le problème des anomalies piézométriques du Grand Yaéré dans un contexte totalement différent de celui des anciennes interprétations qui s’appuyaient sur l’hypothèse d’une nappe libre généralisée monocouche. À l’avenir, la construction de la carte piézométrique de la nappe du Logone-Chari-Tchad devra tenir compte de la structure des deux nappes superposées.
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Boisson, Marc, Eric David, Luc Chaudon und Serge Richard. „Stockage de déchets à vie longue en formation géologique profonde : limitation des circulations par barrières hydrauliques perméables“. La Houille Blanche, Nr. 4 (Juni 1996): 77–83. http://dx.doi.org/10.1051/lhb/1996044.

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Mottequin, Bernard, Laurent Barchy, Emmanuel Chevalier, Jean-Marc Marion und Edouard Poty. „Development and preservation of the geological heritage in the Liège province (Belgium): the Ampsin and Tchafornis (Engis) geosites“. Annales de la Société Géologique du Nord, Nr. 19 (01.12.2012): 81–86. http://dx.doi.org/10.54563/asgn.1406.

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Plusieurs initiatives destinées à mettre en valeur le patrimoine géologique ont été récemment développées en province de Liège (Belgique). Parmi celles-ci figurent les géosites d’Ampsin et des Tchafornis (Engis). Le géosite d’Ampsin illustre le passage brusque des faciès carbonatés peu profonds du Viséen moyen aux faciès détritiques terrigènes du Namurien. Celui des Tchafornis offre l’opportunité d’observer un magnifique exemple de biostrome à grands rugueux coloniaux de la base du Frasnien supérieur (Dévonien supérieur). Tous deux sont situés dans d’anciennes carrières et mettent également en évidence l’industrie extractive de la région.
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Terrier, Monique Cécile, Anne Bialkowski, Claude Prepetit, Yves-Fritz Joseph, Didier Bertil und Marcello De Michele. „Utilisation des images Pléiades dans le cadr du microzonage sismique de Port-au-Prince (Haïti) : application à l'étude géologique“. Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, Nr. 209 (29.01.2015): 59–64. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2015.105.

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Le 12 janvier 2010, la capitale d'Haïti, Port-au-Prince, a subit un des plus violents séismes qu'elle ait connu au cours de ces derniers siècles. Soutenue par le PNUD et l'Etat haïtien (LNBTP et BME), une étude de microzonage sismique sur Port-au-Prince a alors été engagée. La connaissance géologique locale et les données topographiques constituent des préalables essentiels dans le processus de réalisation d'un microzonage sismique. Dans ce cadre, les images Pléiades et le MNT (dérivé de ces images PLEIADES et calculé par le SERTIT/CNES dans le cadre du projet KalHaiti) ont été utilisés pour l'étude géologique et l'analyse morphologique de la région de Port-au-Prince. L'étude lithostratigraphique montre un substratum marno-calcaire d'âge miocène à pliocène, caractéristique de dépôts en milieu profond à sublittoral. Ces dépôts sont entrecoupés de dépôts détritiques d'origine tectonique liée au jeu des failles bordières sud de la plaine de Port-au-Prince. La carte des failles actives réalisée est directement intégrée à la carte du microzonage sismique. Les résultats géologiques ont constitué des éléments essentiels pour l'évaluation des aléas mouvements de terrain (effets induits) et des effets de site lithologiques et topographiques du microzonage sismique.
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Worster, Donald, und Pier Courville. „Un regard froid et lointain sur l’histoire. Comment la glace, les vers et la boue nous ont façonnés“. Globe 9, Nr. 1 (15.02.2011): 51–66. http://dx.doi.org/10.7202/1000797ar.

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Traditionnellement, les historiens ont étudié les relations humaines en s’en tenant exclusivement au niveau social et en négligeant les liens que les peuples entretiennent avec le monde naturel. Pourtant, l’examen de l’histoire géologique et écologique de l’Amérique du Nord montre clairement l’importance de tels liens. La nature, dont l’action s’étend sur une période qui nous reste le plus souvent incommensurable, établit les conditions de la vie humaine qui influencent, façonnent et limitent, par exemple, la colonisation des terres, l’économie ou le bien-être commun. Or cette influence reste trop souvent invisible aux historiens. En adoptant une approche contre-factuelle, cet article cherche à remédier à cette invisibilité et à expliquer de manière plus profonde et plus riche le passé de l’humanité.
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Mercadal, Georges. „La gestion des déchets radioactifs à vie longue : confiés à l’argile ou bien gérés par la société ?“ Radioprotection 54, Nr. 3 (Juli 2019): 169–73. http://dx.doi.org/10.1051/radiopro/2019027.

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La révision du Plan national de gestion des déchets et matières radioactives (PNGMDR) exige l’organisation d’un débat public par la Commission nationale du débat public (CNDP). C’est l’occasion de rappeler les résultats du débat public de 2005–2006, notamment en ce qui concerne le stockage géologique profond des déchets radioactifs ultimes à vie longue. Une alternative au projet CIGEO avait été proposée lors de ce débat : « Confiés à l’argile vs. gérés par la société ». Cette proposition alternative n’avait pas été retenue à l’époque pour différentes raisons. Cet article a pour but de revisiter cette alternative et sa pertinence encore aujourd’hui dans le présent débat national.
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Habib, Pierre. „Utilisation des roches tendres et des roches dures pour l'isolement des dechets radioactifs“. Geotecnia, Nr. 71 (20.06.1994): 01–24. http://dx.doi.org/10.14195/2184-8394_71_1.

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Le principe de l'isolement des déchets radioactifs dans une formation géologique est simple. L'eau étant le principal vecteur de la migration des ions, il suffit de placer les radionucléides en profondeur au sein d'un milieu tres peu perméable, dans une région ou le gradient hydraulique est tres petit - ce qui signifie, en général, sous une plaine - pour faire en sorte que les nucléides ne puissent s'échapper et rejoindre la biosphere qu'après un temps suffisamment long pour qu'ils aient perdu l'essentiel de leur activité, ce qui peut prendre 100 000 ou 1000000 d'années. II faut ensuite que le milieu géologique garde son intégrité pendant toute cette durée; son ancienneté est évidemment garante de son avenir, mais il faut que les mouvements tectoniques, l'érosion, le climat ne viennent pas altérer son existence ni affecter ses structures. Avant ce long terme pour les déchets de haute activité, l'épisode thermique, avec les dilatations puis les contractions qu'il impose, est susceptible de bousculer les formations géologiques, et les effets thermomécaniques doivent être examinés avec soin pour chaque milieu hôte envisagé, avec une estimation de leurs propriétés rhéologiques à long terme et à tres long terme, ce qui est assez inhabituel en Mécanique des Roches. Le cas des milieux plastiques (sei, argile) et celui des milieux cassants (granite, schiste) posent des problemes différents et doivent être analysés indépendamment.
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Zhang, Yi, Sébastien Gilbert und Dominique Regallet. „Essais et analyses géotechniques sur les argiles plastiques du Sparnacien du Bassin parisien“. Revue Française de Géotechnique, Nr. 170 (2022): 5. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2021030.

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Les argiles plastiques d’âge Sparnacien (Yprésien – Eocène inférieur) présentent un enjeu géotechnique majeur pour le projet Grand Paris Express, un des plus grands projets de métro en cours de construction en Europe. Ces argiles plastiques se trouvent souvent à grande profondeur. Elles sont connues comme imperméables, normalement consolidées ou surconsolidées, gonflantes en affleurement. Cependant, leurs caractéristiques mécaniques sont peu connues, et leur mécanisme de gonflement est complexe car il dépend des caractéristiques physico-chimiques des minéraux constituant ces argiles, ainsi que de leurs états mécaniques et hydriques. Quelques retours d’expériences, parfois accidentels, ont montré des déformations importantes de cette couche géologique, avec la présence locale de poches de sables ou de lithofaciès sableux. Afin de dimensionner correctement les ouvrages en contact avec cette couche, de nombreux essais in situ et en laboratoire ont été réalisés pour mieux appréhender le comportement de ces argiles plastiques. Cet article présente d’abord le contexte géologique et la synthèse des essais sur 3 zones représentatives sur les lignes 14 et 15, à savoir : le Coteau d’Issy à Issy-Les-Moulineaux (L15 Sud-Ouest), la vallée de la Bièvre à la Maison Blanche dans Paris 13e arrondissement (L14 Sud) et la vallée et les plateaux de la Marne à Saint-Maur et Créteil (L15 Sud-Est). Des analyses géotechniques des essais ont été ensuite effectuées zone par zone afin de mieux connaître les comportements mécanique et hydrique, ainsi que la variabilité spatiale, de ces argiles plastiques.
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Allou, Gnanzou, Boya Tokpa Kakeu Lionel-Dimitri, Coulibaly Inza, Koffi N’goran Anicet und Coulibaly Yacouba. „Apport de la Cartographie du Régolithe dans la Connaissance de la Géologie de la Zone Nord de Toumodi (Centre de la Côte d’Ivoire)“. European Scientific Journal, ESJ 18, Nr. 33 (31.10.2022): 243. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n33p243.

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La zone nord de Toumodi est située dans la partie sud du sillon de Toumodi-Fètêkro, au centre de la Côte d’Ivoire. Cette zone étant fortement latéritisée, une cartographie à partir du régolithe en vue de l’amélioration des connaissances de la géologie de la partie sud du sillon de Toumodi-Fètêkro a été initiée. Elle s’est faite grâce à la télédétection et aux données de sondage réalisés dans la zone. Ainsi, il ressort de cette étude que le régolithe de la zone d’étude provient de l’altération supergène des différentes formations géologiques observées et se caractérise par un profond profil d'altération d’épaisseur moyenne d’environ 18 m avec une distribution spatiale de régolithe relique, d'érosion, de dépôt ainsi que des surfaces affectées par une latéritisation généralisée. The northern area of Toumodi is located in the southern part of the Toumodi-Fètêkro Trench in central Côte d'Ivoire. In order to improve knowledge of the regolith and geology of the southern part of the Toumodi-Fètêkro Trench, a regolith mapping study was initiated. This was done using remote sensing and borehole data from the area. Thus, it appears from this study that the regolith in the study area comes from the supergene alteration of the different geological units observed and is characterized by a deep alteration profile with an average thickness of about 18 m with a spatial distribution of relict regolith, erosion, deposition as well as surfaces affected by a generalized lateritization.
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Sugier, Nicole, und Gérald Ouzounian. „La loi du 30 décembre 1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs. L'axe 2 : le stockage en formation géologique profonde“. Revue Générale Nucléaire, Nr. 5 (September 1997): 52–57. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/19975052.

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Boudoukha, Abderrahmane, und Malika Athamena. „Caractérisation des eaux thermales de l'ensemble Sud sétifien. Est algérien“. Revue des sciences de l’eau 25, Nr. 2 (07.08.2012): 103–18. http://dx.doi.org/10.7202/1011602ar.

