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Zeitschriftenartikel zum Thema „Géographie du bois“

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Banos, Vincent. „Quelle géographie des ressources à l’heure de la transition écologique ? Réflexion théorique à partir des « nouveaux » usages du bois“. Annales de géographie N° 754, Nr. 6 (11.12.2023): 84–107. http://dx.doi.org/10.3917/ag.754.0084.

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Partant des débats actuels sur la bioéconomie, cet article propose une réflexion sur la notion de ressources en géographie. Son objectif est plus précisément d’ouvrir un dialogue entre le modèle éprouvé des ressources territoriales et les pistes proposées par la géographie critique des ressources. Bien que partageant la même conception relationnelle, ces deux courants de pensée ne possèdent en effet ni la même généalogie, ni les mêmes marqueurs et objectifs. Mais loin d’opposer ces approches, cet article souligne l’intérêt de les combiner pour appréhender des trajectoires de transition qui tendent à redéfinir, non sans ambiguïtés, les porosités entre développement territorial, logiques industrielles et processus biophysiques. L’exploration des nouveaux usages du bois dans le Sud-ouest de la France met ainsi en lumière le poids des héritages et des coordinations situées, mais aussi des contingences naturelles et des rapports de pouvoir dans la (re)valorisation de ressources locales qui relèvent, en définitive, autant de la spécificité territoriale que de la logique d’accumulation. Cette réflexion invite in fine à considérer que la géographie critique des ressources peut, par l’attention portée aux rouages matériels et politiques des usages industriels de la « nature », aider à mieux comprendre la recomposition des modèles productifs dominants et, ce faisant, contribuer à actualiser le modèle alternatif des ressources territoriales.
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Ormières, Jean-Louis. „Politique et religion dans l'Ouest“. Annales. Histoire, Sciences Sociales 40, Nr. 5 (Oktober 1985): 1041–66. http://dx.doi.org/10.3406/ahess.1985.283221.

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Il aura fallu plusieurs décennies pour nuancer, voire contredire, certaines des affirmations contenues dans l'étude magistrale et désormais classique d'André Siegfried, Tableau politique de la France de l'Ouest. En revanche la thèse de P. Bois, Paysans de l'Ouest (qui est pourtant à l'origine de cette remise en cause et a, incontestablement, fait faire un grand pas à la recherche historiographique concernant la chouannerie), a dès sa publication été l'objet de jugements contradictoires. Mais tous les commentateurs ont souligné l'originalité et le brio de la démarche « structuralo-événementialo-structurelle » qu'utilise P. Bois pour comprendre la géographie électorale de la Sarthe et plus particulièrement la frontière qui sépare l'Ouest réactionnaire du Sud-Est où prédomine la gauche. Contrairement à A. Siegfried, il n'aperçoit dans ce département aucun rapport entre le régime foncier et les options politiques.
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Brunet, Roger. „Les sentiers de la géographie : un peu d'air au coin du bois“. Espace géographique 25, Nr. 1 (1996): 23–32. http://dx.doi.org/10.3406/spgeo.1996.950.

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Husson, Jean-Pierre. „Les difficultés d'approvisionnement en bois de chauffage des villes lorraines à la fin du XVIIIe siècle. Essai de géographie historique“. Hors-collection des Cahiers de Fontenay 9, Nr. 1 (1991): 75–87. http://dx.doi.org/10.3406/cafon.1991.913.

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Après 1770, les villes lorraines, confrontées à une croissance démographique importante, sont gênées, dans leur développement, par de graves difficultés d'approvisionnement en bois de feu. La multiplication des usines à feu et la diffusion du taillis-sous-futaie, provoquée par la généralisation des pratiques sylvicoles françaises, se conjuguent pour expliquer une rapide mais inégale détérioration de la situation. Cet essai de géographie historique a pour but de présenter une analyse critique des sources utilisées, d'apprécier l'étendue des pressions exercées sur la couverture forestière et d'esquisser un état des disparités paysagères, nées de la juxtaposition d'espaces dégradés ou sous-exploités.
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Tabourdeau, Antoine. „Dossier « Politiques locales de l’énergie : un renouveau sous contraintes » – Ressource locale ou nationale ? L’essor détourné du bois-énergie en Auvergne-Rhône-Alpes, un cas pour la géographie des transitions“. Natures Sciences Sociétés 29, Nr. 1 (Januar 2021): 46–56. http://dx.doi.org/10.1051/nss/2021021.

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L’étude des transitions durables a produit depuis presque vingt ans un cadre d’analyse très dense mais critiqué pour sa faible prise en compte des phénomènes spatiaux. Cet article mobilise les apports de l’approche sur les proximités pour éclairer cette dimension spatiale. Après une proposition de typologie de la place des processus spatiaux dans la littérature francophone sur la transition énergétique, il croise les réflexions issues de la géographie des transitions avec l’approche de la proximité et les applique au cas des divergences qui ont émergé à la fin des années 2000 autour de projets industriels de cogénération biomasse lancés par la Commission de régulation de l’énergie. L’analyse des observatoires mis en place en Auvergne-Rhône-Alpes à cette période montre l’échec de ces projets. Ces observatoires sont analysés comme un mouvement de rapprochement de la ressource ainsi que la mise en place de jeux de pouvoirs multiscalaires. Au final, des éléments sont proposés pour alimenter la réflexion sur la géographie des transitions.
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Goebl, Hans. „Le Baiser de la Belle au bois dormant ou : des péripéties encourues par la géographie linguistique depuis Jules Gilliéron“. Corpus, Nr. 12 (01.01.2013): 61–84. http://dx.doi.org/10.4000/corpus.2311.

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Gay, Jean-Christophe. „Barthe-Deloizy F. (2003). Géographie de la nudité. Être nu quelque part . Rosny-sous-Bois : Bréal, coll. « d’Autre part », 239 p.“ L’Espace géographique Tome 35, Nr. 3 (01.10.2006): III. http://dx.doi.org/10.3917/eg.353.0286c.

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Hébert, Denis. „Genest, C.G., Duchemin, M. et Ouellet, Y. (1989) Atlas des problèmes environnementaux des municipalités de la région Mauricie-Bois-Francs. Trois-Rivières, Société de géographie de la Mauricie Inc., 89 p.“ Cahiers de géographie du Québec 34, Nr. 92 (1990): 219. http://dx.doi.org/10.7202/022107ar.

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Ferrer i Mallol, Maria Teresa. „Boscos i deveses a la Corona catalano-aragonesa (segles XIV-XV)“. Anuario de Estudios Medievales 20, Nr. 1 (02.04.2020): 485. http://dx.doi.org/10.3989/aem.1990.v20.1160.

