Um die anderen Arten von Veröffentlichungen zu diesem Thema anzuzeigen, folgen Sie diesem Link: Dynamique synchrone.

Zeitschriftenartikel zum Thema „Dynamique synchrone“

Geben Sie eine Quelle nach APA, MLA, Chicago, Harvard und anderen Zitierweisen an

Wählen Sie eine Art der Quelle aus:

Machen Sie sich mit Top-22 Zeitschriftenartikel für die Forschung zum Thema "Dynamique synchrone" bekannt.

Neben jedem Werk im Literaturverzeichnis ist die Option "Zur Bibliographie hinzufügen" verfügbar. Nutzen Sie sie, wird Ihre bibliographische Angabe des gewählten Werkes nach der nötigen Zitierweise (APA, MLA, Harvard, Chicago, Vancouver usw.) automatisch gestaltet.

Sie können auch den vollen Text der wissenschaftlichen Publikation im PDF-Format herunterladen und eine Online-Annotation der Arbeit lesen, wenn die relevanten Parameter in den Metadaten verfügbar sind.

Sehen Sie die Zeitschriftenartikel für verschiedene Spezialgebieten durch und erstellen Sie Ihre Bibliographie auf korrekte Weise.

1

Morin, Hubert. „Importance et évolution des épidémies de la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans l’est du Canada : l’apport de la dendrochronologie“. Géographie physique et Quaternaire 52, Nr. 2 (02.10.2002): 237–44. http://dx.doi.org/10.7202/004856ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé La compilation de toutes les chronologies publiées sur les épidémies de la tordeuse des bourgeons de l'épinette établies à partir de la largeur des cernes de croissance des arbres hôtes a été utilisée pour étudier l'évolution spatiale et temporelle des épidémies survenues au cours du XX e siècle dans l'est de l'Amérique du Nord et particulièrement dans les régions nordiques. L'étude inclue 19 chronologies comprenant 1 257 arbres échantillonnés. Les données sont nombreuses pour certaines régions du Québec mais fragmentaires dans d'autres régions comme l'est et le centre de l'Ontario. On observe un remarquable synchronisme des plus faibles croissances radiales associées à la défoliation entre les différentes régions représentées pour les trois épidémies enregistrées au XX e siècle. La plus faible croissance radiale a été atteinte dans la majorité des régions vers 1914 pour la première épidémie du XX e siècle, entre 1948 et 1952 pour la deuxième et entre 1977 et 1979 pour la troisième. L'analyse des chronologies existantes ne montre pas une expansion des épidémies des régions méridionales vers les régions plus nordiques à moins forte proportion de sapin. Les chronologies du sud du Québec sont synchrones avec celles de la réserve des Laurentides et du nord du Saguenay - Lac Saint-Jean pour les trois épidémies, jusqu'au 50 e parallèle où les populations de sapin sont marginales. Il y a un léger décalage vers l'est pour la première épidémie, dans le Bas-Saint-Laurent et en Gaspésie. Les résultats des analyses dendrochronologiques présentées appuient l'hypothèse selon laquelle la dynamique des populations de tbe dans les forêts boréales nordiques du domaine de la pessière noire ne serait pas fondée sur un débordement des populations plus méridionales en période d'épidémies graves mais résulterait d'une augmentation relativement synchrone de populations présentes à l'état endémique.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
2

Feuillard, Colette. „Grammaticalisation et synchronie dynamique“. La linguistique 43, Nr. 1 (2007): 3. http://dx.doi.org/10.3917/ling.431.0003.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
3

Babiniotis, Georges. „Diachronie et synchronie dynamique“. La linguistique 45, Nr. 1 (2009): 21. http://dx.doi.org/10.3917/ling.451.0021.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
4

-Riedinger, P. „Modélisation formelle des systèmes dynamiques hybrides : application à la machine synchrone autopilotée“. Revue de l'Electricité et de l'Electronique -, Nr. 05 (1998): 78. http://dx.doi.org/10.3845/ree.1998.055.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
5

RADIMSKÝ, Jan. „De la potentialité à la synchronie dynamique : un héritage oublié du Cercle de Prague“. Écho des études romanes 3, Nr. 1-2 (11.06.2007): 7–12. http://dx.doi.org/10.32725/eer.2007.001.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
6

TOUDERT, OUIZA, FRANÇIS AUGER, AZEDDINE HOUARI und MOURAD LAGHROUCHE. „NOUVELLE EXTRACTION DE POSITION DU ROTOR BASÉE SUR L'INJECTION DE TENSION À HAUTE FRÉQUENCE TOURNANTE POUR LES ENTRAÎNEMENTS DE MACHINES SYNCHRONES À AIMANTS PERMANENTS À VITESSE BASSE OU NULLE“. REVUE ROUMAINE DES SCIENCES TECHNIQUES — SÉRIE ÉLECTROTECHNIQUE ET ÉNERGÉTIQUE 68, Nr. 2 (03.07.2023): 188–93. http://dx.doi.org/10.59277/rrst-ee.2023.68.2.12.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Une nouvelle procédure pour l'extraction de la position du rotor des moteurs synchrones à aimants permanents à pôles saillants (PMSM) est présentée dans cet article. Un signal de rotation de porteur est injecté dans la machine pour mesurer son déplacement à l'aide d'un courant haute fréquence. Cette méthode réduit le temps de calcul, simplifie le modèle d'extraction et améliore l'erreur d'évaluation du déplacement. Cette méthode est efficace pour les moteurs synchrones à aimants permanents montés en surface (SPMSM) présentant de petites saillances magnétiques avec un enroulement de stator distribué de manière sinusoïdale alimenté par un onduleur de source de tension à modulation d'impulsions vectorielles spatiales (SVPWM). Les résultats expérimentaux ont prouvé que la méthode de compensation de déphasage en ligne pouvait évaluer le déplacement du rotor, la vitesse et le fonctionnement du contrôle vectoriel PMSM sans capteur avec une grande précision. Cette méthode a montré son efficacité pour les performances statiques et dynamiques dans diverses conditions de charge de fonctionnement.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
7