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Le Sud sétifien, situé au nord-est algérien, est le siège de plusieurs aquifères renfermant parfois de l’eau chaude dont la température varie entre 25 °C et 43 °C. Afin d’évaluer le potentiel en eau thermale de cet ensemble, nous avons utilisé une approche pluridisciplinaire axée sur la géologie, la géophysique, l’hydrodynamique et l’hydrochimie. Il ressort de cette approche que cet ensemble est caractérisé par la présence d’une série de horsts et de grabens. Les horsts sont formés par des calcaires et des dolomies, datés du Lias au Miocène, et les grabens ont permis l’instauration d’un système endoréique fermé occupé par des lacs salés. Ces massifs carbonatés affleurent au milieu d’une vaste plaine comblée par des formations alluvionnaires du Mio-Plio-Quaternaire. L’aperçu hydrogéologique montre que les formations du Crétacé peuvent offrir des possibilités aquifères non négligeables. L’outil hydrochimique montre que les eaux chaudes se caractérisent par la présence de trois faciès chimiques différents, le premier de type Cl-Na à l’Est, le second de type SO4-Ca au centre et le troisième de type SO4-Na à Ca à l’Ouest. Cette analyse a aussi permis d’attribuer au sodium, aux chlorures et aux sulfates une origine terrigène évaporitique, par le rapport molaire Sr2+/Ca2+. La salinité qui caractérise ces eaux thermales est principalement due à la circulation des eaux à grande profondeur dans les formations cristallophylliennes et les formations carbonatées qui sont en contact avec des formations terrigènes salifères. Le géothermomètre à silice montre que ces eaux thermales ont une température de 80 °C et que l’eau proviendrait d’une profondeur allant de 1 400 à 2 200 m à travers un système de failles qui affecte le socle. Il est montré que la baisse de la température de 40 °C est due en partie au mélange avec les eaux superficielles.
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Lageat, Yannick. „L’érosion différentielle dans les roches cristallines : l’exemple de la région de Barberton dans le Transvaal oriental, république d’Afrique du Sud“. Géographie physique et Quaternaire 32, Nr. 2 (25.01.2011): 105–17. http://dx.doi.org/10.7202/1000344ar.

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Les traits majeurs du relief de la région de Barberton, au pied du Drakensberg du Transvaal, section du Grand Escarpement d’Afrique australe, relèvent d’une érosion différentielle très nuancée dans le socle cristallin précambrien, à partir d’une surface d’aplanissement gauchie, provisoirement datée de l’Éogène. Les recherches poursuivies par les géologues de l’université du Witwatersrand (Johannesburg) dans le Transvaal oriental montrent quel fructueux parti la géomorphologie peut tirer des reconnaissances détaillées portant sur la pétrographie et le mode de gisement des roches cristallines. Les granites leucocrates de coupole et les granites des plutons superficiels se placent au sommet d’une échelle de résistance, tandis que les granites des plutons plus profonds, les granodiorites en massifs circonscrits et les gneiss infras-tructuraux occupent une position déprimée. Grâce aux racines d’une vieille chaîne de plissement pincées au sein du socle, la distribution des affleurements granitiques s’éclaire dans un contexte tecto-orogénique : au-delà de la composition chimique et minéralogique et de l’arrangement des minéraux, cette relation appelle l’attention sur la fissuration et la perméabilité parmi les facteurs d’érosion différentielle dans les roches cristallines.
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Rakotonirina, M. D. L., und Jean-Paul Ngbolua. „Modélisation géologique et estimation d’un gisement de Fer de Bekisopa, Madagascar“. Revue Congolaise des Sciences & Technologies 2, Nr. 4 (10.02.2022): 498–504. http://dx.doi.org/10.59228/rcst.023.v2.i4.56.

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Cette étude a pour objectif de réaliser une analyse approfondie de la géologie du gisement de fer en question et d'explorer son potentiel d'exploitation. En combinant des observations sur le terrain, des opérations de forage, des analyses géologiques et l'utilisation d'outils de modélisation, notre intention est de parvenir à une compréhension approfondie de la composition, de la distribution et des caractéristiques géologiques du gisement de fer de Bekisopa découvert par H. Besairie en 1933. L'évaluation des réserves de fer a été menée en appliquant des méthodes géostatistiques, notamment le krigeage. Les données issues des forages, conjointement avec les informations géologiques provenant des modèles tridimensionnels, ont servi à établir des variogrammes et des modèles de continuité spatiale. Cette démarche a permis d'aboutir à une estimation quantitative des réserves de fer présentes dans le gisement. Un total de trente forages a été réalisé sur une superficie d'un kilomètre carré. Ces données de forages ont été cruciales pour calculer un volume du gisement de l'ordre de 25 000 000 de mètres cubes, compte tenu d'une densité moyenne du gisement de 4 500 kg/m3 et d'une teneur moyenne de 40%. Cette estimation a conduit à une valeur de ressources ferreuses avoisinant les quarante millions (40 000 000) de tonnes. Étant donné que le minerai se trouve à une profondeur relativement accessible en surface, l'option d'une exploitation à ciel ouvert se présente comme une alternative envisageable et attrayante. Ce type d'exploitation implique l'extraction du minerai à partir de vastes fosses découvertes, une approche économiquement viable lorsque les ressources minérales sont situées près de la surface. Mots clés : Modélisation, caractéristiques géologiques, Bekisopa, krigeage, variogramme.
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Abadie, Pierre-Marie. „La gestion responsable et durable des déchets radioactifs en France“. Annales des Mines - Responsabilité et environnement N° 113, Nr. 1 (23.01.2024): 94–99. http://dx.doi.org/10.3917/re1.113.0094.

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L’énergie nucléaire est le premier secteur producteur de déchets radioactifs en France (devant la recherche, la défense, l’industrie non électronucléaire et le médical). Ces déchets peuvent présenter des risques pour l’homme et l’environnement et nécessitent une gestion adaptée à leur niveau de radioactivité et leur durée de vie. La gestion à long terme de ces déchets a été confiée à l’Andra, Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs. La grande majorité sont stockés dans des centres de surface. Il s’agit des déchets de très faible activité ou à vie courte qui représentent plus de 90 % des volumes mais une très faible part de la radioactivité totale. Au contraire, les déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue, qui sont issus du retraitement des combustibles usés et du fonctionnement des centrales nucléaires, représentent de très faibles volumes mais concentrent 99 % de la radioactivité totale et ne peuvent pas être gérés dans des centres de surface. Ils sont destinés à être stockés dans Cigéo, le projet de centre de stockage géologique profond pour lequel l’Andra a demandé une autorisation de création début 2023.
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Levesque, Simon. „Stockage des déchets nucléaires : la communication à travers les millénaires. L’hypothèse cléricale de Sebeok réinterprétée avec Latour et Lotman“. Cygne noir, Nr. 5 (16.06.2022): 74–131. http://dx.doi.org/10.7202/1089940ar.

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L’exploitation civile du potentiel énergétique issu de la fission de l’atome, depuis 1954, a généré des masses de déchets nucléaires souvent hautement radioactifs. Stockés à la surface de la Terre, ces déchets sont soumis aux aléas de l’histoire et exposés à d’éventuelles catastrophes naturelles impliquant un risque de diffusion à la fois des matières radioactives et de la radiotoxicité. La solution consensuelle pour leur gestion consiste, depuis trois décennies, à les enfouir en couche géologique profonde pour une durée indéterminée. Considérant que la période radioactive moyenne de ces déchets est d’environ 250 000 ans, cette solution implique de trouver un moyen de communiquer le danger que représentent ces sites d’enfouissement aux générations futures, dans un horizon temporel sans commune mesure dans, et même avec, l’histoire des civilisations humaines. L’hypothèse examinée ici est celle du « clergé atomique » proposée par le sémioticien Thomas A. Sebeok en 1984 dans Communication Measures to Bridge Ten Millennia. En prenant appui sur les travaux en sociologie des sciences de Bruno Latour et ceux sur la sémiosphère de Juri Lotman, une relecture de l’hypothèse cléricale est opérée. À travers cette réinterprétation, deux doctrines éthiques sont identifiées, qui axiomatisent le développement d’un éventuel dispositif sémiotique pour la communication dans la très longue durée associée au cas d’étude : une éthique de la responsabilité périnucléaire et une éthique de la conviction mythonucléaire.
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Louart, Olivier. „The geothermal very low energy in Hauts-de-France: analysis of two case studies demonstrating its potential“. Annales de la Société Géologique du Nord, Nr. 27 (02.12.2020): 23–36. http://dx.doi.org/10.54563/asgn.253.

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La géothermie très basse énergie est un atout indéniable pour atteindre les objectifs fixés par la loi de Transition Energétique. En effet, celle-ci est une énergie renouvelable, décarbonée, locale et constante toute l’année. Les nombreux procédés géothermiques permettent également de balayer une large gamme de puissance et ainsi de répondre à des besoins pouvant aller d’une habitation individuelle jusqu’à un centre hospitalier. Les deux principaux procédés existant pour prélever l’énergie au sous-sol sont le procédé sur nappe et celui sur sondes verticales. A travers deux exemples d’installations sur le territoire des Hauts-de-France, il apparaît que cette énergie peut répondre aux besoins de chauffage et de rafraîchissement - climatisation de bâtiments de différentes envergures. Les contextes géologique et hydrogéologique régionaux permettent en Hauts-de-France de présenter un potentiel relativement important à travers ces deux principaux aquifères que sont celui de la craie du Sénonien-Turonien supérieur et celui du Calcaire carbonifère. Certaines études permettent d’investiguer le sol jusqu’à environ 200 mètres de profondeur et participent ainsi à l’enrichissement des connaissances géologiques régionales.
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LENORMAND, É., I. COMBROUX, M. WALASZEK, P. BOIS und A. WANKO. „Étude du vieillissement de mares de sédimentation des eaux pluviales : y a-t-il une migration en profondeur des micropolluants ?“ 4, Nr. 4 (20.04.2022): 39–61. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202204039.

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Les sédiments de trois mares de sédimentation âgées de 8 ans recevant des eaux pluviales strictes sont étudiés pour : (i) caractériser leurs propriétés physico-chimiques, (ii) évaluer la dynamique de piégeage des micropolluants sur trois ans, et (iii) analyser la capacité de la couche d’argile sous-jacente à agir comme une barrière à la migration des micropolluants. Pour ce faire, une campagne de prélèvements de sédiments dans les mares à différentes profondeurs et à différentes localisations a été réalisée en juin 2020. L’une des mares a, de plus, été étudiée de 2017 à 2020. La distribution granulométrique est globalement homogène dans chaque mare. Sept éléments traces métalliques (ETM) sur sept analysés (Cd, Cr, Co, Cu, Ni, Pb, Zn) et 13 hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) sur 16 analysés sont détectés dans les sédiments. Les concentrations des ETM dans les sédiments (100 - 103 mg/kg de matière sèche (MS)) sont conformes à la littérature : [Zn] >> [Pb] > [Cu] ~ [Cr] > [Ni] > [Co] > [Cd]. L’ordre de grandeur des concentrations de HAP est de 10–1 mg/kgMS. Dans l’argile sous-jacente qui isole les mares, seuls trois HAP sont détectés à de faibles concentrations (10–2 mg/kgMS). Les concentrations des ETM dans l’argile sont proches du bruit de fond géologique avec un facteur d’enrichissement moyen allant de 1,3 à 3,4. Les ETM, qui subissent un stockage conservatif, sont accumulés en même temps que les sédiments. Pourtant leur concentration reste relativement constante de 2017 à 2020 sous-entendant qu’il y a un apport constant en sédiments et en ETM dans les mares. Après huit ans d’accumulation de sédiments, la capacité de stockage des mares a réduit de 7 % à 74 %. Le curage a été réalisé pour restaurer la fonction de stockage hydraulique des mares pour un coût total de 25 €·t–1·an–1.
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Alaoui Mhamdi, M., L. Aleya, S. Rachiq und J. Devaux. „Étude préliminaire sur les échanges de phosphore à l'interface eau- sédiment au sein de la retenue d'Al Massira (Maroc)“. Revue des sciences de l'eau 7, Nr. 2 (12.04.2005): 115–30. http://dx.doi.org/10.7202/705192ar.

