Auswahl der wissenschaftlichen Literatur zum Thema „Démesure – Philosophie“

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Zeitschriftenartikel zum Thema "Démesure – Philosophie"

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Gagnon, Rémy. „L’instant cosmogonique et le récit philosophique“. Études littéraires 42, Nr. 2 (24.07.2012): 47–57. http://dx.doi.org/10.7202/1011519ar.

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Résumé La narrativité philosophique aurait maladroitement rompu ses liens avec la multitude mouvante du monde et avec l’ambiguïté inhérente de la vie humaine. Les premiers récits humains s’étaient pourtant fait un devoir de raconter, comme un écho du ciel, une histoire d’insuffisances, de raconter le drame humain, de la mesure et de la démesure, de la force et de la faiblesse, de la vie et de la mort, dans monde partagé et pour cette raison, énigmatique. Pourquoi et comment la philosophie est-elle parvenue à abolir l’impuissance humaine, à nous persuader que la vérité est non seulement possible, mais qu’elle constitue le fondement de l’existence ? Telle est la problématique qu’explore ce texte.
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André, Valérie. „Comment peut-on être rousseau ? Étude de la perception de la rousseur au siècle des Lumières“. Analyses 50, Nr. 2 (25.11.2021): 209–31. http://dx.doi.org/10.7202/1084006ar.

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« Il est si naturel de penser que c’est la couleur qui constitue l’essence de l’humanité, que les peuples d’Asie, qui font les eunuques, privent toujours les noirs du rapport qu’ils ont avec nous d’une façon plus marquée. On peut juger de la couleur de la peau par celle des cheveux, qui, chez les Égyptiens, les meilleurs philosophes du monde, étaient d’une si grande conséquence, qu’ils faisaient mourir tous les hommes roux qui leur tombaient entre les mains. » La citation de L’Esprit des lois est célèbre. Montesquieu ne laisse subsister aucun doute quant à la véracité des faits qu’il rapporte. À l’en croire, dans l’ancienne Égypte, la prévention contre les individus convaincus de délit de rousseur confinerait au génocide ! Or notre philosophe n’est pas homme à traiter l’érudition avec désinvolture. Consignée au titre d’exemplum a contrario, la cruauté absurde des « meilleurs philosophes du monde » semble être tenue pour argent comptant, et l’extermination systématique des personnes rousses pour pratique avérée. La prévention qui touche la rousseur est ancestrale : méchanceté, lubricité, félonie, odeur nauséabonde, caractère démoniaque, on ne compte plus les avatars du préjugé. Cette étrange fascination faite d’attraction et de répulsion s’est perpétuée de siècle en siècle, un peu partout dans l’occident chrétien, comme une rumeur qui se construit et enfle, jusqu’à la démesure, au point de devenir une vérité unanimement reconnue, et finalement indiscutable. Pourfendeur des superstitions et des outrages faits à la Raison, le XVIIIe siècle allait-il imposer un frein à la circulation d’une idée reçue aussi stupide qu’inconvenante ? Tout encouragerait à le croire, si le retour aux textes ne bémolisait l’optimisme spontané du chercheur et ne l’encourageait à l’exercice de la prudence. Comment peut-on être rousseau au siècle des Lumières ? Telle est la question à laquelle cette étude s’efforcera de répondre. Ne pas tuer les roux conduirait au génocide.
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Lavoie, Jean-Jacques. „Démesure humaine et crainte de Dieu en Qohélet 7,15-18“. Laval théologique et philosophique 77, Nr. 2 (2021): 261. http://dx.doi.org/10.7202/1090559ar.

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Hayes, E. Bruce. „Rabelais' Radical Farce: A Comparative Analysis of the Ecolier Limousin Episode and the Farce de Maître Mimin Etudiant“. Renaissance and Reformation 40, Nr. 2 (01.01.2004): 61–78. http://dx.doi.org/10.33137/rr.v40i2.9014.

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Parmi les intertextes qui imprègnent les écrits de Rabelais, le théâtre de la farce a une fonction dont l'importance n'a toujours pas été suffi samment approfondie. Les histoires de Gargantua et de Pantagruel sont littéralement farcies de référence au genre, et beaucoup d’épisodes dans les Chroniques sont structurés comme des farces. Rabelais apprécie énormément la farce et la connaissance intime qu'il en a imprègne la composition de son oeuvre d'une façon importante. Le premier épisode farcesque dans l’oeuvre rabelaisienne, la rencontre de l’écolier limousin (Pantagruel, chapitre 6), sert à illustrer cet assemblage de la farce théâtrale et de la satire humaniste que l'on retrouve à travers les écrits de Rabelais. En comparant cet épisode à la farce de Maitre Mimin étudiant, nous explicitons le rapport entre les épisodes farcesques des Chroniques et la farce dramatique, soulignant non seulement comment Rabelais s'approprie la farce, mais de façon plus importante, comment il transforme et radicalise le genre en l'introduisant dans un nouveau contexte humaniste. Là où la farce châtie les écarts sociaux du protagoniste, sa démesure, au nom d'une norme conservatrice, les Chroniques censurent la démesure des institutions du statu quo telle que la Sorbonne, au nom d'un idéal humain et social. Il en résulte une forme nouvelle de farce, aussi bien qu'une nouvelle forme de satire humaniste.
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Harribey, Jean-Marie. „Le rapport Stiglitz : une extension démesurée du PIB“. Revue du MAUSS 35, Nr. 1 (2010): 63. http://dx.doi.org/10.3917/rdm.035.0063.

