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Zeitschriftenartikel zum Thema „Femmes voyageuses“

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1

Hoffman-Benzaria, Caroline. „Femmes Artistes Voyageuses. Musée de Pont-Aven“. Ligeia N° 205-208, Nr. 2 (05.03.2024): 155. http://dx.doi.org/10.3917/lige.205.0155.

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2

Jidar, K., G. Benabdelmoumen, L. Kuhmel, C. Lucet, P. Poujol und P. Consigny. „Les femmes enceintes : des voyageuses comme les autres ?“ Infectious Diseases Now 51, Nr. 5 (August 2021): S120. http://dx.doi.org/10.1016/j.idnow.2021.06.270.

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3

Lanno, Dorothée. „Les premières historiennes de l’art françaises (XVIIe-XVIIIe siècles)“. Source(s) – Arts, Civilisation et Histoire de l’Europe, Nr. 8-9 (19.10.2022): 75–86. http://dx.doi.org/10.57086/sources.298.

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Les premières historiennes de l’art françaises (XVIIe-XVIIIe siècles) — Au XVIIe et au XVIIIe siècle, un grand nombre de femmes de lettres, de voyageuses, d’artistes, de préceptrices et d’esthètes livrent un témoignage écrit sur les arts, basé le plus souvent sur leurs expériences. Les femmes peintres cherchent à enseigner la pratique de leur discipline. Les préceptrices rédigent des traités d’histoire de l’art à destination des plus jeunes. Enfin, celles qui s’illustrent dans le domaine de la critique d’art ou du récit de voyage fournissent leurs appréciations personnelles sur les œuvres d’art. Si leurs parcours démontrent une grande variété de profils socio-professionnels et de genres littéraires, toutes placent les beaux-arts au centre de leurs réflexions. En ce sens, il est possible de les qualifier de pionnières de l’histoire des arts visuels.
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Cross, M. F. „Voyageuses, Clio, Histoires, Femmes et Societe, 28/2008. Edited by Rebecca Rogers et Francoise Thebaud“. French History 24, Nr. 1 (18.01.2010): 128–29. http://dx.doi.org/10.1093/fh/crp092.

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5

Lurbe, Pierre. „Isabelle BAUDINO (éd.). — Les Voyageuses britanniques au xviii e siècle. L’étape lyonnaise dans l’itinéraire du Grand Tour (Paris : L’Harmattan, coll. « Des idées et des femmes », 2015, 262 p., 31 €)“. Études anglaises Vol. 71, Nr. 1 (02.07.2018): 114–16. http://dx.doi.org/10.3917/etan.711.0102f.

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6

Charlier, Caroline, und Paul-Henri Consigny. „La femme enceinte voyageuse“. La Presse Médicale 44, Nr. 6 (Juni 2015): 667–74. http://dx.doi.org/10.1016/j.lpm.2015.04.015.

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Talbot, Megan. „Aux sources de la représentation des femmes autochtones dans trois récits de voyage français de la Renaissance“. Voix Plurielles 15, Nr. 1 (03.05.2018): 146–56. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v15i1.1760.

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En analysant trois récits de voyage de la Renaissance ; l’Histoire d’un voyage faict en la terre du Brésil de Jean de Léry, Le grand voyage du pays des Hurons de Gabriel Sagard et des lettres de Marie de L’Incarnation, cet article cherche à analyser le portrait des femmes autochtones de la Nouvelle-France par une perspective européenne. Les auteurs avant tout font une comparaison entre la société européenne et la société autochtone pendant les premières explorations. Nous examinerons les thèmes communs des voyageurs comme les descriptions des femmes, y compris l’apparence physique, le comportement et les devoirs de la femme et dans le cas de Marie de L’Incarnation, l’héroïsme de différentes tribus. Les œuvres en question comparent les sociétés de leur temps, donnant l’occasion aux lecteurs modernes de retourner au passé pour comprendre la façon dont les femmes autochtones ont été représentées par les voyageurs au début de la colonisation.
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Tamarit Valles, Inmaculada. „La ville, espace public pour la femme espagnole au XVIIIe siècle : le regard du voyageur français“. Voix Plurielles 8, Nr. 2 (26.11.2011): 132–45. http://dx.doi.org/10.26522/vp.v8i2.449.

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L’appropriation de l’espace urbain par la femme espagnole au XVIIIe siècle marque le début d’une faible émancipation de la femme et, en même temps, de son adoption de nouveaux rôles dans la société de l’époque. Les voyageurs français en Espagne décrivent avec un mélange d’étrangeté et de fascination les habitudes de ces femmes qui, réduites depuis toujours à la représentation d’un rôle spécifique dans l’espace privé, profitent de la ville en tant qu’espace ouvert où elles peuvent agir en liberté.
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Voituret, Denis. „Ella Maillart, un « nouveau genre » de voyageuse (1923-1935)“. Tourisme et femmes 29, Nr. 2 (25.04.2014): 119–27. http://dx.doi.org/10.7202/1024878ar.

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Croisières et caravanes, ainsi s’intitule un ouvrage d’Ella Maillart, daté de 1950. Le titre résume les voyages exceptionnels effectués par l’écrivaine, photographe, journaliste, sportive et voyageuse de l’entre-deux-guerres. Les années 1920 voient, en compagnie de jeunes femmes sportives et érudites, la navigatrice émérite vivre pleinement puis renoncer, par la force des choses, à ses rêves de vie à bord d’un voilier. Durant les années 1930, après avoir effectué de premiers périples en solitaire en URSS, au Caucase, au Turkestan russe, la voyageuse se voit dans la prudente obligation de s’adjoindre un compagnon, Peter Fleming, afin de rejoindre ensemble et par leurs propres moyens l’Inde depuis Pékin. Le récit de cette expédition de forte notoriété, publié par chacun, fait date dans l’histoire des voyages. Nous pouvons observer, par les apparences, par les actes, par l’évolution des motivations de ses voyages, entre femmes puis parmi les hommes, et enfin par sa découverte d’elle-même, de quelle manière Ella Maillart, pionnière, se situe au féminin dans une histoire mixte des voyages précurseurs du tourisme moderne.
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Danova, Nadia. „Les femmes bulgares, vues par des voyageurs grecs traversant la Roumélie“. Études Balkaniques-Cahiers Pierre Belon 16, Nr. 1 (2009): 89. http://dx.doi.org/10.3917/balka.016.0089.

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Carrier, Jean-Luc. „Voile, femmes voilées en Orient et voyageurs occidentaux (XVème - XVIIIème siècles)“. Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire 25, Nr. 1 (1994): 121–26. http://dx.doi.org/10.3406/horma.1994.1244.

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Frenette, Yves. „Les voyageurs canadiens-français, de Jean Barman“. Journal of the Canadian Historical Association 27, Nr. 2 (20.07.2017): 147–52. http://dx.doi.org/10.7202/1040569ar.

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Dans ce court texte, l’auteur porte un regard critique sur la monographie de Jean Barman, une des études les plus importantes à paraître sur les voyageurs qui ont parcouru et se sont établis dans plusieurs aires de l’Amérique du Nord entre 1650 et 1850. Il en montre la richesse documentaire et il insiste sur l’analyse fine que fait Barman de la vie ainsi que de la contribution des voyageurs et de leurs femmes autochtones à l’histoire de la région du Pacifique Nord-Ouest. Il discute aussi de quelques points plus problématiques du livre.
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Schwerdtner, Karin. „Entre l’être et l’action“. Dossier 32, Nr. 2 (28.08.2007): 63–75. http://dx.doi.org/10.7202/016311ar.

