Auswahl der wissenschaftlichen Literatur zum Thema „Élevage bovin allaitant“

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Zeitschriftenartikel zum Thema "Élevage bovin allaitant"

1

ROCHE, B., B. DEDIEU und S. INGRAND. „Taux de renouvellement et pratiques de réforme et de recrutement en élevage bovin allaitant du Limousin“. INRAE Productions Animales 14, Nr. 4 (17.08.2001): 255–63. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2001.14.4.3748.

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Les pratiques de renouvellement de la composition du troupeau sont analysées dans 20 élevages bovins allaitants du Limousin pour lesquels le taux de renouvellement annuel varie de 15 à 39 %. Les pratiques de réformes sont étudiées à partir des causes de réformes invoquées, des types de réforme (involontaire, systématique ou optionnelle) et en identifiant différents modes de prélèvement selon la classe d’âge des vaches. Les pratiques de recrutement des génisses sont caractérisées par les périodes de tri et la sévérité de ces tris. Trois types de pratiques de renouvellement de la composition du troupeau sont mises en évidence : 1) réforme et recrutement portent en partie sur les mêmes individus, de jeunes vaches âgées de 3 à 4 ans (taux de renouvellement élevés), 2) réformes essentiellement de type systématique et touchant les vaches âgées (taux de renouvellement les plus faibles), 3) pratiques intermédiaires avec un équilibre entre recrutement assez précoce des jeunes et réformes optionnelles modérées touchant toutes les classes d’âge des vaches (taux de renouvellement très variés). Les notions classiques de réforme (élimination des vaches les plus âgées et impropres à la production) et de renouvellement (choix précoce de génisses issues d’accouplements raisonnés) se révèlent donc insuffisantes pour décrire les pratiques des éleveurs adoptant de forts taux de renouvellement.
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2

VEYSSET, P., M. LHERM und D. BEBIN. „Évolutions, dispersions et déterminants du revenu en élevage bovin allaitant charolais. Etude sur 15 ans (1989-2003) à partir d’un échantillon constant de 69 exploitations“. INRAE Productions Animales 18, Nr. 4 (18.10.2005): 265–75. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2005.18.4.3532.

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Malgré une forte restructuration et les réformes successives de la politique agricole commune, le revenu des exploitations professionnelles spécialisées en bovins viande est, en moyenne, toujours l’un des plus faibles de l’ensemble des exploitations françaises. Le suivi d’un groupe constant de 69 exploitations d’élevage bovin allaitant charolais du nord Massif Central sur 15 ans (de 1989 à 2003) montre une forte progression de la taille de ces exploitations et du cheptel à main-d’œuvre constante. Cette augmentation de la productivité du travail, réponse à la baisse constante du prix de la viande seulement en partie compensée par des aides, s’est accompagnée d’une évolution des systèmes de production (régression de l’engraissement des mâles et raccourcissement des cycles de production). La variabilité de notre échantillon s’exprime avant tout au travers de la taille (surface et cheptel), mais également du taux de spécialisation (élevage ou polyculture élevage) et du choix de système de production (engraissement ou non des animaux). Globalement, le revenu moyen par travailleur est resté stable, avec une dépendance accrue de celui-ci vis-à-vis des aides. La moyenne des revenus est quasi-identique quelque soit le système de production, mais la dispersion des revenus intra-système est relativement importante. Le revenu par travailleur reste toujours corrélé à des critères de taille (cheptel et/ou surface) mais avec la distinction suivante : avant la première réforme de la PAC, la taille du cheptel intervenait par les outputs qu’elle générait, après 1992 la taille intervient par les aides qu’elle permet de percevoir.
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Dubrulle, Jonathan, Hubert Cochet und Philippe Chotteau. „Soixante-dix ans d’accroissement de la productivité physique du travail en élevage bovin allaitant : le cas du bassin charolais“. Économie rurale, Nr. 386 (30.11.2023): 87–109. http://dx.doi.org/10.4000/economierurale.12111.

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4

GUYOMARD, H., B. COUDURIER und P. HERPIN. „Avant-propos“. INRAE Productions Animales 22, Nr. 3 (17.04.2009): 147–50. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3341.