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Bobillier, Stève. „L’existence du mal radical chez Pierre de Jean Olivi“. Revue des sciences philosophiques et théologiques Tome 107, Nr. 2 (19.07.2023): 229–53. http://dx.doi.org/10.3917/rspt.1072.0229.

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Pierre de Jean Olivi utilise a de nombreuses reprises le terme « radical » dans son œuvre. Si ce dernier désigne parfois un fondement, on le trouve aussi au sens d’un absolu ou d’un extrême. Ainsi, Olivi use de la notion de « mauvaiseté radicale » qu’il définit comme le fait de « vouloir de toutes ses forces ce qui est le plus outrageant à Dieu et aux siens ». Dans cet article, nous essayons de préciser ce qu’Olivi entend par cette définition. Nous montrons qu’il ne s’agit pas de vouloir le mal pour le mal, bien que selon Olivi, les cas d’acrasie stricte soient réels. En effet, les personnes acratiques comprennent, de manière universelle et actuelle, que leur choix est contraire au bien. L'option acratique provient d’une volonté absolument autodéterminée et capable des opposées. Le motif de ce choix consiste en un amour orgueilleux de soi à ce point démesuré qu’il s’oppose à la volonté de Dieu et qu’il utilise autrui comme un moyen de pouvoir. Enfin, nous montrons qu’Olivi utilise également le terme de « vertu radicale », réalité si forte qu’elle s’approche d’une forme d’annihilation de soi au profit de Dieu.
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Journal for Politics, Gender and Culture, Identities, und Serge Valdinoci. „François Laruelle: Pour une pensée-fiction a Review Essay on François Laruelle’s Tétralogos: Un opéra de philosophies“. Identities: Journal for Politics, Gender and Culture 18, Nr. 1-2 (17.12.2021). http://dx.doi.org/10.51151/identities.v18i1-2.486.

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F. Laruelle soumet à notre attention son Tétralogos, un Opéra de Philosophies. Le but qui est nôtre est de faire justice à l’endroit d’un ouvrage fondamental. L’enjeu est de grande importance, surtout à une époque saturée par les propos historiens—en philosophie précisément. En l’occurrence il importe de s’interroger sur le projet laruellien. L’Essentiel, ici, tient en deux mots. L’invention philosophique est le problème-clef. Telle est la force de cette question, totalement originale. Il est urgent de produire une Fiction, c’est-à-dire un processus qui crée en se créant, ou qui invente en s’inventant. Ce faisant nous reprenons la démarche des grands Romantiques s’exprimant après Kant, en lien avec Kant. Chez ces derniers il faut répéter que le souci d’une esthétique est patent. Et il s’agit de conjoindre alors esthétique et esthésique. Telle est la portée du concept de fiction. Chez F. Laruelle la théorisarion passe par ailleurs, du côté de la connaissance dont on bénéfice ou qu’on ignore. En ce sens et à notre avis, Laruelle échappe au nihilisme passif de nos contemporains. Mais Kant n’est pas adopté tout simplement. Car la fiction, selon F. Laruelle, est positive, et surtout pas fictive. Elle est fictionnante plus que nouménalement ; elle invente dans un réel « écouménal » qui n’est pas ectypal pour autant. Avec Laruelle, nous quittons la psychologie des Facultés, et même celle qui plus tard sera reprise par Modernes et Postmodernes. La fiction, bien entendue, est de ressort créateur. Elle dit inventer du réel et ce dans le réel. Elle est de/dans le réel. Esthésique et esthétique collaborent unement. Et ce encore en brisant la contemporanéité illusoire de la fonction sujet et de la fonction objet. Oui : le fictionnement invente en s’inventant, fait un effect dans l’affect. En termes laruelliens, une Tétralogie, ici très puissante, est un domaine de référence. Par exemple, il convient de dire avec force que la Philosophie non-standard touche à l’immense, alors que la Culture Europe, ou Culture Occident, compose sans broncher ni additivement, ni soustractivement. En résumé, la mesure projective, ou de mensuration, qui est effective, éloigne de l’immensité affective, tandis que la démesure, celle qui mord sur soi, s’effondre dans son soi, mais dans un potentiel non-philosophique, ou en Univers unionnant. Depuis son soi d’Univers, travaille un forcing, comme le conçoivent Cohen et Badiou. Ce dernier modélise scientistement le passage de l’Être à l’Événement. Chez Laruelle, on échappe totalement au scientisme malgré l’avis des tenants idéologisants de notre culture Europe. Nous pensons aux péri-philosophes de l’Institution, en France notamment.
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„Recensions / Reviews“. Canadian Journal of Political Science 35, Nr. 4 (Dezember 2002): 897–985. http://dx.doi.org/10.1017/s0008423902778499.