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Résumé Le présent article, qui s’inspire en partie des théories de l’errance et des réflexions de Chantal Chawaf sur l’écriture du corps et de l’affectivité, examine l’hypothèse selon laquelle Copies conformes (1989) de Monique LaRue privilégierait les errances répétées d’une mère de famille voyageuse. Ces errances la situeraient entre l’être et l’action, hors des assignations liées à la dichotomie féminin/masculin, et indiqueraient plutôt ce que les femmes et les hommes ont en commun.
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Bertrand, Gilles. „L’écriture de soi d’une femme de la haute société romaine : la marquise Boccapaduli en voyage dans l’Italie d’avant le triennio jacobin (septembre 1794 à décembre 1795)“. Source(s) – Arts, Civilisation et Histoire de l’Europe, Nr. 6 (19.10.2022): 13–33. http://dx.doi.org/10.57086/sources.345.

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L’écriture de soi d’une femme de la haute société romaine : la marquise Boccapaduli en voyage dans l’Italie d’avant le triennio jacobin (septembre 1794 à décembre 1795) — Dans le récit de son voyage à travers l’Italie du nord au sud à la veille de l’arrivée des Français en 1796, qui n’a survécu que par des copies fragmentaires, la marquise Boccapaduli organise un espace d’écriture confidentiel où elle exprime d’une plume alerte sa relation avec le monde qu’elle découvre. Elle nous offre en toute liberté des pages aptes à dire la singularité de son regard, irréductible à toute vision stéréotypée. Elle rend compte de son expérimentation des paysages, développe une curiosité à la fois technicienne et savante, manifeste un vif intérêt pour les mœurs, fêtes et coutumes de divers groupes sociaux, et juge l’art en amatrice qui goûte les objets et se soucie de leur préservation. Elle est par là l’une des premières femmes italiennes à construire une figure personnelle de la voyageuse, dont la langue même fait surgir son corps en le posant malgré l’absence de pathos comme une instance incontournable de la compréhension de l’expérience vécue.
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Alekou, Stella. „La femme voyageuse dans les Héroïdes 10, 12 et 21: lectures intra-ovidiennes“. Classica et Mediaevalia 68 (30.04.2019): 71–97. http://dx.doi.org/10.7146/classicaetmediaevalia.v68i0.113606.

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In this paper, the discussion centres on the portrayal of the female traveller in Ovid’s Heroides 10, 12 and 21. Notwithstanding the predominance of travelling narratives in the collection, most letters tend to focus on the description of the heroes’ journeys as passively attested by the abandoned puellae, whereas the epistles of Ariadne, Medea and Cydippe explicitly address the issue of travelling as – also – a feminine activity. The examination of the travel motif will encourage us to review critically the wellestablished and quite restricted perception of women in Ovid’s Heroides as mere elegiac puellae in love. The paper will tackle the recontextualisation of the travel metaphor from the text of two exiled women to Cydippe’s final words – possibly written during Ovid’s relegatio –, to examine the poet’s plea for survival and commemoration.
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Seya-Grondin, Anne-Aurélie. „Regards et discours de voyageuses françaises sur la femme japonaise dans la première moitié du XXème siècle“. Annales Universitatis Mariae Curie-Skłodowska, sectio FF – Philologiae 38, Nr. 2 (29.12.2020): 125. http://dx.doi.org/10.17951/ff.2020.38.2.125-143.

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<p>Od Pierre’a Loti do Nicolasa Bouviera, przez Rolanda Barthesa i wielu innych podróżników z Zachodu, postrzeganie japońskich kobiet i ich inności od lat 60. XX wieku stale wzbogacane jest przez różnorodne i powracające obrazy mentalne związane z pewną formą egzotyki i japońskości. Wzbogacenie refleksji nad pojęciem inności kobiecego dyskursu wydaje się autorce tego artykułu niezbędne, aby rzucić nowe światło na główne zagadnienia historii francuskich podróżniczek, francuskiego wyobrażenia Japonii i japońskiej egzotyki. Niniejszy artykuł zgłębia niektóre kierunki refleksji nad konstrukcją postaci japońskiej kobiety, filaru literatury podróżniczej, obecnego w zapisach z podróży, których autorkami były Francuzki. Jak spotykać się z innym i jego przestrzenią, gdy innym jest ona? Jaka jest percepcja japońskich kobiet w literaturze podróżniczej tworzonej przez Francuzki? Jakie obszary alegorii innego miejsca, odziedziczonej po dominującym dyskursie podróżników płci męskiej, można odnaleźć (lub nie) w dyskursie podróżniczek? Wychodząc od koncepcji <em>Mousmé</em> wprowadzonej przez Lotiego i wynikającego z niej egzotycznego ładunku, autorka zastanawia się nad okolicznościami kontaktu z odmiennością i specyfiką literatury dotyczącej kobiecej inności z punktu widzenia kobiet. Ale nie jest to tylko kwestia wejścia w czysto porównawczą wizję poprzez skonfrontowanie kobiet podróżujących z dominującą męską literaturą podróżniczą. Analizując wybrane teksty w świetle zbiorowej japońskiej wyobraźni, możemy ukazać aspekty japońskiej egzotyki i inności, do tej pory nierozerwalnie związane z kobiecymi praktykami podróżniczymi, a także stworzyć dogodne warunki do refleksji nad znaczeniem wzbogacenia mentalnych obrazów Japonii o narrację tworzoną przez kobiety o kobietach.</p>
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Paterson, Janet M. „Les depouilles de l'alterite, and: La voyageuse et la prisonniere: Gabrielle Roy et la question des femmes (review)“. University of Toronto Quarterly 75, Nr. 1 (2006): 537–41. http://dx.doi.org/10.1353/utq.2006.0185.

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Gosselin, Frédérick. „Rencontre et représentations des femmes chinoises dans les récits des voyageurs européens aux XVII et XVIII siècles“. Cahiers d'histoire 37, Nr. 2 (2020): 139. http://dx.doi.org/10.7202/1073068ar.

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Vijayan, Devika. „Les anecdotes du suttisme- image d’une altérité féminine ambiguë“. Convergences francophones 3, Nr. 1 (23.12.2016): 10–21. http://dx.doi.org/10.29173/cf371.

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Quand on parle de l’image de l’Inde ou de l’Indien dans les récits de voyage vers les Indes orientales, on avance souvent cette hypothèse qu’en dépit des progrès des connaissances, la persistance de l’imaginaire définit à toutes les périodes de l’histoire les relations entre l’Inde et le monde occidental. L’Inde n’a donc jamais été découverte comme l’a été l’Amérique par Christophe Colomb en 1492. C’est un pays qui, comme l’affirme Catherine Weinberger-Thomas, a été construit et reconstruit « par le processus de la mémorisation de certains stéréotypes ». Une de ces pratiques qui ne cessait d’étonner le public européen et que l’on qualifiait d’« horribles spectacles » ou encore de « coutume barbare » est celle de l’immolation des veuves hindoues sur le bûcher de leurs maris. Certains chercheurs, comme Pompa Banerjee, pensent que les voyageurs utilisent les récits anecdotiques sur ce rite comme tremplin pour promouvoir leurs idées sur une altérité religieuse barbare. Dans cet article nous remettons en cause cette affirmation en examinant le cas spécifique des voyageurs français aux Indes orientales aux XVIIe et XVIIIe siècles. En analysant les récits anecdotiques, nous démontrerons que cette pratique met plutôt en scène un discours sur une altérité féminine fracturée, ce qui est largement symptomatique de l’image ambiguë de la femme occidentale et orientale durant l’Ancien Régime.
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Martín Quatremare, Fanny. „Identités plurielles au cours des voyages d’Alexandra David-Neel“. HYBRIDA, Nr. 4 (29.06.2022): 195. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.4.23712.