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L’Agriculture Biologique (AB) se présente comme un mode de production agricole spécifique basé sur le respect d’un certain nombre de principes et de pratiques visant à réduire au maximum les impacts négatifs sur l’environnement. Elle est soumise à des interdictions et/ou des obligations de moyens, par exemple l’interdiction des Organismes Génétiquement Modifiés (OGM), des engrais de synthèse et des pesticides ou l’obligation de rotations pluriannuelles. Dans le cas de l’élevage, les critères portent sur l’origine des animaux, les conditions de logement et d’accès aux parcours, l’alimentation ainsi que la prévention et le traitement des maladies. Ainsi, la prévention des maladies est principalement basée sur l’utilisation de techniques d’élevage stimulant les défenses naturelles des animaux et, en cas de problème sanitaire, le recours à l’homéopathie ou à la phytothérapie ; l’emploi d’autres médicaments vétérinaires n’est pas exclu à condition de respecter des conditions réglementaires strictes1. L’AB s’inscrit dans des filières d’approvisionnement et de commercialisation incluant la transformation et la préparation des aliments, la distribution de gros et/ou de détail et le consommateur final. Dans tous les pays, agriculteurs, conditionneurs et importateurs doivent se conformer à des réglementations pour associer à leurs produits un étiquetage attestant de leur nature biologique. Les produits issus de l’AB sont certifiés et des mécanismes d’inspection assurent le respect des règlements. L’AB mondiale est aujourd’hui encore une activité marginale au regard des terres consacrées (moins de 2%), du nombre d’agriculteurs engagés ou des volumes concernés. Il s’agit toutefois d’une activité en forte croissance avec, par exemple, un triplement des surfaces mondiales dédiées entre 1999 et aujourd’hui. Le marché mondial des produits issus de l’AB était estimé à 25 milliards d’euros en 2006, soit deux fois plus qu’en 2000 (données IFOAM). La consommation est très fortement concentrée, à plus de 95% en Amérique du Nord d’une part, et en Europe de l’Ouest où les principaux marchés sont l’Allemagne, l’Italie, la France et le Royaume-Uni, d’autre part. Sur ces deux continents, les importations sont nécessaires pour pallier le déficit de l’offre domestique au regard de la demande intérieure. Ceci est particulièrement vrai en France. Selon le ministère en charge de l’agriculture (2009), «la demande [française] de produits issus de l’AB croît de 10% par an depuis 1999. Or, l’offre [nationale] de produits issus de l’AB est aujourd’hui insuffisante pour satisfaire cette demande croissante. Les surfaces des 11 970 exploitations agricoles françaises en AB ne représentent que 2% de la surface agricole. Par défaut d’organisation entre les producteurs et à cause de l’éparpillement des productions, une part significative des produits bio n’est pas valorisée». Et simultanément, 25% environ de la consommation française de produits bio est satisfaite par des importations. Cette situation a conduit le Ministre en charge de l’agriculture à proposer, dans le cadre du Grenelle de l’environnement, un plan visant le triplement à l’horizon 2012 des surfaces françaises en AB (6% de la surface agricole utile en 2012). Pour atteindre cet objectif, le plan inclut un soutien budgétaire à la structuration de la filière bio (sous la forme d’un fonds de structuration doté de 15 millions d’euros sur cinq ans), la mobilisation de la recherche (notamment sous la forme de crédits «recherche»), un soutien accru aux exploitations converties en AB (via le déplafonnement des 7 600 €/an/unité des aides agro-environnementales pour les exploitations en conversion vers l’AB et une augmentation de l’enveloppe dédiée, ainsi que la reconduction du crédit d’impôt en 2009, celui-ci étant par ailleurs augmenté) et enfin, l’obligation dès 2012 faite à la restauration collective de proposer dans ses menus 20% de produits issus de l’AB. Enfin, dans le cadre du bilan de santé de la Politique Agricole Commune (PAC) du 23 février 2009, une aide spécifique aux exploitations en AB d’un montant d’un peu moins de 40 millions d’euros a été adoptée. Le plan français en faveur de l’AB, popularisé sous le libellé «AB : objectif 2012», vise donc à développer la production domestique de produits issus de l’AB via la fixation d’un objectif quantitatif en termes de surfaces dédiées en jouant simultanément sur la demande (via une contrainte d’incorporation de produits issus de l’AB dans la restauration collective) et l’offre (via, de façon générale, un soutien augmenté aux exploitations en conversion vers l’AB et déjà converties à l’AB). Dans ce contexte, le comité éditorial de la revue Inra Productions Animales et la direction de l’Inra ont souhaité apporter un éclairage scientifique sur les acquis, les verrous et les perspectives en matière d’élevage AB. Ce numéro a été coordonné par J.M. Perez avec l’aide de nombreux relecteurs : que tous soient ici remerciés. Après une présentation du cahier des charges français et de la réglementation communautaire (Leroux et al), le numéro se décline en trois parties : une série d’articles sur différentes filières animales concernées (avicole, porcine, bovine allaitante, ovine allaitante), un focus sur deux approches à l’échelle des systèmes d’élevage (ovin allaitant et bovin laitier), et enfin des articles centrés sur les problèmes les plus aigus rencontrés dans le domaine de la gestion sanitaire et de la maitrise de la reproduction. L’article conclusif de Bellon et al fait le point sur les principales questions de recherche qui demeurent. En aviculture (Guémené et al), à l’exception de l’œuf, la production bio reste marginale, mais les filières sont bien organisées. Cette situation résulte d’une relative synergie avec les filières label rouge, avec lesquelles elles partagent plusieurs caractéristiques (types génétiques, longue durée d’élevage, parcours). Des difficultés multiples subsistent néanmoins. La production bio est pénalisée par le manque de poussins AB, des difficultés de maintien de l’état environnemental et sanitaire des parcours, la rareté de l’aliment bio et la difficulté d’assurer l’équilibre en acides aminés des rations (pas d’acides aminés de synthèse), élément susceptible d’expliquer la surmortalité constatée en pondeuse (liée à des problèmes comportementaux). Par suite, les performances sont inférieures à celles de l’élevage conventionnel (augmentation de la durée d’élevage et de l’indice de conversion) et l’impact environnemental, bien qu’amélioré quand il est rapporté à l’hectare, est moins favorable quand il est mesuré par unité produite, à l’exception notable de l’utilisation de pesticides. Prunier et al aboutissent aux mêmes conclusions dans le cas de la production de porcs AB. Relativement au conventionnel, les contraintes sont fortes sur le plan alimentaire (rareté de l’aliment AB, problème d’équilibre en acides aminés des rations) et de la conduite d’élevage (interdiction ou limitation des pratiques de convenance, âge des animaux au sevrage de 40 jours, difficultés de synchronisation des chaleurs et des mises bas, limitation des traitements vétérinaires). Ces contraintes et la grande diversité des élevages de porcs AB se traduisent par une forte variabilité des performances en termes de survie, reproduction, composition corporelle ou qualité des produits : autant de critères qu’il conviendra de mieux maîtriser à l’avenir pour assurer la pérennité de l’élevage porcin AB. Les performances zootechniques et économiques de l’élevage bovin allaitant bio sont abordées dans l’article de Veysset et al à partir d’un échantillon limité d’exploitations situées en zones défavorisées. Les caractéristiques des unités AB diffèrent peu de celles de leurs voisines en élevage conventionnel ; avec un chargement à l’hectare plus faible mais une plus grande autonomie alimentaire, les résultats techniques des élevages AB sont proches de ceux des élevages conventionnels et ce, en dépit d’une moindre production de viande vive par unité de bétail, en raison d’un cycle de production en moyenne plus long. Sur le plan économique, les charges plus faibles (pas de traitements antiparasitaires, pas de vaccinations systématiques) ne suffisent pas à compenser un moindre produit à l’hectare. Un verrou majeur est le déficit de gestion collective de la filière verticale (absence totale de débouché en AB pour les animaux maigres, en particulier) qui se traduit par un problème aigu de sous-valorisation puisque dans l’échantillon enquêté 71% des animaux sont vendus sans signe de qualité : nul doute qu’il s’agit là d’une priorité d’action. En élevage ovin (Benoit et Laignel), également sur la base d’un échantillon malheureusement restreint, les différences de performances techniques et économiques des élevages conventionnels versus bio varient sensiblement selon la localisation géographique, plaine ou montagne ; il est de ce fait difficile (et dangereux) de dégager des enseignements généraux valables pour l’élevage bio dans son ensemble. L’étude détaillée des adaptations des systèmes d’élevage aux potentialités agronomiques réalisée sur quatre fermes expérimentales montre néanmoins le rôle clé de la variable «autonomie alimentaire». Par suite, la situation économique des élevages ovins bio est plus difficile en zone de montagne où l’autonomie alimentaire, voire fourragère, est moindre (l’achat des aliments non produits sur l’exploitation représente 41% du prix de vente des agneaux dans l’échantillon enquêté). In fine, cela suggère que la variabilité des performances de l’élevage ovin bio, de plaine et de montagne, dépend plus du coût de l’aliment et de la valorisation des agneaux que de la productivité numérique. L’article de Benoit et al porte également sur l’élevage ovin biologique, plus précisément la comparaison de deux systèmes ovins allaitants AB différant par le rythme de reproduction des animaux. Cela montre que les performances de l’élevage ovin AB ne s’améliorent pas quand le rythme de reproduction est accéléré, le faible avantage de productivité numérique ne permettant pas de compenser l’augmentation des consommations d’aliments concentrés et la moindre qualité des agneaux. Au final, cela illustre la plus grande difficulté à piloter le système AB le plus intensif. L’article de Coquil et al relève aussi d’une approche systémique appliquée cette fois à l’élevage bovin laitier. Il porte sur l’analyse d’un dispositif original de polyculture-élevage mis en place à la Station Inra de Mirecourt reposant sur la valorisation maximale des ressources du milieu naturel et accordant une importance première à l’autonomie en paille et à la culture des légumineuses (protéagineux, luzerne). Le cheptel valorise les produits végétaux (prairies et cultures) et assure la fertilisation des parcelles en retour. L’autonomie alimentaire étant privilégiée, les effectifs animaux sont une variable d’ajustement, situation plutôt inhabituelle par comparaison avec des élevages laitiers conventionnels qui cherchent en premier lieu à maintenir les cheptels et les capacités de production animale. Les premiers retours d’expérience suggèrent une révision du dispositif en maximisant les synergies et les complémentarités plutôt que de considérer que l’une des deux activités, la culture ou l’élevage, est au service de l’autre. Cabaret et al proposent un éclairage sur les problèmes sanitaires en élevage biologique. Sur la base, d’une part, d’une analyse des déclaratifs des acteurs de l’élevage, et, d’autre part, d’évaluations aussi objectivées que possible, les chercheurs montrent qu’il n’y aurait pas de différence notable entre l’AB et le conventionnel sur le plan des maladies infectieuses et parasitaires (nature, fréquence). La gestion de la santé des cheptels AB repose davantage sur l’éleveur que sur les prescripteurs externes auxquels il est moins fait appel, et sur une planification sanitaire préalable privilégiant la prévention et une réflexion de plus long terme sur la santé globale du troupeau, l’ensemble des maladies qui peuvent l’affecter, etc. La planification n’est pas uniquement technique. Elle requiert aussi l’adhésion des éleveurs. De fait, l’enquête analysée dans cet article relative aux élevages ovins allaitants met en lumière l’importance de ces aspects individuels et culturels sur la gestion de la santé en élevage biologique. Les alternatives aux traitements anthelminthiques en élevage ruminant AB font l’objet de nombreux travaux (Hoste et al). Différents moyens de lutte contre les parasitoses sont mis en œuvre : gestion du pâturage de façon à limiter le parasitisme helminthique (rotations, mise au repos, assainissement), augmentation de la résistance de l’hôte (génétique, nutrition, vaccination), et traitements alternatifs des animaux infectés (homéopathie, phytothérapie, aromathérapie). Les protocoles d’évaluation objective de ces traitements alternatifs posent des problèmes méthodologiques non totalement résolus à ce jour. Mais traiter autrement, c’est aussi réduire le nombre de traitements anthelminthiques de synthèse via un emploi plus ciblé (saison, catégories d’animaux). Au total, de par la contrainte du cahier des charges à respecter, l’élevage biologique a recours à l’ensemble des moyens de lutte contre les maladies parasitaires. Dans le cadre de cette approche intégrée de la santé animale, l’élevage biologique peut jouer un rôle de démonstrateur pour l’ensemble des systèmes d’élevage concernés par le problème de la résistance et des alternatives aux anthelminthiques utilisés à grande échelle. Même si la réglementation n’impose pas de conduites de reproduction spécifiques en élevage AB, elle contraint fortement les pratiques, notamment l’utilisation des traitements hormonaux. L’impact de ces contraintes est particulièrement fort en élevage de petits ruminants (où le recours à des hormones de synthèse permet l’induction et la synchronisation des chaleurs et des ovulations) et en production porcine (où la synchronisation des chaleurs et des mises bas est très pratiquée). Néanmoins, Pellicer-Rubio et al rappellent que des solutions utilisées en élevage conventionnel peuvent également être mobilisées en élevage biologique, l’effet mâle et les traitements photopériodiques naturels notamment, et ce dans toutes les filières, en particulier celles fortement consommatrices de traitements hormonaux. De façon générale, les marges de progrès sont encore importantes et les solutions seront inévitablement multiformes, combinant diverses techniques selon une approche intégrée. Ici aussi, l’AB veut être valeur d’exemple, en particulier dans la perspective d’une possible interdiction des hormones exogènes en productions animales. L’article de Bellon et al conclut le numéro. Il met l’accent sur quatre thématiques prioritaires de recherche à développer, à savoir 1) la conception de systèmes d’élevage AB, 2) l’évaluation de l’état sanitaire des troupeaux et le développement d’outils thérapeutiques alternatifs, 3) la maîtrise de la qualité des produits et 4) l’étude des interactions entre élevage AB et environnement. A ces quatre orientations, on ajoutera la nécessité de recherches sur l’organisation des filières, la distribution, les politiques publiques, etc. dans la perspective de différenciation et de valorisation par le consommateur des produits issus de l’élevage biologique. Dans le droit fil de ces conclusions, l’Inra a lancé, ce printemps, un nouvel appel à projets de recherche sur l’AB dans le cadre du programme dit AgriBio3 (programme qui prend la suite de deux premiers programmes également ciblés sur l’AB). Les deux grandes thématiques privilégiées sont, d’une part, les performances techniques de l’AB (évaluation, amélioration, conséquences sur les pratiques), et, d’autre part, le développement économique de l’AB (caractérisation de la demande, ajustement entre l’offre et la demande, stratégie des acteurs et politiques publiques). Ce programme, associé à d’autres initiatives nationales (appel à projets d’innovation et de partenariat CASDAR du ministère en charge de l’agriculture) et européennes (programme européen CORE Organic en cours de montage, suite à un premier programme éponyme), devrait permettre, du moins nous l’espérons, de répondre aux défis de l’AB, plus spécifiquement ici à ceux de l’élevage biologique. Un enjeu important est aussi que les innovations qui émergeront de ces futurs programmes, tout comme des travaux pionniers décrits dans ce numéro, constituent une source d’inspiration pour faire évoluer et asseoirla durabilité d’autres formes d’élevage.
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PERRIN, J. B., C. DUCROT, J. L. VINARD, P. HENDRIKX und D. CALAVAS. „Analyse de la mortalité bovine en France de 2003 à 2009“. INRAE Productions Animales 24, Nr. 3 (07.07.2011): 235–44. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2011.24.3.3258.