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Kelly, Stéphane. Les fins du Canada: selon Macdonald, Laurier, Mackenzie King et Trudeau. Par François Charbonneau 900Cross, William, ed. Political Parties, Representation, and Electoral Democracy in Canada. By Nelson Wiseman 901Boisvert, Yves, Jacques Hamel et Marc Molgat, sous la direction de. Vivre la citoyenneté. Identité, appartenance et participation. Par Christian Nadeau 903Doern, G. Bruce, Arslan Dorman and Robert W. Morrison, eds. Canadian Nuclear Energy Policy: Changing Ideas, Institutions, and Interests. By Genevieve Fuji Johnson 906Seymour, Michel. Le pari de la démesure. L'intransigeance canadienne face au Québec. Par François Rocher 908Doran, Charles F. Why Canadian Unity Matters and Why Americans Care: Democratic Pluralism at Risk. By Garth Stevenson 910Bakvis, Herman and Grace Skogstad, eds. Canadian Federalism: Performance, Effectiveness, and Legitimacy. By Willem Maas 912Poitras, Guy. Inventing North America: Canada, Mexico and the United States. By Maureen Appel Molot 914Cuccioletta, Donald, Jean-François Côté et Frédéric Lesemann, sous la direction de. Le grand récit des Amériques. Polyphonie des identités culturelles dans le contexte de la mondialisation. Par Jean Rousseau 915Pue, W. Wesley, ed. Pepper in our Eyes: The APEC Affair. By Sharon A. Manna 918Delannoi, Gil et Pierre-André Taguieff, sous la direction de. Nationalismes en perspective. Par Frédéric Boily 920Stevenson, Garth. Community Besieged: The Anglophone Minority and the Politics of Quebec. By Stephen Brooks 923Mény, Yves and Yves Surel, eds. Democracies and the Populist Challenge; and Taggart, Paul. Populism. By Andrej Zaslove 924Gainsborough, Juliet F. Fenced Off: The Suburbanization of American Politics. By Andrew Sancton 927Sineau, Mariette. Profession : femme politique. Sexe et pouvoir sous la Cinquième république. Par Chantal Maillé 928Nissen, Bruce, ed. Which Direction for Organized Labor? Essays on Organizing, Outreach, and Internal Transformations. By Greg Albo 931Dashwood, Hevina S. Zimbabwe: The Political Economy of Transformation. By Sara Rich Dorman 933Bonin, Pierre-Yves, sous la direction de. Mondialisation : perspectives philosophiques. Par Hélène Pellerin 935Diamond, Larry and Ramon H. Myers, eds. Elections and Democracy in Greater China. By Jeremy Paltiel 936Polo, Anne-Lise. La Nef marrane : essai sur le retour du judaïsme aux portes de l'Occident. Par Sophie Régnière 939Hazony, Yoram. The Jewish State: The Struggle for Israel's Soul. By Neil Caplan and Rueven Shultz 941Embong, Abdul Rahman and Jurgen Rudolph, eds. Southeast Asia into the Twenty First Century: Crisis and Beyond. By Erik M. Kuhonta 943Sidjanski, Dusan. The Federal Future of Europe. From the European Community to the European Union. By Amy Verdun 945Capling, Ann. Australia and the Global Trade System: From Havana to Seattle. By Nobuaki Suyama 946Thompson, John B. Political Scandal: Power and Visibility in the Media Age. By Constantine J. Spiliotes 947Rozell, Mark J. and Clyde Wilcox, eds. The Clinton Scandal and the Future of American Government. By Hans Hacker 949Volkoff, Vladimir. Désinformations par l'image. Par Yves Laberge 952Graber, Doris A. Processing Politics: Learning from Television in the Internet Age. By Terri Susan Fine 952Delacampagne, Christian. Le philosophe et le tyran. Par Francis Dupuis- Déri 954Gaukroger, Stephen. Francis Bacon and the Transformation of Early- Modern Philosophy. By Travis D. Smith 955Grell, Ole Peter and Roy Porter, eds. Toleration in Enlightened Europe. By Jene M. Porter 957Murphy, Andrew R. Conscience and Community: Revisiting Toleration and Religious Dissent in Early Modern England and America. By Mark David Hall 959Todorov, Tzvetan. Frail Happiness: An Essay on Rousseau. By Rosanne Kennedy 960Braybrooke, David. Natural Law Modernized. By John von Heyking 962Munzer, Stephen R., ed. New Essays in the Legal and Political Theory of Property. By Rowan Cruft 964Dallmayr, Fred and José M. Rosales, eds. Beyond Nationalism? Sovereignty and Citizenship. By Josep Costa 966David, Charles-Philippe. La guerre et la paix : Approches contemporaines de la sécurité et la stratégie. Par Jean-Sébastien Rioux 967Deveaux, Monique. Cultural Pluralism and Dilemmas of Justice. By Philip Parvin 970Barry, Brian. Culture and Equality. By Patti Tamara Lenard 972Hampshire, Stuart. Justice is Conflict. By Colin Farrelly 975Miller, David and Sohail H. Hashmi, eds. Boundaries and Justice: Diverse Ethical Perspectives. By Seana Sugrue 976Cohen, Herman J. Intervening in Africa: Superpower Peacemaking in a Troubled Continent. By Carola Weil 978Nye, Joseph S. and John D. Donahue, eds. Governance in a Globalizing World. By William D. Coleman 980Rupert, Mark. Ideologies of Globalization: Contending Visions of a New World Order. By Stephen McBride 981Thomas, Daniel C. The Helsinki Effect: International Norms, Human Rights, and the Demise of Communism. By Morton Winston 982Stevis, Dimitris and Valerie J. Assetto, eds. The International Political Economy of the Environment. By Edward Sankowski 984
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Moussaoui, Abderrahmane. „Violence“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.123.