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La question de l’identité a toujours été présente et en proie à diverses interrogations au fil du temps. Aujourd’hui, la plupart des spécialistes considèrent l’identité comme une évolution, une construction vouée aux métamorphoses. Alexandra David-Neel n’était pas étrangère à ces questionnements, elle revendiquait dans ses écrits de jeunesse la liberté d’être soi. Femme éclectique, on la découvre comme féministe, franc-maçonne, et cantatrice sous le nom d’Alexandra Myrial, mais aussi comme journaliste sous le nom d’Alexandra David ; or, c’est surtout en tant qu’exploratrice et orientaliste que nous la connaissons sous le nom d’Alexandra David-Neel. Les changements d’identité étaient une pratique commune pour la voyageuse, elle fréquentait avec succès toutes sortes de milieux et avait un sens de l’altérité hors du commun. Réputée pour son art du déguisement, elle a endossé de nombreuses identités pour parvenir à ses fins au cours de ses voyages. Ainsi, nous souhaitons au cours de ce travail, observer à travers sa correspondance avec son époux, comment les identités plurielles adoptées pendant son voyage ont contribué à la construction de sa propre identité.
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Goulesque, Florence. „Une femme voyageuse dans les flous artistiques symbolistes: "Devant le miroir," de Marie Krysinka, trio pour vers, prose et vers libre métissé“. Chimères 25, Nr. 1 (01.10.1998): 1. http://dx.doi.org/10.17161/chimeres.v25i1.6165.

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Stuhr, Uta. „Du désir au dégoût : la femme, l’amour et les mœurs dans les récits de quelques voyageurs allemands à Paris au XIXe siècle“. Cahiers d’études germaniques 45, Nr. 2 (2003): 125–35. http://dx.doi.org/10.3406/cetge.2003.1924.

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Bibeau, Gilles. „Étrange familiarité du Windigo“. Santé mentale au Québec 32, Nr. 2 (25.03.2008): 239–49. http://dx.doi.org/10.7202/017809ar.

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Résumé Le Windigo appartient à la mythologie des peuples Algonquins qui se représentent cette créature géante sous les traits d’une femme séductrice dont le coeur est fait de glace. C’est aussi de cette façon que les premiers voyageurs européens des terres boréales se sont représentés l’esprit du « Nord » qui séduisait les hommes perdus dans l’immensité blanche en même temps qu’il les précipitait dans la folie. Dans les travaux de psychiatrie transculturelle, le Windigo a été classiquement présenté comme un culture-bound syndrome spécifique aux populations sub-arctiques du Canada. Parmi les symptômes signalés, on retrouve la conviction chez la personne d’être possédée par l’esprit Windigo, la crainte d’être dévorée ou d’être transformée en un « esprit du froid » et d’errer à jamais dans les solitudes du « nord » ainsi que le désir compulsif de manger de la chair humaine. Tous ces symptômes sont évoqués dans les chants que les shamans amérindiens ont inventé en l’honneur de Windigo. L’auteur montre que les romanciers anglo-canadiens (notamment Margaret Atwood) ont fait du Windigo un symbole pour penser l’identité canadienne.
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JOURNET, L., C. RENDU und A. PELTIER. „Typologie des personnages de médecins généralistes dans le roman français du XXe siècle“. EXERCER 31, Nr. 167 (01.11.2020): 388–94. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2020.167.388.

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Contexte. La médecine générale a acquis le titre de spécialité médicale en 2004 en France. La discipline s’est structurée au XXe siècle « par défaut », comme une non-spécialité. Les représentations sociales autour du métier de médecin généraliste (MG) participent à construire l’identité professionnelle du groupe. Des travaux ont étudié la représentation des MG dans la littérature jeunesse, le cinéma, le dessin. Le but de cette étude était de faire émerger les différents types de personnage de MG figurant dans le roman français au XXe siècle. Méthode. Une étude qualitative a été conduite à partir de passages de romans français, fictionnels, mettant en scène au moins un MG, parus entre 1900 et 1999 et dont l’action se déroule en France au XXe siècle. Un recueil d’ouvrages le plus systématique possible a été conduit. D’abord, les passages ont été analysés par deux chercheuses à l’aide d’une grille de lecture de constitution déductive et inductive. Une triangulation de l’analyse a permis d’obtenir une fiche synthèse par personnage de MG. Enfin, les fiches ont été réparties en tas homogènes et distincts, constituant les différents types, selon la méthode décrite par Grémy et Le Moan. Résultats. 42 romans ont été inclus et 33 personnages de MG ont été identifiés. Aucun n’était une femme. Cinq types ont été constitués, nommés et décrits : « les jeunes loups », « les bons Samaritains », « les voyageurs en quête », « les idolâtres du statut », les « dévastés amers ». Conclusion. Cette étude suggère que la représentation du MG dans le roman français au XXe siècle est une figure composite qui apparaît alternativement comme un pilier, un symbole d’espoir, une figure de domination, un marginal observateur ou un consommable de la société.
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Pujante González, Domingo. „Ouverture: Connais-toi toi-même“. HYBRIDA, Nr. 3 (31.12.2021): 3. http://dx.doi.org/10.7203/hybrida.3.22917.