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La mortalité bovine est un problème important, tant au plan économique que du point de vue du bien-être animal. Nous avons analysé les données enregistrées dans la base de données nationale d’identification de 2003 à 2009, décrivant la carrière d’environ 75 millions de bovins, afin de fournir des statistiques fiables de la mortalité bovine en France. Les résultats de cette étude constituent un référentiel pouvant être utilisé pour évaluer des situations observées en élevage. En moyenne sur cette période, le risque de mortalité périnatale des mâles et des femelles atteignait respectivement 7,9% et 6,0% dans le cheptel laitier, et 4,7% et 3,2% dans le cheptel allaitant. Le risque de mortalité annuel moyen des animaux de plus de deux ans était de 3,5% chez les laitiers et de 2,0% chez les allaitants. La mortalité des bovins laitiers était significativement plus élevée que celle des allaitants pour les dix classes d’âge étudiées, sauf celle de un à deux ans. La modélisation des données hebdomadaires a permis de décrire la saisonnalité des taux de mortalité, qui était différente selon le sous-groupe populationnel considéré. Les taux de mortalité des veaux de moins de sept jours présentaient notamment deux pics d’ampleur équivalente (en décembre et juillet), tandis que les autres classes d’âge présentaient un pic principal en hiver, visiblement associé chez les adultes au pic de vêlage. Les résultats de cette modélisation ont par ailleurs révélé une augmentation significative des taux de mortalité de 2003 à 2009, probablement en partie due à l’épizootie de fièvre catarrhale ovine qui s’est propagée en France en 2007-2008. L’augmentation des taux de mortalité bovine a déjà été constatée dans de nombreux pays, suggérant la nécessité de mettre en place des mesures correctrices.
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AGABRIEL, J., und R. BAUMONT. „Avant-propos“. INRA Productions Animales 30, Nr. 2 (19.06.2018): 91–92. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2017.30.2.2235.