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Le terme violence qualifie un certain nombre de manifestations allant de l’altercation verbale jusqu’aux destructions de masse, en passant par l’agression physique, le viol, le meurtre, la torture, les mutilations, etc. Infligées ou subies, discontinues ou constantes, localisées ou endémiques, accidentelles ou motivées, ces expressions de la violence se compliquent encore par leur caractère tantôt privé, tantôt public, assumé et revendiqué ou dissimulé et renié. La violence est si protéiforme qu’elle ne cesse de voir les discriminants de sa catégorisation et les grilles de classification se démultiplier. Le critère est tantôt spatial (violence urbaine), tantôt social (violence conjugale, ouvrière), tantôt politique (répression, coercition, guerre, assassinat politique, terrorisme), économique (exploitation, injustice), sexuel (viol, maltraitance), ou encore psychologique (automutilations et autres actes pervers). Englober toutes ces manifestations dans une même perspective relève de la gageure (Michaud 2004 ; Crettiez 2008). Comment approcher pareils phénomènes aux formes et motivations aussi diversifiées selon les mêmes grilles théorico-méthodologiques? D’autant plus qu’à ces expressions physiques de la violence s’ajoutent toutes celles qui relèvent de la « violence symbolique ». Consentie (plus que subie), cette violence impose un certain ordre dans les manières d'être. Elle englobe tous les dispositifs dont usent les dominants pour que les dominés intériorisent et acceptent leur statut et leur état de dominés (Bourdieu & Wacquant 1992). Elle participe de cette violence structurelle inhérente à tout pouvoir, qu’il soit celui du pater familias ou du chef élu ou imposé. Elle peut être liée à la forme même de l'organisation sociale à laquelle on adhère et qu’elle tend à malmener. Le politiste norvégien Johan Galtung (1969) est sans doute le premier à l’évoquer, faisant remarquer que dans cette forme de violence il n’y a pas de lien évident et apparent entre les sujets. Inscrite dans des structures sociales, cette violence est plus insidieuse mais non moins destructrice. Outre ces violences dévastatrices du lien, l’anthropologie a mis en évidence un autre genre de violences, celles destinées précisément à instaurer le lien, à le suturer ou à le raffermir. Ces violences fondatrices qui ponctuent les rites de passage (tatouages, circoncisions, excisions, scarifications et autres marquages corporels), souvent violentes et non exemptes de douleur, ont pour finalité d’agréger les individus à des communautés. Initiatique, cette violence qui laisse une marque distinctive (du rang, du sexe, etc.), n’est jamais perçue comme telle par ceux qui l’adoptent (Bodiou et Briand 2015). Malgré la variété de ses expressions et de ses modes d’effectuation, l’acte de violence demeure aisément identifiable. En revanche, il en est tout autrement quand il s’agit de définir ce qu’est la violence. Tous les dictionnaires la mettent en rapport avec l’exercice d’une force brutale ou excessive en vue de soumettre, contraindre ou obtenir quelque chose. Pour la majorité des approches, la violence a été longtemps conçue comme un « usage délibéré de la force pour blesser ou détruire physiquement » (Gurr, 1970). Au milieu des années 1990, la définition de l’OMS en élargit l’acception. Se voulant exhaustive, elle intègre à la fois les actes individuels et communautaires, commis contre autrui ou auto-infligés; qu’ils soient interpersonnels ou collectifs. Elle couvre tout aussi bien les actes de violence que les menaces et intimidations de tous ordres, induisant des atteintes physiques, psychologiques, ou affectives. Toutefois, cette définition demeure encore fortement associée aux violences physiques et n'évoque pas clairement et suffisamment les violences psychologiques et morales découlant d’actes verbaux, d'attitudes et autres conduites symboliques. Plus largement, F. Héritier (1996 : 17) appelle « violence toute contrainte de nature physique ou psychique susceptible d'entraîner la terreur, le déplacement, le malheur, la souffrance ou la mort d'un être animé; tout acte d'intrusion qui a pour effet volontaire ou involontaire la dépossession d'autrui, le dommage ou la destruction d'objets inanimés (…) ». Complète et exhaustive, cette définition souligne, une fois encore, la difficulté à parler de la violence de manière générale. La violence est une force dont l’exercice s’inscrit immanquablement dans le cadre de normes partagées. Ce sont de telles normes qui caractérisent, in fine, ce qui relève ou non de la violence. Celle-ci est justement le plus souvent un dépassement de la règle ou de la norme admise, une démesure. Elle est ce qui remet en cause l’existence de ce qu’Hanna Arendt (1989 : 283) appelle « un monde commun ». Yves Michaud (1978 : 101) le dit avec ses mots : la violence « tient plus à la dissolution des règles qui unifient le regard social qu’à la réalité qu’elle peut avoir ». À ce titre, la manifestation de la violence est l’indice d’une rupture de consensus, dont la finalité est de contraindre et de faire mal, de manière volontaire et apparemment gratuite. Elle est tantôt une infraction, tantôt un outrage. Chaque société désigne ce qu’elle considère comme violent en tentant de le réduire par l’éthique, la culture, le droit, la contrainte et en lui opposant… de la violence. Ce sont les logiques qui président à ces choix que l’anthropologue ne cesse de pointer dans leur singularité pour tenter de comprendre le phénomène dans son universalité. Même si le catalogue des actes de violence semble infini, et l’imagination des bourreaux individuels et collectifs incommensurablement fertiles, il n’en demeure pas moins que cette violence s’exerce toujours ou du moins le plus souvent selon des logiques inscrites dans un contexte historico-culturel. La « violence » est enchâssée dans une matrice éthique et obéit à une échelle de valeurs qui rend sa perception et, partant, sa signification variables selon les normes de référence en usage. Polymorphe, elle est également et nécessairement polysémique; et sa perception culturellement et sociohistoriquement déterminée. Des châtiments tolérés naguère (sectionner la langue des blasphémateurs, noyer des femmes adultères), sont décriés par des sociétés contemporaines pratiquant d’autres formes de violence (chaise électrique ou injection létale), estimées moins cruelles à leurs yeux. Ce sont en général les actes et conduites jugés illégitimes qui sont qualifiés de violents; tous ceux, tout aussi violents, mais exercés au nom d’une règle partagée ou par un pouvoir considéré comme légitime, ne sont pas tenus pour de la violence; ils sont perçus comme une coercition, une contrainte. Que ce soit pour Hobbes (2000) ou Weber (1959), l’usage légitime de la violence prévient la violence. Dès lors, il n’est plus de la violence. Loin d’être un phénomène débridé, la violence est souvent un outil savamment orchestré destiné à faire obéir ou à punir. Qu’elle soit privée ou publique, la violence est toujours inscrite dans une matrice symbolique qui structure ses modes d’effectuation et lui donne sens aux yeux de ses protagonistes. Ainsi devient-elle légitime pour son auteur; et parfois même pour celui qui la subit, la vivant comme une fatalité ou se considérant comme victime expiatoire. Ainsi, est-elle une « configuration » (Elias, 1989) où les adversaires sont aussi des partenaires agissant selon des règles partagées. Une propension devenue routinière consiste à toujours considérer la violence comme une réactivité instinctive, motivée par une pure répétition pavlovienne et paresseuse. Les études des violences urbaines ont pu montrer que celles-ci peuvent être un indicateur d’inégalité ou de défiance vis-à-vis des institutions; et, partant, l’expression d’une volonté de négociation. La manifestation de la violence est un « signal de danger » nous dit Lewis Coser (1982). Autrement dit, la violence fait à la fois signe et sens. Elle n’est pas que l’expression du chaos et du désordre. L’exercice de la violence (notamment politique) a le souci à la fois de l’efficacité et de la légitimité. Le plus souvent, la violence n’est ainsi qualifiée qu’en rapport aux seuls faits concrets, quantifiables et mesurables. Or, d’un point de vue anthropologique, la violence intègre à la fois l’éthique, les valeurs partagées, les sentiments, etc. La rumeur, l’ironie ou la satire peuvent être ressenties comme plus violentes que des coups. Physique, psychologique ou symbolique, la violence est toujours un fait « construit » à partir d’une culture partagée; dont la perception et l’intensité sont étroitement en rapport avec les normes communément admises. Quelle que soit la forme de son expression, la violence demeure un « fait social total »; car elle est toujours enchâssée dans d’autres faits sociaux qui démultiplient ses logiques