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Les échanges de phosphore à l'interface eau-sédiment ont été étudiés dans la retenue Al Massira. La campagne de prélèvements a été menée pendant la faible oxygénation des eaux profondes au mois d'octobre 1991. Les mesures des échanges de phosphore ont été réalisées in situ en chambre benthique. Les valeurs de pH sont élevées et reflètent clairement l'influence de la nature géologique du bassin versant sur la composition chimique des eaux. Ce bassin versant, formé essentiellement de roches sédimentaires calcaires, est vraisemblablement à l'origine des concentrations élevées en calcium mesurées dans les chambres benthiques. En période de faible oxygénation, on note une augmentation des teneurs en phosphore particulaire dans les eaux surnageantes en raison de la présence de complexes calcium-phosphore, fer-phosphore et manganèse-phosphore. En période d'anoxie, la réduction de ces complexes est accompagnée d'une aug- mentation des teneurs en phosphore. La densité bactérienne et la concentration en phosphore total et notamment en orthophosphates suivent une évolution temporelle comparable. Une fraction non négligeable du phosphore particulaire serait liée aux bactéries. Des mesures drastiques de déphosphatation du tributaire Oum Errbia doivent être prises pour éviter la dissociation des complexes Ca, Fe, Mn-Phosphore et le relargage de phosphore biodisponible.
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VAUCLIN, S., B. MOURIER und T. WINIARSKI. „De l’intérêt de coupler méthodes géophysiques et carottages sédimentaires pour l’étude des sédiments fluviaux“. Techniques Sciences Méthodes 11 (20.11.2019): 33–49. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/201911033.

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Cet article vise à démontrer l’intérêt scientifique et opérationnel de coupler de façon systématique carottages et méthodes géophysiques pour l’étude et la gestion de sédiments fluviaux. Deux techniques géophysiques sont présentées, car particulièrement adaptées au contexte fluvial : le radar géologique ou GPR (ground penetrating radar) est fondé sur l’émission d’ondes électromagnétiques et permet d’obtenir une image des structures sédimentaires superficielles à terre ou en eau peu profonde, tandis que le sondeur de sédiment (ou sub bottom profiler) est une méthode acoustique qui s’utilise en contexte aquatique uniquement, généralement dans des profondeurs d’eau plus importantes que le GPR. La mise en œuvre des méthodes géophysiques demande peu d’efforts logistiques et donne des informations sur la géométrie du sous-sol avec une très bonne résolution, mais ne permet pas une caractérisation des sédiments. Les carottes sédimentaires – prélevées à terre ou en eau – peuvent être échantillonnées et analysées, ce qui permet une caractérisation des sédiments (granulométrie, chimie, teneur en matière organique, datation, etc.) ponctuelle dans l’espace. Les deux approches sont donc complémentaires et leur couplage permet d’étendre la caractérisation des carottes à l’ensemble des structures identifiées par les sondages géophysiques. Pour illustrer ce propos, la démarche est appliquée à un ouvrage hydraulique, où une combinaison de cinq profils GPR et trois carottes sédimentaires suffit pour identifier et représenter en trois dimensions l’ensemble des structures sédimentaires, déterminer la chronologie de remplissage de l’aménagement et calculer et localiser les volumes de sédiments plus ou moins pollués en polychlorobiphényles indicateurs (PCBi).
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Ouandaogo-Yameogo, Suzanne, Bernard Blavoux, Julien Nikiema und Alain Nindaoua Savadogo. „Caractérisation du fonctionnement des aquifères de socle dans la région de Ouagadougou à partir d’une étude de la qualité chimique des eaux“. Revue des sciences de l’eau 26, Nr. 3 (09.10.2013): 173–91. http://dx.doi.org/10.7202/1018784ar.

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Une partie de l’alimentation en eau potable de Ouagadougou provient d’environ 1 800 puits traditionnels et 100 forages plus profonds de 40 à 65 m en moyenne. Une étude hydrochimique a été menée pour mieux connaître la qualité de la ressource en eau captée. Ses résultats permettent de proposer un modèle conceptuel du fonctionnement des aquifères dans la région de Ouagadougou, en contexte de socle cristallin. La ville connaît un climat de type soudano-sahélien avec une saison des pluies de juin à septembre et une saison sèche d’octobre à mai. Les précipitations moyennes sont de l’ordre de 700 mm. La géologie du secteur d’étude est constituée de formations de socle cristallin comportant une épaisse couverture d’altérites de 30 m environ. On y distingue, d’une part, l’aquifère supérieur libre de la cuirasse latéritique, capté par les puits et, d’autre part, isolé à son toit par des altérites argileuses, l’aquifère inférieur, souvent captif, constitué par les arènes grenues et le socle cristallin fissuré ou fracturé sous-jacent. Ce second aquifère est capté par les forages. L’eau des forages profonds présente un faciès bicarbonaté calcique et magnésien alors que celle captée par les puits présente un faciès chloruré et nitraté à tendance sodique. Le processus dominant dans l’aquifère inférieur est l’hydrolyse des silicates, alors que l’aquifère supérieur est fortement influencé par des apports superficiels. Dans ce cas, la minéralisation de la matière organique anthropique favorise la dissolution des silicates. Deux paramètres facilement mesurables sur le terrain, la conductivité électrique et l’alcalinité de l’eau, permettent de juger de ce phénomène. Les teneurs en nitrates dépassent les normes de l’OMS dans près de 60 % des 1 800 puits répertoriés. Le traitement statistique des concentrations mesurées en fonction de la distance séparant les différents ouvrages met en évidence l’hétérogénéité du milieu et le caractère localisé de l’influence des apports anthropiques. Cela confirme le concept d’une hydrodynamique en milieu discontinu caractéristique des zones de socle. Les variations saisonnières des teneurs en nitrates dans les puits indiquent un phénomène de pluvio-lessivage des sols durant la saison humide. Les teneurs en isotopes stables de l’eau (18O/2H) permettent de distinguer les puits, marqués par des phénomènes d’évaporation, des forages, dont les teneurs sont proches des teneurs moyennes pluriannuelles des pluies de pleine mousson. Ces observations valident un processus de recharge hétérogène et sélective. Elles indiquent deux types de recharge : l’une s’effectue directement à travers le manteau d’altération et l’autre de manière retardée à partir de mares et marigots soumis à des phénomènes d’évaporation.
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Serratrice, Jean François. „Suivi des déformations du massif rocheux sous la fondation de la pile VII du Pont du Gard“. Revue Française de Géotechnique, Nr. 164 (2020): 2. http://dx.doi.org/10.1051/geotech/2020023.

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Le Pont du Gard est un pont-aqueduc romain construit vers 50 après JC pour assurer le franchissement des gorges du Gardon par un aqueduc d’alimentation de la ville de Nîmes (France). Le pont-aqueduc et le pont routier attenant sont édifiés sur un entablement calcaire urgonien, karstifié et fracturé. Les ouvrages enjambent le lit mineur du Gardon par une voûte qui relie les piles VII et VIII. D’un point de vue géologique, ce chenal profond constitue une incision fracturée majeure dans ce paysage rocheux. Depuis près d’un siècle, les craintes d’une déstabilisation des flancs subverticaux de ce chenal ont motivé la mise en place de protections et de dispositifs de renforcement du massif rocheux. Un appareillage constitué par deux boulons instrumentés au moyen de capteurs extensométriques et une sonde de température a été mis en place dans l’appui rocheux de la pile VII et a fait l’objet d’un suivi pendant plusieurs années. Cette auscultation révèle des déformations de la roche qui évoluent avec le régime saisonnier des températures atmosphériques. Parmi les fluctuations journalières, des petits évènements semblent pouvoir être attribués à la variation de la température de l’eau pendant certaines crues du Gardon. Un calcul approximatif de ces variations saisonnières et momentanées a été effectué au moyen d’une formulation analytique. Un premier paragraphe présente une revue bibliographique des effets thermiques dans les massifs rocheux sous l’influence des conditions climatiques. Le paragraphe suivant est consacré à la présentation du site, de ses conditions environnementales et des travaux de renforcement. Les principales caractéristiques du dispositif d’auscultation sont présentées ensuite, puis les données recueillies. Une simulation des effets de la température est proposée enfin. Les résultats permettent d’expliquer effectivement l’ordre de grandeur des déformations observées dans la roche.
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Cléry, Isabelle, und Marc Pierrot-Deseilligny. „Une interface ergonomique de calcul de modèles 3D par photogrammétrie“. Revue Française de Photogrammétrie et de Télédétection, Nr. 196 (15.04.2014): 40–51. http://dx.doi.org/10.52638/rfpt.2011.36.

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De nombreux logiciels du commerce proposent de créer des modélisations en 3D d'objets ou de scènes à partir uniquement de photographies. Cependant les professionnels, notamment les archéologues et les architectes, ont un certain nombre de contraintes qui restreignent fortement le choix du logiciel, telles que des ressources financières limitées, des connaissances peu approfondies en photogrammétrie et en informatique, des impératifs qui limitent le temps d'acquisition et de traitement, et enfin des attentes précises en terme de qualité, de précision et de complétude de la modélisation. Le laboratoire MATIS a développé un ensemble d'outils libres, open source, qui permettent d'effectuer l'ensemble des étapes du traitement d'un chantier photogrammétrique et qui fournissent des modèles 3D très denses et précis grâce à la rigueur de l'approche photogrammétrique ; ils représentent donc une solution intéressante pour ces professionnels du point de vue algorithmique.Cependant ils ont été développés pour des applications de recherche et sont donc peu ergonomiques pour le public non photogrammètre et non informaticien. C'est pourquoi une interface graphique est en cours de développement afin de fournir un accès simplifié et unifié à ces outils, notamment aux architectes et aux archéologues. Grâce à l'interface, l'utilisateur peut manipuler les images d'un même chantier et contrôler chaque étape du traitement qui comprend : le calcul automatique de points homologues entre les images, l'estimation des poses de la caméra et le calcul des modèles 3D. Les résultats peuvent être convertis en cartes de profondeur ombrées ou en nuages denses de points 3D (au format standard ply), et peuvent être affichés directement par l'interface. Pour offrir la possibilité de traiter des chantiers suffisamment variés, tout en masquant la complexité du paramétrage, la démarche retenue est de présenter à l'utilisateur un accès par grande famille de prises de vue, par exemple : chantier convergent, relevé de façades, chantier aérien sub-vertical, modélisation d'intérieur. . . Une attention particulière est apportée à la qualité de la documentation et à la portabilité du produit sur les principaux types d'ordinateur grand public (Linux, Mac et Windows). Cette interface, bien que non finalisée, permet déjà d'effectuer l'intégralité du traitement de chantiers de type convergent et est disponible en ligne. Des utilisateurs issus des différentes communautés de professionnels ciblées (archéologie, architecture, géologie, photogrammétrie architecturale) l'ont déjà testée et l'interface est régulièrement mise à jour afin de l'adapter aux remarques et demandes de ces testeurs.
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Goemaere, Eric, Pierre-Yves Declercq und Yves Quinif. „Twenty centuries of plastic Andenne plastic clay mining (Belgium) : from the deposit to the museum of ceramics“. Annales de la Société Géologique du Nord, Nr. 19 (01.12.2012): 87–97. http://dx.doi.org/10.54563/asgn.1412.