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Au Moyen Âge, la forêt fournissait des éléments essentiels pour la vie de l'homme: du bois à brûler et du charbon pour se chauffer, pour cuisiner et pour développer differentes activités artisanales et industrielles; du bois pour construire des maisons, bateaux, meubles et d’autres utensiles de ménage; des fruits pour la nourriture des hommes et des animaux. La forêt offrait, aussi, de l'herbe pour les troupeaux et un habitat pour la chasse. C’était à cause de tout ça que les autorités ne permettaient pas que la forêt fût ruinée, soit par les incendies provoqués par les pasteurs, soit par les cultivateurs ou les spéculateurs des cendres, soit par le progrès des cultures et la surexploitation. D'ailleurs, cet article, écrit sur la base d'une documentation inédite provenante des Archives, explique les différentes modalités d’exploitation de la forêt: l’obtention du charbon, du bois à brûler pour l'usage domestique et pour les différentes sortes de fours, du bois pour la construction des maisons et des bateaux. L'auteur y étudie aussi le control sur l'exploitation du bois et son transport à travers les voies terrestres et fluviales. L'article étudie, finalement, l'usufruit controlé de la nature au moyen des terrains réservés qui assuraient les besoins de bois, charbon, pâtures etc. des habitants des villages, lesquels n'obtinrent la concession en evitant ainsi la surexploitation de la forêt en y restreignant l’accès. Du point de vue géographique, l'étude comprend la Catalogne, la Valence et l'Aragon.
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ELAIEB, Mohamed Tahar, Abdelhamid KHALDI und Kévin CANDELIER. „IMPACTS OF LOCATION AND FORESTRY CONDITIONS ON SOME PHYSICAL AND MECHANICAL PROPERTIES OF NORTHERN TUNISIAN PINUS PINEA L. WOOD.“ BOIS & FORETS DES TROPIQUES 324, Nr. 324 (17.03.2015): 65. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.324.a31267.

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Les pins Pinea sont utilisés depuis l’ère préhistorique pour leurs pignons de pin comestibles. Plus récemment, ces pins ont été introduits en tant qu’essence ornemen- tale dans les régions à climat méditerra- néen, où ils sont fréquents dans les parcs et jardins. Cependant, dans le Maghreb, ils se sont naturalisés au-delà des villes au point d’être classés comme essence inva- sive. De par ses dimensions (au moins 15- 20 m de hauteur et 30-40 cm de diamètre), Pinus pinea offre un potentiel intéressant comme source de bois d’œuvre en Tunisie. Cette étude visait à analyser les effets de la situation géographique et des conditions forestières sur certaines propriétés phy- siques et mécaniques du bois de Pinus pinea dans le nord de la Tunisie. Les échan- tillons analysés ont été recueillis dans qua- tre sites différents, sur 87 parcelles clas- sées selon la densité des arbres et les para- mètres de fertilité des sols. Des mesures de densité, de retrait et teneur en eau ont été effectuées sur chacun des échantillons, ainsi que des tests de résistance méca- nique. Les premiers résultats indiquent un rapport stable entre les dimensions et la densité du bois de Pinus pinea tunisien. Cependant, le module de rupture (MOR) en flexion et en compression est plus faible que pour d’autres résineux en Tunisie, quelles que soient la situation géogra- phique et la fertilité des sols. L’analyse de régression linéaire montre que la densité des peuplements est le seul paramètre ayant une influence significative sur la variabilité des propriétés du bois, à l’ex- ception de la stabilité dimensionnelle et le retrait volumique. Nos résultats indiquent que la densité croissante des peuplements de Pinus pinea est un paramètre forestier déterminant pour les propriétés physiques et mécaniques du bois de cette essence. Il y aurait ainsi intérêt à améliorer les condi- tions forestières pour obtenir un bois de meilleure qualité.
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Billoin, David. „L’habitat du premier Moyen Âge dans le massif du Jura (Ve-XIIe siècles)“. Archéologie du Midi médiéval 9, Nr. 1 (2020): 81–97. http://dx.doi.org/10.3406/amime.2020.2210.

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Cet article se propose de présenter, de manière synthétique, les différentes formes d’habitat de l’Arc jurassien en privilégiant les données récemment acquises, et pour la plupart inédites. Ce panorama témoigne de l’extrême diversité des formes de l’occupation, par des établissements construits en bois ou en pierre, en plaine ou sur des hauteurs, de type agro-pastoral ou de statut plus élitaire. Certaines activités économiques, autour du fer et du sel, sont également évoquées afin d’aborder une lecture sociale de ces établissements et d’esquisser les traits parfois originaux d’un territoire formant une entité géographique et culturelle relativement homogène.
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Talon, Brigitte, Christopher Carcaillet und Michel Thinon. „Études pédoanthracologiques des variations de la limite supérieure des arbres au cours de l’Holocene dans les alpes françaises“. Géographie physique et Quaternaire 52, Nr. 2 (02.10.2002): 195–208. http://dx.doi.org/10.7202/004875ar.

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RésuméCet article a pour objectif de montrer comment l'emploi de la pédoanthracologie permet de contribuer à l'étude de l'histoire de la végétation ligneuse de stations situées à des altitudes élevées. Cette méthode paléoenvironnementale est fondée sur l'identification microscopique et la datation (au14C par SMA) des charbons de bois macrofossiles enfouis dans les sols minéraux et extraits par tamisage sur un tamis de 400 μm. Dans les Alpes françaises du Sud, le déterminisme climatique de l'asylvatisme actuel de l'étage alpin est remis en cause par la découverte de charbons de bois dans tous les prélèvements réalisés dans cet étage. Les résultats révèlent l'importance géographique dePinus cembra, dont l'aire de répartition était bien plus étendue entre 3 800 et 1 400 ans BP que de nos jours. La précision spatiale de la méthode est soulignée par l'étude de plusieurs profils pédoanthracologiques d'une station dans une vallée des Alpes françaises du Nord ; cette analyse présente les changements locaux de la limite supérieure d'Alnus glutinosa/A. incanadepuis environ 6 000 ans. Des hypothèses impliquant les pratiques agro-sylvo-pastorales couplées à d'éventuelles péjorations climatiques expliquent les changements survenus dans la végétation forestière de cette station.
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Brkojewitsch, Gaël, Sandrine Marquié, Geneviève Daoulas, Guilherme Remor de Oliveira, Gaëtan Jouanin, Nicolas Garnier, Michaël Brunet et al. „La villa gallo-romaine de Grigy à Metz (ier s. apr. J.-C.-ve s. apr. J.-C.) : caractérisation fonctionnelle des structures et identification des activités artisanales“. Gallia 71, Nr. 2 (2014): 261–305. http://dx.doi.org/10.4000/11q1d.

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Une opération archéologique (2011) a permis la reconnaissance intégrale d’une villa gallo-romaine, de ses annexes et des infrastructures connexes. La découverte a été réalisée à l’occasion de l’extension d’une zone d’activité commerciale, au sud-est de Metz, dans le quartier de Grigy. L’article décrit brièvement la situation géographique et l’environnement archéologique avant de faire une présentation générale de l’organisation du site. Ensuite, la description archéologique des structures se divise en trois parties qui suivent une logique chronologique. Elles portent sur la présentation des structures protohistoriques, d’un ensemble funéraire gallo-romain précoce et enfin des vestiges de la villa, envisagés dans deux sous-parties axées respectivement sur la pars urbana et la pars rustica. Les équipements découverts dans la cour de la pars rustica, notamment trois cuves en bois et un bassin à plancher de bois particulièrement bien conservés, suggèrent une activité artisanale. L’accent est porté sur l’identification de cette (ces) activité(s) à la lumière de différentes études (mobilier en plomb, macrorestes végétaux) et analyses (chimie organique, minéralogie). Plusieurs hypothèses sont successivement examinées : l’exploitation du cuir (tannerie), du bois (vannerie, sparterie) et des fibres textiles (foulerie). L’interprétation s’oriente vers le trempage ou le rouissage de fibres végétales. La dernière partie revient sur le phasage chronologique, en y intégrant les principaux résultats de l’étude du mobilier en céramique et en s’appuyant sur des datations absolues (radiométrie, dendrochronologie). L’occupation est ainsi scandée en quatre états qui permettent de proposer une date de fondation de la villa durant le dernier quart du ier s. av. J.-C. et une période d’abandon et de démantèlement située entre la fin du ive s. et le début du ve s. apr. J.-C.
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García Flores, José Carmen, Jesús Gastón Gutiérrez Cedillo, Miguel Ángel Balderas Plata und Maria Raimunda Araújo Santana. „SOCIOCULTURAL AND ENVIRONMENTAL BENEFITS FROM FAMILY ORCHARDS IN THE CENTRAL HIGHLANDS OF MEXICO“. BOIS & FORETS DES TROPIQUES 329, Nr. 329 (21.07.2017): 29. http://dx.doi.org/10.19182/bft2016.329.a31310.