et ses univers de sens (politique, religieux, économique, social etc.) (Clastres, 1977 ; Kilani, 2006). Instinct naturel, moyen d’imposer l’ordre social ou vecteur du changement social? La violence est une des catégories les plus discutées dans les sciences humaines et sociales; mobilisant terrains et théories pour saisir un phénomène en passe de figurer parmi les universaux et ne cessant de réinventer ses formes d’expression. Pour Thomas Hobbes (2000), l’une des références inévitables dans ces débats, l’homme est un être « duplice », naturellement violent mais socialement dans l’obligation de rechercher la répression de son agression en acceptant de se conformer aux règles d’une instance qui lui permettrait de vivre en société. Pour Hobbes, c’est l’égalité primordiale entre les hommes qui serait à l’origine des affrontements. Jean-Jacques Rousseau (1971) reproche au philosophe britannique d’avoir attribué à l’homme vivant dans l’état de nature les attributs et les passions propres à l’homme vivant dans la société. Ces deux postures spéculatives vont constituer dans une large mesure le cadre de pensée dans lequel seront débattues thèse et contre-thèse sur la nature violente ou non de l’homme. La première défend le caractère inné de la violence, tandis que la seconde la considère comme un acquis culturel. En anthropologie, l’intérêt pour la violence comme phénomène, est présent dès les premiers travaux qui ont pu montrer que toutes les sociétés contiennent de la violence, la produisent, l’utilisent et la gèrent. Mise en avant par Max Weber (1959) dans sa théorie de l’État comme monopole de la violence légitime, elle est popularisée par les travaux de René Girard (1972, 1978). Pour ce philosophe et anthropologue, les désirs de l’homme sont mimétiques et engendrent une violence fondée sur la « rivalité ». L’homme désire les mêmes objets que son prochain, et son désir augmente en fonction de celui de l’autre. Ce désir mimétique débouche sur la violence qui, de proche en proche, devient générale et concerne toute la société. Pour y remédier, Girard s’écarte des thèses wébériennes qui préconisent l’instauration d’une violence légitime confiée à l’État. Il postule que les hommes déplacent leur hostilité sur une victime émissaire (Girard, 1972). C’est le sens du sacrifice présent dans toutes les sociétés humaines. C’est le « désir mimétique » à l’origine de la violence qui caractérise l’être humain en société. Pour empêcher le saccage de cette violence réciproque, présente dans l’essentiel des rapports humains et dans toutes les sociétés dès le début de leur formation, la communauté sacrifie une victime arbitraire consensuelle. La haine de chacun est transférée sur cette victime émissaire dont la mise à mort est expiatoire. Elle sauve la communauté et lui permet de survivre. En évitant la violence destructrice de la communauté, cette violence sacrificielle et pacificatrice se transforme en une violence fondatrice. Les anthropologues se sont également intéressés à la forme institutionnelle de la violence. Ainsi, la guerre mobilisera l’essentiel des théories. Une approche naturaliste développée notamment par André Leroi-Gourhan (1965), postule que la guerre (comme violence institutionnelle) est la conséquence de l'évolution naturelle de l'Homme, qui de chasseur devient guerrier. Pour cet ethnologue et penseur des techniques et de la culture, la violence humaine relèverait du biologique. Postulant que la guerre est une extension de la chasse, il considère que l’homme, à l’instar de l’animal, est un être prédateur et donc violent par nécessité. Le social et l'institutionnel sont ainsi naturalisés. La violence permet de se procurer les rares ressources disponibles. Une telle approche rejoint celle qui met en rapport la guerre et les pénuries de nourriture dans les sociétés primitives. D’autres thèses, plus répandues, estiment certains modèles culturels, comme la virilité, l'autoritarisme culturel et la religion, à l'origine immédiate et exclusive de cette violence. Ce courant culturaliste considère la violence comme un phénomène culturel. Une de ses premières figures, Ruth Benedict (1950), a tenté d’opposer la culture apollinienne des Indiens Pueblos, qu’elle considère comme communautaire et pacifique, à celle des Indiens des plaines, qu’elle définit comme passionnés et agressifs et dont elle qualifie la culture de dionysiaque. Une autre approche culturaliste, celle de Claude Lévi-Strauss, voit dans la violence un mode d’échange, un « échange malheureux ». Pour le théoricien du structuralisme, la guerre est l’expression d’un échec dans l'échange entre communautés, lequel échange est à ses yeux fondateur des sociétés. L’anthropologie Pierre Clastres (1977) réfutera toutes ces théories pour soutenir que la guerre est constitutive de la société primitive. Elle n’est, selon lui, ni un instinct animal, ni la conséquence d’un manque, ni l’expression d’un ethos culturel, ni un échange raté. Elle est au fondement même de l’être ensemble. Étant sans hiérarchie, la société primitive use de la guerre contre l’Autre comme moyen de raffermir son unité. Depuis Thomas Hobbes, la violence hors d'un cadre prescrit par l'État est considérée comme une pathologie sociale. Contre cette vision, Pierre Clastres soutient que les violences (apparemment déviantes ou criminelles) s'inscrivent dans un univers social, culturel et symbolique pour faire sens. Poussée à ses limites, cette approche compréhensive risque de conduire à soutenir des légitimations au nom du relativisme culturel. Dans un monde où génocides, guerres, terrorismes et autres destructions de masse sont devenus une réalité quotidienne, plusieurs auteurs soutiennent la thèse de Norbert Elias (1989) sur le recul de la violence et la domestication de l’animal humain. Contre-intuitive, cette thèse est défendue par plusieurs historiens sur la base de travaux sur des archives judiciaires, dont l'historien Jean-Claude Chesnais (1981 : 14) qui estime qu' « il y a au cours des derniers siècles une régression considérable de la violence criminelle ». Si aujourd’hui on parle de son omniprésence, c’est parce que le seuil de tolérance aurait baissé. Nous serions devenus plus sensibles à la violence, subjectivement. Ceux qui rejettent une telle thèse préfèrent souligner le nombre et la diversification des formes des violences : génocides, attentas, terrorismes, etc. (Wieviorka, 2004). En effet, la violence a pris des formes inédites en rapport avec la complexification de notre organisation sociale. La technologie a contribué à une certaine sophistication de la violence et à sa mise à distance. Sa « domestication » s’opère par sa taylorisation. L’acte de tuer ou de perpétrer un génocide est noyé dans les échelons de la décision (du général qui décide au soldat qui exécute) et dans une « chaîne opératoire » plus ou moins longue. Grâce à cette « taylorisation », la violence se trouve aujourd’hui « domestiquée ». L’euphémisation par la technologie (écrans) la rend supportable par celui qui l’exécute; tout comme le sacré l’avait déjà rendue acceptable et supportable aux yeux, à la fois, de celui qui la donne et de celui qui la subit (Matthew, 2017 ; Blaya, 2011). Quoi qu’il en soit, le développement vertigineux de la technologie, et de l’organisation bureaucratique, contribue à cette « banalisation du mal » (Arendt 1991) en rendant moins perceptibles et plus insidieuses ces violences. Les armes biologiques sont moins spectaculaires dans leur usage mais plus dévastatrices dans leurs effets, tout comme les drones tuent de façon aussi chirurgicale que silencieuse (Chamayou 2013). Il suffit également de penser à toutes les formes de cyberviolence qui se développent dans le monde virtuel des réseaux sociaux, à l’instar du « revenge porn » ou « cyber-rape » (Blaya, 2011). Ce type de violence s’effectue en général sans échange verbal direct. Le registre du langage et l’émotion qu’il produit sont ainsi annulés, privant la victime de repères et d’alertes. Le « bourreau » est également protégé puisqu’il ne voit pas et il n’entend pas la réaction que produit son acte sur la victime. Dans cette nouvelle configuration que produit la cyberviolence, l‘agresseur n’est pas nécessairement plus fort, mais dispose de plus de latitude pour nuire. La thèse du recul de la violence ne tient pas suffisamment compte de sa sophistication, qui arrive à l’occulter. En revanche, la montée de la violence, souvent signalée, peut n’être que le signe d’un abaissement du seuil de tolérance face à des conduites plus ou moins agressives. En réalité, la notion de violence renvoie à deux dimensions, l’une factuelle et l’autre normative. Elle qualifie les effets de la force physique au regard de la transgression des normes socialement établies (Robert & al. 2008 ; Mucchielli, 2008).
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Dissertationen zum Thema "Démesure – Philosophie"