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Disposés en chapelets, les gisements de terres plastiques d’Andenne occupent des remplissages de cryptokarsts à argiles blanches ou colorées et associés à 3 bandes de calcaires dinantiens ou frasniens orientées E-W. Sables, lignites et argiles tertiaires (Néogène) se sont accumulés au fur et à mesure de la dissolution karstique formant une poche pouvant atteindre 100m de profondeur. L’acide sulfurique issu de l’oxydation des sulfures des lignites est le principal responsable de la formation d’argiles kaoliniques aux dépens des minéraux argileux et des feldspaths présents dans les sables. Les circulations d’eau ont induit le lessivage du fer et son accumulation dans certains horizons. Les argiles blanches riches en alumine et pauvres en fer et en alcalins ont été les plus recherchées pour leurs propriétés réfractaires. Exploités d’abord en surface puis en galeries souterraines, l’extraction a atteint son développement maximal au tournant des XIXe et XXe siècles pour définitivement s’arrêter vers 1970. L’argile et le sable blanc lessivé furent employées dans les industries du feu : verrerie, cristallerie, métallurgie... et alimentèrent les poteries, briqueteries, tuileries, faïenceries, porcelaineries, piperies et la fabrication des réfractaires industriels. L’argile blanche d’abord puis les produits finis ont été exportés dès le Moyen Age en Hollande, en Allemagne et en France, contribuant à la renommée internationale des argiles andennaises. Les dépressions engendrées par la subsidence qui a suivi les extractions souterraines forment un chapelet de mares et d’étangs, sources de biodiversité. Enfin, le Musée de la Céramique conserve les traces de ce remarquable patrimoine géologique, minier, industriel et artistique en présentant ses collections exceptionnelles de faïences, porcelaines et pipes. Musée vivant porteur de mémoire, il assure des fonctions éducatives et culturelles par ses expositions temporaires.
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ROUGERIE, J., F. BORDAS, R. BUZIER, V. ROBIN, P. FONDANÈCHE, M. RATEAU, L. BOULP und G. GUIBAUD. „Reminéralisation des petits captages d’eau potable : contribution à l’élimination de l’aluminium d’origine naturelle“. Techniques Sciences Méthodes, Nr. 7/8 (20.08.2020): 45–52. http://dx.doi.org/10.36904/tsm/202007045.

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L’étude porte sur des petits captages de subsurface utilisés pour l’alimentation en eau potable (production < 10 m3/j) situés en moyenne montagne, sur l’ouest du Massif central français. Les eaux sont captées entre 1 et 3 m de profondeur dans les altérites. En raison du contexte géologique de socle, ces eaux sont très agressives (pH ≤ 5,5, conductivité électrique ≤ 62 μS/cm à 25 °C) et peuvent contenir naturellement des teneurs en aluminium dépassant la référence de qualité du Code de la santé publique français fixée à 200 μg/L (valeurs ponctuellement supérieures à 2000 μg/L). Dans ce contexte, des traitements simples à mettre en oeuvre et à exploiter tels que la neutralisation ou la reminéralisation par filtration sur calcaire terrestre ou maërl sont étudiés. Ces traitements sont adaptés à la correction de l’agressivité des eaux et, compte tenu de la faible solubilité de l’aluminium pour des pH proches de la neutralité, ils peuvent également contribuer à son élimination par précipitation et piégeage dans le massif filtrant. Cette étude montre que les pH atteints par l’eau traitée après neutralisation sur calcaire terrestre ou sur maërl sont trop élevés (pH ≥ 8) pour assurer une élimination suffisante de l’aluminium. La reminéralisation permet quant à elle d’éliminer la quasi-totalité de l’aluminium (84 à > 98 %) pour des pH de l’eau traitée compris entre 7,0 et 7,3, quel que soit le matériau filtrant utilisé. Le suivi du lavage d’un filtre montre qu’il se révèle efficace vis-à-vis de l’élimination de l’aluminium retenu dans le filtre, car il est faiblement lié au matériau filtrant, du fait de son piégeage majoritaire par précipitation. Une fréquence de lavage et/ou de regarnissage des filtres adaptée sera alors nécessaire pour limiter le risque de relargage d’aluminium dans les réseaux de distribution.
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Vincent Benjamin, Anongba Braphond Rodrigue, Adja Miessan Germain und Djémin Edoukou Jacques. „Contribution à la Caractérisation des Sédiments Superficiels Quaternaires de la Partie Sud du Marais Poitevin (PoitouCharentes-France)“. European Scientific Journal, ESJ 18, Nr. 40 (31.12.2022): 211. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n40p211.

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Le système hydrogéologique de la partie sud du marais Poitevin qui est comme une zone humide, est très peu connu. Cette étude vise à définir les caractéristiques sédimentologiques et physiques des formations du Quaternaire de cette partie sud du marais Poitevin en vue d’une meilleure connaissance du système hydrogéologique pour sa gestion durable. Ainsi, la cartographie de l’épaisseur des formations quaternaires par la méthode du krigeage, la granulométrie laser et la description minéralogique par diffractomètre des rayons X sont utilisées. Cette étude a montré que les épaisseurs des formations quaternaires varient de 0 à 22,5 m avec, des épaisseurs plus importantes au Nord et au Nord-ouest de la zone d’étude. Ces épaisseurs varient de façon spécifique de 0 à 54 m à Saint Hilaire la Palud susceptible de correspondre à une anomalie géologique. La granulométrie des formations quaternaires est plus grossière au Sud et plus fine au Nord de la partie du marais considérée. Les faciès rencontrés sont des limons généralement plus fins en surface qu’en profondeur avec ou sans coquillage, passant latéralement à des sables ou à des débris calcaires. Les sédiments en surface ont une faible perméabilité (inférieure à 10-7 m.s-1 ou de 10-7 à 10-6 m.s-1) par rapport à ceux rencontrés en profondeur où les valeurs de perméabilité peuvent atteindre 10-4 m.s-1. Cette perméabilité est plus élevée sur la bordure sud que sur la bordure nord de la partie du marais considérée. Le cortège minéralogique est dominé par le quartz et les feldspaths en surface et les minéraux carbonatés en profondeur. Ces minéraux sont associés à l’illite et la chlorite. Les formations quaternaires mettent en évidence la "nappe du Bri" en surface et les "pseudo-nappes" en profondeur. L'ensemble de ces formations quaternaires repose sur le substratum carbonaté Jurassique. Hydrogeological system of Poitevin marsh southern part, which is like a wetland, is very little known. This study aims to define sedimentological and physical characteristics of Quaternary formations of Poitevin marsh southern part in order to better understand hydrogeological system for its sustainable management. Thus, thickness mapping of Quaternary formations by kriging method, laser grain-size analysis and mineralogical description by X-ray diffractometer are used. This study showed that the thicknesses of Quaternary formations vary from 0 to 22.5 m with greater thicknesses to the north and northwest of the study area. These thicknesses vary specifically from 0 to 54 m in Saint Hilaire la Palud likely to correspond to a geological anomaly. The grain-size analysis of quaternary formations is coarser in South and finer in North of considered marsh part. Encountered facies are silts that are generally finer at the surface than at depth, with or without shells, passing laterally to sands or calcareous debris. The surface sediments have a low permeability (less than 10-7 m.s-1 or 10-7 to 10-6 m.s-1) compared to those encountered at depth where permeability values can reach 10-4 m.s-1. This permeability is higher on southern edge than on northern edge of considered marsh part. The mineralogical assemblage is dominated by quartz and feldspars at surface and carbonate minerals at depth. These minerals are associated with illite and chlorite. The quaternary formations highlight "Bri groundwater" at surface and "pseudo aquifers" at depth. The whole of these quaternary formations rest on the Jurassic carbonate substratum.
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Schoonmaker, Adam, William S. F. Kidd, Stephen E. DeLong und John F. Bender. „Lawrence Head Volcanics and Dunnage Mélange, Newfoundland Appalachians: Origin by Ordovician Ridge Subduction or in Back-Arc Rift?“ Geoscience Canada 41, Nr. 4 (03.12.2014): 523. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.053.

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This paper reviews the geological setting and reports new geochemical trace element data from the Ordovician Lawrence Head Volcanics (LHV) and the underlying gabbro sills in the Exploits Group. In combination with existing published analyses and ages of these rocks, the volcanic rocks and sills are indistinguishable in composition and age, and the data are consistent with the hypothesis that they represent the same (mostly E-MORB composition) magmatic event in the early–mid Darriwilian (~465 ± 2 Ma). The LHV and their enclosing strata show regional evidence for: 1) upward decline of volume and grain size of arc-derived volcaniclastic materials over the uppermost interval of turbidite sedimentary strata below the LHV; 2) change to shallow marine conditions locally by the end of the LHV event, followed immediately by significant subsidence, and 3) no evidence of coarse-grained clastic input, nor of normal faulting, during or immediately after LHV magmatism. Ridge–trench interaction (ridge subduction) at a subduction system is consistent with all of these features and spatial distribution of related elements, but a rift (back-arc) origin over a subduction zone can only accommodate the compositions, and is inconsistent with the geological evidence. The Dunnage Mélange (DM) has been interpreted either as olistostromal in a developing back-arc rift basin, or as a subduction accretionary prism. Peraluminous intrusions in the mélange (Coaker Porphyry ― CP) are more readily explained by ridge subduction, and a previously reported zircon age (469 ± 4 Ma) is consistent with the age of the LHV and gabbro sills, also interpreted as products of ridge subduction. Localization of the CP in the eastern area of DM, and of most of the large LHV-derived volcanic blocks in the western DM, suggests a slightly younger age, and perhaps a different mechanism, for the origin of the western DM.SOMMAIRECet article passe en revue le contexte géologique et présente de nouvelles données géochimiques d’éléments traces des roches volcaniques ordoviciennes de Lawrence Head (LHV) et des filons-couches de gabbro sous-jacents du Groupe Exploits. Considérant la combinaison des données d’analyse publiées et des datations de ces roches, les roches volcaniques et les filons-couches sont indiscernables tant en composition qu’en âge, et les données sont compatibles avec l’hypothèse selon laquelle ils représentent le même événement magmatique (principalement E-MORB) du Darriwilien précoce à moyen (~465 ± 2 Ma). Les LHV ainsi que les strates de l’encaissant renferment des indices régionaux qui montrent : 1) que le volume et la granulométrie des matériaux volcanoclastiques d’arc diminuent vers le haut dans l’intervalle supérieur des strates de turbidites sédimentaires sous les LHV; 2) que le changement vers des milieux marins peu profonds localement vers la fin de l’événement des LHV a été suivi immédiatement par une subsidence importante, et 3) qu’il n’existe pas d’indices d’apports clastiques à gros grains, non plus que de formation de failles normales, durant ou immédiatement après le magmatisme des LHV. L’interaction crête-fosse (subduction de la crête) au lieu d’un système de subduction concorde avec toutes ces caractéristiques et la répartition spatiale des éléments reliés, alors qu’une origine de crête (arrière-arc) au-dessus d’une zone de subduction ne peut expliquer que les compositions et qu’elle est incompatible avec l’évidence géologique. Le Dunnage Mélange (DM) a été interprété soit comme un olistostome dans un bassin d’arrière-arc en développement, ou comme un prisme d’accrétion de subduction. Les intrusions hyperalumineuses dans le mélange (Porphyre Coaker — CP), s’explique plus facilement par une subduction de crête, et un âge de datation sur zircon de (469 ± 4 Ma) correspond à l’âge des LHV et des filons-couche de gabbro, aussi interprétés comme produits d’une subduction de crête. La localisation du CP dans la portion orientale du DM, et de la majeure partie des grands blocs volcaniques dérivés des LHV de la portion ouest du DM, suggère un âge légèrement plus jeune, et peut-être un mécanisme différent, pour l’origine de la portion ouest du DM.
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Santos, Erico Albuquerque dos, Luana Moreira Florisbal, Arcângelo Loss, Marcell Leonard Besser und Denilson Dortzbach. „Geology and Wine 15. Producing Wine at Altitude: The Terroir of São Joaquim, Brazil“. Geoscience Canada 45, Nr. 3-4 (28.01.2019): 137–49. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2018.45.139.