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Il faut remonter loin dans les archives de l’INRA, et plus précisément au numéro spécial du « Bulletin du CRZV de Theix » datant de l’année 1974 pour trouver un ouvrage entièrement dédié aux « vaches allaitantes »1. Quarante-trois ans plus tard, c’est avec plaisir que nous présentons ce nouveau dossier dans la revue INRA Productions Animales qui leur est entièrement consacré. Un tel regroupement d’articles sur cet animal et ce système d’élevage est donc assez rare et nous remercions chaleureusement les animateurs de la revue de l’avoir initié. Le numéro de 1974 constatait le développement soutenu des troupeaux allaitants en France qui accompagnait la tendance à la spécialisation des systèmes de production tant vers le lait que vers la viande. Les travaux de recherches engagés mettaient en avant les spécificités de ce système peu étudié jusque-là : la productivité de la femelle, biologiquement limitée à un veau par an, impose une stratégie générale de réduction des charges et des coûts de production et par là une maximisation de l’utilisation de l’herbe dans le système fourrager. Ils se démarquaient alors des travaux réalisés sur les vaches laitières. Et pour produire efficacement de la viande, disposer d’animaux tardifs de grands formats est un atout important par la capacité qu’ils ont à déposer efficacement de la masse musculaire. Les objectifs de sélection proposés alors ont ciblé le potentiel de croissance des veaux tout en améliorant les facilités de vêlage des vaches et le format des carcasses des vaches de réforme. Ces connaissances, développées par des chercheurs de renommée2, ont porté leurs fruits et accompagné la transformation constante du cheptel Français : le nombre de vaches allaitantes a presque été multiplié par deux (4,2 millions actuellement en France). Il est supérieur à celui des vaches laitières depuis l’année 2005 et la production de viande qui en est issue avoisine désormais 65% de la production nationale. Les vaches ont grandi et grossi (+ 5kg /an en moyenne), mais les troupeaux également. La productivité par travailleur a plus que doublé (Veysset et al 20153) sans que la productivité numérique des vaches n’en pâtisse trop. Mais cette réussite quantitative flagrante marque le pas, et ne suffit plus pour aborder sereinement l’avenir de la production. Au niveau des exploitations de nombreux signaux défavorables se sont allumés. Les revenus des éleveurs stagnent et restent parmi les plus bas des professions agricoles. L’image de l’élevage se dégrade dans notre société urbanisée. Les bovins en général sont aussi interrogés sur leur bilan environnemental qui est sujet à controverses, et désormais c’est la finalité première de production de viande de ces troupeaux allaitants qui est en débat. Ces constats sont maintenant bien connus, et rappelés brièvement dans les introductions des articles de M. Lherm et al, et d’A. Cerles et al. Ils provoquent des inquiétudes grandissantes à tous les niveaux de la filière. Que peuvent apporter aux débats en cours les recherches récentes ciblées vers les vaches allaitantes ? C’estce qui a motivé la réalisation de ce dossier qui vise à rassembler et synthétiser les connaissances récentes acquises, d’une part, à l’échelle de l’animal, et, d’autre part à celle du système de production.Pour introduire ce dossier, l’article de M. Lherm et al met en perspective les évolutions des « élevages allaitants » dans les quatre principaux pays européens producteurs : France, Royaume-Uni, Irlande et Espagne. L’analyse des trajectoires technico-économiques des élevages allaitants au cours des dernières décennies dans ces quatre pays montre que les choix d’investissements, de mécanisation, et d’agrandissement des structures n’ont pas été partout semblables. Ensuite, ce dossier fait le point des avancées dans les disciplines et dans les onnaissances zootechniques de base pour la conduite des élevages bovins allaitants : l’amélioration génétique, la physiologie de lareproduction, les facteurs de variation de la production de lait des mères, la quantification de leurs besoins nutritionnels et de leur efficience alimentaire. L’article de L. Griffon et al discute de ce que l’on peut attendre des nouveaux outils génétique comme la génomique, et comment ils vont s’intégrer dans les nouveaux schémas d’amélioration. Les nouvelles connaissances physiologiques pour la maîtrise de la reproduction, pour la prévision de la courbe de lactation et pour la maîtrise de l’alimentation des vaches allaitantes sont détaillées successivement dans les articles de B. Grimard et al, de B. Sepchat et al et d’A. De La Torre et J. Agabriel. Ils fournissent de nouveaux indicateurs sur les aptitudes des animaux dont l’élevage du futur a besoin : robustesse, autonomie, efficience. Autant de propositions pour de nouvelles mesures de routine qui participeront à la détermination des nouveaux phénotypes. L’article de M. Doreau et al éclaire le débat sur l’empreinte environnementale de l’élevage allaitant en synthétisant les connaissances actuelles permettant d’établir le bilan de ses impacts positifs et négatifs. Les controverses sur le besoin en eau, les rejets de gaz à effet de serre ou d’azote pour produire un kg de boeuf par exemple, sont encore très fortes et nécessitent des apports scientifiques de fond pour les apaiser. Même s’il est acquis qu’élevage allaitant et prairie sont liés, et que ce lien conforterait une image favorable auprès des citoyens comme auprès des consommateurs, les interrogations sociétales demandent des réponses. Les travaux en cours permettent de les affiner. Enfin, l’article d’A. Cerles et al qui clôt ce dossier pose les fondements des futurs possibles pour l’élevage bovin allaitant à partir d’un travail de prospective pour les filières viandes réalisé sur le territoire du Massif central qui analyse les conséquences de cinq scénarios contrastés prenant en compte de puissants déterminants comme le changement climatique, l’évolution de la consommation de viande, les politiques agricoles et environnementales4. La bonne utilisation des surfaces herbagères, la maîtrise complète de la qualité des viandes sont de points incontournables à travailler dans les années à venir, et les acteurs devront faire émerger ensemble les opportunités de projets qui les aideront à avancer. Nous sommes persuadés que ces divers sujets par la manière exhaustive et synthétique dont ils ont été traités dans ce dossier, aideront les lecteurs dans leurs recherches personnelles et à se forger leur propre expertise. Nous remercions encore tous les auteurs, les relecteurs et le secrétariat de la revue pour leurs investissements qui ont permis de mener ce travail à son terme. J. Agabriel, R. BaumontInra, UMR Herbivores------------1 L’exploitation des troupeaux de vaches allaitantes. 6ème journées du Grenier de Theix. Supplément du Bulletin Technique du CRZV Theix. Numéro spécial 1974 : 398pp.2 On peut ainsi citer Claude Béranger, Michel Petit, Gilbert Liénard, François Ménissier et toutes leurs équipes d’alors.3 Veysset P., Lherm M., Roulenc M., Troquier C., Bebin D., 2015. Productivity and technical efficiency of suckler beef production systems: trends for the period 1990 to 2012. Animal 9, 2050-2059.4 Cerles A., Poux X., Lherm M., Agabriel J., 2016. Étude prospective des filières viandes de ruminants du Massif central, horizon 2050. INRA Centre Auvergne-Rhône-Alpes. http://www.ara.inra.fr/Le-centre-Les-recherches/projets-et-actualites/ProspectiveViande
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Mounaix, Béatrice. „La biosécurité vue par les éleveurs de bovins et leurs vétérinaires“. Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 10, Nr. 40 (2018): 34–38. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/40034.