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Bădescu, Rareș. „Günther Anders : philosophie du décalage“. Electronic Thesis or Diss., Bourgogne Franche-Comté, 2024. http://www.theses.fr/2024UBFCC013.

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Cette thèse propose une lecture unitarienne et systématique « après coup » de la philosophie de Günther Anders (1902-1992). Son œuvre foisonnante, tant par les genres littéraires que par les périodes d’écriture et les sujets abordés, révèle en effet une unité forte, dans la mesure où elle développe une structure anthropologique fondamentale sous-jacente aux circonstances historiques du XXe siècle : le « décalage prométhéen ». Au sens le plus général, ce schème désigne « l’écart sans cesse croissant entre l’humain et son monde ». Alors qu’on restreint habituellement le « décalage » au monde technique et plus particulièrement à l’écart entre la faculté humaine de produire et celle de se représenter, nous faisons l’hypothèse qu’il traverse toute la philosophie d’Anders et engage aussi le rapport entre l’humain et le monde naturel ainsi qu’entre ses autres facultés. Pour l’établir, nous faisons l’hypothèse que l’unité de genre du « décalage » ne peut être conquise qu’au moyen d’un procédé méthodologique transversal qu’emploie Anders, celui d’« exagération » ou de « rattrapage », qui constitue à la fois la condition nécessaire pour révéler le « décalage » ainsi qu’une gamme de pratiques pour tenter de le rattraper. Pour offrir une présentation à la fois systématique et didactique de l’œuvre d’Anders, nous thématisons le binôme « décalage-exagération » en le développant à travers trois grands domaines de la philosophie : l’ontologie (de la nature, de la société et de la technique), la psychologie (de la perception, de la représentation et du sentiment) et la pratique (esthétique, didactique et politique)
This thesis proposes a unified and systematic “après coup” reading of the philosophy of Günther Anders (1902-1992). His rich body of work, in terms of literary genres, periods of writing and themes addressed, reveals a strong unity in developing a fundamental anthropological structure underlying the historical circumstances of the twentieth century: the “Promethean Gap”. In its most general sense, this pattern refers to “the ever-widening gap between man and his world”. While the “gap” is usually confined to the technical world, and more specifically to the “gap” between the human capacity to produce and the human capacity to imagine, I suggest that it runs through the whole of Anders’s philosophy and also concerns the relation between human beings and natural world, as well as between other human capacities. In order to establish this, I assume that the genre unity of the “gap” can only be achieved by a transversal method employed by Anders, that of “exaggeration” or “catching up”, which constitutes both the necessary condition for revealing the “gap” and a set of practices for attempting to catch up with it. In order to offer a systematic and didactic presentation of Anders’s work, I discuss the “gap-exaggeration” pair by developing it across three major philosophical fields: ontology (of nature, of society and of technology), psychology (of perception, of imagination and of feeling) and practice (aesthetic, didactic and political)
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Von, Kymmel Corinne. „Jean Giono ou l'expérience du désordre“. Thesis, Artois, 2010. http://www.theses.fr/2010ARTO0003/document.