Jesus, Paulo. „Moi et Temps Chez Leibniz“. Philosophica: International Journal for the History of Philosophy 19, Nr. 37 (2011): 59–72. http://dx.doi.org/10.5840/philosophica201119375.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La fusion entre la logique et la dynamique déclenche chez G. W. Leibniz une réforme de la notion de substance qui altère profondément le rapport entre le Je et le temps. Prototype de la substantialité, miroir de Dieu et expression du Tout créé, le Je dirait beaucoup, notamment Être, Un, Même: la persistance d’un « sujet » logique, d’un « je ne sais quoi » de métaphysique et d’un « personnage » moral. Sous l’angle de la temporalité, le Je véhicule tous les temps possibles et réels, passés et futurs. Il est question donc d’une communauté poly- et pan-chronique qui propose une sorte de synchronie de la diversité temporelle dans la notion complète et dans la force primitive qui semblent ainsi s’incliner vers ou se déplier de l’Eternel.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
8

Thomas, Alain. „/h/ en franco-ontarien“. Canadian Journal of Linguistics/Revue canadienne de linguistique 33, Nr. 3 (September 1988): 251–63. http://dx.doi.org/10.1017/s0008413100012986.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Il suffit d’écouter attentivement plusieurs locuteurs franco-ontariens pour se rendre compte que /h/ est encore bien vivant dans cette province. Mais il est réalisé de manière si irrégulière qu’on peut se demander s’il n’est pas menacé de disparition. La chose ne serait pas surprenante, puisqu’on a déjà noté son amuïssement en latin, avant la période classique, et surtout en français moderne, quelque 20 siècles plus tard. Assisterait-on au même phénomène d’économie phonétique en franco-ontarien?La question a déjà été abordée, dans des pré-publications, par Cichocki et Lepetit (1981) et Thomas (1982), mais l’absence de dimension diachronique dans ces deux études en a considérablement réduit la portée. Les données, en effet, étaient basées sur deux corpus d’adolescents francoontariens, provenant respectivement de Welland et de Sudbury, et ce n’est que par recoupements et déductions successives en synchronie dynamique que les auteurs arrivaient à postuler une évolution probable du /h/.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
9

Shoham, Shlomo, Giora Rahav und A. Kreizler. „The Measurement of Movements on the Conformity-Deviance Continuum as an Auxiliary Tool for Action-Research“. Acta Criminologica 3, Nr. 1 (19.01.2006): 103–41. http://dx.doi.org/10.7202/017012ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Résumé MESURE DES TENDANCES SUR L'ECHELLE « CONFORMITE-DEVIANCE » : INSTRUMENT DE RECHERCHE ACTIVE But de l'etude. Cette recherche entreprise par le ministere de l'Education dans certains bas-quartiers d'Israel a pour origine la theorie sociologique selon laquelle la deviance et la delinquance sont associees aux conflits de l'enfant qui appartient a des groupes divers. Le traitement vise a arreter ces pressions diverses en utilisant l'appartenance de l'enfant au groupe comme agent de traitement, et c'est pourquoi les travailleurs sociaux ont du s'integrer au groupe pour tenter de changer son systeme normatif. Ce rapport traite des problemes d'evaluation et de mesure objective des resultats obtenus par les efforts de correction et de prevention des travailleurs sociaux. Apercu theorique sur un schema pour l'etude de la delinquance en Israel. Dans un pays ou l'on denombre plus de 70 groupes ethniques, les conflits de normes peuvent etre hautement significatifs pour expliquer la genese du crime et de la delinquance. Ce probleme majeur de conflit de culture qui nait avec la deuxieme generation n'est cependant qu'un facteur predisposant dans un ensemble plus vaste. Le schema propose synchronise deux types d'explications causales : une configuration de facteurs predisposants ; une chaine de pressions dynamiques qui conduisent un individu donne a s'associer a des groupes criminels et a adopter leur type de conduite. Schema des {acteurs sociaux de conduite criminelle applique hypothe-tiquement a l'etiologie du crime et de la delinquance en Israel. Pour l'ensemble predisposant sont envisages les points suivants : cellule familiale ; facteurs ecologiques ; facteurs economiques ; conflit de culture. Le processus dynamique d'association considere les points suivants : solutions delinquantes de situations conflictuelles ; identification differentielle ; stigmate social ; sous-culture criminelle. Methode. Deux groupes ont ete choisis pour definir empiriquement le continuum mesure. Apres interview, les deux groupes ont ete compares en utilisant le test Mann-Whitney et le test x2. Les principaux points de distinction entre groupe delinquant et groupe non delinquant ont ensuite ete analyses afin d'etablir leur contribution relative. Questionnaire. Dans une premiere partie, le questionnaire comprend differentes questions concernant le passe socio-economique de l'enfant et de sa famille. La deuxieme partie est un ensemble d'inventaires eprouves anterieurement. La troisieme partie groupe les points concernant la conscience qu'ont les jeunes de la structure differentielle et du processus de stigmatisation. Resultats. On a tente de maintenir stables les variables des facteurs demographiques. L'anomie a ete consideree comme facteur predisposant. Apres verification, il ne semble pas que l'anomie soit un facteur significatif de la delinquance. Les differents points des inventaires qui differencient veritablement les delinquants des non-delinquants ont ensuite ete analyses et les plus significatifs sont indiques dans chaque inventaire. Identification dynamique et processus d'association. Les principes d'association differentielle ont ete largement verifies par cette etude et formules sous forme de probabilite. Cette etude a aussi verifie la theorie de la desorganisation familiale et du conflit de culture lie a l'immigration familiale. Le concept de norme viciee conduisant a une socialisation precoce est crucial pour le concept global de la delinquance.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
10

Thomas, Alain. „L’anglicisation du vocabulaire dans le Nord-Est ontarien francophone“. Articles 44, Nr. 2 (03.06.2015): 137–65. http://dx.doi.org/10.7202/1031003ar.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Bien que les francophones soient presque partout minoritaires en Ontario et, par conséquent, soient constamment exposés à la langue anglaise, on connaît mal l’influence de cette dernière sur les choix lexicaux des locuteurs franco-ontariens. Outre quelques travaux sur des emprunts spécifiques et l’alternance de code, on chercherait en vain des études approfondies sur l’usage des anglicismes lexicaux dans le parler de la communauté, particulièrement dans sa dimension diachronique. Afin de tenter de combler cette lacune, une recherche sur la perception de l’utilisation des emprunts à l’anglais dans le Nord-Est de l’Ontario a été entreprise. L’étude a été menée au moyen d’un questionnaire, administré auprès de locuteurs francophones de la région, qui portait sur près de 200 mots et expressions relevés dans un roman franco-ontarien choisi pour son fréquent recours au lexique anglais. Les résultats révèlent des différences intergénérationnelles intéressantes qui suggèrent une évolution du lexique en synchronie dynamique et fournissent indirectement des renseignements sur l’attitude d’une communauté minoritaire francophone importante vis-à-vis de la langue dominante de l’Ontario.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
11