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Pour améliorer la mise en œuvre des principes de biosécurité dans les élevages de bovins, il convient de tenir compte de la diversité des représentations des éleveurs, de leurs freins et motivations. Les enquêtes réalisées auprès de 44 éleveurs de bovins lait et/ou viande et de 127 vétérinaires confirment une perception plutôt négative et un usage rare du mot « biosécurité » en élevage de bovins. La perception des risques sanitaires par les éleveurs est bonne, notamment en matière de biosécurité externe. Ils déclarent être motivés à améliorer la biosécurité en élevage de bovins si cela conduit à réduire les frais vétérinaires. Les freins à la mise en œuvre des pratiques de sécurité sanitaire sont d’ordre surtout organisationnel. La meilleure sensibilisation des éleveurs pour changer leurs perceptions de la biosécurité est un des leviers de progrès important exprimé dans l’enquête, par les éleveurs et par les vétérinaires. Une démarche innovante est en cours de test avec des groupes d’éleveurs de bovins allaitants pour développer des outils pour sensibiliser les éleveurs de bovins à la meilleure maitrise des risques sanitaires, et améliorer leurs pratiques.
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Gary, François, und Mathilde Clauss. „La biosécurité des très grands élevages laitiers dans un environnement sanitaire à risque : retour d’expérience en Afrique et au Moyen-Orient“. Le Nouveau Praticien Vétérinaire élevages & santé 10, Nr. 40 (2018): 39–45. http://dx.doi.org/10.1051/npvelsa/40039.

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Pour améliorer la mise en œuvre des principes de biosécurité dans les élevages de bovins, il convient de tenir compte de la diversité des représentations des éleveurs, de leurs freins et motivations. Les enquêtes réalisées auprès de 44 éleveurs de bovins lait et/ou viande et de 127 vétérinaires confirment une perception plutôt négative et un usage rare du mot « biosécurité » en élevage de bovins. La perception des risques sanitaires par les éleveurs est bonne, notamment en matière de biosécurité externe. Ils déclarent être motivés à améliorer la biosécurité en élevage de bovins si cela conduit à réduire les frais vétérinaires. Les freins à la mise en œuvre des pratiques de sécurité sanitaire sont d’ordre surtout organisationnel. La meilleure sensibilisation des éleveurs pour changer leurs perceptions de la biosécurité est un des leviers de progrès important exprimé dans l’enquête, par les éleveurs et par les vétérinaires. Une démarche innovante est en cours de test avec des groupes d’éleveurs de bovins allaitants pour développer des outils pour sensibiliser les éleveurs de bovins à la meilleure maitrise des risques sanitaires, et améliorer leurs pratiques.
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VEYSSET, P., F. BECHEREL und D. BEBIN. „Elevage biologique de bovins allaitants dans le Massif Central : résultats technico-économiques et identifications des principaux verrous“. INRAE Productions Animales 22, Nr. 3 (17.04.2009): 189–96. http://dx.doi.org/10.20870/productions-animales.2009.22.3.3345.

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Le Massif Central détient 25% des vaches allaitantes françaises certifiées AB. Afin d’obtenir des références technico-économiques, 22 élevages bovins allaitants AB ont été suivis en 2004, dont 13 en échantillon constant depuis 2001. Ces exploitations herbagères sont toutes situées en zone défavorisée et leurs performances ont été comparées à un groupe de 105 exploitations conventionnelles de la même zone géographique. Le chargement et la production de viande vive/UGB y sont 20% plus faibles que chez les conventionnels. La plus-value sur le prix de la viande n’est que de 7% car, suite aux difficultés de mise en marché, les animaux engraissés ne représentent que 45% des ventes alors que seuls les animaux gras sont valorisés sur le marché bio. Le produit global à l’ha est inférieur de 20% à celui des conventionnels, ce résultat étant compensé par de faibles charges opérationnelles (- 33%), d’où une meilleure efficacité économique. Le revenu par unité de main-d’œuvre est comparable entre AB et conventionnels. La recherche de l’autonomie alimentaire à l’échelle de l’exploitation est un point capital pour l’économie de ces exploitations, mais cette autonomie est plus facilement atteinte dans les fermes de polyculture-élevage où la production de céréales est possible. Vu le prix d’achat des concentrés, les exploitations 100% herbagères ont des difficultés pour engraisser leurs animaux, d’où le moindre taux de certification AB en zone de montagne par rapport aux zones intermédiaires. Mais des dimensions autres que la productivité et l’économie devront, à l’avenir, venir enrichir l’argumentaire pour encourager les conversions.
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Veysset, Patrick, Marie Charleuf und Michel Lherm. „Exploitations de polyculture-élevage bovin viande : plus grandes mais pas plus profitables que les exploitations d’élevage herbagères“. Cahiers Agricultures 29 (2020): 17. http://dx.doi.org/10.1051/cagri/2020015.

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La polyculture-élevage est souvent citée comme étant un idéal agronomique source d’économies pour l’agriculteur et à moindre impact environnemental négatif. La complémentarité entre les ateliers élevage et culture devrait permettre l’utilisation partagée de facteurs de production, et donc une réduction de l’utilisation d’intrants. Au-delà du concept, cette étude a pour objectif d’observer si, dans un bassin de production, les fermes produisant de la viande bovine et de grandes cultures affichent des performances productives et économiques différentes des fermes herbagères spécialisées bovins viande. À partir des données d’un échantillon d’exploitations de bovins allaitants charolais du centre de la France, nous observons que les exploitations dites de polyculture-élevage sont systématiquement plus grandes que les exploitations herbagères spécialisées. La grande taille des exploitations entraîne une forte augmentation des besoins en équipement et des charges induites. Ces charges ne se partagent pas entre productions animales et végétales. Au final, nous n’observons pas de différence de coût de production du kilogramme de viande produit ou de revenu par travailleur, entre exploitations herbagères spécialisées et exploitations de polyculture-élevage. Le concept vertueux de la polyculture-élevage se heurte à des réalités structurelles et socio-économiques. Afin de pourvoir bénéficier d’avantages économiques potentiels liés à la diversification, il faudrait réfléchir à de nouvelles formes de structure d’exploitations d’élevage françaises.
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Dissertationen zum Thema "Élevage bovin allaitant"

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Magne, Marie-Angélina. „Modéliser le système d'information des agriculteurs : le cas des éleveurs de bovins allaitants : le cas des éleveurs de bovins allaitants“. Montpellier, ENSA, 2007. http://www.theses.fr/2007ENSA0019.