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Cette étude vise à analyser les percep- tions des agro-écosystèmes sur le plan socioculturel et environnemental parmi les propriétaires de vergers familiaux situés dans la zone de transition écolo- gique de l’État de Mexico. La méthodo- logie comporte trois étapes : 1) carac- térisation géographique des localités et des agro-écosystèmes ; 2) analyse des bénéfices sociaux des vergers ; 3) potentiel des vergers et problèmes ren- contrés. L’enquête s’est déroulée sur douze localités situées dans trois munici- palités de l’État de Mexico, à l’aide d’en- tretiens semi-structurés complétés par des observations directes sur le terrain. Les vergers familiaux sont une source de nombreux bénéfices sociaux, environne- mentaux, écologiques et culturels : ils contribuent au bien-être des familles par la production de fruits, de condiments et de plantes utilisées dans diverses céré- monies, récoltées pour l’autoconsomma- tion, la vente ou le troc. Ces vergers sont également une source de bois de feu, de bois de construction, de piquets et d’ornements. Ils sont ainsi à considérer comme des agro-écosystèmes de grande importance et dont le fonctionnement repose sur des relations complexes entre l’ensemble de leurs composantes. Les bénéfices socioculturels et environne- mentaux de ces agro-écosystèmes pro- ductifs aux fonctions multiples peuvent être un atout considérable pour la réus- site de stratégies de cohésion sociale et de sécurité alimentaire en milieu rural, tout en contribuant à la préservation des ressources naturelles de la région.
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Bergeron, Alexandre, Matthieu Charrier und Stéphanie Pellerin. „Redécouverte du Carex echinodes (Cyperaceae) sur le territoire québécois“. Botanique 137, Nr. 1 (06.12.2012): 3–7. http://dx.doi.org/10.7202/1013183ar.

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Carex echinodes (Fernald) P.E. Rothr., Reznicek & Hipp, inclus dans la section des Ovales Kunth, est une espèce difficile à distinguer des 2 autres espèces de carex du « complexe du C. tenera ». Il a été élevé au rang d’espèce en 2009 à la suite d’études de son ADN et de son nombre de chromosomes. Passé inaperçu dans la flore québécoise depuis plus de 100 ans, C. echinodes a récemment été localisé au Bois-de-Saraguay sur l’île de Montréal. Une recherche dans plusieurs herbiers révèle aussi que cette espèce a déjà été récoltée sur le territoire québécois sans jamais avoir été identifiée correctement. Pour aider à son identification, nous présentons les caractéristiques morphologiques et les habitats des 3 espèces de carex du « complexe du C. tenera ». Nous ajoutons une description détaillée du C. echinodes et un portrait de sa répartition géographique. Finalement, nous soulignons l’importance de la conservation des forêts urbaines et celle d’accorder dans les meilleurs délais un statut de rareté au C. echinodes.
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Krech III, Shepard. „Le passé recomposé?“ Anthropologie et Sociétés 28, Nr. 2 (10.03.2005): 19–39. http://dx.doi.org/10.7202/010606ar.

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Résumé À partir d’une réflexion sur l’évolution des collections et des expositions d’artefacts et d’objets d’art amérindiens aux États-Unis depuis le 19e siècle, l’auteur brosse un tableau des principales mutations des pratiques de catégorisation et d’exposition des collections ethnographiques aux États-Unis. Si au 19e siècle la rage de l’ordre incite les conservateurs à organiser les collections à partir de critères de forme et de fonctions des objets, au tournant du 20e siècle, sous l’influence de Franz Boas, ils s’appuient de plus en plus sur la géographie et les histoires culturelles pour catégoriser les objets et construire de nouvelles typologies. En muséologie, cette nouvelle orientation s’est traduite par les dioramas destinés à reconstituer un aspect du mode de vie traditionnel d’un groupe donné. Plus récemment, les musées américains tendent à esthétiser fortement les artefacts amérindiens pour en faire des objets d’art alors que les Amérindiens « patrimoinisent » les objets rapatriés des musées d’État.
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Hufty, André. „STASZAK, Jean-François (2003) Géographies de Gauguin. Rosny-sous-Bois, Éditions Bréal, 256 p. (ISBN 2-7495-0124-5)“. Cahiers de géographie du Québec 48, Nr. 133 (2004): 102. http://dx.doi.org/10.7202/009771ar.

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Saïdi, Slim, Laurent Gazull, Abigaïl Fallot, Perrine Burnod und Jean-François Trébuchon. „Cartographie de la disponibilité ds terres à l'échelle mondiale pour les plantations de bois énergie“. BOIS & FORETS DES TROPIQUES 309, Nr. 309 (01.09.2011): 77. http://dx.doi.org/10.19182/bft2011.309.a20468.

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Une cartographie du potentiel de plantations arborées pour un niveau de rendement de biomasse ligneuse est présentée selon une approche biophysique. Trois genres botaniques ont été retenus comme aptes pour la production de boisénergie : Acacia, Eucalyptus et Pinus. L'intérêt des résultats réside dans l'utilisation de données géoréférencées, à 1 km de résolution, de précipitations, de températures et de types de sol. En accord avec ces paramètres ayant un impact significatif sur la distribution des espèces, des enveloppes bioclimatiques ont été générées à l'aide d'un Système d'information géographique (Sig). Le résultat est une combinaison de la moyenne des températures maximales du mois le plus chaud, de la moyenne des températures minimales du mois le plus froid et de la moyenne des précipitations annuelles. Ces critères sont retenus en considérant les contraintes édaphiques pouvant atténuer la productivité de biomasse. À l'échelle mondiale, pour les espèces retenues, les zones de plantations potentielles sont de l'ordre de 253 millions d'hectares (Mha) pour les espèces du genre Acacia, de 441 Mha pour les espèces du genre Eucalyptus et de 560 Mha pour les espèces du genre Pinus. Des cartes à l'échelle mondiale sont fournies pour des productions de 6 à 9 tonnes de matière sèche par hectare et par an. Le total des surfaces disponibles pour la plantation des espèces des trois genres considérés est de l'ordre de 600 Mha (6 millions de km²). La limite des bases de données affecte la validité de ces résultats qui nécessitent forcément des études complémentaires afin d'affiner ces estimations tout en introduisant la notion d'usage des sols à celle des catégories d'occupation des terres. (Résumé d'auteur)
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Veluk Gutierrez, Felipe, Ronnie De Camino und Alejandro Imbach. „Cartographie des aires prioritaires pour la restauration des paysages forestiers et l'amélioration des moayens de subsitance ruraux sur l'Altiplano de San Marcos au Guatemala“. BOIS & FORETS DES TROPIQUES 313, Nr. 313 (01.09.2012): 73. http://dx.doi.org/10.19182/bft2012.313.a20498.