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La thèse explore les différentes voies du désordre empruntées par l’œuvre de Jean Giono, en adoptant une lecture littéraire, mais aussi anthropologique, ethnologique et sociologique des textes. L’étude s’intéresse d’abord à l’importance thématique de la nature, et montre qu’au-delà des apparents désordres climatiques ou saisonniers, le monde gionien est globalement ordonné. La deuxième partie de la thèse examine alors le traitement que Giono réserve aux hommes : confrontés à un ordre quotidien ennuyeux, ceux-ci explorent des divertissements qui les conduisent à un désordre de l’action démesuré et mortifère. Finalement, l’étude aboutit à l’idée que seul le désordre parfaitement organisé de l’art, et plus particulièrement de la littérature, constitue un divertissement suffisant selon Giono qui, tout au long de son œuvre, expérimente dans le contenu comme dans la forme de ses textes un désordre total au travers duquel il cherche à profiter d’un vertige systématique, d’un déséquilibre savamment maîtrisé
This thesis deals with the various forms of disorder that can be found in Jean Giono’s literary work. The chosen approach for this analysis is multifaceted, mainly literary but also anthropological, ethnological and sociological. The study first examines the thematic importance of nature. It reveals, despite climatic and seasonal disorders, the orderliness of the natural world Giono usually describes. The study then focuses on human beings in Giono’s work: philosophically bored by the monotony of a day-to-day order, they investigate various forms of diversions, and in doing so eventually experiment a dangerous violent action disorder, which leads them to physical or mental death. The study finally proves that artistic disorder seems to be the only one that can save mankind from everlasting metaphysical boredom: Giono’s work insists on the value of literary disorder. Writing enables him to test absolute disorder, considered to be the only way to benefit from a systematic vertiginous lack of balance
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Filion, Jean-Luc. „Comprendre la condition humaine: La démesure humaine chez Héraclite“. Thesis, University of Ottawa (Canada), 2008. http://hdl.handle.net/10393/27630.

