Auswahl der wissenschaftlichen Literatur zum Thema „Épidémie de Covid-19 – Complications (médecine)“

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Zeitschriftenartikel zum Thema "Épidémie de Covid-19 – Complications (médecine)"

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CHAUVIN, F. „Ce qui ne nous tue pas…“. EXERCER 31, Nr. 162 (01.04.2020): 147. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2020.162.147.

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La France, sa population et son système de santé font face à une épidémie d’une ampleur inégalée depuis plus de 100 ans. Alors que nous avons déjà été confrontés à de nombreuses épidémies comme la grippe espagnole en 1918, cette épidémie liée à un virus nouveau contre lequel la population n’a jamais développé aucune immunité provoque une crise sanitaire majeure, mais aussi une crise sociale et probablement une crise économique de grande ampleur. Bien que prévisibles – et une épidémie liée à un virus respiratoire l’était –, les épidémies paraissent impossibles et confrontent donc tous les pays et leur système de santé à un défaut de préparation. Il ne s’agit bien sûr pas ici d’identifier des responsabilités, mais d’essayer d’analyser à chaud ce que nous vivons. Dans cette crise sanitaire, le système de soins est bien sûr en première ligne. Si l’on parle beaucoup du système hospitalier et particulièrement de la réanimation qui contribue à la guérison de plusieurs milliers de nos concitoyens, le système de soins primaires est cependant également en première ligne et activement engagé dans cette lutte. Après une première phase de saturation progressive du système hospitalier, la situation des personnes hébergées dans les établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes (EPHAD), de celles âgées ou fragiles vivant à domicile, souvent porteuses de comorbidités est extrêmement préoccupante. Les médecins généralistes ont su s’adapter très rapidement pour diminuer les risques de contact avec le virus pour leurs patients en développant des téléconsultations, en créant des circuits particuliers pour minimiser les risques de transmission, en allant au domicile des patients pour les prendre en charge, les rassurer, les accompagner. Outre cette capacité d’adaptation très rapide qu’ils ont montrée pour s’occuper au mieux de leurs patients dans des conditions inédites, les médecins généralistes apparaissent maintenant comme essentiels dans la remontée d’informations permettant la surveillance épidémiologique. On connaissait leur rôle de sentinelle dans l’épidémie de grippe. On s’aperçoit maintenant que pour avoir une estimation non biaisée des cas de patients porteurs du Covid-19 dans la population, il est possible de mobiliser le réseau des médecins généralistes et de progresser ainsi dans la connaissance de la maladie. Ils vont avoir maintenant un rôle important à jouer dans les nouvelles étapes de la gestion de cette épidémie qui sont devant nous : la réalisation massive de tests diagnostiques et le suivi du statut immunologique vis-à-vis du Covid-19 dans la population passeront nécessairement par eux. Comme au début de l’épidémie, ils continueront à jouer ce rôle de contacts du système de santé au plus près de la population. Il faudra à l’évidence tirer les leçons de cette épidémie, examiner nos modes d’organisation face à une situation d’urgence et probablement faire évoluer notre système de santé pour mieux répondre à ce type de situations. S’il est trop tôt pour le faire, alors que l’épidémie fait rage dans certaines régions, cet examen montrera à quel point la médecine de ville aura joué un rôle essentiel puisque non seulement près de 90 % des personnes contaminées mais aussi un très grand nombre de personnes confinées auront traversé cette épidémie avec leur médecin traitant comme seul contact avec le système de santé.
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Annane, Djillali. „L’histoire de la réanimation – de la poliomyélite à la Covid-19“. Médecine Intensive Réanimation 32, Hors-série 1 (13.06.2023): 3–14. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00165.