Vital, Joël. „La céramique et les occupations de l’âge du Bronze de l’abri du Pas de l’Échelle à Rovon (Isère) dans leur contexte régional“. Collection EDYTEM. Cahiers de géographie 20, Nr. 1 (2018): 283–94. http://dx.doi.org/10.3406/edyte.2018.1430.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
L’abri du Pas de l’Échelle à Rovon a été occupé à la fin du Néolithique, à l’âge du Bronze ancien et au Bronze final 1 et 2. Le mobilier céramique présenté n’est significatif que pour le Bronze moyen-Bronze final 1. Les comparaisons conduisent vers la vallée du Rhône et vers les productions du style à cannelures au début du Bronze final, attribution confirmée par une date radiocarbone. Les occupations de l’âge du Bronze correspondent à des passages, des fréquentations ou des occupations très sporadiques de l’abri, discontinues, un peu plus durables, peut être dès la fin du Bronze moyen et certainement pour le BF1. Elles pourraient être liées à des déplacements depuis la vallée, dans le cadre de parcours pastoraux gagnant les pâturages du Vercors par l’emprunt d’un des accès privilégiés au plateau. Les phases représentées dans l’abri du Pas de l’Échelle, synchrones d’améliorations des conditions climatiques, sont aussi attestées par le développement de l’habitat en plaine et sur les reliefs, lors de renouveaux des dynamiques de peuplement à vocation agro-pastorale à large échelle.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
12

Chauveau, Stéphanie. „Dynamiques de formation à distance et usages des capsules vidéos - Entretien avec Michaël Bourgatte et Laurent Tessier“. Médiations et médiatisations, Nr. 7 (09.11.2021): 109–14. http://dx.doi.org/10.52358/mm.vi7.208.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Au cours des années 2010, la création et le partage de vidéos à des fins éducatives ont connu une croissance exponentielle. Ces pratiques ont été rendues possibles par l’amélioration de la qualité des réseaux, la démocratisation de technologies (smartphones, tablettes) et l’apparition de plateformes d’hébergement (en particulier YouTube). On a ainsi vu émerger de nouveaux formats d’enseignement à distance reposant principalement sur leurs usages : MOOC, SPOC, mais aussi des formations hybrides synchrones ou asynchrones. Au cœur de ces nouveaux formats pédagogiques, ces vidéos permettent d’articuler un propos et une mise en images. Pour autant, celles-ci sont souvent livrées en tant que simples illustrations. Dans ce contexte, comment concevoir des capsules pédagogiques pertinentes, intégrées à des scénarios innovants qui tirent réellement parti de leurs potentialités et favorisent la coconstruction des représentations et des savoirs? Lors d’un entretien, Michaël Bourgatte et Laurent Tessier, enseignants-chercheurs à l’Institut Catholique de Paris (ICP), évoquent leurs pratiques au sein d’un projet de laboratoire universitaire des innovations pédagogiques. Ils témoignent d’initiatives montrant que la vidéo mettant en scène des témoignages et des récits d’expérimentations peut être source de partage entre pairs et, à l’occasion, le recours à des outils d’annotation peut favoriser l’engagement de l’apprenant.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
13

Saint-Georges, Catherine. „La synchronie et le mamanais dans les films familiaux peuvent-ils nous éclairer sur la dynamique interactive précoce des bébés futurs autistes avec leurs parents ?“ Cahiers de PréAut 10, Nr. 1 (2013): 79. http://dx.doi.org/10.3917/capre1.010.0079.

Der volle Inhalt der Quelle
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
14

Riad, Tomas. „The Origin of Scandinavian Tone Accents“. Diachronica 15, Nr. 1 (01.01.1998): 63–98. http://dx.doi.org/10.1075/dia.15.1.04ria.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
SUMMARY This article presents a hypothesis about the origin of tone accent in Swedish and Norwegian. The main idea is that the presence of Proto-Nordic secondary stress and its subsequent reduction is essential to the development of accent 2. Developing an earlier proposal (Riad 1988), it is argued that stress clash is critical in the phonologization of tonal information. Support for the major claims is provided by the correlation of Proto-Nordic secondary stress and accent 2 in the modern languages, the synchronic behaviour of accent 2 in Modern Standard Swedish, its manifestation in conservative dialects, and distributional differences between three Scandinavian varieties, which reflect different stages of development. Other, earlier theories of the origin of the accents are discussed in the appendix. RÉSUMÉ Cet article présente une hypothèse de l'origine des accents tonaux en suédois et en norvégien. L'idée principale est que la présence de l'accent dynamique secondaire en proto-nordique et sa réduction subséquente sont essentielles pour le développement de l'accent 2. Ici l'auteur développe la proposition de Riad (1988) selon laquelle le facteur qui cause la phonologisation d'information tonale est le 'stress clash' (le conflit de l'accent tonique). À l'appui des aspects principaux de l'hypothèse il y a la corrélation entre l'accent dynamique secondaire en proto-nordique et l'accent 2 (tonal) dans les langues modernes, la comportement synchronique d'accent 2 en suédois moderne, sa manifestation dans les dialectes conservateurs, et des différences distribu-tionelles entre trois dialectes Scandinaves, qui présentent les différents étapes du développement. On discute d'autres théories de l'origine des accents dans un appendice. ZUSAMMENFASSUNG In diesem Aufsatz wird eine Hypothèse zur ÖEntstehung der schwedischen und norwegischen tonalen Akzente vorgelegt. Ihr Kernpunkt ist, daß sekun-dare Betonungen im Urnordischen und ihre spätere Reduktion eng mit der Ent-wicklung des Akzents 2 verbunden sind. Als auslösenden Faktor in der Pho-nologisierung tonaler Information wird hier ein sog. 'Stress Clash' (nach Riad 1988) angenommen. Stütze für die hauptsächlichen Aspekte dieser Hypothèse finden wir in der Korrelation zwischen urnordischer sekundärer Betonung und Akzent 2 in den modernen Sprachen, dem synchronischen Verhalten des Ak-zent 2 im modernen Standardschwedischen, ihrer Manifestation in konserva-tiven Dialekten und auch in den distributionellen Kontrasten in drei skandi-navischen Varietäten, denen verschiedene Stadien der Entwicklung des Tons entsprechen. Andere Theorien zum Ursprung der Akzente werden in einem Anhang diskutiert.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
15