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Pour contribuer au renouvellement des démarches de conseil, j'analyse la diversité des façons qu'ont les éleveurs de bovin allaitant de gérer les informations externes d'abord (30 entretiens), externes et internes ensuite (9 suivis), pour maîtriser et développer leur activité. L'activité informationnelle définie via des emprunts à l'ergonomie, permet de rendre compte que l’éleveur donne du sens à l'information et la construit comme une ressource pour son activité de production et pour son développement personnel en l’acquérant et l'utilisant en situation. Pour analyser l'activité informationnelle, je propose un cadre articulant quatre pôles : l'éleveur, les domaines d'activité d'élevage, les situations de gestion, les ressources informationnelles. Quatre logiques de mobilisation de ressources informationnelles externes sont discriminées selon trois critères : i/ l'organisation que leur donne l'éleveur ; ii/ l'autonomie qu'il prétend atteindre en les mobilisant ; iii/ le partage qu'il souhaite en avoir avec ses pairs. Pour rendre compte de l'articulation entre les ressources informationnelles externes et internes, je développe un modèle de système d’information qui se compose de deux sous-systèmes. Le premier organise l’activité informationnelle, via des modules : i/ de finalisation et ii/ de pilotage. Le second la déploie via des modules : i/ d'acquisition/interprétation des informations, ii/ d'exploitation des ressources informationnelles. Les flux au sein du système rendent compte des dynamiques de circulation des informations et de construction de leur sens par l'éleveur. Ma thèse enrichit de façon originale les cadres d’analyse de la zootechnie des systèmes d’élevage en considérant l’activité agricole sous l’angle de la mobilisation des ressources informationnelles par l’éleveur. Elle propose aux acteurs du Développement agricole des catégories pertinentes pour identifier des modes d'intervention auprès des éleveurs.
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Salas, Michel. „Systèmes d'élevage bovin allaitant en Guadeloupe : diagnostic et voies de développement“. Paris 12, 1989. http://www.theses.fr/1989PA120034.

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Afin de combler les lacunes existantes dans la connaissance des systemes d'elevage bovin allaitant en guadeloupe, une etude a ete mise en place sur ce theme depuis 1984 par l'iemvt/cirad* et l'inra**. Ce travail, qui s'inscrit dans le cadre d'une demarche recherche-developpement, s'est attache, dans un premier temps, a analyser les modalites de fonctionnement des systemes d'elevage, leurs potentialites et leurs contraintes ainsi que les processus de production mis en jeu. Les resultats ont montre globalement le grand interet des systemes d'elevage bovin traditionnel. Le mode de gestion des ressources alimentaires, les qualites des bovins creoles rendent ces systemes performants et effectifs par rapport aux objectifs definis par les eleveurs. La productivite en viande des troupeaux est souvent remarquable. L'elevage bovin occupe une place limitee mais essentielle dans les exploitations agricoles de la guadeloupe. Les connaissances acquises ont permis d'engager le projet dans une deuxieme phase, plus directement impliquee dans les problemes de developpement. Parallelement a un travail de reflexion-action sur les innovations organisationnelles susceptibles de lever les contraintes au developpement de cette activite, des innovations techniques ont ete mises au point afin d'etre testees dans un reseau de fermes de reference. La nature de ces innovations est sous-tendue par un modele de developpement (et, a terme, un modele de societe rurale) qui a ete prealablement discute
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Dubrulle, Jonathan. „Crise systémique en élevage charolais : le cas de la Saône-et-Loire et de la Nièvre de l'après-guerre à nos jours“. Electronic Thesis or Diss., université Paris-Saclay, 2024. https://theses.hal.science/tel-04791222.

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En ce début des années 2020, les producteurs de bovins allaitants du bassin charolais font face à de nombreuses difficultés. En effet, malgré leur contribution réelle au maintien de la biodiversité, au stockage de carbone et à l'entretien des paysages, les éleveurs charolais traversent une grave crise. Ces unités de production dégagent en effet de très faibles montants de valeur ajoutée rendant le revenu agricole extrêmement dépendant aux soutiens publics. A cela s'ajoutent des éléments socio-environnementaux, avec des exploitations agricoles très vulnérables aux effets du changement climatique, une pénibilité du travail manifeste, notamment au moment des vêlages, ainsi qu'une montée des discours critiques sur la consommation de viande qui pèse sur le sens du métier d'éleveur.Toutefois, ces difficultés n'ont rien de conjoncturel et résultent d'une trajectoire d'important accroissement de la taille des cheptels au détriment de la création de valeur ajoutée, sous fond d'industrialisation des filières et de libéralisation des politiques agricoles et de marché.A travers les cas de la Saône-et-Loire et de la Nièvre, cette thèse de doctorat s'attache à caractériser et expliquer la crise vécue par les éleveurs charolais au moyen d'une démarche d'agriculture comparée complétée d'apports de l'économie, de la sociologie et des sciences agronomiques. A l'issue de la caractérisation de cette crise, une attention sera portée aux tentatives individuelles et collectives de changement ainsi qu'aux conditions de réalisation à réunir pour espérer sortir de la crise
In the early 2020s, suckler cattle producers in the Charolais region are facing a number of difficulties. Despite their real contribution to conservig biodiversity, storing carbon and maintaining the countryside, Charolais breeders are going through a serious crisis. These production units generate very low levels of added value, making farm income extremely dependent on public support. Added to this are socio-environmental factors, with farms that are highly vulnerable to the effects of climate change, a clearly arduous workload, particularly at calving time, and a rise in critical discourse about meat consumption that weighs heavily on the meaning of a farmer's job.However, there is nothing cyclical about these difficulties, which are the result of a major increase in herd size to the detriment of value added, against a backdrop of industrialisation of the sectors and liberalisation of agricultural and market policies.Using the cases of Saône-et-Loire and Nièvre, this doctoral thesis sets out to characterise and explain the crisis experienced by Charolais breeders, using a comparative agriculture approach supplemented by contributions from economics, sociology and agronomic sciences. Once the crisis has been characterised, attention will be paid to individual and collective attempts to change the situation, and to the conditions that need to be met if there is to be any hope of emerging from the crisis
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Diakite, Zakary Rodrigue. „Capacité des doubles troupeaux herbagers bovins laitiers-bovins allaitants à concilier une meilleure valorisation du parcellaire avec une flexibilité accrue de fonctionnement“. Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2018. http://www.theses.fr/2018CLFAC055/document.