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La réanimation en France est née juste après la seconde guerre mondiale. On peut schématiquement considérer que la réanimation médicale, telle que nous la connaissons aujourd’hui, a été créée par Jean Hamburger et ses élèves, d’un côté, et Pierre Mollaret et ses élèves d’un autre côté. Ces équipes étaient respectivement à l’hôpital Necker et à l’hôpital Claude Bernard, soulignant, qu’en France, la réanimation est née à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris. Jean Hamburger aura créé la réanimation principalement par ses travaux pionniers sur le métabolisme hydroélectrolytique et sur le rein, démontrant concrètement le concept de milieu intérieur élaboré par Claude Bernard. Il ouvrit la voie de la dialyse et de la greffe rénale. Pierre Mollaret aura créé la réanimation principalement en relevant le défi des complications respiratoires des maladies infectieuses et neurologiques. Il ouvrit la voie de la suppléance respiratoire puis hémodynamique. Leurs élèves ont ensuite essaimé dans toute la France. De génération en génération, cette nouvelle discipline qu’est la réanimation, va accroitre son positionnement au cœur de l’hôpital et son rayonnement international. Née avec la pandémie de poliomyélite, la réanimation est à une période charnière en grande partie à cause de la pandémie de Covid-19. Les années à venir devront consacrer une profonde mutation de l’organisation de la réanimation pour s’adapter à l’évolution de la société, aux bouleversements induits par le numérique et la médecine de précision.
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Petit, A., L. Berton, L. de Bastard, A. Ben Hellal, F. Prudhomme und O. Richard. „Collaboration ville–aide médicale urgente–hôpital à l’épreuve de la crise Covid-19, l’expérience des Yvelines“. Annales françaises de médecine d’urgence 10, Nr. 4-5 (September 2020): 212–17. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2020-0261.

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L’évolution actuelle de la demande de soins non programmés porte autant sur une augmentation de volume que sur sa nature. Les missions assurées par les structures d’urgence se sont décentrées vers la prise en charge des complications des pathologies chroniques et des problématiques médicosociales. Une démarche collaborative entre la médecine de ville et l’aide médicale urgente (AMU) a été initiée depuis deux ans dans les Yvelines, entre le Samu 78, l’hôpital de Versailles, le Conseil de l’ordre des médecins 78 et l’Association Plateforme territoriale d’appui 78. Ses objectifs visent, par un travail de coordination multidisciplinaire, à éviter les ruptures de parcours des patients complexes, à favoriser le maintien à domicile et à réorienter les patients vers la ville après un recours à l’hôpital. La crise sanitaire liée au Covid-19 a permis d’accélérer le processus de collaboration ville– AMU avec des objectifs propres à cette crise, notamment grâce à des outils numériques dédiés. Les principaux axes de travail ont été de répondre à l’urgence de la crise sanitaire en organisant une offre de soins sécurisée, d’organiser les parcours des patients fragiles pendant le confinement puis de préparer et d’accompagner le déconfinement grâce à une cellule d’appui et de suivi des cas positifs et de leurs contacts. Les difficultés organisationnelles ou liées à l’acceptabilité de ces nouveaux outils de surveillance et de coordination ont trouvé leurs solutions grâce à un environnement institutionnel favorable et l’implication de leaders intéressés par la conduite de projets innovants. Cette expérience peut préfigurer le futur service d’accès aux soins (SAS).
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GOCKO, X. „Utopie et pragmatisme“. EXERCER 31, Nr. 161 (01.03.2020): 99. http://dx.doi.org/10.56746/exercer.2020.161.99.