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"Comme Barthes qui pensait que la littérature devait céder la place à l’auto-écriture de tous, je pense que tout le monde devrait faire la même chose : raconter sa vie. Connais-toi toi-même. Mets-toi en forme. Mets-toi en ordre". Dustan, Guillaume (1999). Nicolas Pages (p. 400). Balland. Guillaume Dustan et sa particulière vision de la littérature (« en littérature, soit c’est soi, soit c’est du bidon », Dustan, 1999, p. 384) me permettent de commencer cette Ouverture du troisième numéro de la revue HYBRIDA. Revue scientifique sur les hybridations culturelles et les identités migrantes dont le Dossier central est intitulé SIDA/S – 40 ans. Pour suivre les conseils de Dustan, je vais raconter (un peu) ma vie : en 1994, étant ce que l’on appelle « jeune chercheur », j’ai présenté un projet sur « sida et littérature » qui m’aurait permis d’obtenir une bourse aboutissant à une thèse doctorale. Je n’ai pas eu la bourse et j’ai dû changer de sujet pour candidater à nouveau l’année suivante. J’ai finalement obtenu cette bourse, ce qui m’a permis de commencer ma « carrière » universitaire en 1996. Le fait est que, même si je me suis centré sur le corps dans le discours artistico-littéraire d’avant-garde, notamment dans le théâtre (« panique »), je n’ai jamais quitté ce premier projet et me suis toujours intéressé aux écritures liées à l’expérience de la maladie, et plus concrètement aux « récits de sida », surtout d’écrivains homosexuels ayant pour la plupart disparu à cause de l’épidémie. Le souvenir du congrès Sida y cultura (Sida et culture) à l’Université de Valence en 1997, organisé, il y a 25 ans, par Ana Monleón et Ahmed Haderbache, restera donc toujours comme un moment important dans ma mémoire affective et académique. Je leur serai toujours reconnaissant de m’avoir permis de publier mon premier article de recherche intitulé « Escribir en el apremio » (« Écrire dans l’urgence »). Malheureusement, ce « modeste » volume, qui a même été exposé au Musée d’Art Moderne de Valence (IVAM), n’a pas eu une large diffusion. C’est donc un privilège de pouvoir le rééditer comme Annexe à ce numéro d’HYBRIDA. Nous avons respecté l’édition originale de 1997, même si elle ne répond pas aux normes éditoriales de la revue ni aux critères actuels de « qualité » concernant les publications scientifiques. Le volume est composé d’un bel ensemble de dix-neuf contributions de personnes venues de générations, de formations et d’horizons différents, ce qui a permis une réelle circulation des savoirs et un échange intéressant entre l’activisme et l’Université. Certains d’entre eux nous ont quittés, prématurément. La mort nous surprend toujours. Voici donc toute ma reconnaissance (nunc et semper) à la Professeure de littérature française Elena Real, ma directrice de thèse, qui s’était spécialisée, entre autres, dans l’autobiographie contemporaine, concrètement dans l’écriture des femmes et les thématiques du corps et de la séduction ; et au journaliste et historien de la déportation homosexuelle Jean Le Bitoux, figure emblématique du militantisme en France et fondateur historique, avec d’autres intellectuels et activistes comme Frank Arnal (décédé à 42 ans en 1993) et Jean Stern, du magazine Le Gai Pied dont le premier numéro de 1979 contenait un article de Michel Foucault qui aurait suggéré le nom. Le magazine a été une grande fenêtre ouverte à la liberté d’expression et à l’activisme homosexuel jusqu’à sa disparition en 1992. Il comptait sur la collaboration habituelle d’intellectuel·le·s et d’auteur·e·s comme Jean-Paul Aron, Renaud Camus, Copi, Guy Hocquenghem, Nathalie Magnan, Hugo Marsan ou Yves Navarre, pour n’en citer que quelques-un·e·s. Même Jean-Paul Sartre lui a accordé une interview en 1980. Mais revenons à Sida y Cultura pour ajouter que les approches ont été riches et variées, aussi bien sociologiques que culturelles, sous une perspective historique (en comparant le sida avec d’autres maladies antérieures), du point de vue de l’analyse du discours sur le sida ou de l’analyse concrète d’œuvres et d’auteurs touchés par le sida comme Cyril Collard (mort en 1993 à 35 ans), Copi (mort en 1987 à 48 ans), Pascal de Duve (mort en 1993 à 29 ans), et bien évidemment Hervé Guibert (mort en 1991 à 36 ans). Nous avons eu la chance également de compter sur la collaboration de Juan Vicente Aliaga, critique d’art espagnol réputé, spécialiste en études de genre et LGBT, qui avait publié quelques années auparavant (1993), aux côtés de José Miguel G. Cortés, le premier essai fait en Espagne sur l’art et le sida intitulé De amor y rabia (D’amour et de rage) qui reste un référent important dans ce domaine. Concernant la coordination du Dossier central SIDA/S – 40 ANS, je tiens à remercier sincèrement Didier Lestrade, journaliste, écrivain et militant reconnu, fondateur d’Act Up-Paris, ainsi que du magazine Têtu, possédant une longue trajectoire et une importante production intellectuelle sur l’activisme LGBT. Ses trois derniers essais portent les titres suggestifs de : Minorités. L’essentiel (2014), Le Journal du Sida. Chroniques 1994-2013 (2015), « mon dernier livre sur le sida », affirme-t-il ; et I love Porn (2021), excellent essai qui reprend la forme du témoignage pour retracer une histoire particulière de la sexualité à partir des années 1970 par l’intermédiaire de la pornographie comme instrument politique de contestation. Je remercie également de tout cœur Ahmed Haderbache, traducteur de Guillaume Dustan en espagnol et grand spécialiste de son œuvre, d’avoir accepté de coordonner ce Dossier qui nous a paru nécessaire pour réactiver la mémoire d’une maladie et d’une production artistico-littéraire qui semble lointaine, voire révolue, surtout pour les jeunes générations, mais qui prend toute sa signification dans le contexte pandémique actuel. Ce Dossier, qui débute par un bel Avant-propos de Didier Lestrade intitulé « Sida : une épidémie presque oubliée » et par une Introduction d’Ahmed Haderbache, est composé de sept articles. Il part du fait sociologique et politique pour aborder la production littéraire, en passant par l’analyse filmique et théâtrale. Thierry Schaffauser s’intéresse aux personnes invisibles, voire