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The municipality of São Joaquim, located in the Planalto Catarinense viticultural region, is the coldest wine-growing region of Brazil, and contains the highest-altitude vineyards in the country. These vineyards were established within the last 20 years, so this is a young and still-developing viticultural region. Information on the terroir of São Joaquim is needed in order to identify potential vineyard sites and to help improve the viticulture in the region. This work aims to characterize the terroir of São Joaquim, where wines are produced from grapes cultivated above 900 m of altitude, through a description and analysis of meteorological, physiographic, pedological, geological and viticultural factors. With respect to these factors, the São Joaquim region presents the following characteristics:1 It has an annual mean temperature of 13ºC, annual mean precipitation of 1680 mm/year and an annual mean solar radiation of 1832 hours/year.2 It has altitudes between 715–1638 m and generally steep slopes, 43% of the slopes have declivities between 20–45% and show no preferred orientation.3 It has both deep (> 150 cm) and shallow (< 100 cm) soils with clayey texture, an average pH (water) between 4.68–5.52 and an average soil organic matter (SOM) content of 6%.4 It is underlain by two units of volcanic rocks. These are a mafic unit (50.53–55.09 wt.% SiO2) and a felsic unit (66.58–70.12 wt.% SiO2). The mafic unit tends to consist of thicker flows than the felsic unit and is characterized by generally steeper slopes.5 There is a correlation between the geological unit and the soil types, in which thicker inceptsols are preferentially developed on the mafic volcanic rocks and thinner entisols are preferentially developed on the felsic volcanic rocks.6 Currently, the region produces more than 27 grape varieties planted mostly on the Paulsen 1103 rootstock. The existing vineyards are mostly underlain by the mafic volcanic unit in areas of steep north-facing slopes. This preliminary study suggests that there are correlations between the bedrock, the soils that they give rise to and the declivities of the slopes. Knowledge of these relationships should assist in the evaluation and planning of future grape and wine production.RÉSUMÉLa commune de São Joaquim, située dans la région viticole de Planalto Catarinense, est la région viticole la plus froide du Brésil et abrite les vignobles les plus élevés du pays. Ces vignobles ont été établis au cours des 20 dernières années; c’est donc une région viticole jeune et en développement. Des informations sur le terroir de São Joaquim sont requises pour identifier les sites viticoles potentiels et contribuer à l’amélioration de la viticulture dans la région. Ce travail vise à caractériser le terroir de São Joaquim, où les vins sont produits à partir de raisins cultivés à plus de 900 m d’altitude, au moyen d’une description et d’une analyse des facteurs météorologiques, physiographiques, pédologiques, géologiques et viticoles. En ce qui concerne ces facteurs, la région de São Joaquim présente les caractéristiques suivantes:1 Sa température moyenne annuelle est de 13ºC, ses précipitations moyennes annuelles de1680 mm/an et son rayonnement solaire moyen annuel de 1832 heures/an.2 Son altitude est comprise entre 715 et 1638 m et ses pentes généralement abruptes. 43% des pentes ont des déclivités comprises entre 20 et 45% et ne présentent aucune orientation préférentielle.3 Ses sols sont profonds (> 150 cm) et peu profonds (<100 cm) de texture argileuse, avec un pH moyen (eau) compris entre 4,68 et 5,52 et une teneur moyenne en matière organique du sol (MOS) de 6%.4 Elle repose sur deux unités de roches volcaniques. Il s’agit d’une unité mafique (50,53 à 55,09 % en poids de SiO2) et d’une unité felsique (66,58 à 70,12 % en poids de SiO2). L’unité mafique est généralement constituée de coulées plus épaisses que l’unité felsique et se caractérise par des pentes généralement plus raides.5 Il existe une corrélation entre unité géologique et types de sol, dans lesquels des inceptsols plus épais sont préférentiellement développés sur les roches volcaniques mafiques et des entisols plus minces sont préférentiellement développés sur les roches volcaniques felsiques.6 La région produit actuellement plus de 27 cépages principalement plantés sur le porte-greffe Paulsen 1103. Les vignobles existants reposent principalement sur l’unité volcanique mafique dans des zones de pentes abruptes exposées au nord. Cette étude préliminaire suggère qu’il existe des corrélations entre la lithologie, les sols qu’elles engendrent et les déclivités des pentes. La connaissance de ces relations devrait faciliter l’évaluation et la planification de la production future de raisins et de vin.
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Ona, I. E. Mbagou Mwe-Zue, Ndzengboro Endamane, R. Walla Obiang und F. Eba. „Evaluation du carbone organique des sols de la province de l’Estuaire (NW, Gabon) selon le type d’occupation“. International Journal of Biological and Chemical Sciences 17, Nr. 4 (19.09.2023): 1750–64. http://dx.doi.org/10.4314/ijbcs.v17i4.36.

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Le sol est la meilleure alternative aux gaz à effet de serre car, selon le GIEC, il constitue le plus important réservoir superficiel à carbone avec plus de 1500 à 2000 Gigatonnes de carbone captés par année. Pendant longtemps, l’évaluation du potentiel de stockage en carbone organique dans les sols du Gabon a été exclusivement orientée dans le milieu forestier. Cette étude vise à évaluer le potentiel en carbone organique des sols dans la province de l’Estuaire, selon 7 types d’occupations des sols, définit par l’Agence Gabonaise d’Etudes et Observations Spatiale (AGEOS). Nous avons comparé les sols sous terres cultivées (TC ; n=11), sous bâtis (BT ; n=12), sous cultures villageoises (CV ; n=8), sous savanes et végétations basses (SVB ; n=6), sous forêts inondées (FI ; n=9), sous forêts secondaires (FS ; n=12), à ceux sous forêts matures (FM ; n =14). Les sols ont été prélevés (n=864) sur une profondeur de 0 à 100 cm avec un pas régulier de 20 cm. Les résultats d’analyses ont montré des spécificités géographique et géologique dans les sols des sites échantillonnés. En effet, tous les sols sont acides (pH<5,01), et les sites proches du littoral (BT, SVB, FI et CV) sont fortement désaturés et remaniés, subissant une forte pluviométrie annuelle (3500 mm à 3000 mm), avec des densités apparentes les plus importantes, mais les teneurs en carbone organique totale (COT) les plus faibles. Tandis que les sites plus éloignés du littoral (FM, FS et TC) reposent sur un socle cristallin, subissent une pluviométrie moins importante (2500 mm à 3000 mm), possèdent des densités apparentes les plus faibles et les teneurs en COT les plus importantes. De plus, la texture argilo-limoneuse à argileuse des sols des sites FM, FS, et TC permet un stockage plus important en COT que la texture sableuse à sablo-limoneuse des sols des sites BT, SVB, FI et CV. English title: Evaluation of the organic carbon of the soils of the province of Estuaire (NW, Gabon) according to the type of occupation Soil is the best alternative to greenhouse gases because, according to the IPCC, it is the largest superficial carbon reservoir with more than 1500 to 2000 Gigatons of carbon captured per year (IPCC). For a long time, the evaluation of the organic carbon storage potential in the soils of Gabon was exclusively oriented in the forest environment. This study aims to assess the organic carbon potential of soils in the Estuary province, according to 7 types of land use, defined by the Gabonese Agency for Spatial Studies and Observations (AGEOS). We compared the soils under cultivated land (TC; n=11), under buildings (BT; n=12), under village crops (CV; n=8), under savannas and low vegetation (SVB; n=6), under flooded forests (FI; n=9), under secondary forests (FS; n=12), to those under mature forests (FM; n=14). The soils were sampled (n=864) over a depth of 0 to 100 cm with a regular step of 20 cm. The analysis results showed geographical and geological specificities in the soils of the sampled sites. Indeed, all the soils are acidic (pH<5.01), and the sites near the coast (BT, SVB, FI and CV) are highly desaturated and reworked, undergoing high annual rainfall (3500 mm to 3000 mm), with the highest apparent densities, but the lowest total organic carbon (TOC) contents. While the sites farther from the coast (FM, FS and TC) rest on a crystalline basement, experience less rainfall (2500 mm to 3000 mm), have the lowest apparent densities and the highest TOC contents. In addition, the clayey-loamy to clayey texture of the soils of the FM, FS, and TC sites allows greater TOC storage than the sandy to sandy-loamy texture of the soils of the BT, SVB, FI and CV sites.
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Hildebrand, Robert S., und Joseph B. Whalen. „Arc and Slab-Failure Magmatism in Cordilleran Batholiths II – The Cretaceous Peninsular Ranges Batholith of Southern and Baja California“. Geoscience Canada 41, Nr. 4 (03.12.2014): 399. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2014.41.059.

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Ever since the late 1960s when Warren Hamilton proposed that the great Cordilleran batholiths of the western Americas are the roots of volcanic arcs like the Andes and were generated by longstanding eastward subduction, most geologists have followed suit, despite the evergrowing recognition that many Cordilleran batholiths are complex, composite bodies that developed with intervals of intense shortening and exhumation between and during periods of magmatism. The Peninsular Ranges batholith of Southern and Baja California provides a superb place to unravel the complexities because there is a lot of data and because it is longitudinally composed of two parts: an older western portion of weakly to moderately deformed, low-grade volcanic and epizonal plutonic rocks ranging in age from ~128–100 Ma; and a more easterly sector of deformed amphibolite grade rocks cut by compositionally zoned, mesozonal plutonic complexes of the La Posta suite, emplaced from 99–86 Ma. While plutons of the La Posta suite are generally considered to be the product of continued eastward subduction, they are enigmatic, because they and their wall rocks were rapidly exhumed from as deep as 23 km and eroded during, and just after, their emplacement, unlike plutons in magmatic arcs, which are generally emplaced in zones of subsidence. Here we resolve the enigma with a model where westward-dipping subduction led to arc magmatism of the western sector, the Santiago Peak–Alisitos composite arc, during the period ~128–100 Ma. Arc magmatism shut down when the arc collided with a west-facing Early Cretaceous passive margin at about 100 Ma. During the collision the buoyancy contrast between the continental crust of the eastern block and its attached oceanic lithosphere led to failure of the subducting slab. The break-off allowed subjacent asthenosphere to upwell, adiabatically melt, and rise into the upper plate to create the large zoned tonalite–granodiorite–granite complexes of the La Posta suite. While compositionally similar to arc plutons in many respects, the examples from the Southern California and Baja segments of the batholith have geochemistry that indicates they were derived from partial melting of asthenosphere at deeper levels in the mantle than typical arc magmas, and within the garnet stability field. This is consistent with asthenosphere upwelling through the torn lower-plate slab. We identify kindred rocks with similar geological relations in other Cordilleran batholiths of the Americas, such as the Sierra Nevada, which lead us to suggest that slab failure magmatism is common, both spatially and temporally.SOMMAIREDepuis la fin des années 1960, Warren Hamilton a proposé que les grands batholites de la Cordillère de l'ouest des Amériques sont les racines d’arcs volcaniques andéens issus de la subduction vers l'est de longue durée, et depuis la plupart des géologues ont emboîté le pas, bien qu’un nombre croissant d’indications montrent que de nombreux batholites de la Cordillère sont des entités composites complexes qui se sont développés lors d’intervalles intenses de contraction et d’exhumation, durant et entre les périodes de magmatisme. Le batholite Peninsular Ranges du Sud de la Californie et de Baja California est un excellent endroit permettant de démêler les choses parce qu'il y a beaucoup de données et parce qu'il est composé longitudinalement de deux parties: une partie occidentale plus ancienne, faiblement à modérément déformée, de roches volcaniques de faible métamorphisme et de roches plutoniques épizonales âgées d’environ 128 Ma à 100 Ma; et, d’un segment plus à l'est de roches amphiboliques déformées recoupées par des roches de composition zonée des complexes mésozonaux plutoniques de la suite de la Posta, mises en place entre 99 Ma et 86 Ma. Bien que les plutons de la suite La Posta sont généralement considérés comme le produit d’une subduction soutenue vers l’est, ils posent problème, parce qu'avec leurs roches encaissantes, ils ont été rapidement exhumés de profondeurs aussi grandes que 23 km, et érodées durant et juste après leur mise en place, contrairement aux plutons des arcs magmatiques, qui sont généralement mis en place dans les zones de subsidence. Dans le présent article, nous proposons une solution à ce problème, avec un modèle de subduction vers l'ouest qui conduit à un magmatisme d'arc du secteur ouest, l'arc composite de Santiago Peak-Alisitos, durant la période d’environ 128 Ma à 100 Ma. Le magmatisme d’arc s’est arrêté lorsque l'arc est entré en collision avec une marge passive à pendage ouest du début du Crétacé, il y a environ 100 Ma. Lors de la collision, le contraste de flottabilité entre la croûte continentale du bloc de est et la lithosphère océanique qui y est rattachée a conduit à l'avortement de la plaque plongeante. La cassure a entrainé la remontée de l’asthénosphère sous-jacente, sa fusion adiabatique, et sa remontée dans la plaque supérieure pour former les grands complexes zonés de tonalite-granodiorite-granite de La Posta. Bien que de composition similaire aux plutons d'arc à bien des égards, les exemples des segments de batholites de Californie du Sud et de Baja ont une géochimie qui indique qu'ils proviennent de la fusion partielle de l’asthénosphère à des niveaux plus profonds dans le manteau que les magmas d'arc typiques, à l’intérieur du domaine de stabilité du grenat. Ce qui correspond à une remontée d’asthénosphère à travers une dalle de plaque inférieure cassée. Nous connaissons des roches semblables avec les relations géologiques similaires dans d'autres batholites de la Cordillère des Amériques, tel celles de la Sierra Nevada, ce qui nous amène à penser que le magmatisme de cassure de plaque est commun, tant spatialement et temporellement.
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„Axe de recherche 2 : stockage en formation géologique profonde“. Revue Générale Nucléaire, Nr. 4 (Juli 2005): 37–41. http://dx.doi.org/10.1051/rgn/20054037.