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Le Corona virus est désormais responsable d’une pandémie. La France comme plus de 100 pays est touchée par cette épidémie de SARS-CoV-2. Ce virus peut être responsable d’un syndrome respiratoire aigu sévère et son taux de létalité même s’il est encore incertain semble voisin de 3-4 %. Les autorités sanitaires françaises redoutent le pic épidémique potentiel synonyme de l’explosion du système de soins. La communication de la direction générale de la santé est quotidienne. Les rassemblements et manifestations publiques sont interdits. Les écoles et les universités sont désormais fermées. Le niveau d’angoisse de la population face à la maladie COVID-19 est élevé. D’après Eban, ancien ministre des affaires étrangères de l’état d’Israël : « l’Histoire nous enseigne que les hommes et les nations ne se conduisent avec sagesse qu’après avoir épuisé toutes les autres solutions ». Alors, et si la pandémie au SARS-CoV-2 était l’occasion1 : – pour les femmes et hommes politiques de percevoir le caractère transversal de la santé et son importance ; – pour l’état, d’organiser le système de soins et de prendre conscience de l’importance des soins primaires/premiers et de la médecine générale2 ; – pour l’industrie pharmaceutique, d’entrer dans une éthique du soin, de comprendre les limites de la mondialisation vénale et de s’éloigner d’une recherche uniquement lucrative ; la vie humaine ne peut faire l’objet d’une loterie3 ; – pour l’hôpital, de revoir ses missions, de lutter contre la surmédicalisation et de recentrer sur les besoins de la population ; – pour l’hôpital et les médecins généralistes, de comprendre les crises respectives qu’ils traversent afin d’organiser un travail en réseau formel ; – pour les médecins opportunistes, de changer de posture en arrêtant de répondre aux demandes consuméristes de certains patients par appât du gain ou facilité4, et de se concentrer sur leurs vraies missions ; – pour les usagers du système de soins, de comprendre les tensions éthiques entre autonomie, liberté individuelle et intérêt collectif ; – pour l’éducation en santé et la bonne volonté des usagers, de se rencontrer enfin pour endiguer la hausse constante du nombre de passages aux urgences qui frôle les 21 millions par an ; – pour la presse et les médias, de jouer leur rôle de « gate keeper » et de confiner les rumeurs et informations fallacieuses aux espaces de radicalités où elles prennent naissance résistant par là même aux sirènes de l’audimat et du profit. En attendant, plus prosaïquement, j’invite chacun d’entre nous à mettre en place les mesures barrières et à améliorer nos mesures d’hygiène. Face aux infections, l’hygiène a fait la preuve de son efficacité à travers l’histoire et elle est actuellement notre meilleur atout disponible pour protéger les plus fragiles.
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Halimi, Serge. „Médecine des Maladies Métaboliques 15e année en temps de pandémie COVID-19. Nous avions oublié qu’une telle épidémie pouvait survenir !“ Médecine des Maladies Métaboliques, Dezember 2020. http://dx.doi.org/10.1016/j.mmm.2020.12.007.

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Dissertationen zum Thema "Épidémie de Covid-19 – Complications (médecine)"

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Rouzé, Anahita. „Impact de l'infection par SARS-CoV-2 sur l'épidémiologie des infections respiratoires bactériennes et des aspergilloses pulmonaires invasives chez les patients de réanimation sous ventilation mécanique“. Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2022-....), 2024. https://pepite-depot.univ-lille.fr/ToutIDP/EDBSL/2024/2024ULILS017.pdf.

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Objectifs : Le projet CoVAPid visait à étudier l'impact de l'infection par SARS-CoV-2 sur l'épidémiologie des infections respiratoires bactériennes et fongiques chez les patients de réanimation sous ventilation mécanique (VM). Trois entités ont été analysées : les infections pulmonaires bactériennes précoces, les infections respiratoires bactériennes acquises sous VM (IAVM) - pneumonies (PAVM) et trachéobronchites (TAVM) - et les aspergilloses pulmonaires invasives (API). Les objectifs principaux étaient de comparer la prévalence d'infection pulmonaire bactérienne précoce entre les patients admis pour COVID-19 et pour grippe, de comparer l'incidence d'IAVM chez les patients admis pour COVID-19, grippe ou un autre motif qu'une pneumonie virale, de comparer la prévalence d'infection pulmonaire bactérienne précoce et l'incidence d'IAVM entre les patients de la 1ère et 2nde vagues pandémiques de COVID-19, de déterminer l'impact de la PAVM sur la mortalité des patients atteints de COVID-19, de déterminer l'impact de la corticothérapie sur l'incidence des PAVM chez les patients atteints de COVID-19, et de comparer l'incidence d'API chez les patients