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Le projet de recherche a été mené au sein de trois petits bassins versants localisés dans l'altiplano du département de San Marcos, dans la région Sud-Ouest du Guatemala. L'objectif principal était d'analyser les attributs spatiaux du territoire et de cartographier les aires prioritaires pour aider les parties prenantes aux prises de décision de mise en oeuvre de futurs efforts régionaux de développement, d'aménagement et de conservation des ressources naturelles. Ce travail a pris en compte différents outils et approches techniques tels que: la restauration du paysage forestier (Rpf), les milieux de vie durables, les services écosystémiques, le système d'information géographique (Sig) et l'analyse décisionnelle avec de multiples critères spatiaux. Cette cartographie a identifié et mis en exergue trois lignes stratégiques de Rpf en accord avec chaque modèle spatial ainsi créé, qui sont par ordre d'importance croissante, l'aménagement et la conservation des résidus forestiers, le reboisement ou la régénération de terres dégradées et, surtout, la mise en place de systèmes agroforestiers. Chaque modèle a été établi à partir d'attributs géographiques spécifiques en accord avec les besoins élémentaires des moyens de vie et aussi à partir des données spatiales disponibles. En outre, différents services écosystémiques ont été mis à profit pour orienter la construction de la structure cartographique, parmi lesquels: l'approvisionnement en bois énergie et bois d'oeuvre, la régulation hydrique, la protection des sols et la réduction des risques de glissement de terrain et le gel, la production/sécurité alimentaire et la conservation de la biodiversité. Le Sig s'est avérée être un outil assez puissant et innovant pour comprendre et intégrer le large et complexe réseau de facteurs et/ou lignes de force (mosaïque d'usage du sol, moyens de vie locaux, relations et enjeux sociaux, parmi d'autres caractéristiques géographiques) qui définissent le paysage et ses habitants et consolident ainsi les futurs efforts ou plans régionaux de Rpf. L'analyse spatiale et l'identification d'aires prioritaires à choisir pour la Rpf constituent ainsi les éléments clés d'appui auprès des responsables locaux et des décideurs en vue de l'usage optimal de leurs ressources techniques et financières afin d'élaborer un avenir le plus durable possible vis-à-vis des communautés et de leur environnement.
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Simon, Laurent. „Potentialités forestières et production de bois : de l'approche naturaliste à l'approche géographique//Forest potential and wood production : from a naturalistic to a geographical approach“. Annales de Géographie 108, Nr. 609 (1999): 635–47. http://dx.doi.org/10.3406/geo.1999.2072.

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Ilunga, Cédric, Faustin Mbayu, Prosper Sabongo, Jérome Ebuy und Salvador Arenas-Castro. „Comparaison de deux approches de mesure de cernes utilisant les outils système d’information géographique (SIG) sur des images à haute résolution de bois tropicaux“. Canadian Journal of Forest Research 48, Nr. 12 (Dezember 2018): 1543–53. http://dx.doi.org/10.1139/cjfr-2018-0178.

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Tassin, Jacques. „André Aubréville (1897-1982), a pioneering forester and a visionary mind“. BOIS & FORETS DES TROPIQUES 323, Nr. 323 (07.01.2015): 7. http://dx.doi.org/10.19182/bft2015.323.a31240.

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André Aubréville fut un forestier d’exception. Formé à l’École forestière française de Nancy, il rejoignit dans les années 1920 les services forestiers coloniaux. Ses livres quifontencore référence témoignent d’un esprit encyclopé- dique, d’une grande lucidité et d’un talent de visionnaire. Comprenant combien l’avenir de la forêt tropicale était menacé par les activi- tés humaines, il mit en place des structures forestières susceptibles d’assurer ce qu’on nommerait aujourd’hui une production sou- tenue. Il devint en 1939 Inspecteur général des Eaux et Forêts de l’Afrique occidentale française mais était aussi déjà réputé comme botaniste spécialiste des Sapotacées et bio- géographe. À l’âge de 60 ans, il fut nommé Professeur au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, et entra à l’Académie des Sciences de l’Institut de France. Travailleur in- fatigable, il considérait la botanique comme un outil permettant de mieux comprendre la complexité des forêts tropicales. S’insur- geant contre les généralisations abusives, il montra pourquoi la climatologie actuelle ou passée déterminait localement la compo- sition floristique et les contours de la forêt africaine, forêt malmenée par les feux dont il mesurait l’effet dévastateur et durable. Il fut le premier à entreprendre une véritable tropicalisation de la foresterie, à démontrer la faiblesse du concept de forêt primaire et à suggérer la valorisation des forêts secon- daires. Il ne doutait pas que le matériau bois tiendrait, cinquante ans plus tard, face aux matériaux concurrents, et que les espèces les plus demandées le demeureraient encore pour leurs qualités technologiques supé- rieures. L’ensemble de son œuvre appelait à une forme d’interventionnisme susceptible de préserver les ressources forestières tropi- cales de toute forme d’exploitation abusive. D’aucuns ont pu y voir l’expression d’un tem- pérament jugé trop colonial. Mais on peut tout autant aujourd’hui y déceler, par l’am- pleur des propositions formulées en faveur de la protection de la végétation forestière, l’œuvre d’un forestier résolument précurseur et visionnaire.
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Harris, Cole. „The St. Lawrence : River and Sea“. Cahiers de géographie du Québec 11, Nr. 23 (12.04.2005): 171–79. http://dx.doi.org/10.7202/020724ar.

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Dès l'aube de la colonie, le Saint-Laurent a été la voie de l'humanisation des paysages québécois, l'axe privilégié de peuplement de l'Est canadien, le facteur dominant de ses pulsations économiques et politiques. L'auteur, limitant son propos à la période antérieure au régime confédéral (1867), s'interroge sur les facteurs qui ont fait du Saint-Laurent le pôle géographique du Canada français et sur les « définitions » successives du fleuve, de 1608 à 1867. De 1608 à 1665, le fleuve fut une voie de commerce international des fourrures, de conquête des terres du ponant totalement « extroverti », il était au service des vieux pays, plus que du Canada. A partir de 1665, les efforts de peuplement agricole de Jean Talon lui donnent une importance de premier plan dans la vie de relations à l’intérieur de la Nouvelle-France, dont il est l'unique route ; il commence alors à devenir mer intérieure. // le restera pour la majeure partie des Canadiens français, jusqu'aux années 1830-1840, tout au long de leur phase de repliement rural, en dépit des activités de commerce international qu'animaient depuis 1765 des entrepreneurs anglophones employant une main d'oeuvre canadienne. Mais la notion de Saint-Laurent - mer intérieure s'affirmera presque sans partage, chez les Canadiens français, à partir de 1840. Le commerce du bois, celui des grains, les constructions navales sont entre les mains des Britanniques ; les habitants renforcent le caractère autarcique de leur agriculture et de leur genre de vie; leurs relations avec la France sont à peu près nulles depuis le tournant du siècle. Le concept dominant de Saint-Laurent - mer intérieure qui a prévalu alors n'a pas été sans danger pour la nation canadienne-française et pour son insertion dans le monde industriel qui s'épanouissait de part et d'autre de l'Atlantique.
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Lafleur, Gérard. „Liens commerciaux entres les Petites Antilles et l’Amérique du Nord sous l’Ancien régime“. Dossier Antilles et Louisiane 32, Nr. 2 (03.11.2014): 13–39. http://dx.doi.org/10.7202/1027195ar.