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Karlstrom, Karl, und Laura Crossey. „Classic Rock Tours 3. Grand Canyon Geology, One Hundred and Fifty Years after John Wesley Powell: A Geology Guide for Visiting the South Rim of Grand Canyon National Park“. Geoscience Canada, 18.12.2019, 163–93. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2019.46.153.

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The year 2019 is the 150th anniversary of John Wesley Powell’s epic exploration of the Colorado River through Grand Canyon and the 100th anniversary of the establishment of Grand Canyon National Park. This is an excellent moment to look back 150 years to think about where we have come from as a science and society, and look forward 100 years towards the accelerated change we expect in the future. For historians, archaeologists, geologists and astronomers, of course, this century-long time scale is short compared to other perspectives. They might choose also to celebrate the 479th anniversary of the first sighting of Grand Canyon by Europeans in 1540, the 1000th anniversary of Ancestral Puebloan farmers in Grand Canyon, the 12,000th anniversary of the arrival of humans migrating south from the Bering Land Bridge, the 5 millionth anniversary of the integration of the Colorado River through Grand Canyon to the Gulf of California, the 4.6 billionth anniversary of the formation of Earth, or the 13.75 billionth anniversary of the Big Bang and the formation of our Universe. Geology is all about time, and knowing some geology helps with the difficult endeavour of placing human timeframes into perspectives of deep time. This guide is for geology students of all levels and types visiting the South Rim of Grand Canyon. It is designed as a 3-day field trip and introduction to the rocks and landscapes. The term ‘students’ in our view also includes visitors who want to know about the basics of Grand Canyon geology while taking scenic hikes to see the geology first-hand. It is organized as if you enter the Park at its East entrance, near Cameron, and exit the Park at the South entrance, towards Flagstaff, but the three activities can be done in any order. As an introduction, we present a brief summary of the history of geologic maps and stratigraphic columns, and the geologists who made them. The maps and depictions of Grand Canyon geology over the past 160 years record a visual progression of how geoscience knowledge in general has developed and matured. The first sixty years, before the Park was founded, may have been the greatest in terms of the rapid growth that merged geology, art and public outreach. The second fifty years (to about 1969) saw important advances in stratigraphy and paleontology and solid efforts by the Park to apply and interpret Grand Canyon geology for the public. The most recent 50 years have seen major advances in regional geological mapping, dating of rocks, plate tectonics, and improved geoscience interpretation. The next 100 years will hopefully see additional innovative efforts to use the iconic field laboratory of Grand Canyon rocks and landscapes to resolve global geoscience debates, inform resource sustainability imperatives and contribute to science literacy for an international public. The three activities described are as follows: Activity 1 (an hour or two) is an overview from Lipan Point. This is a vehicle pull-out on the East Rim drive and serves as an introduction for those entering the Park, or a recap for those who are leaving. Activity 2 (most of a day) is a day hike on the South Rim with visits to Yavapai Geology Museum and the Trail of Time Exhibit. The Trail of Time is a geology timeline trail laid out at a scale of one metre = 1 million years along the Rim Trail. It is a great family hike, fully accessible, with magnificent views of Grand Canyon. The rocks were collected along the river and have been placed at their ‘birthdays’ along the Trail for you to see and touch and sketch. If you walk the entire 4.56 km (2.8 mile) Trail of Time, a long way, you get a visceral feeling for the age of the Earth and you also go through historic Grand Canyon Village for lunch and shops. Activity 3 (all day) is a hike to Plateau Point along the Bright Angel Trail. One has not really seen and appreciated Grand Canyon geology until you delve its depths. You can go any distance down, but if you do the entire 19 km (12 mile) hike, you descend through a 1 km (3300 foot) thick set of Paleozoic rock layers to a spectacular vista where you feel like you can touch the Colorado River as well as the Grand Canyon Supergroup and Vishnu basement rocks of the inner Granite Gorge. The Plateau Point Trail takes off at Indian Gardens, or alternatively, this guide describes some good geology stops a short way down Garden Creek. The Bright Angel Trail continues to the Colorado River and to Phantom Ranch at the bottom of the canyon, but this is generally done as an overnight endeavour. You can get campground reservations (https://www.nps.gov/grca/planyourvisit/campsite-information.htm) or reservations at Phantom Ranch well in advance through a lottery (https://www.grandcanyonlodges.com/lodging/lottery/). RÉSUMÉL’année 2019 marque le 150e anniversaire de l’exploration épique du fleuve Colorado par John Wesley Powell à travers le Grand Canyon ainsi que le 100e anniversaire de la création du parc national du Grand Canyon. C’est un excellent moment pour regarder 150 ans en arrière et se rappeler le chemin parcouru par la science et la société, et envisager le changement accéléré auquel nous nous attendons pour les 100 prochaines années. Pour les historiens, les archéologues, les géologues et les astronomes, bien sûr, cette échelle d'un siècle est courte par rapport à d'autres perspectives. Ils pourraient également choisir de célébrer le 479e anniversaire de la première observation du Grand Canyon par les Européens en 1540, le 1000e anniversaire des agriculteurs Pueblo ancestraux dans le Grand Canyon, le 12 000e anniversaire de l'arrivée d'humains migrant depuis l'isthme de Béring vers le sud, le 5 millionième anniversaire de l'intégration du fleuve Colorado à travers le Grand Canyon jusqu'au golfe de Californie, le 4,6 milliardième anniversaire de la formation de la Terre ou le 13,75 milliardième anniversaire du Big Bang et de la formation de notre univers. La géologie est une question de temps, et connaître un peu de géologie facilite la tâche difficile qui consiste à placer l’échelle de temps humaine dans le contexte du « temps profond ». Ce guide est destiné aux étudiants en géologie de tous niveaux et de tous types qui visitent le South Rim du Grand Canyon. Il est conçu comme une excursion de trois jours et une initiation aux roches et aux paysages. Selon nous, le terme « étudiants » inclut également les visiteurs qui souhaitent en savoir plus sur la géologie de base du Grand Canyon tout en faisant des randonnées panoramiques pour observer la géologie. Il est organisé comme si vous entrez dans le parc par son entrée est, près de Cameron, et quittez le parc par l’entrée sud, en direction de Flagstaff, mais les trois activités peuvent être effectuées dans n’importe quel ordre. En guise d'introduction, nous présentons un bref résumé de l'histoire des cartes géologiques et des colonnes stratigraphiques, ainsi que les géologues qui les ont réalisées. Les cartes et les représentations de la géologie du Grand Canyon au cours des 160 dernières années montrent une progression visuelle de l'évolution et de la maturation des connaissances géoscientifiques en général. Les soixante premières années, avant la création du parc, ont peut-être été les meilleures en termes de croissance rapide résultant de la fusion de la géologie, de l’art et de la vulgarisation. Les cinquante années suivantes (jusqu’en 1969 environ) ont été marquées par d’importants progrès en stratigraphie et paléontologie et par les efforts soutenus du parc pour permettre au public d'accéder à l’application et l’interprétation de la géologie du Grand Canyon. Au cours des 50 dernières années, la cartographie géologique régionale, la datation des roches, la tectonique des plaques et l'amélioration de l'interprétation géoscientifique ont considérablement progressé. Espérons que les 100 prochaines années verront des efforts novateurs supplémentaires visant à utiliser l’emblématique laboratoire des roches et du paysages du Grand Canyon pour résoudre les débats géoscientifiques mondiaux, informer sur les impératifs de durabilité des ressources et contribuer à la culture scientifique d’un public international. Les trois activités décrites sont les suivantes. L’activité 1 (une heure ou deux) est une vue d’ensemble de Lipan Point. Il s’agit d’une sortie en véhicule sur East Rim Drive et sert d’introduction pour ceux qui entrent dans le parc ou de récapitulation pour ceux qui en partent. L'activité 2 (presque une journée) est une randonnée d'une journée sur le South Rim avec la visite du musée de géologie de Yavapai et de l'exposition « Trail of Time ». Le « Trail of Time » est un sentier chronologique géologique tracé à une échelle d'un mètre pour un million d'années le long de Rim Trail. C'est une excellente randonnée en famille, entièrement accessible, avec des vues magnifiques sur le Grand Canyon. Les roches ont été collectées le long de la rivière et ont été placées à leurs « anniversaires » le long du sentier pour que le public puisse les voir, les toucher et les dessiner. Le parcours entier du « Trail of Time » sur 4,56 km (2,8 miles) offre une représentation intuitive de l'âge de la Terre et permet de passer également par le village historique du Grand Canyon pour déjeuner et faire les boutiques. L'activité 3 (toute la journée) consiste en une randonnée vers Plateau Point, le long de Bright Angel Trail. On n'a pas vraiment vu et apprécié la géologie du Grand Canyon tant qu’on n’en a pas exploré les profondeurs. N'importe quelle distance peut être parcourue, mais en arpentant les 19 km (12 milles) de la randonnée entière, on descend à travers un ensemble de couches de roches paléozoïques épaisses de 1 km (3 300 pieds) jusqu'à une vue spectaculaire où on a l’impression de pouvoir toucher le fleuve Colorado ainsi que le super-groupe du Grand Canyon et les roches du socle de Vishnu de la gorge granitique intérieure. Le Plateau Point Trail commence à Indian Gardens mais ce guide propose d’autres points de départ avec une géologie intéressante non loin de Garden Creek. Le Bright Angel Trail continue vers le fleuve Colorado et le Phantom Ranch au fond du canyon, mais cela se fait généralement de manière nocturne. Des emplacements aux terrains de camping peuvent être réservés (https://www.nps.gov/grca/planyourvisit/campsite-information.htm) ou des réservations au Phantom Ranch peuvent être obtenues bien à l’avance par le biais d’une loterie (https://www.grandcanyonlodges.com/lodging/lottery/).
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Larocque, Marie, und Marie-Claude Pharand. „Dynamique de l’écoulement souterrain et vulnérabilité d’un aquifère du piémont appalachien (Québec, Canada)“. 23, Nr. 1 (25.01.2010): 73–88. http://dx.doi.org/10.7202/038926ar.