admis pour COVID-19 ou grippe.Méthodes : Cohorte multicentrique européenne observationnelle rétrospective impliquant 36 services de réanimation, incluant consécutivement des patients adultes sous VM pendant plus de 48h, répartis en quatre groupes selon leur motif d'admission: COVID-19 (1ère et 2nde vagues), grippe, et autres.Résultats : Au total, 2172 patients ont été inclus. La prévalence d'infection pulmonaire bactérienne dans les 48 heures suivant l'intubation était significativement inférieure chez les patients COVID-19 (9,7%) par rapport à ceux admis pour grippe (33,6% ; odds ratio (OR) ajusté 0,23 ; intervalle de confiance à 95% 0,16-0,33). L'incidence des IAVM était significativement plus élevée chez les patients COVID-19 (50,5%) comparée à ceux admis pour grippe (30,3% ; sub hazard ratio (sHR) ajusté 1,6 (1,26-2,04)) et sans infection virale (25,3% ; sHR ajusté 1,7 (1,20-2,39)), avec une incidence de PAVM significativement plus élevée dans le groupe COVID-19 par rapport aux deux autres groupes. La prévalence d'infection précoce a significativement augmenté entre la 1ère et la 2nde vague (9,7 vs 14,9%, OR ajusté 1,52 (1,04-2,22)), tout comme l'incidence des PAVM (36 vs 44,8% ; sHR ajusté 1,37 (1,12-1,66). La PAVM était associée à une augmentation significative de la mortalité à J28 chez les patients COVID-19 (HR ajusté 1,65 (1,11-2,46)), ce qui n'était pas observé chez les patients admis pour grippe et sans infection virale. Cependant, aucune différence significative dans l'hétérogénéité de l'association entre PAVM et mortalité n'était constatée entre les trois groupes de l'étude. La relation entre la corticothérapie et l'incidence de PAVM n'était pas statistiquement significative (p=0,082 pour l'effet global), avec un risque de PAVM variant au cours du temps à partir de l'initiation du traitement. Enfin, l'incidence d'API putative (définie par l'algorithme AspICU) était significativement plus faible dans le groupe COVID-19 par rapport au groupe grippe (2,5% vs 6% ; HR cause-spécifique ajusté 3,29 (1,53-7,02). Conclusion : Le projet CoVAPid a mis en évidence une prévalence moindre d'infections pulmonaires bactériennes précoces chez les patients COVID-19 par rapport à ceux atteints de grippe, avec une augmentation significative entre la 1ère et la 2nde vague pandémique. L'incidence de PAVM était plus élevée chez les patients COVID-19, comparativement aux patients admis pour grippe ou sans infection virale à l'admission, et augmentait significativement entre la 1ère et la 2nde vague. Chez les patients COVID-19, la corticothérapie n'avait pas d'effet notable sur l'incidence des PAVM, et la survenue d'une PAVM était associée à une augmentation significative de la mortalité à J28. L'incidence d'API était plus faible au cours de la COVID-19, en comparaison à la grippe
Objectives: The CoVAPid project aimed to study the impact of SARS-CoV-2 infection on the epidemiology of bacterial and fungal respiratory infections in critically ill patients requiring mechanical ventilation (MV). Three entities were analyzed: early bacterial pulmonary infections, bacterial ventilator-associated lower respiratory tract infections (VA-LRTI) including ventilator-associated pneumonia (VAP) and ventilator-associated tracheobronchitis (VAT), and invasive pulmonary aspergillosis (IPA). The main objectives were to compare the prevalence of early bacterial pulmonary infection between patients admitted for COVID-19 and influenza, to compare the incidence of VA-LRTI among patients admitted for COVID-19, influenza, or other reasons than viral pneumonia, to compare the prevalence of early bacterial pulmonary infection and the incidence of VA-LRTI between patients from the 1st and 2nd pandemic waves of COVID-19, to determine the impact of VAP on mortality in patients with COVID-19, to assess the effect of corticosteroid therapy on the incidence of VAP in patients with COVID-19, and to compare the incidence of IPA between patients with COVID-19 and influenza. Methods: This was a retrospective observational multicenter European cohort involving 36 centers. Adult patients under MV for more than 48 hours were consecutively included and divided into four groups according to their ICU admission cause: COVID-19 (1st and 2nd wave, influenza, and others. Results: A total of 2172 patients were included. The prevalence of bacterial pulmonary infections within 48 hours following intubation was significantly lower in COVID-19 patients (9.7%) compared to those admitted for influenza (33.6%, adjusted odds ratio (OR) 0.23, 95% confidence interval 0.16-0.33). The incidence of VA-LRTI was significantly higher in COVID-19 patients (50.5%) compared to those admitted for influenza (30.3%, adjusted sub-hazard ratio (sHR) 1.6 (1.26-2.04)) and those without viral infection (25.3%, sHR 1.7 (1.20-2.39)), with a significantly higher incidence of VAP in the COVID-19 group compared to the other