Dembeck, Till. „Heute sprechen. Literatur, Politik und andere Sprachen im Lied (Herder, Alunāns, Barons)“. Interlitteraria 26, Nr. 1 (31.08.2021): 31–48. http://dx.doi.org/10.12697/il.2021.26.1.4.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Speaking Today. Literature, Politics and Other Languages in Songs (Herder, Alunāns, Barons). This article claims that the politico-cultural relevance of literary texts in their respective present consists, among other aspects, of their handling of linguistic diversity. As examples, it presents three 18th and 19th century publications from the German and/or Latvian speaking territories which put (folk) songs into the centre of their rather different politicocultural endeavours. Herder’s collection of folk songs from 1778/79 is read as an attempt at a poetic new beginning that makes use of linguistic diversity qua translation in order to inspire originality in the ‘mother tongue’. The folk songs here serve to synchronise and dynamise linguistic means in the name of a new literature. The Dseesmiņas (‘little songs’), a collection of translations of European poetry into Latvian published by Alunāns in 1856, combines precisely this claim to renewal with an attempt at an anti-colonial synchronisation and modernisation of the Latvian language. Eventually, the six-volume collection of Latwju Dainas (Latvian folk songs), published by Barons around 1900, takes up Herder’s efforts to preserve folk songs. Barons synchronises a dialectally, materially and historically diverse corpus of songs in the name of anti-colonial emancipation. In terms of cultural policy, his project aims to give presence to pre-modern folk life under the conditions of modernity.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
16

Tremblay, Melanie, und Anne-Michèle Delobbe. „Enseignement et évaluation des mathématiques à distance durant la Covid-19“. Canadian Journal of Learning and Technology 47, Nr. 4 (20.09.2021). http://dx.doi.org/10.21432/cjlt28098.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
La pandémie liée au coronavirus SARS-CoV-2 a entraîné une multitude de mesures visant à contrer sa propagation. Parmi elles, la fermeture des établissements scolaires et le passage non-planifié à l’enseignement à distance. Le présent texte porte son attention sur l’expression de la dynamique d’enseignement-apprentissage-évaluation (mai-juin 2020) en mathématique auprès de 311 enseignants primaire et secondaire. Les résultats dégagent cinq principaux enjeux identifiés par les répondants. L’activité mathématique menée sous la modalité synchrone est davantage discuté et on y constate la place importante prise par l’exposé magistral et la résolution de problèmes issus de manuels. Les objets retenus par les enseignants dans l’exercice du jugement en évaluation surprennent et semblent teintés par différentes décisions ministérielles.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
17

Angenot, Valérie, Shima Shirkhodaei, Maria Giulia Dondero und Guillaume Joachim. „Sémiotique de la communication en coprésence et à distance“. Collaborer à distance. Enjeux et impacts des interfaces numériques dans les pratiques collaboratives synchrones 2, Nr. 3 (23.01.2018). http://dx.doi.org/10.25965/interfaces-numeriques.2146.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Cet article se veut une réflexion et une mise à l’épreuve des théories émises à la fois par la sémiotique textualiste et la sémiotique des pratiques. La réflexion porte sur la communication synchrone en coprésence et sur la communication synchrone à distance outillée par l’usage d’interfaces numériques. Dans les activités collaboratives expertes, comme par exemple dans l’élaboration de projets architecturaux à distance, les pratiques des interlocuteurs sont soumises aux contraintes inhérentes au médium et doivent s’adapter à la dynamique constamment renouvelée des scènes prédicatives pour assurer l’efficacité de la communication.Un des objectifs de l’article consiste en une exploration des différentes propositions théoriques et méthodologiques visant les pratiques telles qu’émises par la sémiotique de Fontanille (2008) et l’ergonomie du « cours d’action » de Theureau (2006). Il est également question de mettre à l’épreuve le résultat de ces réflexions théoriques par l’examen d’un corpus particulier afin d’évaluer l’efficacité des nouvelles propositions de la sémiotique face à une analyse de cas. Cette analyse interroge notamment les aspects de la multimodalité et le rôle des différents types d’énoncés dans l’efficience de la communication et l’adaptation des pratiques sémiotiques à la contrainte du support de la communication. Nous proposons aussi une réflexion sur les médiations possibles entre pratiques en cours et objectivations de celles-ci en faisant une distinction entre textualisation et notation.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
18

Carlone, Emanuela. „La lecture augmentée et collaborative à travers des outils numériques : enjeux et pratiques“. Didactique du FLES, Nr. 3:1 (10.07.2024). http://dx.doi.org/10.57086/dfles.1024.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Introduire des activités interactives, ludiques et collaboratives à travers des plateformes numériques renforce les compétences linguistiques et culturelles des apprenants. Cette approche multimodale favorise le développement cognitif, créatif et citoyen en encourageant l’interaction sociale et la co-construction des savoirs. Sur les plateformes que nous allons présenter dans cet article, les apprenants peuvent collaborer pour la réussite d’une tâche actionnelle, créer des contenus, partager leurs connaissances et opérer une lecture augmentée des textes littéraires, ou appartenant à d’autres genres discursifs. Ils peuvent interagir de manière synchrone ou asynchrone, créant ainsi un environnement d’apprentissage dynamique et mettant en œuvre une compréhension écrite collaborative et partagée. Cette démarche, intégrant l’intelligence collective et proche des pratiques juvéniles, répond aux défis contemporains. Elle offre une expérience immersive et engageante, essentielle pour la formation des apprenants dans un écosystème numérique en constante évolution.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
19