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La proximité géographique de l’Amérique du Nord, les possibilités offertes par les cultures du Nord-est du territoire, le besoin des productions coloniales, en faisaient naturellement un partenaire commercial naturel pour les Antilles à partir du moment où les colonies américaines s’étaient organisées et qu’une marine marchande locale pouvaient s’appuyer sur un arrière-pays agricole. Ce commerce était interdit par les deux puissances principales, qui tentaient de faire appliquer l'Exclusif en opposition avec leurs sujets américains (français et britanniques) qui voulaient faire des affaires les plus fructueuses possibles. Les puissances centrales, lointaines, n’avaient pas les moyens de l'interdire complètement. Les productions étaient complémentaires ; morue et boeuf salés, poissons séchés, farine, bois de construction (lumber), légumes secs d’une part, sucre, rhum, mélasses d’abord puis coton, cacao ensuite et café à partir des années 1730 d’autre part. Le commerce entre les colonies britanniques des Antilles et de l'Amérique du nord était naturellement autorisé mais il devint suspect à partir de 1770 au moment où la tension s'accentua entre la Grande-Bretagne et ses colonies nord américaines. Deux îles concentraient le commerce interlope dans la zone, Saint-Eustache (Statius) île néerlandaise située au centre des Petites Antilles et plus tardivement, Saint-Barthélemy devenue suédoise, pour les Petites Antilles et Saint-Thomas et Sainte-Croix, îles danoises dans les îles Vierges, proche des Grandes Antilles. Malgré les oppositions des métropoles, notamment la Grande-Bretagne et la France, le commerce avec l'Amérique du Nord se développa clandestinement en utilisant toutes les ressources de l'interlope et les autorités locales mirent beaucoup de mauvaise volonté à exercer la répression préconisée par les métropoles. Après la Guerre de Sept Ans et l’occupation des territoires français par les Anglais, puis surtout après la Guerre d’Amérique et la naissance des Etats-Unis d’Amérique, alliés de la France, la situation changea et le commerce put se développer sans entraves avec les Nord-américains par les ports d’entrepôts mais aussi grâce à des pratiques clandestines favorisées par les règlements. La Révolution stoppa cette coopération car l’Etat américain choisit le camp Anglais sous la pression de l’administration britannique à l’inverse des habitants des ports qui adhérèrent aux idées de la Révolution et qui restaient fidèles à leurs anciennes amitiés. Après 1794, avec la politique agressive de Victor Hugues, les alliances se renversèrent et les Américains devinrent, provisoirement, les ennemis à combattre mais le commerce avec l’Amérique du nord reprit de plus belle au XIXe siècle.
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Lemm, Thorsten. „Husby in Angeln – Ein königlicher Hof der späten Wikingerzeit?“ Praehistorische Zeitschrift 89, Nr. 2 (30.06.2014): 371–89. http://dx.doi.org/10.1515/pz-2014-0023.

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Zusammenfassung: Seit langem nehmen in Norwegen und Schweden Ortschaften und Höfe mit dem Namen Huseby o. ä. zentrale Punkte in der Frühgeschichtsforschung ein. Sie werden dort als seit jeher bedeutende Orte interpretiert, die in der späten Wikingerzeit oder am Übergang zum Mittelalter zu königlichen Höfen aufstiegen und in diesem Zuge mit der standardisierten Bezeichnung *húsabýr versehen wurden. Die dadurch ersetzten ursprünglichen Ortsnamen sind nur selten überliefert. Die Huseby-Orte Alt-Dänemarks fanden in der Forschung hingegen nur wenig Beachtung. Die vorläufigen Ergebnisse der in den letzten Jahren durchgeführten Kontextanalysen und archäologischen Prospektionen erlauben es nun, das einst in dänischem Reichsgebiet gelegene Husby in Angeln in eine Reihe mit den bedeutenden Huseby-Orten Schwedens und Norwegens zu stellen. Archäologische Funde, allen voran die Entdeckung eines Siedlungslatzes mit zahlreichen Metallobjekten, die verkehrsgeografische Lage, Flurnamen in der Umgebung und eine romanische Kirche mit wahrscheinlich hölzernem Vorgängerbau zeichnen für Husby das Bild eines in der jüngeren Germanischen Eisenzeit, in der Wikingerzeit und im Mittelalter (über-)regional bedeutenden Ortes. Résumé: En Norvège et en Suède les localités ou habitats portant le nom d’H useby ont depuis longtemps occupé une place de choix en recherche protohistorique. Là, on les a toujours considérés comme des localités importantes, et ces endroits s’élevèrent au rang de cours royales au courant de l’époque viking tardive ou au début du Moyen Age ; de ce fait ils ont acquis la dénomination standard de*húsabýr. Les toponymes d’origine que ces nouvelles dénominations ont remplacés ne survivent que fort rarement. Cependant très peu d’enquêtes ont porté sur les toponymes Huseby que l’on rencontre dans l’ancien Danemark. Les résultats préliminaires d’études contextuelles et de prospections de terrain effectués au cours des dernières années nous permettent de ranger le site d’Husby en Anglie (Angeln), qui faisait anciennement partie du royaume danois, dans la série des sites importants portant le nom d’Huseby en Suède et en Norvège. Les données archéologiques, en particulier la découverte d’un habitat contenant de nombreux objets en métal, sa situation géographique, les noms des parcelles aux alentours et la présence d’une église romane avec probablement un précurseur en bois indiquent qu’Husby jouait un rôle (supra)régional significatif pendant l’âge du Fer germanique tardif, l’époque viking et le Moyen Age. Abstract: Settlements or farmsteads bearing the name Huseby or similar have occupied a central position in protohistoric research in Norway and Sweden for a long time. There they have always been interpreted as significant places, which rose to being royal courts in the Late Viking period or at the beginning of the Middle Ages and in the process were given the standard denomination of *húsabýr. The original place-names that these new denominations replaced rarely survive. Research has however paid little attention to the Huseby place-names of ancient Denmark. Preliminary results from contextual studies and archaeological surveys conducted over the last few years allow us to now align the site of Husby in Anglia, which once lay in the Danish realm, with the important Huseby sites of Sweden and Norway. Archaeological finds, especially the discovery of a settlement containing numerous metal objects, its geographical location, field names in its surroundings, and a Romanesque church with a probable timber precursor indicate that Husby was a significant (supra-) regional place in the later Germanic Iron Age, the Viking period and the Middle Ages.
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TYBJERG, KARIN. „J. LENNART BERGGREN and ALEXANDER JONES, Ptolemy'sGeography: An Annotated Translation of the Theoretical Chapters. Princeton and Oxford: Princeton University Press, 2000. Pp. xiii+192. ISBN 0-691-01042-0. £24.95, $39.50 (hardback).“ British Journal for the History of Science 37, Nr. 2 (24.05.2004): 193–96. http://dx.doi.org/10.1017/s0007087404215813.