two groups. The prevalence of early infection significantly increased between the 1st and 2nd wave (9.7 vs 14.9%, adjusted OR 1.52 (1.04-2.22)), as did the incidence of VAP (36 vs 44.8%; adjusted sHR 1.37 (1.12-1.66)). VAP was associated with a significant increase in 28-day mortality in COVID-19 patients (adjusted HR of 1.65 (1.11-2.46)), which was not observed in patients admitted for influenza and without viral infection. However, no significant difference in the heterogeneity of the association between VAP and mortality was observed among the three study groups. The relationship between corticosteroid exposure and the incidence of VAP was not statistically significant (p=0.082 for the overall effect), despite a varying risk of VAP over time since the initiation of treatment. Finally, the incidence of putative IPA (defined by the AspICU algorithm) was significantly lower in the COVID-19 group compared to the influenza group (2.5% vs 6%, cause-specific adjusted HR 3.29 (1.53-7.02)). Conclusion: The CoVAPid project highlighted a lower prevalence of early bacterial pulmonary infections in COVID-19 patients compared to those with influenza, with a significant increase between the 1st and 2nd pandemic wave. The incidence of VAP was higher in COVID-19 patients, compared to patients admitted for influenza or without viral infection at admission, and significantly increased between the 1st and 2nd wave. In COVID-19 patients, corticosteroid therapy had no significant effect on the incidence of VAP, and the occurrence of VAP was associated with a significant increase in 28-day mortality. The incidence of IPA was lower among patients with COVID-19 than those with influenza
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Charters, Kathleen Anne. „Putting health behaviour theory into context and context into health behaviour theory. : COVID-19 through the health psychology looking glass“. Electronic Thesis or Diss., Paris, EHESS, 2024. http://www.theses.fr/2024EHES0042.

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La pandémie de COVID-19 a mis en évidence l'importance des comportements de prévention pour réduire la propagation de la maladie et le fardeau sanitaire associé. Comprendre les déterminants psychologiques qui motivent l'engagement comportemental est donc essentiel dans un contexte épidémique. Au début de la pandémie, relativement peu de recherches portaient sur la dynamique de la réponse comportementale humaine face à cette menace épidémique en constante évolution. Cette recherche a cherché à combler cette lacune dans la littérature, d'abord en examinant les théories psychosociales des comportements de prévention existantes dans le contexte de la pandémie, et ensuite en élargissant cette base théorique pour tenir compte des effets de la situation épidémique, mettant ainsi les comportements de prévention en contexte et intégrant le contexte dans la théorie des comportements de prévention. La première partie de la recherche doctorale porte sur deux problématiques relatives aux comportements de santé qui préoccupaient les chercheurs et les autorités sanitaires : l'optimisme irréaliste et la compensation du risque. Les résultats de la première étude transversale répétée (N=12378), menée avant, au début et au pic de la première vague épidémique (février–avril 2020) en France, en Italie, au Royaume-Uni et en Suisse, ont indiqué que les participants de ces quatre pays devenaient de plus en plus optimistes de manière irréaliste avec le temps et que cette tendance était associée à un désengagement comportemental. Les résultats de la deuxième étude (N=14003) menée au cours des huit premiers mois du campagne vaccinale en France (février–septembre 2021) suggèrent l’existence d’une faible compensation du risque observable vers la fin de la campagne, en particulier s’agissant de l'évitement des rassemblements sociaux, parmi les participants présentant un schéma vaccinale complet. Puisque les résultats de ces premières études indiquaient que le contexte épidémique influençait la perception du risque et l'adhésion aux mesures de contrôle, nous avons cherché à caractériser dans la deuxième partie de la thèse l'effet du contexte épidémiologique sur les déterminants sociocognitifs des comportements de prévention, comblant ainsi une lacune dans la recherche dans ce domaine. Dix-sept enquêtes bimensuelles ont été menées sur neuf mois (mars–novembre 2020, N=34016).Une analyse de regression multiniveaux a révélé une association entre le contexte épidémiologique et les comportements de prévention, le temps modérant toutefois l'effet de l'incidence sur le comportement. Ensuite, une analyse plus approfondie des pistes causales a indiqué que l'effet du contexte épidémiologique sur le comportement n’était que partiellement médié par des variables sociocognitives. Étonnamment, à l'exception des normes sociales perçues, les variables de cognition