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RésuméMême si des travaux récents ont permis de caractériser certains aquifères du sud du Québec, plusieurs demeurent encore très peu connus. Cette recherche a pour objectifs de comprendre la dynamique de l’écoulement souterrain et la vulnérabilité de l’aquifère du bassin de la rivière Noire (Montérégie, Québec), un bassin représentatif des aquifères de milieux fracturés situés en bordure des Basses-Terres du Saint-Laurent. Dans ce travail, un modèle de bilan hydrique en zone non saturée a permis de quantifier la distribution spatio-temporelle de l’infiltration sur le bassin. L’infiltration simulée moyenne est importante (215 mm•an‑1) et a lieu surtout au moment de la fonte printanière (74 %). L’infiltration la plus élevée se produit dans la partie amont du bassin, mais les résultats du modèle ne permettent pas d’évaluer quelle proportion de la recharge atteint effectivement l’aquifère régional profond. Sur l’ensemble du bassin, les concentrations en nitrate dans l’eau souterraine sont majoritairement en deçà de la norme pour l’eau potable (10 mg N-NO3•L‑1). Néanmoins, 18 % des puits analysés ont des concentrations supérieures à 1,5 mg N-NO3•L‑1, seuil considéré comme la teneur de fond en nitrate. Les indicateurs géochimiques (pH, conductivité électrique, ions majeurs et rapports des isotopes stables de l’eau) montrent que la topographie et la géologie jouent un rôle important dans la dynamique de l’écoulement souterrain. Soixante-quinze pourcents du territoire étudié ont une vulnérabilité intrinsèque élevée, mais la sensibilité des forages à la contamination varie selon leur position le long de l’écoulement souterrain. La recharge réelle de l’aquifère régional se fait principalement dans la partie inférieure du bassin versant et est probablement plus faible que l’infiltration simulée. La vulnérabilité de l’aquifère à la contamination dans cette zone est limitée en raison de la dilution des contaminants dans un volume important d’eau souterraine non contaminée, alimenté par des écoulements souterrains intermédiaires et profonds. La contamination de l’aquifère à l’aval du bassin pourrait cependant augmenter au cours des prochaines décennies à mesure que l’aquifère tendra vers un régime permanent d’apports en contaminants d’origine agricole.
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Peters, John Durham. „Space, Time, and Communication Theory“. Canadian Journal of Communication 28, Nr. 4 (01.04.2003). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2003v28n4a1389.

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Abstract: This plenary address to the Laurier conference extends the fundamental insight of Innis and McLuhan that communication studies concerns time and space by inviting scholars to consider the very large and the very small, the very old and the very far, as outer limits to communication theory. Specifically, it explores geology, astronomy, and cosmology as inquiries into media that span deep time and deep space. It suggests that communication studies is not merely an interdisciplinary field, but one that goes beyond the human scale and potentially encompasses any inquiry into time and space. The untold expanse of communication is a territory, I contend, which we are only just beginning to appreciate. Résumé : Cette allocution plénière au congrès Laurier pousse plus loin l'idée fondamentale d'Innis et McLuhan que les études en communication portent sur le temps et l'espace, en invitant les érudits à considérer le très grand et le très petit, le très vieux et le très distant comme confins de la théorie en communication. Plus particulièrement, cette allocution explore la géologie, l'astronomie et la cosmologie à titre d'enquêtes sur les médias qui tiennent compte du temps et de l'espace profonds. Elle suggère que la communication n'est pas seulement un champ interdisciplinaire mais aussi un champ qui dépasse la dimension humaine pour englober potentiellement toute enquête sur le temps et l'espace. La véritable portée de la communication comporte selon moi un territoire qu'on commence à peine à apprécier.
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Rémy, Eric, Dominique Roux, Eric Arnould, Søren Askegaard, Anthony Beudaert, Anthony Galluzzo, Jean-Luc Giannelloni und Gilles Marion. „Look up! Cinq propositions de recherche pour repenser le marketing dans une société post-croissance“. Recherche et Applications en Marketing (French Edition), 30.12.2023. http://dx.doi.org/10.1177/07673701231220996.

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En se concentrant sur la capacité du marketing à participer au réchauffement climatique, à l’érosion de la biodiversité ou aux tensions sur les ressources naturelles, cet article aborde des préoccupations fondamentales. Malgré l’urgence et l’importance de ces problématiques, notre discipline, semble tarder à reconnaître pleinement que les activités humaines sont responsables de conséquences à l’échelle géologique, au point où l’on évoque l’avènement d’une nouvelle période, l’Anthropocène et à en prendre la réelle mesure. Cette réticence peut être attribuée, du moins en partie, aux présupposés implicites du marketing durable qui tendent à minimiser l’ampleur des changements de paradigme nécessaires pour rester dans l’espoir d’une planète habitable. Par conséquent, les approches dominantes en matière de « marketing durable » peinent à remettre en question les principes fondamentaux et les fondements idéologiques du système de marché. C’est pourquoi nous plaidons pour des changements radicaux dans la recherche en marketing afin d’envisager un avenir véritablement soutenable. Nous formulons cinq propositions dans le but d’inviter à de profondes transformations de la discipline.
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McCutcheon, Steven R., und James A. Walker. „Great Mining Camps of Canada 7. The Bathurst Mining Camp, New Brunswick, Part 1: Geology and Exploration History“. Geoscience Canada, 31.10.2019, 137–54. http://dx.doi.org/10.12789/geocanj.2019.46.150.

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The Bathurst Mining Camp of northern New Brunswick is approximately 3800 km2 in area, encompassed by a circle of radius 35 km. It is known worldwide for its volcanogenic massive sulphide deposits, especially for the Brunswick No. 12 Mine, which was in production from 1964 to 2013. The camp was born in October of 1952, with the discovery of the Brunswick No. 6 deposit, and this sparked a staking rush with more hectares claimed in the province than at any time since. In 1952, little was known about the geology of the Bathurst Mining Camp or the depositional settings of its mineral deposits, because access was poor and the area was largely forest covered. We have learned a lot since that time. The camp was glaciated during the last ice age and various ice-flow directions are reflected on the physiographic map of the area. Despite abundant glacial deposits, we now know that the camp comprises several groups of Ordovician predominantly volcanic rocks, belonging to the Dunnage Zone, which overlie older sedimentary rocks belonging to the Gander Zone. The volcanic rocks formed during rifting of a submarine volcanic arc on the continental margin of Ganderia, ultimately leading to the formation of a Sea of Japan-style basin that is referred to as the Tetagouche-Exploits back-arc basin. The massive sulphide deposits are mostly associated with early-stage, felsic volcanic rocks and formed during the Middle Ordovician upon or near the sea floor by precipitation from metalliferous fluids escaping from submarine hot springs. The history of mineral exploration in the Bathurst Mining Camp can be divided into six periods: a) pre-1952, b) 1952-1958, c) 1959-1973, d) 1974-1988, and e) 1989-2000, over which time 45 massive sulphide deposits were discovered. Prior to 1952, only one deposit was known, but the efforts of three men, Patrick (Paddy) W. Meahan, Dr. William J. Wright, and Dr. Graham S. MacKenzie, focused attention on the mineral potential of northern New Brunswick, which led to the discovery of the Brunswick No. 6 deposit in October 1952. In the 1950s, 29 deposits were discovered, largely resulting from the application of airborne surveys, followed by ground geophysical methods. From 1959 to 1973, six deposits were discovered, mostly satellite bodies to known deposits. From 1974 to 1988, five deposits were found, largely because of the application of new low-cost analytical and geophysical techniques. From 1989 to 2000, four more deposits were discovered; three were deep drilling targets but one was at surface. RÉSUMÉLe camp minier de Bathurst, dans le nord du Nouveau-Brunswick, s’étend sur environ 3 800 km2 à l’intérieur d’un cercle de 35 km de rayon. Il est connu dans le monde entier pour ses gisements de sulfures massifs volcanogènes, en particulier pour la mine Brunswick n° 12, exploitée de 1964 à 2013. Le camp est né en octobre 1952 avec la découverte du gisement Brunswick n° 6 et a suscité une ruée au jalonnement sans précédent avec le plus d’hectares revendiqués dans la province qu’à présent. En 1952, on savait peu de choses sur la géologie du camp minier de Bathurst ou sur les conditions de déposition de ses gisements minéraux, car l’accès était très limité et la zone était en grande partie recouverte de forêt. Nous avons beaucoup appris depuis cette période. Le camp était recouvert de glace au cours de la dernière période glaciaire et diverses directions d’écoulements glaciaires sont révélées sur la carte physiographique de la région. Malgré des dépôts glaciaires abondants, nous savons maintenant que le camp comprend plusieurs groupes de roches ordoviciennes à prédominance volcanique, appartenant à la zone Dunnage, qui recouvrent de plus vieilles roches sédimentaires de la zone Gander. Les roches volcaniques se sont formées lors du rifting d’un arc volcanique sous-marin sur la marge continentale de Ganderia, ce qui a finalement abouti à la formation d’un bassin de type mer du Japon, appelé bassin d’arrière-arc de Tetagouche-Exploits. Les gisements de sulfures massifs sont principalement associés aux roches volcaniques felsiques de stade précoce et se sont formés au cours de l’Ordovicien moyen sur ou proche du plancher océanique par la précipitation de fluides métallifères s’échappant de sources chaudes sous-marines. L’histoire de l’exploration minière dans le camp minier de Bathurst peut être divisée en six périodes: a) antérieure à 1952, b) 1952-1958, c) 1959-1973, d) 1974-1988 et e) 1989-2000, au cours desquelles 45 dépôts de sulfures massifs ont été découverts. Avant 1952, un seul dépôt était connu, mais les efforts de trois hommes, Patrick (Paddy) W. Meahan, William J. Wright et Graham S. MacKenzie, ont attiré l’attention sur le potentiel minier du nord du Nouveau-Brunswick, ce qui a conduit à la découverte du gisement Brunswick n° 6 au mois d’octobre 1952. Dans les années 50, 29 gisements ont été découverts, résultant en grande partie de l’utilisation de levés aéroportés, suivis de campagnes géophysiques terrestres. De 1959 à 1973, six gisements ont été découverts. Ce sont essentiellement des formations satellites de gisements connus. De 1974 à 1988, cinq gisements ont été découverts, principalement grâce à l’utilisation de nouvelles techniques analytiques et géophysiques peu coûteuses. De 1989 à 2000, quatre autres gisements ont été découverts. Trois étaient des cibles de forage profondes, mais l’un était à la surface.
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Auger, Reginald, und Allison Bain. „Anthropologie et archéologie“. Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Kilani, Mondher. „Culture“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.121.