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Les prairies permanentes constituent des réservoirs potentiels d’alimentation fourragère et occupent plus de 66% des surfaces dans les zones de montagne. Ces zones présentent de fortes contraintes naturelles qui rendent difficile la valorisation des ressources herbagères. Les caractéristiques géographiques des parcelles et la structure des exploitations doivent donc être mieux prises en compte dans la gestion des surfaces fourragères pour améliorer le fonctionnement des systèmes d’élevage herbagers. La conduite simultanée de troupeaux bovins laitiers et bovins allaitants, s’inscrit dans une démarche relevant de l’agroécologie et qui peut apparaitre comme un facteur favorable au fonctionnement des systèmes d’élevage bovins avec une plus grande autonomie fourragère et de meilleures performances économiques et environnementales. Nous proposons d’analyser et modéliser le fonctionnement de ces systèmes d’élevage mixtes avec doubles troupeaux bovins laitiers et bovins allaitants pour explorer les compromis entre conduite d’élevage et niveau de production des troupeaux, autonomie fourragère globale, valorisation de la diversité géographique, niveaux et variabilité des profits et durabilité de l’utilisation des prairies.Pour répondre à cette problématique nous avons testé trois hypothèses : (I)- La conduite simultanée de troupeaux mixtes bovins laitiers et bovins allaitants permet une meilleure valorisation de l’herbe par pâturage que les systèmes bovins spécialisés dans les zones de contraintes tout en maintenant de bonnes performances économiques. (II)- Dans des conditions optimisées de fonctionnement économiques, les systèmes d’élevage bovins mixtes laitier-allaitant s’adaptent mieux aux aléas de prix pour générer des profits plus stables et plus élevés, comparés aux systèmes bovins spécialisés. (III)- Les systèmes d’élevage bovins mixtes laitier-allaitant permettent une utilisation maitrisée de la biomasse avec de meilleures performances environnementales tout en maintenant les services écosystémiques des végétations.Nous utilisons le modèle d’optimisation bioéconomique Orfee (Optimization of Ruminant Farm for Economic and Environmental assessment) développé pour explorer les systèmes d’élevages, associé à des données d’exploitations en régime de croisière (choix des cas-types BL18 et BL22) issues de la base de données des exploitations, baptisée DIAPASON. Le modèle a été adapté pour prendre en compte les contraintes géographiques et l'hétérogénéité des parcellaires basée sur la typologie française des prairies permanentes.Nous souhaitons ainsi observer les meilleurs équilibres correspondants aux conditions optimales de fonctionnement des exploitations représentées par deux cas-types déclinés selon cinq scénarios (100D, 75D, 50D, 25D et 0D, D étant le pourcentage d’UGB bovin laitier dans le troupeau). Les analyses permettent via les simulations d’obtenir des indicateurs biotechniques et économiques robustes pour évaluer les systèmes bovins mixtes herbagers dans les zones de montagnes.Selon les résultats obtenus, les systèmes d’élevage bovins mixtes laitier-allaitant, et plus particulièrement les systèmes équilibrés entre troupeau bovins laitiers et troupeau bovins allaitants, maximisent la valorisation de l’herbe par pâturage dans les zones soumises à des contraintes de mécanisation et d'accès aux vaches laitières. Ces systèmes présentent les meilleures capacités d’adaptions aux aléas économiques avec de bonnes productions animales, des performances économiques intéressantes et moins variables, comparées aux systèmes bovins spécialisés. Ces systèmes présentent également de meilleurs compromis pour les performances environnementales par comparaison à ceux des systèmes bovins spécialisés
Permanent pastures represent potential reservoirs of forage and cover more than 66% of the area of mountain zones. Nonetheless, these zones have strong natural limitations that make it difficult to use herbage resources. Geographic characteristics of fields and farm organization must thus be considered in more detail in the management of forage areas to improve pasture-based livestock systems functioning. Simultaneous production of dairy and beef cattle herds (i.e. “mixed dairy-beef cattle systems”) falls within the scope of agroecological approaches and may appear as factor favoring the functioning of cattle systems with greater forage autonomy and better economic and environmental performances. We analyzed and modeled the functioning of these mixed dairy-beef cattle systems to explore compromises between livestock management and the production level of the herds, overall forage autonomy, use of the geographical diversity, level and variability of profits and sustainability of pasture use.To address this issue, we tested three hypotheses: (I)- Mixed dairy-beef cattle systems use grazed herbage better than specialized cattle systems (dairy or beef) in zones with constraints while maintaining good economic performance. (II)- Under conditions of optimal economic functioning, mixed dairy-beef cattle systems adapt better to price variations, generating more stable and higher profits, than specialized cattle systems. (III)- Mixed dairy-beef cattle systems use biomass well, with better environmental performances, while conserving ecosystem services of the vegetation.We used the bioeconomic optimization model Orfee (Optimization of Ruminant Farm for Economic and Environmental assessment), developed to assess livestock systems, based on data from two farms in a steady state (case studies BL18 and BL22 from the French livestock-network database DIAPASON). Orfee was adapted to consider geographic constraints and field heterogeneity based on the French typology of permanent prairies. We then used the model to predict the best equilibria, corresponding to optimal conditions of functioning of farms, represented by the two case studies in five scenarios (100D, 75D, 50D, 25D and 0D, where D represents the percentage of dairy cattle in the herd). Analysis with the simulations yielded robust biotechnical and economic indicators for assessing mixed dairy-beef cattle systems in mountain zones.Based on the results, mixed dairy-beef cattle systems, especially those with 50% dairy cattle, maximize the use of grazed herbage in zones with constraints on mechanization and access of dairy cows to pastures. These systems have a greater ability to adapt to economic variations, with better levels of animal production and more attractive and less variable economic performances than those of specialized cattle systems. These systems also have better compromises between environmental performances than specialized cattle systems
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Assié, Sébastien. „Epidémiologie des troubles respiratoires des veaux non sevrés en système d'élevage allaitant“. Rennes 1, 2004. http://www.theses.fr/2004REN10035.

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L'objectif était de produire des connaissances épidémiologiques descriptives et analytiques sur les troubles respiratoires des veaux non-sevrés en système d'élevage allaitant de l'Ouest de la France : incidence, formes cliniques et impact économique. Les observations ont été menées dans 150 exploitations des Pays de la Loire de 1999 à 2003. Les forces des associations entre l'apparition des troubles et les facteurs de risque ont été quantifiées. Le taux d'incidence en période hivernale était de 1,89 cas pour 1000 veaux-jours exposés. Suite aux troubles respiratoires, 12% des exploitants perdaient environ 20% de leur revenu annuel. La vaccination telle que pratiquée par les éleveurs n'était pas toujours associée à un niveau d'incidence des troubles respiratoires plus faible. L'exposition simultanée au virus respiratoire syncytial bovin avec Mycoplasma bovis et souvent avec le virus parainfluenza de type 3 était associée à un niveau de risque élevé d'apparition de troubles respiratoires.
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Mosnier, Claire. „Adaptation des élevages de bovins allaitants aux aléas de prix et de climat : Approches par modélisation“. Phd thesis, AgroParisTech, 2009. http://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00005178.

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Les éleveurs de bovins allaitants sont confrontés à des risques climatiques et à des risques de prix qui peuvent menacer la pérennité de leurs exploitations. Dans cette thèse, nous nous sommes focalisés sur l'évaluation des impacts des aléas de prix de la viande bovine et de climat sur la gestion du troupeau et des cultures par les éleveurs et sur les résultats technico-économiques qui en découlent. Nous avons pour cela combiné de façon originale et complémentaire des méthodes innovantes relatives à l'analyse d'un panel d'exploitations et à la simulation. Nous avons ainsi 1) déterminé les corrélations entre aléas et variables technico-économiques observées, 2) construit un modèle économétrique pour estimer une fonction de production en présence de deux sources de risque et 3) développé un modèle d'exploitation récursif en programmation dynamique stochastique discrète. Nous avons établi sur la base des données observées que les éleveurs sont averses au risque et que cette aversion augmente lorsque leur richesse diminue. Dans nos simulations, les ajustements tactiques de la production aux aléas prennent le pas sur des adaptations plus stratégiques visant à diminuer l'exposition des exploitations aux risques. Les leviers d'ajustement, préférés et préférables, pour faire face aux aléas climatiques défavorables sont 1) l'augmentation de la part des concentrés dans les rations des animaux et l'achat de fourrages de façon à maintenir les objectifs de production du troupeau et 2) l'ajustement des surfaces fauchées afin de privilégier le pâturage. Pour des variations de prix affectant tous les types d'animaux dans les mêmes proportions, la production simulée reste inchangée. Les variations de prix se répercutent directement sur les recettes des ventes bovines. Les aléas climatiques se font sentir essentiellement sur les charges du troupeau de l'année en cours et de l'année suivante. Les pertes causées par des aléas climatiques négatifs ne sont pas totalement compensées par les surplus de gains engendrés lorsque les années sont favorables, et, deux mauvaises années climatiques de suite peuvent entraîner des baisses de profit très importantes. Une augmentation de la fréquence
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Forteau, Louise. „Accroître les performances des systèmes d'élevages de chevaux de selle par la mixité avec des bovins allaitants en zones herbagères“. Thesis, Université Clermont Auvergne‎ (2017-2020), 2019. http://www.theses.fr/2019CLFAC082.