sociale traditionnellement considérées comme déterminant de la réponse comportementale, ont peu contribué à la médiation de la relation entre le contexte épidémiologique et le comportement. Les implications pour la théorie, de futures recherches, ainsi que la pratique et la politique en matière de santé publique, sont discutées. Les résultats de cette recherche soulignent la nécessité de renforcer la théorie, tout en l'examinant, en la testant et en l'élargissant dans des contextes divers et variés. À travers l’élargissement de la théorie existante à une épidémie d'une maladie infectieuse émergente, la COVID-19, cette recherche explore les différents facteurs d'influence et les mécanismes causaux potentiellement impliqués dans le processus psychologique complexe et dynamique d'évaluation du risque et l'engagement comportemental qui en résulte. En plaçant la théorie dans son contexte et le contexte dans la théorie, cette recherche doctorale cherche à faire progresser la théorie, apportant ainsi une contribution significative au domaine de la recherche sur les comportements de prévention en matière de santé
The COVID-19 pandemic highlighted the importance of health protective behaviours in reducing disease spread and subsequent health burden. Understanding the psychological determinants motivating behavioural engagement is therefore critical in an epidemic and pandemic setting. At the time of the pandemic outbreak, relatively little research attention had focused on the dynamics of human behavioural response to an unfolding, constantly evolving epidemic threat. This doctoral research therefore sought to address this gap in the literature firstly by investigating existing theory in the COVID-19 context, and secondly by expanding upon existing theory to account for the epidemic setting, thereby putting health behaviour theory into context and context into health behaviour theory. To this end, the first part of the doctoral research investigated two health behaviour issues of concern to researchers and health authorities: unrealistic optimism and risk compensation. Findings from the first repeated cross-sectional study (N=12,378), conducted at pre-, early and peak first-wave epidemic stages (February–April 2020) in France, Italy, Switzerland and the United Kingdom, indicated that people across all four countries became increasingly unrealistically optimistic over time and that this was associated with behavioural disengagement. Results of the second study (N=14,003) during the initial eight months of the vaccine rollout in France (February–September 2021), suggested risk compensation occurred towards the end of the vaccine rollout, particularly towards avoidance of social gatherings among those with a completed vaccination schedule.As results from these initial studies suggested that the epidemic setting influenced risk appraisal and adherence to mitigation measures, and addressing a gap in the literature due to the paucity of research in this area, the second part of the doctoral study explored the effect of the epidemiological context on behaviour and the social cognitive pathways involved. Seventeen bi-monthly surveys were conducted over nine months (March–November 2020, N=34,016). Multilevel analysis revealed that there was an association between the epidemiological context and protective behaviour, with time serving to moderate the effect of incidence on behaviour. Further pathway analysis indicated that the effect of the epidemiological context on behaviour was only partially mediated by social cognitive variables. Surprisingly, with the exception of perceived social norms, which made the greatest mediational contribution, social cognitions commonly and repeatedly found to predict behavioural response contrastingly contributed little to mediating the epidemiological context–behaviour relationship. Implications for theory, future research, public health policy and practice are discussed. Above all, these research findings highlight the need to nurture theory by examining, testing and expanding upon it in different contexts. Through its extension of extant theory to an epidemic of an emerging infectious disease, COVID-19, the current investigation explored the underlying layers of influence and possible causal mechanisms involved in the complex and dynamic psychological process of risk appraisal and behavioural engagement. By putting theory into context and context into theory, this doctoral research sought to nourish and advance theory, thereby making a significant contribution to the field of health behaviour research
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Buchteile zum Thema "Épidémie de Covid-19 – Complications (médecine)"

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LEVY-BRUHL, Sacha. „Solidarité et épidémie“. In Les épidémies au prisme des SHS, 229–38. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.6009.