Murphy, Elizabeth. „Online synchronous communication in the second-language classroom“. Canadian Journal of Learning and Technology / La revue canadienne de l’apprentissage et de la technologie 35, Nr. 3 (21.07.2010). http://dx.doi.org/10.21432/t2kg6c.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Abstract: The study reported on in this paper used a framework of benefits, challenges and solutions to categorize data from a design experiment using synchronous online communication for learning French as a second language (FSL). Participants were 92 Grade 6, FSL students and four teachers from urban and rural areas of Newfoundland, Canada. Data collection relied on online observation, teachers’ use of blogs and an online discussion forum, face-to-face planning and reflection meetings for teachers as well as interviews with all participants. Benefits included independence and peer-learning; authenticity and motivation; anonymity and confidence; enhanced self-esteem. Challenges related to teacher multi-tasking; poor sound quality; technical problems; momentum; grouping; scheduling. Solutions included use of student moderators; audio tutorials and direct messaging; activity tutorials; technical support and capacity building. The categories and their subcategories were grouped into two themes of positive affect and student-centered learning. Résumé : L’étude décrite dans le présent article a utilisé un cadre prenant en considération les bénéfices, les défis et les solutions afin de classer les données d’un dispositif expérimental utilisant la communication synchrone en ligne pour l’apprentissage du français langue seconde (FLS). Les participants étaient 92 élèves en FLS de sixième année et quatre enseignants de milieux urbains et ruraux de Terre-Neuve, Canada. La collecte des données s’est fondée sur l’observation en ligne, l’utilisation de cybercarnets et d’un forum de discussion en ligne par les enseignants, la planification en face-à-face et des réunions de réflexion pour les enseignants, ainsi que des entrevues avec tous les participants. Les bénéfices comprenaient : l’indépendance et l’apprentissage entre pairs; l’authenticité et la motivation; l’anonymat et la confiance; l’amélioration de l’estime de soi. Les défis se rapportaient à : la multiplicité des tâches incombant aux enseignants; la mauvaise qualité sonore; les problèmes techniques; la dynamique; le regroupement; la planification. Les solutions incluaient : l’utilisation d’élèves à titre de modérateurs; les tutoriels audio et la messagerie directe; le renforcement des capacités; les tutoriels d’activités. Les catégories et leurs sous-catégories ont été regroupées en deux thèmes, soit l’affect positif et l’apprentissage centré sur l’élève.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
20

Roché, Michel. „Les familles dérivationnelles : comment ça marche ?“ Démonette : une base dérivationnelle du français, Nr. 33 (15.12.2023). http://dx.doi.org/10.54563/lexique.1075.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Une approche véritablement lexicale doit situer la formation des lexèmes au croisement des séries dérivationnelles et des familles dérivationnelles. Dans celles-ci, le niveau déterminant est celui des réseaux qui associent des lexèmes étroitement reliés, en synchronie, par la forme et par le sens. La structure des réseaux dépend des caractéristiques sémantiques, référentielles et catégorielles des éléments qui les constituent. Ainsi par exemple, parmi les réseaux qui associent un nom abstrait à un nom d’humain, les réseaux action, activité, événement, pourtant assez proches, ne sont pas organisés de la même manière. Ni les réseaux statut ou les réseaux axiologiques, ou ceux qui se constituent autour d’un toponyme ou d’un ethnonyme, ou autour d’un qualifiant. La dynamique propre à chaque réseau suscite et encadre l’apparition de nouveaux termes pour remplir les cases laissées vides par le lexique existant. Considérer les lexèmes comme construits non pas sur (une base, dans une relation univoque et unidirectionnelle) mais dans (un réseau, au sein d’une famille dérivationnelle) relativise ou permet de résoudre un certain nombre de problèmes constructionnels ou morphophonologiques.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
21

Boissonneault, Julie. „Perspectives intergénérationnelles de l’emprunt à l’anglais chez les francophones du Nord-Est ontarien“. Nouvelle Revue Synergies Canada, Nr. 17 (02.10.2023). http://dx.doi.org/10.21083/nrsc.v2023i17.7203.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
Dans un article paru en 2013, Alain Thomas faisait état de la perception qu’avaient des francophones du Nord-Est ontarien de l’utilisation des emprunts lexicaux à l’anglais. Ses résultats révèlent des différences intergénérationnelles, ce qui corrobore les tendances observées dans d’autres enquêtes auprès des francophones ontariens. Le glissement vers l’anglais n’est cependant pas régulier et l’anglicisation semble plus intense chez les locuteurs nés entre 1940 et 1960. Dans sa conclusion, Thomas exprimait le souhait que son enquête soit reproduite à plus grande échelle et que l’effet de la concentration des francophones dans les communautés soit vérifié. Ce texte y donne suite par une analyse de corpus auprès de 120 francophones nés entre le 19e et le 21e siècle et habitant diverses communautés du Nord-Est ontarien. L’analyse, qui s’inscrit dans une approche de synchronie dynamique, vise d’abord à dégager la présence de lexèmes empruntés à l’anglais en fonction des années de naissance des locuteurs, puis à comparer les probabilités d’usage des emprunts à celles des variantes françaises équivalentes. Puisque les communautés à l’étude varient de franco-minoritaires à franco-majoritaires, les indices d’usage sont ensuite vérifiés afin de cerner l’importance de cette variable dans le processus d’anglicisation.
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
22

Gagné, Natacha. „Anthropologie et histoire“. Anthropen, 2017. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.060.