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J. Lennart Berggren and Alexander Jones, Ptolemy's Geography: An Annotated Translation of the Theoretical Chapters. By Karin Tybjerg 194Natalia Lozovsky, ‘The Earth is Our Book’: Geographical Knowledge in the Latin West ca. 400–1000. By Evelyn Edson 196David Cantor (ed.), Reinventing Hippocrates. By Daniel Brownstein 197Peter Dear, Revolutionizing the Sciences: European Knowledge and Its Ambitions, 1500–1700. By John Henry 199Paolo Rossi, Logic and the Art of Memory: The Quest for a Universal Language. By John Henry 200Marie Boas Hall, Henry Oldenburg: Shaping the Royal Society. By Christoph Lüthy 201Richard L. Hills, James Watt, Volume 1: His Time in Scotland, 1736–1774. By David Philip Miller 203René Sigrist (ed.), H.-B. de Saussure (1740–1799): Un Regard sur la terre, Albert V. Carozzi and John K. Newman (eds.), Lectures on Physical Geography given in 1775 by Horace-Bénédict de Saussure at the Academy of Geneva/Cours de géographie physique donné en 1775 par Horace-Bénédict de Saussure à l'Académie de Genève and Horace-Bénédict de Saussure, Voyages dans les Alpes: Augmentés des Voyages en Valais, au Mont Cervin et autour du Mont Rose. By Martin Rudwick 206Anke te Heesen, The World in a Box: The Story of an Eighteenth-Century Picture Encyclopedia. By Richard Yeo 208David Boyd Haycock, William Stukeley: Science, Religion and Archaeology in Eighteenth-Century England. By Geoffrey Cantor 209Jessica Riskin, Science in the Age of Sensibility: The Sentimental Empiricists of the French Enlightenment. By Dorinda Outram 210Michel Chaouli, The Laboratory of Poetry: Chemistry and Poetics in the Work of Friedrich Schlegel. By David Knight 211George Levine, Dying to Know: Scientific Epistemology and Narrative in Victorian England. By Michael H. Whitworth 212Agustí Nieto-Galan, Colouring Textiles: A History of Natural Dyestuffs in Industrial Europe. By Ursula Klein 214Stuart McCook, States of Nature: Science, Agriculture, and Environment in the Spanish Caribbean, 1760–1940. By Piers J. Hale 215Paola Govoni, Un pubblico per la scienza: La divulgazione scientifica nell'Italia in formazione. By Pietro Corsi 216R. W. Home, A. M. Lucas, Sara Maroske, D. M. Sinkora and J. H. Voigt (eds.), Regardfully Yours: Selected Correspondence of Ferdinand von Mueller. Volume II: 1860–1875. By Jim Endersby 217Douglas R. Weiner, Models of Nature: Ecology, Conservation and Cultural Revolution in Soviet Russia. With a New Afterword. By Piers J. Hale 219Helge Kragh, Quantum Generations: A History of Physics in the Twentieth Century. By Steven French 220Antony Kamm and Malcolm Baird, John Logie Baird: A Life. By Sean Johnston 221Robin L. Chazdon and T. C. Whitmore (eds.), Foundations of Tropical Forest Biology: Classic Papers with Commentaries. By Joel B. Hagen 223Stephen Jay Gould, I Have Landed: Splashes and Reflections in Natural History. By Peter J. Bowler 223Henry Harris, Things Come to Life: Spontaneous Generation Revisited. By Rainer Brömer 224Hélène Gispert (ed.), ‘Par la Science, pour la patrie’: L'Association française pour l'avancement des sciences (1872–1914), un projet politique pour une société savante. By Cristina Chimisso 225Henry Le Chatelier, Science et industrie: Les Débuts du taylorisme en France. By Robert Fox 227Margit Szöllösi-Janze (ed.), Science in the Third Reich. By Jonathan Harwood 227Vadim J. Birstein, The Perversion of Knowledge; The true Story of Soviet Science. By C. A. J. Chilvers 229Guy Hartcup, The Effect of Science on the Second World War. By David Edgerton 230Lillian Hoddeson and Vicki Daitch, True Genius: The Life and Science of John Bardeen, the Only Winner of Two Nobel Prizes in Physics. By Arne Hessenbruch 230Stephen B. Johnson, The Secret of Apollo: Systems Management in American and European Space Programs, John M. Logsdon (ed.), Exploring the Unknown: Selected Documents in the History of the U.S. Civil Space Program. Volume V: Exploring the Cosmos and Douglas J. Mudgway, Uplink-Downlink: A History of the Deep Space Network 1957–1997. By Jon Agar 231Helen Ross and Cornelis Plug, The Mystery of the Moon Illusion: Exploring Size Perception. By Klaus Hentschel 233Matthew R. Edwards (ed.), Pushing Gravity: New Perspectives on Le Sage's Theory of Gravitation. By Friedrich Steinle 234Ernest B. Hook (ed.), Prematurity in Scientific Discovery: On Resistance and Neglect. By Alex Dolby 235John Waller, Fabulous Science: Fact and Fiction in the History of Scientific Discovery. By Alex Dolby 236Rosalind Williams, Retooling: A Historian Confronts Technological Change. By Keith Vernon 237Colin Divall and Andrew Scott, Making Histories in Transport Museums. By Anthony Coulls 238
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Todorov, Nicola. „La géographie des ressources forestières et les ambitions navales de Napoléon après Trafalgar : l’exemple du bois de chêne“. Revue de géographie historique, Nr. 5 (02.12.2014). http://dx.doi.org/10.4000/geohist.4373.

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Kaminska, Aleksandra, und Rafico Ruiz. „Mediating the Tree: Infrastructures of Pulp and Paper Modernity in The Bowater Papers“. Canadian Journal of Communication 46, Nr. 2 (21.06.2021). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2021v46n2a3859.

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Background: Through a close reading of the four issues of The Bowater Papers, this article aims to understand the rise of a paper modernity and to reinsert it—as material and infrastructure—into media studies. Analysis: Producing wood paper is a strain on the landscape and the environment. The Bowater Papers showcases the histories and material possibilities of paper media products. A paper-dependent modernity can be understood as an infrastructural assemblage of harvesting, production, circulation, and consumption. Conclusion and implications: Paper calls for a natural history and geography of media. Thinking about the mediations from tree to paper through the encompassing notion of “xylomedia” is a way of articulating the intersection of the material, environmental, and infrastructural in media studies. Today is still a paper world, one that is also the age of lignin, package, and Amazon. Contexte : Par une lecture attentive des quatre numéros de The Bowater Papers, nous cherchons à comprendre l’essor de la forme moderne du papier. Se faisant, nous le réinsèrerons—en tant que matériau et infrastructure—dans le champ des études médiatiques. Analyse : La production de papier de bois est lourde de conséquences pour l’environnement. The Bowater Papers nous renseigne sur des aspects historiques et matériels du papier. La modernité, dépendante du papier, peut ainsi être appréhendée comme un assemblage infrastructurel liant récolte, production, circulation et consommation. Conclusion et implications : Le papier appelle une histoire et une géographie naturelles des médias. Penser aux médiations de l’arbre au papier avec le concept de « xylomedia » est une façon d’articuler l’intersection du matériel, de l’environnement et de l’infrastructure dans l’étude des médias. Nous vivons toujours dans un âge du papier, un âge qui est aussi celui de la lignine, des paquets, et d’Amazon.
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Jean. „Publication de descriptifs techniques extraits de l’Atlas des bois tropicaux“. BOIS & FORETS DES TROPIQUES 347 (02.04.2021). http://dx.doi.org/10.19182/bft2021.347.a36353.