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Notre contribution se propose d’aborder la question du statut accordé au savoir de type sociologique dans la société française contemporaine à l’aune de la pandémie de la Covid-19. On voudrait en effet montrer que dans certaines réactions politiques à la pandémie s’est rejoué le rapport très étroit qui avait caractérisé l’émergence de l’État social français entre sociologie et épidémie, sous une forme qui témoigne cependant cette fois de la crise que traverse le savoir sociologique. Nous montrerons d’abord ce qui lie si étroitement épidémie et sciences sociales à travers un retour à la sociologie durkheimienne. Celle-ci est en effet fondée sur l’idée qu’il y a en tout Homme deux êtres, un être biologique et un être social, et qu’à mesure que la division du travail social s’accentue, l’être social, tout en restant aussi présent, en vient à être masqué derrière l’être biologique, sous la figure de l’individu. Si Durkheim assigne à la sociologie le rôle de lever le voile de cette illusion individualiste, il est des moments où cette démarche est rendue plus aisée en ce que la pertinence de l’épistémologie sociologique acquiert une sorte d’évidence. Parce que la maladie contagieuse concerne un virus tout aussi invisible que l’est devenu l’être social en modernité, qui ne s’exprime que par une contrainte sur le corps qui prend le nom de symptômes là où elle apparait sous la forme de régularités statistiques pour la sociologie, et qu’elle ne se déploie qu’à travers des interactions sociales, l’épidémie est sans doute, parmi tous les événements, celui qui entretient avec l’épistémologie de la sociologie les liens les plus étroits. En témoigne la spécificité de l’épidémiologie en médecine, fondée sur une approche statistique qui rompt avec le principe de l’absoluité du patient individuel pour n’aborder la maladie que dans son existence collective, à travers les risques différenciés qu’elle induit d’un point de vue populationnel. C’est ce lien que nous mettrons en lumière en étudiant comment la tuberculose a été utilisée par le courant solidariste pour donner à cette conception durkheimienne toute sa portée en la transformant en un véritable projet politique, celui de l’État social, au début du XXe siècle. On tentera ainsi de montrer qu’une fois prouvée cette proximité entre épidémie et sociologie, il devient possible d’établir à partir des réactions qu’a suscitées la Covid-19 un diagnostic sur la situation des sciences sociales en France. Or, parce que les sciences sociales sont indissociables d’un courant politique organisé autour de l’État social que l’on nomme socialisme, c’est aussi un diagnostic politique que l’on peut réaliser en suivant les mobilisations et les rejets du thème de la solidarité auxquels a donné lieu la survenue de cette épidémie. À cet égard, ce sont les adresses officielles du président de la République, qui ont ponctué les premiers mois de la crise, que nous mobiliserons, en montrant que si la première d’entre elles a consisté en un surprenant encensement de l’État social, cette référence a vite été remplacée par d’autres, aux antipodes de l’épistémologie sociologique. On s’intéressera donc au sens de cette mobilisation, puis de son rejet et des termes qui sont venus la remplacer, en les plaçant au cœur de notre diagnostic sur le statut des sciences sociales dans la France contemporaine. Ce faisant, la savoir de la société apparaitra comme celui pouvant être extrait de l’expérience pandémique d’une façon particulière, car c’est sa place dans l’organisation sociale qui peut directement être évaluée à cette aune, et, avec elle, les implications politiques que charrie son épistémologie.
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BANSARD, Elsa. „Covid-19 : La construction d’une pandémie comme « fait mondial total »“. In Les épidémies au prisme des SHS, 21–34. Editions des archives contemporaines, 2022. http://dx.doi.org/10.17184/eac.5986.