Der volle Inhalt der Quelle
Annotation:
On a longtemps vu l’histoire et l’anthropologie comme deux disciplines très distinctes n’ayant pas grand-chose en partage. Jusqu’au début du XXe siècle, l’histoire fut essentiellement celle des « civilisés », des Européens et donc des colonisateurs. Si les colonisés n’étaient pas complètement absents du tableau, ils étaient, au mieux, des participants mineurs. L’anthropologie, pour sa part, s’est instituée en ayant pour objet la compréhension des populations lointaines, les « petites sociétés », autochtones et colonisées, ces populations vues comme hors du temps et de l’histoire. Cette situation était le produit d’une division traditionnelle (Harkin 2010 : 114) – et coloniale (Naepels 2010 : 878) – du travail entre histoire et anthropologie. Celle-ci se prolongeait dans le choix des méthodes : les historiens travaillaient en archives alors que les anthropologues s’intéressaient aux témoignages oraux et donc, s’adonnaient à l’enquête de terrain. Les deux disciplines divergeaient également quant à la temporalité : « Pour l’histoire, (…) le temps est une sorte de matière première. Les actes s’inscrivent dans le temps, modifient les choses tout autant qu’ils les répètent. (…) Pour l’anthropologue, s’il n’y prend garde, le temps passe en arrière-plan, au profit d’une saisie des phénomènes en synchronie » (Bensa 2010 : 42). Ces distinctions ne sont plus aujourd’hui essentielles, en particulier pour « l’anthropologie historique », champ de recherche dont se revendiquent tant les historiens que les anthropologues, mais il n’en fut pas de tout temps ainsi. Après s’être d’abord intéressés à l’histoire des civilisations dans une perspective évolutionniste et spéculative, au tournant du siècle dernier, les pères de l’anthropologie, tant en France (Émile Durkheim, Marcel Mauss), aux États-Unis (Franz Boas), qu’en Angleterre (Bronislaw Malinowski, Alfred Radcliffe-Brown), prendront fermement leur distance avec cette histoire. Les questions de méthode, comme le développement de l’observation participante, et l’essor de concepts qui devinrent centraux à la discipline tels que « culture » et « fonction » furent déterminants pour sortir de l’idéologie évolutionniste en privilégiant la synchronie plutôt que la diachronie et les généalogies. On se détourna alors des faits uniques pour se concentrer sur ceux qui se répètent (Bensa 2010 : 43). On s’intéressa moins à l’accidentel, à l’individuel pour s’attacher au régulier, au social et au culturel. Sans être nécessairement antihistoriques, ces précepteurs furent largement ahistoriques (Evans-Pritchard 1962 : 172), une exception ayant été Franz Boas – et certains de ses étudiants, tels Robert Lowie ou Melville J. Herskovits – avec son intérêt pour les contacts culturels et les particularismes historiques. Du côté de l’histoire, on priorisait la politique, l’événement et les grands hommes, ce qui donnait lieu à des récits plutôt factuels et athéoriques (Krech 1991 : 349) basés sur les événements « vrais » et uniques qui se démarquaient de la vie « ordinaire ». Les premiers essais pour réformer l’histoire eurent lieu en France, du côté des historiens qui seront associés aux « Annales », un nom qui réfère à la fois à une revue scientifique fondée en 1929 par Marc Bloch et Lucien Febvre et à une École d’historiens français qui renouvela la façon de penser et d’écrire l’histoire, en particulier après la Seconde Guerre mondiale (Krech 1991; Schöttler 2010). L’anthropologie et la sociologie naissantes suscitèrent alors l’intérêt chez ce groupe d’historiens à cause de la variété de leurs domaines d’enquête, mais également par leur capacité à enrichir une histoire qui n’est plus conçue comme un tableau ou un simple inventaire. Les fondateurs de la nouvelle École française des Annales décrivent leur approche comme une « histoire totale », expression qui renvoie à l’idée de totalité développée par les durkheimiens, mais également à l’idée de synthèse du philosophe et historien Henry Berr (Schöttler 2010: 34-37). L’histoire fut dès lors envisagée comme une science sociale à part entière, s’intéressant aux tendances sociales qui orientent les singularités. L’ouvrage fondateur de Marc Bloch, Les rois thaumaturges (1983 [1924]), pose les jalons de ce dépassement du conjoncturel. Il utilise notamment la comparaison avec d’autres formes d’expériences humaines décrites notamment dans Le Rameau d’Or (1998 [1924; 1890 pour l’édition originale en anglais]) de James G. Frazer et explore le folklore européen pour dévoiler les arcanes religieux du pouvoir royal en France et en Angleterre (Bensa 2010; Goody 1997). Il s’agit alors de faire l’histoire des « mentalités », notion qui se rapproche de celle de « représentation collective » chère à Durkheim et Mauss (sur ce rapprochement entre les deux notions et la critique qui en a été faite, voir Lloyd 1994). Les travaux de la deuxième génération des historiens des Annales, marqués par la publication de l’ouvrage de Fernand Braudel La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II en 1949 et de son arrivée en 1956 à la direction de la revue, peuvent encore une fois mieux se comprendre dans l’horizon du dialogue avec l’anthropologie, d’une part, et avec les area studiesqui se développèrent aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, de l’autre (Braudel 1958). Le projet est de rapporter « la spécificité des acteurs singuliers, des dates et des événements à des considérations plus vastes sur la transformation lente des mœurs et des représentations. Le travail ne consiste pas seulement à capter au projet de l’histoire des rubriques chères à l’anthropologie, mais aussi à caractériser une époque [et une région] par sa façon de percevoir et de penser le monde » (Bensa 2010 : 46). Il s’agit alors de faire l’histoire des structures, des conjonctures et des mentalités (Schöttler 2010 : 38). Les travaux de cette deuxième génération des Annales s’inscrivent dans un vif débat avec l’anthropologie structuraliste de Claude Lévi-Strauss. Si tant Braudel que Lévi-Strauss voulaient considérer les choses de façon globale, Lévi-Strauss situait la globalité dans un temps des sociétés des origines, comme si tout s’était joué au départ et comme si l’histoire n’en serait qu’un développement insignifiant. Pour sa part, Braudel, qui s’intéressait à l’histoire sérielle et à la longue durée, situait plutôt la globalité dans un passé qui sert à comprendre le présent et, jusqu’à un certain point, à prévoir ce qui peut se passer dans le futur. Ce qui constitue le fond de leur