oubliées, pour nous proposer une pertinente étude sur l’histoire des mobilisations des travailleuses du sexe contre le VIH en France et au Royaume-Uni ; Romain Chareyron fait une riche analyse des images du sida dans le film 120 battements par minute (2017) ; Henry F. Vásquez Sáenz aborde avec précision la pièce Une visite inopportune (1988), ce qui lui permet de restituer et de resituer la figure du dramaturge franco-argentin Copi en tant qu’auteur subversif et engagé, pionnier du théâtre autobiographique lié au sida. Les deux articles suivants, de Daniel Fliege et de l’écrivaine Ariane Bessette respectivement, proposent d’intéressantes analyses littéraires d’œuvres « autobiographiques » d’auteurs « controversés » car défenseurs des rapports sexuels non protégés ou barebacking : Guillaume Dustan (mort en 2005 à 39 ans) et Érik Rémès. Puisque HYBRIDA s’intéresse particulièrement aux contextes francophones ou comparés, nous avons créé une petite section à la fin du Dossier intitulée Autres regards afin de publier deux articles spécialement attirants. Le premier, écrit par Thibault Boulvain dont la thèse doctorale a été publiée en 2021 sous le titre L’art en sida 1981-1997, aborde les dernières années d’Andy Warhol (décédé en 1987) sous la perspective du sida ; le dernier, proposé par Caroline Benedetto, se penche sur les journaux intimes de l’artiste pluridisciplinaire américain David Wojnarowicz (mort en 1992 à 37 ans), en soulignant les influences françaises. Dans la section Mosaïque, où nous publions des études sur les hybridations culturelles et les identités migrantes qui ne correspondent pas à la thématique centrale du Dossier, nous publions trois articles. José Manuel Sánchez Diosdado analyse profondément les récits coloniaux des voyageuses françaises de la première moitié du XXe siècle qui se sont inspirées du Maroc. Feyrouz Soltani aborde le roman Verre Cassé de l’écrivain franco-congolais Alain Mabanckou pour y déceler les traces du métissage linguistique et culturel et, enfin, Rolph Roderick Koumba et Ama Brigitte Kouakou nous présentent la langue française comme instrument positif dans la construction de l’altérité à travers l’analyse des œuvres de l’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome et de l’écrivaine franco-camerounaise Léonora Miano. La section Traces de la revue HYBRIDA est consacrée à la création littéraire et s’éloigne volontairement de l’esprit d’évaluation en double aveugle, bien que les soumissions soient strictement analysées et révisées par le comité éditorial. Dans ce numéro 3, nous publions quatre textes aussi différents qu’intéressants. Leurs auteur·e·s se sont inspiré·e·s de la thématique du Dossier central autour du sida. Nous avons l’honneur de publier un court récit de l’écrivaine québécoise Catherine Mavrikakis intitulé « Évitons de respirer l’air du temps » qui nous met en alerte par rapport aux préjugés qui perdurent de nos jours concernant le sida. Nous voudrions rappeler au passage que, partant de la pensée de Michel Foucault sur la santé et l’organisation sociale, ses recherches sur les écrits du sida, ainsi que sur les notions de contamination, d’aveu et de souffrance, sont d’une grande importance pour la thématique qui nous occupe. Nous ne pouvons que rester admiratifs face à sa double facette de professeure universitaire et d’écrivaine ; et souligner la force de ses romans « autofictionnels » dont Ce qui restera (2017), L’annexe (2019) et L’absente de tous bouquets (2020), pour n’en citer que les derniers. Ensuite, nous avons deux « témoignages » sincères et touchants. Le premier, intitulé Les spectres d’ACT UP, nous propose un parcours émotionnel et académique autour de l’expérience du sida. Son auteur, David Caron, Professeur à l’Université du Michigan, a fait une importante recherche dans le domaine des études LGBT et concrètement sur le VIH. Il s’est intéressé également aux études sur l’holocauste. Parmi ses dernières publications, nous trouvons The Nearness of Others. Searching for Tact and Contact in the Age of HIV (2014) et Marais gay, Marais juif. Pour une théorie queer de la communauté (2015). Le court et intense « témoignage » de Lydia Vázquez Jimémez (écrit en espagnol) intitulé « Filou, te fuiste demasiado pronto » (« Filou, tu es parti trop tôt ») nous montre la difficulté de l’aveu et de s’exprimer par rapport au sida, en nous dévoilant son expérience intime et douloureuse face au deuil dû à la perte de l’être aimé. Au-delà de sa brillante carrière universitaire en tant que spécialiste dans l’étude de l’érotisme et de la sexualité (notamment au XVIIIe siècle), avec une focalisation particulière sur les femmes et le collectif LGBT, je ne voudrais pas négliger sa facette de traductrice en espagnol de l’œuvre d’auteur·e·s admiré·e·s comme Abdellah Taïa, Annie Ernaux, Jean-Baptiste del Amo, Gabrielle Wittkop ou Fatima Daas, entre autres. En tant qu’auteure, j’aimerais signaler son livre illustré Journal intime (2019). Pour clore cette section de création littéraire et dans le but d’encourager l’écriture des jeunes écrivain·e·s, nous publions en espagnol la pièce inédite de Javier Sanz intitulée Reset. Volver a empezar (Reset. Repartir à zéro). Avec une fraîcheur et une franchise touchantes, la pièce aborde, en 2021, la problématique de l’incommunicabilité et de la difficulté à établir des relations amoureuses sincères, ainsi que la découverte de la séropositivité. Je suis persuadé que ce numéro d’HYBRIDA, 25 ans après Sida et Culture, marquera notre trajectoire en tant que revue universitaire. Il ne me reste qu’à remercier très sincèrement notre excellente équipe d’évaluation qui se nourrit et se diversifie à une grande vitesse grâce aux apports de spécialistes du monde entier. Et un sincère merci à José Luis Iniesta, Directeur Artistique de la revue, pour son investissement et son savoir-faire ; sans lui rien ne serait possible… Je vous propose un prochain rendez-vous pour fin juin 2022 pour le numéro 4 d’HYBRIDA. Salus in periculis
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Takahashi, Hiromi. „Paris entre l’admiration et la pauvreté : Des traces d’une écrivaine japonaise des années 1930“. Tourisme littéraire 37, Nr. 1 (01.02.2018). http://dx.doi.org/10.7202/1046291ar.