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La culture, mot ancien, a une longue histoire et pour les anthropologues, qui n’ont pas envie de l’abandonner, elle garde tout son potentiel heuristique. Du verbe latin colere (cultiver, habiter, coloniser), la culture a immédiatement montré une remarquable versatilité sémantique. Comme Cicéron (106-43 av. J.-C.) l’avait dit, il n’y a pas seulement la culture des champs, il y a aussi la cultura animi : c’est-à-dire la philosophie. Cultura animi est une expression que l’on retrouve également au début de la modernité, chez le philosophe anglais Francis Bacon (1561-1626). Elle devient ensuite « culture de la raison » chez René Descartes (1596-1650) et chez Emmanuel Kant (1724-1804). Mais au XVIIIe siècle, nous assistons à un autre passage, lorsque la culture, en plus des champs, de l’âme et de la raison humaine, commence à s’appliquer également aux coutumes, aux mœurs, aux usages sociaux, comme cela est parfaitement clair chez des auteurs tels que François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), et Johann Gottfried Herder (1744-1803). Nous pourrions nous demander pourquoi ces auteurs ne se sont pas contentés de continuer à utiliser les termes désormais testés de coutumes et de mœurs. Pourquoi ont-ils voulu ajouter la notion de culture? Qu’est-ce que cette notion offrait de plus? Autrement dit, quelle est la différence entre culture et coutume? Dans l’usage de Voltaire et de Herder, la culture est presque toujours singulière, alors que les coutumes sont très souvent plurielles. La culture a donc pour effet d’unifier les coutumes dans un concept unique, en surmontant leur pluralité désordonnée et désorientante : les coutumes sont nombreuses, variables, souvent divergentes et contradictoires (les coutumes d’une population ou d’une période historique s’opposent aux coutumes d’autres sociétés et d’autres périodes), alors que la culture désigne une capacité, une dimension, un niveau unificateur. Dans son Essai sur les mœurs (1756), Voltaire a clairement distingué le plan de la « nature », dont dépend l’unité du genre humain, de celui de la « culture », où les coutumes sont produites avec toute leur variété : « ainsi le fonds est partout le même », tandis que « la culture produit des fruits divers », et les fruits sont précisément les coutumes. Comme on peut le constater, il ne s’agit pas uniquement d’opposer l’uniformité d’une part (la nature) et l’hétérogénéité d’autre part (les coutumes). En regroupant les coutumes, Voltaire suggère également une relation selon laquelle le « fonds » est le terrain biologique, celui de la nature humaine, tandis que la culture indique le traitement de ce terrain et, en même temps, les fruits qui en découlent. Tant qu’on ne parle que de coutumes, on se contente de constater la pluralité et l’hétérogénéité des « fruits ». En introduisant le terme culture, ces fruits sont rassemblés dans une catégorie qui les inclut tous et qui contribue à leur donner un sens, bien au-delà de leur apparente étrangeté et bizarrerie : bien qu’étranges et bizarres, ils sont en réalité le produit d’une activité appliquée au terrain commun à toutes les sociétés humaines. Partout, les êtres humains travaillent et transforment l’environnement dans lequel ils vivent, mais ils travaillent, transforment et cultivent aussi la nature dont ils sont faits. Appliquée aux coutumes, la culture est donc à la fois ce travail continu et les produits qui en découlent. En d’autres termes, nous ne pouvons plus nous contenter d’être frappés par l’étrangeté des coutumes et les attribuer à une condition d’ignorance et aux superstitions : si les coutumes sont une culture, elles doivent être rapportées à un travail effectué partout, mais dont les résultats sont sans aucun doute étranges et hétérogènes. Il s’agit en tout cas d’un travail auquel chaque société est dédiée dans n’importe quel coin du monde. Nous ne voulons pas proposer ici une histoire du concept de culture. Mais après avoir mentionné l’innovation du concept de culture datant du XVIIIe siècle – c’est-à-dire le passage du sens philosophique (cultura animi ou culture de la raison) à un sens anthropologique (coutumes en tant que culture) –, on ne peut oublier que quelques décennies après l’Essai sur les mœurs (1756) de Voltaire, Johann Gottfried Herder, dans son Ideen zur Philosophie der Geschichte der Menschheit (1784-1791), fournit une définition de la culture digne d’être valorisée et soutenue par l’anthropologie deux siècles plus tard. Herder ne se limite pas à étendre la culture (Kultur) bien au-delà de l’Europe des Lumières, au-delà des sociétés de l’écriture (même les habitants de la Terre de Feu « ont des langages et des concepts, des techniques et des arts qu’ils ont appris, comme nous les avons appris nous-mêmes et, par conséquent, eux aussi sont vraiment inculturés »), mais il cherche le sens profond du travail incessant de la Kultur (1991). Pourquoi, partout, aux quatre coins du monde, les humains se consacrent-ils constamment à la formation de leur corps et de leur esprit (Bildung)? La réponse de Herder est dans le concept de l’homme en tant qu’être biologiquement défectueux (Mängelwesen), en tant qu’être qui a besoin de la culture pour se compléter : le but de la culture est précisément de fournir, selon différentes conditions historiques, géographiques et sociales, une quelque forme d’humanité. Selon Herder, la culture est « cette seconde genèse de l’homme qui dure toute sa vie » (1991). La culture est la somme des tentatives, des efforts et des moyens par lesquels les êtres humains « de toutes les conditions et de toutes les sociétés », s’efforcent d’imaginer et de construire leur propre humanité, de quelque manière qu’elle soit comprise (1991). La culture est l’activité anthropo-poïétique continue à laquelle les êtres humains ne peuvent échapper. Tel est, par exemple, le propre du rituel qui réalise la deuxième naissance, la véritable, celle de l’acteur/actrice social/e, comme dans les rites d’initiation ou la construction des rapports sociaux de sexe. La culture correspond aux formes d’humanité que les acteurs sociaux ne cessent de produire. Le but que Herder pensait poursuivre était de rassembler les différentes formes d’humanité en une seule connaissance généralisante, une « chaîne de cultures » qui, du coin du monde qu’est l’Europe des Lumières « s’étend jusqu’au bout de la terre » (1991). On peut soutenir que dans les quelques décennies de la seconde moitié du XVIIIe siècle, on avait déjà posé les bases d’un type de connaissance auquel on allait donner plus tard le nom d’anthropologie culturelle. Parmi ces prémisses, il y avait le nouveau sens du terme culture. Cependant, il faut attendre plus d’un siècle pour que ceux qui allaient être appelés anthropologues reprennent ce concept et en fassent le fondement d’une nouvelle science. La « science de la culture » est en fait le titre du chapitre I de Primitive Culture (1871) d’Edward Burnett Tylor, chapitre qui commence par la définition de la culture connue de tous les anthropologues : « Le mot culture ou civilisation, pris dans son sens ethnographique le plus étendu, désigne ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social (Tylor1920). » Dans cette définition, les points suivants peuvent être soulignés : premièrement, la culture est un instrument qui s’applique de manière ethnographique à toute société humaine; deuxièmement, elle intègre une pluralité d’aspects, y compris les coutumes, de manière à former un « ensemble complexe »; troisièmement, les contenus de cet ensemble sont acquis non par des moyens naturels, mais par des relations sociales. Dans cette définition, la distinction – déjà présente chez Voltaire – entre le plan de la nature et le plan de la culture est implicite; mais à présent, le regard se porte avant tout sur la structure interne de la culture, sur les éléments qui la composent et sur la nécessité d’ancrer la culture, détachée de la nature, au niveau de la société. Il initie un processus de formation et de définition d’un savoir qui, grâce au nouveau concept de culture, revendique sa propre autonomie. La première fonction de la culture est en fait de faire voir le territoire réservé à la nouvelle science : un vaste espace qui coïncide avec tous les groupes humains, des communautés les plus restreintes et les plus secrètes aux sociétés qui ont dominé le monde au cours des derniers siècles. Mais jusqu’à quel point ce concept est-il fiable, solide et permanent, de sorte qu’il puisse servir de fondement au nouveau savoir anthropologique? On pourrait dire que les anthropologues se distinguent les uns des autres sur la base des stratégies qu’ils adoptent pour rendre le concept de culture plus fiable, pour le renforcer en le couplant avec d’autres concepts, ou, au contraire, pour s’en éloigner en se réfugiant derrière d’autres notions ou d’autres points de vue considérés plus sûrs. La culture a été un concept novateur et prometteur, mais elle s’est aussi révélée perfide et dérangeante. On doit réfléchir aux deux dimensions de la culture auxquelles nous avons déjà fait allusion: le travail continu et les produits qui en découlent. Les anthropologues ont longtemps privilégié les produits, à commencer par les objets matériels, artistiques ou artisanaux : les vitrines des musées, avec leur signification en matière de description et de classification, ont suggéré un moyen de représenter les cultures, et cela même lorsque les anthropologues se sont détachés des musées pour étudier les groupes humains en « plein air », directement sur le terrain. Quelles étaient, dans ce contexte, les coutumes, sinon les « produits » de la culture sur le plan comportemental et mental? Et lorsque la notion de coutume a commencé à décliner, entraînant avec elle le sens d’un savoir dépassé, la notion de modèle – les modèles de culture – a dominé la scène. Saisir des modèles dans n’importe quel domaine de la vie sociale – de la parenté à la politique, de la religion au droit, de l’économie à l’art, etc. – ne correspondait-il pas à une stratégie visant à construire, dans un but descriptif et analytique, quelque chose de solide, de répétitif et de socialement répandu, bref, un système capable de se reproduire dans le temps? Ce faisant, on continuait à privilégier les produits avec leur continuité et leur lisibilité au détriment du travail continu et obscur de la culture, de son flux presque insaisissable et imprévisible. Nous pensons par exemple à la quantité incroyable et chaotique de gestes, mots, idées, émotions qui se succèdent, se chevauchent, se croisent et se mélangent dans chaque moment de la vie individuelle et collective. Le sentiment que les produits toujours statiques et achevés de la culture priment sur sa partie la plus significative et la plus dynamique (une sorte de matière ou d’énergie obscure), devient un facteur de frustration et de perturbation pour l’entreprise anthropologique. À cet égard, les anthropologues ont adopté plusieurs voies de sortie, notamment : la tendance à réifier la culture, ce qui lui confère une solidité presque ontologique (c’est le cas d’Alfred L. Kroeber 1952); l’intention de réduire sa portée et de l’ancrer ainsi dans une réalité plus cohérente et permanente, telle que pourrait être la structure sociale dans ses diverses articulations (Alfred Radcliffe-Brown 1968 et plus largement l’anthropologie sociale); la tentative de capturer dans les manifestations apparemment plus libres et arbitraires de la culture, que peuvent être les mythes, l’action de structures mentales d’un ordre psycho-biologique (Claude Lévi-Strauss 1958 et 1973 et plus largement le structuralisme). Plus récemment, la méfiance envers la culture a pris la forme même de son refus, souvent motivé par une clef politique. Comment continuer à s’appuyer sur la culture, si elle assume désormais le rôle de discrimination autrefois confié à la race? Plus la culture devient un terme d’usage social et politique, identifié ou mélangé à celui d’identité et se substituant à celui de race, plus des anthropologues ont décrété son caractère fallacieux et ont pensé à libérer la pensée anthropologique de cet instrument devenu trop dangereux et encombrant. Lila Abu-Lughod écrit en 1991 un essai intitulé Against Culture et les critiques du concept de culture refont surface dans le texte d’Adam Kuper, Culture, 1998 et 1999. Mais si l’anthropologie doit se priver de ce concept, par quoi le remplacera-t-elle? Est-il suffisant de se contenter de « pratiques » et de « discours » qu’Abu-Lughod a puisés chez Michel Foucault (1966)? C’est une chose de critiquer certains usages de la notion de culture, tels que ceux qui tendent à la confondre avec l’identité, c’en est une autre d’accepter le défi que ce concept présente à la fois par son caractère fluide et manipulable, et par les expansions fertiles dont il est capable. Par « pratique » et « discours », réussirons-nous, par exemple, à suivre l’expansion de la culture vers l’étude du comportement animal et à réaliser que nous ne pouvons plus restreindre la « science de la culture » dans les limites de l’humanité (Lestel 2003)? Presque dans le sens opposé, la culture jette également les bases de la recherche ethnographique au sein des communautés scientifiques, une enquête absolument décisive pour une anthropologie qui veut se présenter comme une étude du monde contemporain (Latour et Woolgar 1979). Et quel autre concept que celui de culture pourrait indiquer de manière appropriée le « tout complexe » (complex whole) de la culture globale (Hamilton 2016)? Qu’est-ce que l’Anthropocène, sinon une vaste et immense culture qui, au lieu d’être circonscrite aux limites de l’humanité, est devenue une nouvelle ère géologique (Zalasiewicz et al. 2017)? Bref, la « science de la culture », formulée en 1871 par Edward Tylor, se développe énormément aujourd’hui : la culture est l’utilisation de la brindille comme outil de capture des termites par le chimpanzé, de même qu’elle correspond aux robots qui assistent les malades, aux satellites artificiels qui tournent autour de la Terre ou aux sondes envoyées dans le plus profond des espaces cosmiques. Ces expansions de la culture sont sans aucun doute des sources de désorientation. Au lieu de se retirer et de renoncer à la culture, les anthropologues culturels devraient accepter ce grand défi épistémologique, en poursuivant les ramifications de cette notion ancienne, mais encore vitale, dynamique et troublante.
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