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L’Atlas des bois tropicaux publié en 2016 par les Éditions Quæ en version française (aux formats papier, epub et pdf) puis en 2017 en version anglaise (aux formats epub et pdf) présente des informations technologiques sur les bois destinées à tous les professionnels qui transforment et mettent en œuvre des bois tempérés ou tropicaux. Il réunit les principales caractéristiques technologiques de 283 essences tropicales et 17 essences de régions tempérées les plus employées en Europe, associées à leurs principales utilisations. Sa réalisation a bénéficié du soutien financier de l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), et d’Agropolis Fondation pour la version anglaise. Les descriptifs techniques d’une sélection d’essences tropicales seront régulièrement publiés dans la revue Bois et Forêts des Tropiques. Cet ouvrage est le fruit d’un travail collectif de l’Équipe Bois tropicaux du Cirad qui, depuis des décennies, a étudié dans ses laboratoires les caractéristiques technologiques de plus de 1 200 espèces tropicales en réalisant plusieurs centaines de milliers d’essais. La collecte récurrente d’informations sur le terrain est venue compléter ces données pour constituer une base de connaissances qui se décline aujourd’hui sous différents types d’applications. Outre sa fonction de mémoire collective et de réservoir d’informations pour alimenter des produits documentaires de vulgarisation sur la qualité des bois tropicaux (fiches ou guides techniques, atlas, logiciels, etc.), cette base de connaissances constitue un outil d’étude des relations entre les propriétés des bois et les usages des produits forestiers. Aujourd’hui, les recherches et les études conduites par les chercheurs et les techniciens de l’Unité de recherche BioWooEB du Cirad continuent à alimenter cette base de connaissances sur le comportement technologique et les potentialités d’utilisations d’un nombre toujours plus important d’espèces forestières issues des régions tropicales des quatre continents. L’Atlas des bois tropicaux décrit les caractéristiques de 300 essences. C’est un outil de référence pour les opérateurs de la filière bois en France et à l’étranger, ainsi que pour les établissements de recherche et d’enseignement, les institutionnels, les donneurs d’ordre, les architectes, les maîtres d’œuvre, les maîtres d’ouvrage et, de façon générale, pour tous les professionnels qui transforment et mettent en œuvre des bois tempérés ou tropicaux, ou qui projettent de le faire. Pour chaque essence, le descriptif technique reprend les informations suivantes : famille et appellation(s) botanique(s), origine géographique, éventuelle restriction commerciale selon la convention de Washington (CITES), description de la grume, description du bois, principales propriétés physiques et mécaniques, durabilité naturelle et imprégnabilité du bois, traitement de préservation, séchage, sciage et affûtage, assemblage, classements commerciaux, réaction au feu, principales utilisations, principales appellations vernaculaires. Chaque descriptif est illustré par deux photos de débit sur dosse et sur quartier (ou faux quartier), par deux macrophotographies aux grossissements 20 et 115 et par une photo d’un ouvrage construit avec le bois décrit. Les détails sur le contenu de ces descriptifs techniques, sur la nature et l’intérêt des informations, des caractéristiques et des données qu’elles contiennent sont disponibles dans une notice d’informations générales sur le site web de Bois et Forêts des Tropiques, annexée uniquement à la version web de cet article. Jean Gérard Rédacteur scientifique de la revue Bois et Forêts des Tropiques et chercheur de l’unité de recherche BioWooEB
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Badjaré, Bériname, Kouami Kokou, Nadédjo Bigou-lare, Dabitora Koumantiga, Ayitre Akpakouma, Macomba Bétidé Adjayi und Georges Abbévi Abbey. „Étude ethnobotanique d’espèces ligneuses des savanes sèches au Nord-Togo : diversité, usages, importance et vulnérabilité“. BASE, 2018, 152–71. http://dx.doi.org/10.25518/1780-4507.16487.

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Description du sujet. Au Nord-Togo, particulièrement en milieu rural, les populations utilisent des biens d’espèces ligneuses et des services écosystémiques pour satisfaire des besoins multiples. Dans un environnement marqué par une déforestation accrue, se développe une pression anthropique croissante avec une incidence sur la vulnérabilité et la valorisation de ces ressources. Objectifs. Cette étude sur la diversité et les usages des ligneux permet d’apprécier la richesse floristique des terroirs et d’évaluer, à partir de quatre paramètres, la vulnérabilité des espèces répertoriées et connues des populations en zone de savane sèche. Méthode. L’approche méthodologique est basée sur des enquêtes ethnobotaniques et socio-économiques menées auprès de 14 groupes ethniques par interview individuel et au sein de « focus groups ». Les analyses ont porté sur des calculs de fréquences et d’indices de valeurs d’usage et d’importance des espèces répertoriées. Résultats. Au total, 149 espèces ligneuses utiles ont été identifiées et réparties en 45 familles. Neuf principaux usages reconnus sont relevés : alimentaire (69 espèces), médicinal (91 espèces), bois-énergie (57 espèces), fourrager (57 espèces), artisanal (37 espèces), soins hygiéniques (36 espèces), bois de service (40 espèces), rituel ou magico-spirituel (35 espèces) et cosmétique (26 espèces). Ces usages portent essentiellement sur les feuilles, racines, fruits, graines, fleurs, bois et écorces. Sur l’ensemble des espèces répertoriées, 42 (28 %) présentent un risque élevé de vulnérabilité, celle-ci étant évaluée sur base de quatre paramètres : la fréquence de citation, le nombre d’usages différents, l’organe collecté et le mode de collecte. Conclusions. L’étude montre que l’utilisation des espèces ligneuses varie selon le milieu géographique et la valeur d’importance des espèces explique la vulnérabilité de celles-ci dans la savane sèche.
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MILLOT (Murièle), TORRE (Fabrice) und LABBÉ (Sylvain). „Évaluation à l’aide d’un système d’information géographique des flux de bois transitant sur la voirie forestière.Application à l’entretien des routes et à l’évaluation des coûts de mobilisation des bois“. Revue Forestière Française, Nr. 2 (2006). http://dx.doi.org/10.4267/2042/5811.

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Guedj, Pauline. „Afrocentrisme“. Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.046.