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Une admiration profonde pour la France s’est répandue au Japon avant la Première Guerre mondiale et, depuis, la France et en particulier Paris sont restés des lieux uniques, admirés, visités et décrits par de nombreux peintres et hommes de lettres japonais. L’image de Paris est établie depuis longtemps dans le monde littéraire et artistique japonais, mais renouvelée continuellement. Quelle est la spécificité de Paris en tant que « ville de lettres » dans l’imaginaire littéraire japonais ? Pour quelles raisons cette ville incite-t-elle toujours les Japonais et (surtout) les Japonaises à s’y rendre, à la poursuite d'un lieu imaginé et insaisissable, y ajoutant des nouveaux éléments au fil de leurs propres pas ? Pour aborder cette question, nous montrons la spécificité de Paris pour les femmes japonaises à travers le témoignage avant-coureur de Hayashi Fumiko, écrivaine très connue du grand public au Japon depuis les années 1930 qui nous a laissé un récit détaillé de son voyage à Paris en 1931. Son témoignage, unique en son époque, nous entraînera sur les traces de sa vie réelle et de son univers de fiction, et nous permettra de brosser le portrait d’une pionnière des femmes voyageuses. Il nous montrera aussi l’emprise d’une France idéalisée par le regard des écrivains et artistes sur l’imaginaire des Japonais, à tel point qu’un voyage à Paris est, pour eux, presque toujours la recherche d’un lieu rêvé, sublimé par la parole des écrivains à qui ils emboîtent le pas. Il s’agit en somme d’un véritable « tourisme littéraire », dans lequel les lieux sont indissociables des mots, toujours vivants, que les pionniers comme Fumiko y sont attaché.
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Meng, Qingya. „Le confinement des femmes chinoises à travers les récits de voyageurs français au XIXe siècle“. Cum finis. Femmes aux confins d’elles-mêmes, Nr. 9 (28.05.2021). http://dx.doi.org/10.25965/trahs.3481.

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À partir d’un corpus de six récits de voyage en Chine publiés au XIXe siècle par des voyageurs français, nous avons recensé diverses images se rapportant aux Chinoises. Il ressort de ces lectures que les auteurs remarquent un élément clé de la vie sociale en Chine, à savoir l’absence des femmes dans l’espace public. En effet, la société traditionnelle chinoise s’est construite à partir d’une séparation entre les hommes et les femmes, allant jusqu’à faire du confinement des Chinoises, une norme dans l’organisation de la société impériale. Notre étude vise à questionner la vision des voyageurs du XIXe siècle, représentative de l’existence confinée des Chinoises à travers le concept de l’altérité. À partir des récits de voyage du corpus, nous tenterons de montrer comment l’incompréhension de l’éthique chinoise justifie un mélange entre fantasmes et réalités exprimés par les voyageurs à propos de la condition féminine. Plus précisément, il s’agit d’interroger la notion occidentale de domination masculine à la lumière du principe de Confucius relative à la hiérarchie qui structure la société traditionnelle chinoise. L’étude se compose de deux parties, la première rapporte les différentes images des Chinoises à travers les récits des voyageurs tandis que la seconde partie expose les codes de l’éthique chinoise traditionnelle qui régissent les relations entre masculin et féminin. L’étude portera sur la représentation de trois catégories de femmes : les prostituées, les épouses et les concubines ainsi que les femmes de la noblesse impériale.
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Liotard, Philippe. „Valérie Boulain, Femmes en aventure. De la voyageuse à la sportive (1850-1936)“. Clio, Nr. 43 (01.06.2016). http://dx.doi.org/10.4000/clio.13075.

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Incesu, Umut. „Le passage à l’Institut Canadien de Montréal de Madame Manoël de Grandfort, écrivaine, journaliste, voyageuse et oratrice“. Mouvances Francophones 6, Nr. 1 (10.12.2020). http://dx.doi.org/10.5206/mf.v6i1.13409.

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Dans Gens de parole (1990), l’historien Yvan Lamonde attire notre attention sur la présence de Mme Manoël de Grandfort comme étant la seule femme à prendre la parole pendant les conférences publiques de l’Institut Canadien de Montréal (44). Cette association francophone, qui a marqué l’histoire culturelle et littéraire canadienne-française au XIXe siècle, a, selon Lamonde, organisé, 128 conférences publiques et accueilli 63 conférenciers entre 1845 et 1871 (17). Madame de Grandfort, quant à elle, y était la seule voix féminine et la seule personne « à monter trois fois à la tribune de l’Institut » (44). À une époque où l’on n’est pas encore tout à fait prêt à donner la parole aux femmes dans une sphère publique au Canada, les multiples conférences de cette écrivaine française méritent une étude approfondie. En nous appuyant sur les articles des journaux de 1854, nous chercherons à comprendre la contribution de Grandfort dans la vie littéraire et culturelle de l’Institut Canadien de Montréal et à l’histoire du féminisme au Québec au XIXe siècle.
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Arseneau, Véronique. „La poète en transit : étude du déplacement dans trois recueils de poésie franco-canadiens“. Education Journal - Revue de l'éducation 6, Nr. 2 (31.10.2018). http://dx.doi.org/10.18192/ejre.v6i2.3951.

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La poète en transit : étude du déplacement par l’analyse de trois recueils de poésie franco‑canadiens Dans la francophonie canadienne hors Québec, les écrivaines sont doublement minorisées par leur statut de femme et par leur appartenance à une communauté linguistique minoritaire. Ce statut, qui enferme les femmes dans un espace doublement exigu (Paré, 1992), fait en sorte qu’elles tentent de s’affranchir par leur écriture et de traverser les frontières par le déplacement. Dans le cadre de sa thèse de maîtrise en lettres françaises (Arseneau, 2017), Véronique Arseneau a étudié la notion de déplacement dans des textes poétiques de trois écrivaines issues de la littérature franco-canadienne. Le présent article explore la façon dont, dans un contexte doublement minoritaire, l’espace, mais surtout le déplacement, occupe une place importante dans la construction du soi poétique féminin. L'article s'attarde plus particulièrement sur la notion de « transit ». Ce thème sera abordé par l’analyse de trois recueils de poésie provenant de l’Ontario, de l’Ouest canadien et de l’Acadie, soit La voyageuse d’Andrée Lacelle, Poste restante : cartes poétiques du Sénégal de Lise Gaboury-Diallo et Rues étrangères de Sarah Marylou Brideau.
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Moussa, Sarga. „Le « mythe bédouin » revisité. Les femmes nomades au miroir des voyageurs en Orient, de Volney à Lamartine“. Viatica, Nr. 11 (19.01.2024). http://dx.doi.org/10.4000/viatica.3221.