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La diversité d’espèces animales est vue comme un levier permettant de limiter le recours aux intrants au sein des systèmes d’élevage herbagers. Ce travail de thèse est basé sur des enquêtes en élevages spécialisés de chevaux de selle et en élevages mixtes chevaux de selle – bovins allaitants dans deux zones herbagères françaises. Il a pour but de comparer leurs pratiques de valorisation de l’herbe, de gestion du parasitisme gastro-intestinal et leur organisation du travail. Les exploitations mixtes enquêtées sont en moyenne plus grandes que les exploitations spécialisées équines. Dans les piémonts nord du Massif central, les élevages mixtes présentent un chargement global plus élevé et achètent moins de fourrages que les élevages spécialisés. La part de surfaces pâturées alternativement par les bovins, production prioritaire dans cette région, puis par les équins est élevée. En Normandie où les chevaux sont de meilleure valeur génétique, le chargement global est identique entre les deux types de systèmes. Seules les parcelles pâturées alternativement par les équins puis par les bovins (<10% de la surface totale pâturée) sont davantage chargées que les autres modalités de pâturage. Le recours au gyrobroyage y est plus faible, de même que dans les parcelles pâturées simultanément par les deux espèces. Des coproscopies réalisées sur des jeunes chevaux du Massif Central montrent que ceux conduits en pâturage mixte avec des bovins excrètent deux fois moins d’œufs de strongles que ceux conduits en systèmes spécialisés. Le recours aux anthelminthiques pourrait être diminué dans les élevages mixtes grâce à l’effet dilution du parasitisme équin par les bovins, alors qu’à l’heure actuelle, les traitements restent systématiques dans tous les élevages enquêtés. Le travail d’astreinte lié à l’élevage des chevaux de selle est élevé, en particulier parce que la valorisation du jeune cheval est effectuée individuellement. L’atelier bovin allaitant n’a que peu d’effet sur la charge et l’organisation du travail. Le travail n’apparaît donc pas comme un facteur limitant de la mixité entre les deux espèces. Le lien entre l’analyse des pratiques, l’organisation du travail et le bilan économique des exploitations reste à consolider
In grassland based livestock systems, diversification of animal species is considered a tool allowing a reduced use of inputs. The present thesis aims at comparing practices of grass management, gastrointestinal parasitism management and work organisation of specialised saddle horse breeding systems and mixed saddle horse - beef cattle farming systems, which have been surveyed across two French pasture areas. The investigated mixed farms are on average larger than specialised equine farms. In the northern foothills of Massif Central, mixed farms have a higher farm stocking rate and buy less forage than specialised farms. There is a high land proportion grazed alternately by cattle (main production in this region) then horses. In Normandy, where horses have a higher genetic value, farm stocking rate is identical in both types of systems. Only the plots grazed alternately by horses then cattle (<10% of the total grazed area) are more heavily used than other grazing combinations. Grinding is less used there, as well as in plots grazed simultaneously by both species. Faecal egg counts carried out on young horses from the Massif Central show that those kept on mixed pasture with cattle excrete half as many strongyle eggs as those kept in specialised systems. This dilution effect of equine parasitism by cattle suggests that limiting the use of chemical drugs in mixed systems is possible, while treatments remain systematic in all surveyed farms. Saddle horse breeding requires a very large amount of routine work, due to the individual valorisation of young horses. Beef cattle breeding has little effect on the workload or its organisation. Work does not seem to be a factor preventing the implementation of mixed grazing. The link between analysis of practices, work organisation and economic performance of farms must be further investigated
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Jouven, Magali. „Quels équilibres entre production animale et utilisation durable des prairies dans les systèmes bovins allaitants herbagers ? : une approche par modélisation des interactions conduite-troupeau-ressources“. Phd thesis, INAPG (AgroParisTech), 2006. http://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00002272.

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La viabilité des systèmes herbagers repose sur leur capacité à produire de la viande à partir des fourrages récoltés sur l'exploitation; leur durabilité environnementale est liée à une utilisation des prairies favorable à la diversité floristique. L'objectif de la thèse était de comprendre les déterminants de la production animale et de l'utilisation durable des prairies à partir d'une analyse multi-échelle des interactions entre le troupeau et les ressources herbagères. Dans ce but, nous avons construit et utilisé un modèle de simulation à l'échelle de l'exploitation qui reproduit le fonctionnement en rythme de croisière d'exploitations bovines allaitantes herbagères. Le modèle est basé sur le couplage d'un sous-modèle de l'animal et d'un sous modèle du couvert végétal, adaptés d'après des modèles existants et validés sur données expérimentales. Un sous-modèle de conduite, construit d'après la bibliographie et trois enquêtes en exploitation et validé par des experts, gère les interactions entre le troupeau et les ressources fourragères. Avec le modèle, nous avons simulé les équilibres entre production animale et utilisation durable des prairies pour trois exploitations contrastées par leur structure et leurs objectifs de production. Nous avons appliqué des niveaux croissants de règles de conduites supposées favorables à la biodiversité (fauche après le stade floraison, pâturage peu sévère). Les prévisions du modèle ont mis en évidence le rôle prépondérant de l'équilibre entre chargement animal et productivité des prairies. La conduite a également joué un rôle, en agissant sur la dynamique des interactions entre le troupeau et les prairies. A des niveaux d'application intermédiaires, les règles de conduite testées ont permis de maintenir la production animale tout en améliorant l'utilisation durable des prairies. La sensibilité à ces règles de conduite a cependant varié entre exploitations simulées. D'autres scénarios structure-conduite pourront être explorés. Le modèle pourra être utilisé en synergie avec des modèles économiques ou des modèles biologiques à des échelles inférieures. Ses entrées et sorties pourront être discutés avec des acteurs du développement pour évaluer leur applicabilité sur le terrain.
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Buchteile zum Thema "Élevage bovin allaitant"

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Benoît, Marc, und Patrick Veysset. „Chapitre 6. Élevages ovin et bovin allaitants biologiques : concilier productivité et autonomie“. In Transitions vers l'agriculture biologique, 143–64. Éducagri éditions, 2009. http://dx.doi.org/10.3917/edagri.lamin.2009.01.0143.

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