opposition est que l’un s’intéresse à l’histoire immobile alors que l’autre s’intéresse à l’histoire de longue durée, soit l’histoire quasi immobile selon laquelle, derrière les apparences de la reproduction à l’identique, se produisent toujours des changements, même très minimes. Dans les deux cas, l’ « événementiel » ou ce qui se passe à la « surface » sont à l’opposé de leur intérêt pour la structure et la profondeur, même si ces dernières ne sont pas saisies de la même façon. Pour Braudel, la structure est pleinement dans l’histoire ; elle est réalité concrète et observable qui se décèle notamment dans les réseaux de relations, de marchandises et de capitaux qui se déploient dans l’espace et qui commandent les autres faits dans la longue durée (Dosse 1986 : 89). Les travaux de Braudel et son concept d’ « économie-monde » inspireront plusieurs anthropologues dont un Marshall Sahlins et un Jonathan Friedman à partir du tournant des années 1980. Pour Lévi-Strauss, la structure profonde, celle qui correspond aux enceintes mentales humaines, « ne s’assimile pas à la structure empirique, mais aux modèles construits à partir de celle-ci » (Dosse 1986 : 85). Elle est donc hors de l’histoire. Comme le rappelait François Hartog (2014 [2004] : 287), Lévi-Strauss a souvent dit « rien ne m’intéresse plus que l’histoire. Et depuis fort longtemps! » (1988 : 168; voir d’ailleurs notamment Lévi-Strauss 1958, 1983), tout en ajoutant « l’histoire mène à tout, mais à condition d’en sortir » (Lévi-Strauss 1962 : 348) ! Parallèlement à l’entreprise déhistoricisante de Lévi-Strauss, d’autres anthropologues insistent au contraire à la même époque sur l’importance de réinsérer les institutions étudiées dans le mouvement du temps. Ainsi, Edward E. Evans-Pritchard, dans sa célèbre conférence Marett de 1950 qui sera publiée en 1962 sous le titre « Anthropology and history », dénonce le fait que les généralisations en anthropologie autour des structures sociales, de la religion, de la parenté soient devenues tellement généralisées qu’elles perdent toute valeur. Il insiste sur la nécessité de faire ressortir le caractère unique de toute formation sociale. C’est pour cette raison qu’il souligne l’importance de l’histoire pour l’anthropologie, non pas comme succession d’événements, mais comme liens entre eux dans un contexte où on s’intéresse aux mouvements de masse et aux grands changements sociaux. En invitant notamment les anthropologues à faire un usage critique des sources documentaires et à une prise en considération des traditions orales pour comprendre le passé et donc la nature des institutions étudiées, Evans-Pritchard (1962 : 189) en appelle à une combinaison des points de vue historique et fonctionnaliste. Il faut s’intéresser à l’histoire pour éclairer le présent et comment les institutions en sont venues à être ce qu’elles sont. Les deux disciplines auraient donc été pour lui indissociables (Evans-Pritchard 1962 : 191). Au milieu du XXe siècle, d’autres anthropologues s’intéressaient aux changements sociaux et à une conception dynamique des situations sociales étudiées, ce qui entraîna un intérêt pour l’histoire, tels que ceux de l’École de Manchester, Max Gluckman (1940) en tête. En France, inspiré notamment par ce dernier, Georges Balandier (1951) insista sur la nécessité de penser dans une perspective historique les situations sociales rencontrées par les anthropologues, ce qui inaugura l’étude des situations coloniales puis postcoloniales, mais aussi de l’urbanisation et du développement. Cette importance accordée à l’histoire se retrouva chez les anthropologues africanistes de la génération suivante tels que Jean Bazin, Michel Izard et Emmanuel Terray (Naepels 2010 : 876). Le dialogue entre anthropologie et histoire s’est développé vers la même époque aux États-Unis. Après le passage de l’Indian Claims Commission Act en 1946, qui établit une commission chargée d’examiner les revendications à l’encontre de l’État américain en vue de compensations financières pour des territoires perdus par les nations autochtones à la suite de la violation de traités fédéraux, on assista au développement d’un nouveau champ de recherche, l’ethnohistoire, qui se dota d’une revue en 1954, Ethnohistory. Ce nouveau champ fut surtout investi par des anthropologues qui se familiarisèrent avec les techniques de l’historiographie. La recherche, du moins à ses débuts, avait une orientation empirique et pragmatique puisque les chercheurs étaient amenés à témoigner au tribunal pour ou contre les revendications autochtones (Harkin 2010). Les ethnohistoriens apprirent d’ailleurs à ce moment à travailler pour et avec les autochtones. Les recherches visaient une compréhension plus juste et plus holiste de l’histoire des peuples autochtones et des changements dont ils firent l’expérience. Elles ne manquèrent cependant pas de provoquer un certain scepticisme parmi les anthropologues « de terrain » pour qui rien ne valait la réalité du contact et les sources orales et pour qui les archives, parce qu’étant celles du colonisateur, étaient truffées de mensonges et d’incompréhensions (Trigger 1982 : 5). Ce scepticisme s’estompa à mesure que l’on prit conscience de l’importance d’une compréhension du contexte historique et de l’histoire coloniale plus générale pour pouvoir faire sens des données ethnologiques et archéologiques. L’ethnohistoire a particulièrement fleuri en Amérique du Nord, mais très peu en Europe (Harkin 2010; Trigger 1982). On retrouve une tradition importante d’ethnohistoriens au Québec, qu’on pense aux Bruce Trigger, Toby Morantz, Rémi Savard, François Trudel, Sylvie Vincent. L’idée est de combiner des données d’archives et des données archéologiques avec l’abondante ethnographie. Il s’agit également de prendre au sérieux l’histoire ou la tradition orale et de confronter les analyses historiques à l’interprétation qu’ont les acteurs de l’histoire coloniale et de son impact sur leurs vies. La perspective se fit de plus en plus émique au fil du temps, une attention de plus en plus grande étant portée aux sujets. Le champ de recherche attira graduellement plus d’historiens. La fin des années 1960 fut le moment de la grande rencontre entre l’anthropologie et l’histoire avec la naissance, en France, de l’« anthropologie historique » ou « nouvelle histoire » et, aux États-Unis, de la « New Cutural History ». L’attention passa des structures et des processus aux cultures et aux expériences de vie des gens ordinaires. La troisième génération des Annales fut au cœur de ce rapprochement : tout en prenant