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Tarrius, Alain. „Des transporteurs se racontent“. Les Cahiers Scientifiques du Transport - Scientific Papers in Transportation 17-18 | 1988 (30.06.1988). http://dx.doi.org/10.46298/cst.11861.

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Local passenger transport firms of the family-run type are now facing a stage of restructuration. The firm history weight is acting as a brake for change. This paper presents the results of a sociological research with two-fold aims - on the one hand to collect the story told by the carriers and on the other hand to look for the hidden meanings. One important result is that carriers' wives activities and their idea of marketing strategies are strongly innovative. Les entreprises familiales de transport routier départemental de voyageurs abordent une phase de restructuration. Le poids de l'histoire de l'entreprise semble agir comme frein à l'innovation organisationnelle et commerciale. Cet article expose les résultats d'une recherche sociologique visant d'une part à recueillir l'histoire telle que racontée par les entrepreneurs, et d'autre part à rechercher, à partir d'analyses sémantiques, les sens plus profonds que masque cette énonciation. L'objet est donc autant méthodologique que thématique. C'est ainsi, par exemple, qu'il a pu être montré que les activités des femmes de transporteurs et leur conception des stratégies commerciales sont fortement innovatrices.
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Martin, Brigitte. „Cosmopolitisme“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.120.

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Le cosmopolitisme est un mot dont la racine ancienne remonte à la civilisation des peuples de langue et de culture grecques durant l’Antiquité. Il a été formulé par Diogène de Sinope à partir des mots grecs que sont : cosmos, univers, politês et citoyen. Il exprime la possibilité d’être natif d’un lieu précis et de toucher à l’universalité, sans renier sa particularité (Coulmas 1995). Souvent associé à la mobilité internationale ou à l’élite globetrotteuse, dont les compétences interculturelles auraient facilité la maîtrise des sensibilités et des nuances culturelles, le cosmopolitisme n’est pourtant pas une caractéristique essentielle à la réalisation de citoyens du monde et d'universalistes (Chouliaraki 2008). Le point d’ancrage qu’est la relation qui réside dans l’utilisation du mot « local » pour désigner l’opposé du « cosmopolite », constitue l’élément déterminant au cœur de cette notion de cosmopolitisme contemporain. Hiebert (2002) ne fait pas de différence entre les locaux paroissiaux sédentaires et ceux qui sont plus mobiles à l’étranger (voyageurs, globetrotteurs, travailleurs, exilés, etc.) pour qualifier le cosmopolite, qui selon lui réside dans la connexion entre cultures et culture d’appartenance. Aujourd’hui, la notion de cosmopolitisme repose sur un vaste champ d’études et de disciplines qui constitue une tentative pour parvenir à une compréhension de phénomènes culturels plus contemporains. Cette conception émerge par l’ouverture de relations nouées et des effets qui y sont associés localement ou lors des déplacements à l’étranger (Amit 2010; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006; Noble 2009, 2013). Le XVIIIe siècle a été celui du cosmopolitisme, celui où l’on a vu se développer les notions de citoyen du monde et d’universalisme, et celui où Kant (1724-1804) y a formulé sa théorie du cosmopolitisme se fondant sur l’universalisme, la pensée rationnelle, le libéralisme et la sécularité. Les notions de citoyen du monde et d’universalisme peuvent qualifier et signifier ce que l’on entend par cosmopolitisme. En outre, la philosophie universaliste positionne chaque individu au sein d’un ensemble social allant du plus particulier – en commençant notamment par le soi, la famille, la communauté locale et les communautés d’intérêts – au plus général, c’est-à-dire à l’échelle mondiale et à l’appartenance au genre humain. En supposant que le lieu de naissance soit accidentel, les stoïciens encourageaient la valeur morale et éthique reliée à l’abandon des barrières nationales, ethniques et de classes qui créent une distance entre l’individu et ses pairs (Vertovec et Cohen 2002). Aujourd’hui, le cosmopolitisme se démarque de cette conception en étant plus relié au relativisme culturel. D’ailleurs, les auteurs contemporains (Held 2002; Vertovec et Cohen 2002), même s’ils se réfèrent aux origines grecques telle que la philosophie des stoïciens, qui percevaient le monde comme formant une série de cercles concentriques, proposent une conception nouvelle des différences comme autant de manifestations du chemin à parcourir pour atteindre l’universel. À travers l’histoire, le cosmopolite est souvent montré comme un stigmatisé, puisqu’il est soupçonné de communiquer des idées provenant d’un ailleurs hors de contrôle (Backer 1987). Une des caractéristiques propres aux cosmopolites est ce réel désir, cette motivation de vouloir s’immerger dans une culture différente de la sienne, ce qui est en fait un élément distinctif pour décrire le cosmopolite. Cette immersion doit se faire au cours de longs séjours ou d’une multitude de séjours de courte durée, offrant suffisamment de temps pour explorer une ou plusieurs cultures locales et ainsi y nouer des liens et y trouver des points d’entrée (Hannerz 1990). C’est dans cette perspective d’action et d’opposition – qui peut être perçue comme une posture d’intérêt, qui est celle d’un esprit ouvert, mais critique – qu’ils peuvent entrer dans des réseaux internationaux riches et variés. La circulation culturelle au cœur de ces réseaux, qu’elle soit locale ou internationale, s’insère plus que jamais dans les caractéristiques permettant de définir le cosmopolitisme au XXIe siècle. Ainsi, vers le début des années 1990, l’attrait pour l’étude du cosmopolitisme refait surface dans les sciences humaines et sociales, notamment avec la publication d’un article intitulé ***Cosmopolitans and Locals in World Culture (1990) par l’anthropologue suédois Ulf Hannerz. Cet auteur définit le cosmopolitisme comme une aisance à naviguer à travers différents courants de pensée, une ouverture et une volonté de reconnaissance de l’altérité. L’anthropologie apporte ainsi une contribution importante et pertinente à la compréhension de cette notion. Hannerz (1990, 1996, 2006, 2007, 2010) devient une référence clé lorsqu’on parle de la notion de cosmopolitisme contemporain en anthropologie; il a inspiré pratiquement à lui seul le renouveau de ce courant et a permis de faire naître une série de débats et de travaux dans une perspective culturelle qui mérite d’être mentionnée afin d’enrichir la portée significative et la compréhension de cette émergence d’un cosmopolitisme. Tomlinson (1999) associe le cosmopolitisme à une perspective qui permet de s’engager dans la diversité culturelle, s’ajustant ainsi à certains éléments de son univers. Dans le but d’étoffer sa portée théorique, ce positionnement doit être nuancé à la lumière de cas concrets, puis appliqué à d’autres réalités (Backer 1987; Cook 2012; Gay y Blasco 2010; Molz 2006, Noble 2009, 2013; Tomlinson 1999; Vertovec et Cohen 2002). En conséquence, les revendications cosmopolites seraient aussi imaginées par une disposition culturelle ou esthétique qui représente la différence (Nussbaum 2002), un sens de la tolérance, de la flexibilité et de l’ouverture qui conduit à l’altérité et qui peut caractériser une éthique des relations sociales dans un monde interconnecté. Toutefois, certaines critiques affirment que cette notion de « cosmopolitisme global » représente une figure cosmopolite trop vague et même vide de sens pour pouvoir qualifier ou même donner de l’ancrage à l’action sociale. Cette notion de cosmopolitisme « flottant » serait même considérée par divers auteurs contemporains comme étant trop abstraite à la réalité sociale et retirée des contextes de la vie quotidienne d’autrui pour pouvoir en tenir compte dans l’explication des phénomènes sociaux (Erskine 2002; Skrbis et al. 2004). Aussi, contrairement aux formulations universelles et abstraites du cosmopolitisme, ces critiques en appellent à la pluralité et à la particularité de ce que Robbins (1998) appelle le « cosmopolitisme réellement existant ». Ce cosmopolitisme se vit « dans les habitudes, les pensées, les sentiments et les expériences de personnes réellement existantes et qui sont géographiquement et socialement situées » (1998 : 2). Ainsi, des travaux importants ont été consacrés à l’enrichissement de marqueurs essentiels à un « cosmopolitisme réellement existant ». Ces éléments sont entre autres : une volonté de s’engager avec d’autres personnes de culture différente (Amit 2010; Hannerz 2010), d’autres manières de penser et d’être, tel un antihéros dans sa posture intellectuelle et esthétique d’ouverture à des expériences culturelles divergentes (Gay y Blasco 2010; Molz 2006); une aptitude personnelle à trouver ses repères dans d’autres cultures (Noble 2009); des compétences spécialisées comme des aptitudes à manier de façon plus ou moins experte un système donné de significations (Cook 2012); un globetrotteur qui reste attaché à sa culture et à son territoire d’origine et qui se fabrique un chez-soi sur la base d’une des nombreuses sources de signification personnelle connues à l’étranger (Molz 2008); des aptitudes à accepter la déstabilisation, et ce, même s’il n’y est pas toujours bien préparé; des compétences variables à entrer au plus profond d’une autre structure de significations (Hannerz 1990); une attitude confiante libre de toute inquiétude face à la perte de sens (Cook 2012) des compétences pour mettre en pratique les connaissances acquises et les partager (Noble 2013); enfin des capacités à canaliser les différentes perspectives locales ou ce qui relève du local (Molz 2007). Gay y Blasco (2010) questionne cette fragilité et cette impermanence potentielle des émergences cosmopolites, à savoir si elles représentent une identité, une personnalité ou une pratique mutable. Pour Hannerz, cette compétence réside d’abord à l’intérieur de soi : c’est une question d’ancrage personnel qui fait largement place à une identité (1990 : 240). Pour Gay y Blasco, c’est une question de choix et d’engagement. En mettant en évidence les conséquences matérielles et affectives d’embrasser une perspective cosmopolite, il souligne que le cosmopolitisme serait une pratique mutable qui exige de prendre en considération les subjectivités cosmopolites qui se trouvent à la base de son orientation et qui peuvent être fortement teintées par le fait d’être une femme ou un homme, d’avoir à faire face à des contraintes du fait de sa provenance ethnique et des rapports que cela peut faire apparaître, comme celui des classes sociales, de la hiérarchie et même des inégalités (2010 : 404). Plusieurs débats anthropologiques sur ce qu’est le cosmopolitisme ont été dominés par la préoccupation des catégorisations et du dualisme entre identité et pratique. Enfin, pour quelques autres auteurs, le cosmopolite provient surtout de l’Ouest plutôt que d’ailleurs dans le monde, il appartient à l’élite plutôt qu’à la classe ouvrière, il s’observe davantage dans la pratique des voyageurs mobiles que chez les habitants sédentaires, il est métropolitain ou urbain plutôt que rural, et il appartient surtout aux consommateurs plutôt qu’aux travailleurs ou aux producteurs (Trémon 2009, Werbner 1999). À cet égard, il convient quand même de souligner que certains auteurs ont bien identifié les différents types de cosmopolitisme que sont par exemple la cosmopolitique et le cosmopolitisme culturel (Hannerz 2006), ou le cosmopolitisme d’élites plutôt que le cosmopolitisme non sélectif, plus démocratique et possible pour toutes les classes (Datta 2008). D’autres se sont aussi concentrés sur la différence entre transnationalisme et cosmopolitisme (Werbner 1999), ou cosmopolitisme et identités déterritorialisées (Trémon 2009 : 105). En dépit de cette prolifération de catégories, Hannerz reconnaît qu’il reste un flou autour de ce concept (2006 : 5). Selon lui, ce sont précisément ces différentes formes de cosmopolitisme qui en font un outil d’analyse variable, ouvert et attrayant pour les chercheurs. Malgré tout, Pollock et al. (2000 : 577) soutiennent qu’ils ne sont pas certains de ce que signifie réellement cette notion, mais ils arrivent à la conclusion qu’il s’agit bien d’un objet d’étude, d’une pratique et d’un projet.
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Bromberger, Christian. „Iran“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.108.