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La pandémie de Covid19 a été qualifiée de « fait mondial total ». C’est dans la presse que ce terme est apparu en mars dernier. Edgar Morin (TRUONG 2020), Etienne Klein (KLEIN 2020) et beaucoup d’autres l’ont employé pour décrire l’ampleur de la pandémie : elle touche toutes les dimensions de la vie de tous les êtres humains. Ce point de départ appelle une réflexion approfondie. Comment concevoir un « fait mondial total » ? Autrement dit, de quelles conceptions du monde et de la totalité ce concept est-il l’expression ? Et pourquoi cette épidémie appelle-t-elle à forger un concept nouveau ? Tout d’abord, il s’agit de replacer l’expression de « fait mondial total » dans son appartenance à l’anthropologie. Référence directe au concept maussien de « fait social total » (MAUSS 1923), il convient de discuter le déplacement de « social » à « mondial ». En quel sens faut-il comprendre l’expansion de l’un à l’autre ? Le « mondial » renvoie-t-il à l’ensemble des sociétés humaines ? Le « fait mondial total » sera confronté aux nombreux débats (WENDLING 2010) qui portent sur le « fait social total » chez Marcel Mauss. Il ne doit pas faire l’économie des définitions de « société » et de « totalité ». Ensuite, le « fait mondial total » doit être resitué dans son contexte médical d’émergence. Rappelons en effet, qu’en cela déjà, il diffère du concept maussien qui est né pour rendre compte du phénomène du don. Le « fait mondial total » entre en résonnance avec deux pans de la philosophie de la médecine. D’une part, les maladies chroniques et la démocratie sanitaire poussent à penser une approche holistique de la personne malade. Ainsi la notion de « totalité » est réfléchie à partir de la notion de personne humaine et il importe de positionner le « fait mondial total » face à cet autre éclairage de la totalité. D’autre part, les définitions de santé et maladie font débat en philosophie de la médecine. Engelhardt (ENGELHARDT 2012) affirme que santé et maladie sont deux concepts qui évoluent avec l’histoire humaine parce qu’ils reposent sur des jugements de valeur. Cette analyse renvoie directement au terme de pandémie. L’OMS « décrète » que nous vivons une pandémie, au sens où la définition de pandémie ne repose pas uniquement sur des critères biomédicaux mais bel et bien sur une appréciation humaine et collective. Citons le sénat : « L’état de pandémie est défini par l’OMS. Or la définition de ce terme n’est pas neutre » (DOOR et BLANDIN 2010). La question est alors : en quel sens jugeons-nous que cette épidémie est une pandémie ? Et dans quelle mesure les critères qui président au décret de « pandémie » fondent le concept de « fait mondial total » ? Enfin, j’examinerai une hypothèse : le « fait mondial total » émerge pour parler de la pandémie de 2020 parce qu’une épidémie survient au moment même où les êtres humains connaissent une crise de leur conscience du monde. En ce sens, le « fait mondial total » interroge notre humanité. Elle n’est plus en haut ou au-dessus des vivants et non-vivants, mais avec eux. Il faut repenser les liens entre humains et non humains (BENSAUDE- VINCENT 2020). Le « fait mondial total » émerge à l’occasion de la pandémie de 2020 parce que cette épidémie intervient dans une période de prise de conscience des effets de l’action humaine sur la planète et de la dépendance humaine face aux ressources. Notre rapport au monde fait écho à une analyse géologique de notre planète. Le concept d’anthropocène a lui aussi fait une entrée fracassante sur la scène médiatique durant la première vague de la Covid19 en France. L’enjeu est alors de questionner le monde comme un ensemble des liens entre humains et non humains, dans un lieu (la Terre) et dans le temps. Cette prise de conscience ouvre des enjeux scientifiques qu’il s’agira d’esquisser. Dans quelle mesure les débats autour du concept d’anthropocène (LARRÈRE 2015) interviennent dans celui de « fait mondial total » ? L’examen de l’expression « fait mondial total » s’appuiera sur une analyse qualitative de la veille documentaire réalisée dans le cadre de l’Observatoire National de la MSH-Paris-Saclay. Cette veille porte sur la parole des SHS dans cinq médias : Le Monde, Le Figaro, Libération, AOC, The Conversation, du 1er mars au 4 novembre 2020. Ce travail sera largement complété par une littérature philosophique et anthropologique.
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