ses distances avec la « religion structuraliste » (Burguière 1999), la fascination pour l’anthropologie était toujours présente, produisant un déplacement d’une histoire économique et démographique vers une histoire culturelle et ethnographique. Burguière (1999) décrivait cette histoire comme celle des comportements et des habitudes, marquant un retour au concept de « mentalité » de Bloch. Les inspirations pour élargir le champ des problèmes posés furent multiples, en particulier dans les champs de l’anthropologie de l’imaginaire et de l’idéologique, de la parenté et des mythes (pensons aux travaux de Louis Dumont et de Maurice Godelier, de Claude Lévi-Strauss et de Françoise Héritier). Quant à la méthode, la description dense mise en avant par Clifford Geertz (1973), la microhistoire dans les traces de Carlo Ginzburg (1983) et l’histoire comparée des cultures sous l’influence de Jack Goody (1979 [1977]) permirent un retour de l’événement et du sujet, une attention aux détails qui rejoignit celle qu’y accordait l’ethnographie, une conception plus dynamique des rapports sociaux et une réinterrogation des généralisations sur le long terme (Bensa 2010 : 49 ; Schmitt 2008). Aux États-Unis, la « New Culturel History » qui s’inscrit dans les mêmes tendances inclut les travaux d’historiens comme Robert Darnon, Natalie Zemon Davis, Dominick La Capra (Iggers 1997; Krech 1991; Harkin 2010). L’association de l’histoire et de l’anthropologie est souvent vue comme ayant été pratiquée de manière exemplaire par Nathan Wachtel, historien au sens plein du terme, mais également formé à l’anthropologie, ayant suivi les séminaires de Claude Lévi-Strauss et de Maurice Godelier (Poloni-Simard et Bernand 2014 : 7). Son ouvrage La Vision des vaincus : les Indiens du Pérou devant la Conquête espagnole 1530-1570 qui parut en 1971 est le résultat d’un va-et-vient entre passé et présent, la combinaison d’un travail en archives avec des matériaux peu exploités jusque-là, comme les archives des juges de l’Inquisition et les archives administratives coloniales, et de l’enquête de terrain ethnographique. Cet ouvrage met particulièrement en valeur la capacité d’agir des Autochtones dans leur rapport avec les institutions et la culture du colonisateur. Pour se faire, il appliqua la méthode régressive mise en avant par Marc Bloch, laquelle consiste à « lire l’histoire à rebours », c’est-à-dire à « aller du mieux au moins bien connu » (Bloch 1931 : XII). Du côté des anthropologues, l’anthropologie historique est un champ de recherche en effervescence depuis les années 1980 (voir Goody 1997 et Naepels 2010 pour une recension des principaux travaux). Ce renouveau prit son essor notamment en réponse aux critiques à propos de l’essentialisme, du culturalisme, du primitivisme et de l’ahistoricisme (voir Fabian 2006 [1983]; Thomas 1989; Douglas 1998) de la discipline anthropologique aux prises avec une « crise de la représentation » (Said 1989) dans un contexte plus large de décolonisation qui l’engagea dans un « tournant réflexif » (Geertz 1973; Clifford et Marcus 1986; Fisher et Marcus 1986). Certains se tournèrent vers l’histoire en quête de nouvelles avenues de recherche pour renouveler la connaissance acquise par l’ethnographie en s’intéressant, d’un point de vue historique, aux dynamiques sociales internes, aux régimes d’historicité et aux formes sociales de la mémoire propres aux groupes auprès desquels ils travaillaient (Naepels 2010 : 877). Les anthropologues océanistes participèrent grandement à ce renouveau en discutant de la nécessité et des possibilités d’une anthropologie historiquement située (Biersack 1991; Barofsky 2000; Merle et Naepels 2003) et par la publication de plusieurs monographies portant en particulier sur la période des premiers contacts entre sociétés autochtones et Européens et les débuts de la période coloniale (entre autres, Dening 1980; Sahlins 1981, 1985; Valeri 1985; Thomas 1990). L’ouvrage maintenant classique de Marshall Sahlins, Islands of History (1985), suscita des débats vigoureux qui marquèrent l’histoire de la discipline anthropologique à propos du relativisme en anthropologie, de l’anthropologie comme acteur historique, de l’autorité ethnographique, de la critique des sources archivistiques, des conflits d’interprétation et du traitement de la capacité d’agir des populations autochtones au moment des premiers contacts avec les Européens et, plus largement, dans l’histoire (pour une synthèse, voir Kuper 2000). Pour ce qui est de la situation coloniale, le 50e anniversaire de la publication du texte fondateur de Balandier de 1951, au début des années 2000, fut l’occasion de rétablir, approfondir et, dans certains cas, renouveler le dialogue non seulement entre anthropologues et historiens, mais également, entre chercheurs français et américains. Les nouvelles études coloniales qui sont en plein essor invitent à une analyse méticuleuse des situations coloniales d’un point de vue local de façon à en révéler les complexités concrètes. On y insiste aussi sur l’importance de questionner les dichotomies strictes et souvent artificielles entre colonisateur et colonisé, Occident et Orient, Nord et Sud. Une attention est aussi portée aux convergences d’un théâtre colonial à un autre, ce qui donne une nouvelle impulsion aux analyses comparatives des colonisations (Sibeud 2004: 94) ainsi qu’au besoin de varier les échelles d’analyse en établissant des distinctions entre les dimensions coloniale et impériale (Bayart et Bertrand 2006; Cooper et Stoler 1997; Singaravélou 2013; Stoler, McGranahn et Perdue 2007) et en insérant les histoires locales dans les processus de globalisation, notamment économique et financière, comme l’ont par exemple pratiqué les anthropologues Jean et John Comaroff (2010) sur leur terrain sud-africain. Ce « jeu d’échelles », représente un défi important puisqu’il force les analystes à constamment franchir les divisions persistantes entre aires culturelles (Sibeud 2004: 95). Ce renouveau a également stimulé une réflexion déjà amorcée sur l’usage des archives coloniales ainsi que sur le contexte de production et de conservation d’une archive (Naepels 2011; Stoler 2009), mais également sur les legs coloniaux dans les mondes actuels (Bayart et Bertrand 2006; De l’Estoile 2008; Stoler 2016)
APA, Harvard, Vancouver, ISO und andere Zitierweisen
Wir bieten Rabatte auf alle Premium-Pläne für Autoren, deren Werke in thematische Literatursammlungen aufgenommen wurden. Kontaktieren Sie uns, um einen einzigartigen Promo-Code zu erhalten!

Zur Bibliographie