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Entre les mondes arabe (Irak, États du Golfe…), turc (Turquie, Azerbaïjan, Turkmenistan) et européen (par la trouée du Caucase et de la mer Caspienne), l’Iran forme un ensemble distinct dont la population est fortement attachée à sa spécificité. Cette forte originalité au sein du Moyen-Orient, les Iraniens la doivent à leurs origines symbolisées par leur langue, le persan, une langue indo-européenne, à la doctrine religieuse qu’ils professent en majorité, le chiisme, qui s’oppose au principal courant de l’islam, le sunnisme, enfin, paradoxalement, à leur forte occidentalisation due à un courant d’échanges continus depuis la fin du XIXème siècle et que n’a pas interrompu la Révolution islamique. Ces trois constituants de l’identité iranienne sont contrebalancés par des facteurs de division de la société, plus ou moins accusés selon les époques. Le premier constituant de l’identité iranienne, revendiquée par la population, c’est l’ancrage du pays dans une histoire plurimillénaire, la conscience d’appartenir à un des plus anciens États du monde, de la continuité d’une civilisation qui a su assimiler les envahisseurs successifs. Les Iraniens sont d’origine aryenne. Irân-vej, en langue pehlevi, l’ancienne langue iranienne parlée sous les Sassanides (224-651 ap. J.-C.), c’est le pays des Aryens. Les occidentaux ont préféré, à travers l’histoire, le nom qu’avaient donné les Grecs au pays, « Perse », du nom de la grande tribu qui avait fondé l’Empire achéménide au VIème siècle avant J.-C. Diplomates et voyageurs utilisèrent le mot « Perse » jusqu’en 1935 quand l’empereur Reza chah imposa le nom officiel d’Iran, déjà utilisé dans la population, et récusa le nom de Perse qui connotait des légendes anciennes et ancrait le pays dans un passé folklorique. Encore aujourd’hui les occidentaux ont tendance à utiliser « Perse » quand ils se réfèrent à des aspects valorisants (archéologie, cuisine, poésie…), réservant « Iran » pour évoquer des thématiques plus inquiétantes (Révolution, terrorisme). Venus des steppes froides d’Asie intérieure, les Iraniens sont, à l’origine, des nomades indo-européens qui se sont fixés, aux IIème et au Ier millénaires avant J.-C sur le haut plateau( entre 800 et 1000 mètres) entouré de montagnes qui constitue la majeure partie de l’actuel Iran. Le genre de vie qui a dominé jusqu’aux invasions turco-mongoles (XIème-XIIIème siècles) était celui d’agriculteurs sédentaires pratiquant de courts déplacements pastoraux à l’intérieur des vallées. Les invasions médiévales ont entraîné la « bédouinisation » (X. de Planhol) de populations jusque là sédentaires si bien que l’Iran est devenu le plus grand foyer mondial de pastoralisme nomade. Ces bouleversements au fil de l’histoire, précédés par la conquête arabe au VIIème siècle, n’ont pas fait disparaître pour autant la langue persane ni fait refluer un folklore spécifiquement iranien. La nouvelle année (noruz) que célèbre la population est une année solaire qui débute à l’équinoxe de printemps et compte 365 jours. La vie en Iran est ainsi rythmée par deux calendriers antagonistes, le calendrier solaire pour le quotidien et le calendrier lunaire musulman pour les cérémonies religieuses. Noruz est aussi fêté dans les anciennes possessions et l’aire d’influence de l’Iran (sarzamin-e Iran : le « territoire » de l’Iran, Iran-e bozorg : le grand Iran) où le persan, sous l’appellation dari en Afghanistan et tajik au Tajikistan, est une langue officielle. La prise en considération de l’unité et du fort sentiment national iraniens ne doit pas masquer l’hétérogénéité et les facteurs de division au sein du pays. Et tout d’abord la diversité ethno-linguistique. Si environ 85% de la population parle le persan, ce n’est la langue maternelle que de 50% des locuteurs. D’importantes minorités occupent les marges du pays : au nord-ouest, les Turcs azeri, qui forment environ 20% de la population iranienne ; à l’ouest les Kurdes ; au sud, des Arabes ; au sud-est les Baloutches. Cette diversité ethno-linguistique se double d’une diversité religieuse, chez les Baloutches, une partie des Kurdes et une partie des Arabes qui sont sunnites. Les revendications identitaires de ces minorités se déclinent avec une intensité très variable, se bornant tantôt à des manifestations culturelles, prenant parfois un tour plus politique avec des demandes d’autonomie ou encore s’accompagnant d’actions violentes (ainsi au Baloutchestan et dans une moindre mesure au Kurdistan). S’ajoutent à ces différences culturelles et à ces revendications identitaires de forts contrastes en matière de genre de vie. La vie paysanne, en net déclin (on ne compte plus que 26% de population rurale selon le recensement de 2016), se caractérise par de fortes traditions communautaires, notamment pour la gestion de l’eau amenée traditionnellement des piémonts par des galeries drainantes souterraines (les qanât). Les pasteurs nomades forment de grandes tribus (tels, au sud de l’Iran, les Bakhtyâri et les Qashqa’i) qui se singularisent par rapport aux Bédouins des déserts du Moyen-Orient par les traits suivants : il s’agit d’un nomadisme montagnard menant les pasteurs et leurs troupeaux des plaines vers les sommets au printemps et inversement à l’automne ; les tribus regroupent des centaines de milliers d’individus soumis à des « chefferies centralisées » (J.-P. Digard) et ont formé des états dans l’État rigoureusement hiérarchisés. Mais c’est le mode de vie urbain qui est depuis une quarantaine d’années majoritaire. La ville avec son bâzâr, sa grande mosquée, ses services est particulièrement valorisée. La population de Téhéran (9 millions d’habitants) et de son agglomération (15 millions) a crû considérablement depuis le début du XXème siècle (environ 200 000 habitants en 1900). Banlieues et cités périphériques regroupent des « paysans dépaysannés » (P. Vieille) (pour un exemple de ces cités périphériques voir S. Parsapajouh). La ville elle-même est fortement stratifiée socialement. Ainsi, à Téhéran, s’opposent un nord riche où réside une bourgeoisie occidentalisée et les quartiers populaires et pauvres du sud de la ville. Le second constituant de l’identité iranienne, c’est le chiisme. Ce courant religieux remonte aux premiers temps de l’islam quand il fallut choisir un successeur au prophète. Les chiites, contrairement aux sunnites, optèrent pour le principe généalogique et choisirent pour diriger la communauté le gendre et cousin de Mohammed, Ali (shi’a signifie partisan - de Ali). Selon les dogmes du chiisme duodécimain, la version du chiisme dominante en Iran, seuls les 12 imam-s (Ali et ses descendants) ont pu exercer un pouvoir juste et légitime. Le douzième imam a disparu en 874 et dans l’attente de la parousie de cet « imam caché » toute forme de gouvernement est nécessairement imparfaite. Ce dogme prédispose à une vision critique du pouvoir. Au cours de l’histoire certains ont préféré cultiver de l’indifférence à l’égard de la vie politique et se réfugier dans la spiritualité, d’autres au contraire faisant fond sur les virtualités contestataires du chiisme ont prôné une opposition au pouvoir, voire un gouvernement dirigé par les clercs, comme l’ayatollah Khomeyni et ses partisans le firent lors de la révolution islamique (1979-1980) – ce qui est une innovation dans le chiisme duodécimain. La constitution de la République islamique a entériné cette position doctrinale en institutionnalisant le velayat-e faqih « la souveraineté du docte ». C’est lui, le « guide », qui exerce le pouvoir suprême et auquel sont subordonnés le Président de la République et le gouvernement. Un autre trait original du chiisme duodécimain est l’exaltation du martyre ; celle-ci trouve son origine dans l’ « histoire-mythe » de la passion du troisième imam, Hoseyn, tué, avec la plupart des membres de sa famille, dans des circonstances atroces par les troupes du calife omeyyade (sunnite), Yazid, en 680 à Kerbala, dans l’actuel Irak. La commémoration de ce supplice s’exprime à travers des rituels dolorisants qui atteignent leur paroxysme le 10 moharram (premier mois de l’année musulmane), jour de achoura (anniversaire de la mort de Hoseyn) : processions de pénitents se flagellant, prônes, cantiques et mystères rappellent ce drame. Cette tradition martyriste et les rituels qui lui correspondent sont un véritable ciment de la culture populaire. Le mythe de Kerbala, opposant bourreaux et victimes, exaltant le sacrifice de soi a été, dans l’histoire de l’Iran moderne et singulièrement lors de la révolution islamique, une grille de lecture de la réalité socio-politique et un modèle d’action pour la lutte. Un troisième composant de l’identité iranienne, c’est l’occidentalisation, entretenue par une diaspora de deux à trois millions d’individus installés, pour la plupart, aux Etats-Unis. Le sport est un des révélateurs les plus vifs de cette occidentalisation, voire de la mondialisation de la société iranienne. Le sport traditionnel en Iran, c’est la lutte qui s’adosse à la pratique coutumière du zourkhane (littéralement maison de force) où l'on s'adonne, dans un cadre de sociabilité conviviale, à divers exercices athlétiques. Or, aujourd’hui, le football détrône la lutte ; des joueurs sont recrutés par des clubs européens, des entraîneurs étrangers sont appelés à diriger l’équipe nationale qui brille dans les compétitions internationales et suscite un engouement sans pareil. Des revendications s’expriment dans les stades ou autour des matchs de football. Il en est ainsi des revendications féminines. Contraintes à une tenue stricte, soumises à des inégalités de droits (en matière d’héritage, de divorce, de voyage, etc.), les femmes sont aussi interdites dans les stades où se déroulent des compétitions d’hommes, en particulier lors des matchs de football. La contestation de cette interdiction est devenue un leitmotive des revendications féminines et à chaque grand match des femmes tentent de s’introduire dans le stade. Le football est sans doute un des domaines où la tension est la plus vive entre le régime islamique, soucieux de la séparation des sexes, de la discipline et de la bienséance prude, et la « société civile » urbaine plus ouverte aux modes de vie occidentaux. Les rituels de moharram tels qu’ils sont pratiqués par les jeunes dans les grandes villes d’Iran témoignent aussi de cette quête de modernité. L’évocation du drame de Karbala suscite une sincère affliction chez ces jeunes mais ils l’expriment à travers des attitudes et des moyens nouveaux : le matériel utilisé, la retransmission du rituel sur un écran géant, les manifestations juvéniles torse nu, qui rappellent celles des jeunes supporters dans les stades de football européen ou encore des adeptes de rave parties, le chantre s’apparentant à un DJ spectaculaire… tout cela emprunte à une culture mondialisée, et parfois underground. Ces exemples, parmi bien d’autres, montrent la complexité des manières d’être dans le monde iranien tiraillées entre modèles nationaux, religieux et mondiaux
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