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Bien que souvent non revendiqué par les auteurs que l’on considère comme ses tenants (Molefi Asante 1987, Maulana Karenga 2002, John Henrik Clarke 1994, Marimba Ani 1994, Frances Cress Welsing 1991, Théophile Obenga 2001, qui lui préfèrent les termes afrocentricité, africologie ou kawaida), le terme afrocentrisme est utilisé pour désigner un courant d’idées présent dans les cercles académiques nord-américains, africains et européens, depuis la deuxième moitié du vingtième siècle. Académique, l’afrocentrisme est actuellement l’objet d’un important processus de transnationalisation et entretient des relations précises et continues avec des pratiques sociales, artistiques, religieuses et/ou politiques. Il semble que le mot « afrocentrique » soit apparu pour la première fois en 1962 sous la plume du sociologue afro-américain W.E.B. Du Bois. Invité par Kwame Nkrumah à Accra au Ghana dans le but d’y rédiger une encyclopédie sur les populations noires, Du Bois insistait, dans un document non publié, sur son intention d’éditer un volume « volontairement Afro-Centrique, mais prenant en compte l’impact du monde extérieur sur l’Afrique et l’impact de l’Afrique sur le monde extérieur » (in Moses, 1998 : 2). Du Bois, grand penseur du panafricanisme, voyait donc dans son projet un moyen de donner la parole aux peuples d’Afrique, d’en faire des acteurs de leur propre histoire au moment même où ceux-ci entamaient la construction nationale de leurs États depuis peu indépendants. Lié chez Du Bois à un projet scientifique et politique, la tendance afrocentrique connaîtra ses heures de gloire à partir de la fin des années 1960 lorsqu’elle devint la marque de fabrique d’une école de pensée comptant quelques représentants au sein des cercles académiques américains. En réalité, l’histoire de la pensée afrocentrique aux États-Unis est indissociable de la création de départements d’études dites ethniques dans les universités américaines, départements nés en pleine ère du Black Power, lorsqu’une jeunesse noire radicalisée se battait pour l’intégration de son expérience au sein des cursus universitaires. Ces départements d’études African-American, Black ou Africana se donnaient pour but de relayer la voix des opprimés et d’inclure l’histoire afro-américaine dans le récit scientifique de l’histoire états-unienne. Parmi les manifestes afrocentriques de l’époque, notons la création de l’African Heritage Studies Association en 1969 née d’une réaction aux postures idéologiques de l’African Studies Association. Orchestrée par John Henrik Clarke (1994), l’organisation rassemblait des intellectuels et des militants africains, entendus ici comme originaires du continent et de ses diasporas, se battant pour la mise en place d’une étude politique de l’Afrique, arme de libération, cherchant à intervenir dans la fondation d’un panafricanisme scientifique et afrocentré. A partir des années 1980, l’afrocentrisme académique entra dans une nouvelle phase de son développement avec les publications de Molefi Asante. Dans la lignée de Du Bois, celui-ci tendait à définir l’afrocentrisme, ou plutôt l’afrocentricité, comme une théorie cherchant à remettre l’Afrique au cœur de l’histoire de l’humanité. Toutefois, ses principaux écrits, The Afrocentric Idea (1987), Afrocentricity (1988), Kemet, Afrocentricity and Knowledge (1990), associèrent à l’afrocentrique duboisien tout un appareil conceptuel et idéologique, grandement hérité des écrits de l’historien sénégalais Cheikh Anta Diop (1959). et de militants du nationalisme noir classique tels Edward Blyden et Alexander Crummel. Dès 1990, la pensée d’Asante se déploya autour d’une série de points précis, déjà mis en avant par le politiste Stephen Howe (1998) : 1. L’humanité s’est d’abord développée en Afrique avant de se répandre sur la planète. Les Africains entretiendraient avec les autres humains un rapport de primordialité chronologique et ce particulièrement avec les Européens, jeunes dans l’histoire de l’humanité. 2. La première civilisation mondiale est celle de l’Égypte ou Kemet. L’étude des phénotypes égyptiens tels qu’ils sont visibles sur les vestiges archéologiques apporterait la preuve de la négritude de cette population. 3. Le rayonnement de la civilisation égyptienne s’est étendu sur la totalité du Continent noir. Toutes les populations africaines sont culturellement liées à la civilisation et aux mœurs de l’Égypte antique et la linguistique en constituerait une preuve évidente. 4. La culture égyptienne se serait également diffusée au Nord, jusqu’à constituer la source d’inspiration première des civilisations qui apparurent plus tardivement en Grèce puis partout en Europe. 5. L’ensemble des traditions africaines constitue autant de manifestations d’une culture unique. Depuis son foyer égyptien, la culture africaine, au singulier, s’est diffusée pour s’immerger dans la totalité du continent et dans la diaspora des Amériques. Au début des années 2000, l’afrocentrisme académique s’est trouvé au cœur de vifs débats dans les espaces anglophones et francophones. Aux États-Unis, c’est la publication de l’ouvrage de Mary Lefkowitz Not Out of Africa (1993) qui rendit publiques les nombreuses tensions entre afrocentristes et anti-afrocentristes. En France, la discussion s’est également concentrée autour de la parution d’un ouvrage dirigé par François-Xavier Fauvelle-Aymar, Jean-Pierre Chrétien et Claude-Hélène Perrot (2000). Le texte, provocateur, se donnait pour but de déconstruire des théories afrocentriques qualifiées de naïves, « fausses » et dont « le succès parmi les Américains noirs peut être attribué au fait que, à l’heure actuelle, la pensée critique n’est pas en grande estime dans la communauté noire aux États-Unis » (2000 : 70-71). Le livre fut accueilli très froidement dans les milieux qu’il visait. En 2001, l’intellectuel congolais Théophile Obenga, rétorqua avec la publication d’un nouvel ouvrage Le sens de la lutte contre l’africanisme eurocentriste. Manifeste d’un combat « contre l’africanisme raciste, ancien ou moderne, colonial ou post-colonial, qui ne voit pas autre chose que la domination des peuples ‘exotiques’, ‘primitifs’, et ‘sous-développés’. » (2001 : 7), le texte d’Obenga multipliait, de son côté, les attaques personnelles et violentes. Aujourd’hui, il semble que l’appréhension des phénomènes afrocentriques ne puisse gagner en profondeur que si elle évite les écueils polémiques. Une telle approche supposerait alors de considérer l’afrocentrisme comme un objet de recherche construit historiquement, sociologiquement et anthropologiquement. Il s’agirait alors à la fois de le replacer dans le contexte historique de sa création et de s’intéresser à ses effets concrets dans les discours et les pratiques sociales populaires en Afrique, dans les Amériques et en Europe. En effet, depuis une vingtaine d’années, le terme et l’idéologie afrocentriques n’apparaissent plus seulement dans des débats des universitaires mais aussi dans une série d’usages sociaux, culturels et artistiques de populations qui les conçoivent comme un outil d'affirmation identitaire. Ces communautés et ces individus s’en saisissent, leur donnent une définition propre qui émane de leur environnement social, culturel et géographique particuliers, les utilisent comme fondement de nouvelles pratiques, de nouvelles élaborations du politique et de revendications identitaires. Ainsi, l’afrocentrisme se retrouve dans les pratiques religieuses d’Afro-Américains des États-Unis à la recherche de leurs racines ancestrales (Capone, 2005 ; Guedj, 2009), dans les textes des rappeurs de Trinidad ou du Gabon (Aterianus-Owanga, 2013) ainsi que dans les œuvres et les propos d’artistes aussi variés que la plasticienne Kara Walker et le saxophoniste Steve Coleman. Afrocentrismes populaires, a priori dissociés des milieux académiques, ces pratiques ne sont pourtant pas étrangères aux théories qui animent les spécialistes. En effet, nombreux sont les religieux qui citent les livres de Cheikh Anta Diop (1959) ou Molefi Asante (1987), les artistes qui revendiquent comme sources d'inspiration les vidéos postées sur youtube des discours de Leonard Jeffries, John Henrik Clarke ou Maulana Karenga. Il semble alors que c’est précisément dans cette analyse des pratiques et discours afrocentriques entre champs académique, politique, religieux et artistique que l’anthropologie peut jouer un rôle décisif. Il s’agirait alors pour les chercheurs de mettre en place des méthodologies permettant non seulement d’analyser les logiques de circulation des représentations de l’Afrique entre différentes catégories sociales mais aussi d’étudier la perméabilité des savoirs académiques et leurs influences en dehors des universités.
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