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Amegatsevi, Kokou Sename. „L'éthique du futur et le défi des technologies du vivant“. Thesis, Université Laval, 2013. http://www.theses.ulaval.ca/2013/30255/30255.pdf.

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Ce travail vise à mettre en avant une éthique du futur à l’ère des technologies du vivant à partir de la biologie philosophique de Hans Jonas en passant au crible a priori les fondements des technosciences. Jonas estime que le problème n’est pas la technique elle-même qui soit en cause mais l’identité qu’elle accorde à l’homme dans cette logique instrumentale envahissante, en d’autres termes, le matérialisme réductionniste. Le problème aussi n’est pas les effets visibles inquiétants et désastreux de la technique mais l’ontologie qu’elle inspire. Outre les manifestations réelles de destruction qu’elle génère, c’est l’être qu’elle confère ou plus exactement dont elle prive l’homme qui est catastrophique. L’homme finit par se considérer comme un fond exploitable. Il s’agira donc de formuler une éthique qui a pour soubassement une biologie philosophique qui récuse une anthropologie mécaniste d’inspiration matérialiste, une ontologie du pas-encore qui fonde les sciences modernes. Réduire l’homme à des lois physico-chimiques, c’est violer notre individualité. Le métabolisme est la preuve de notre individuation. Dans la matière, gît l’esprit. Au-delà de l’anthropomorphisme qui se dégage, l’homme est le seul animal symbolisant doué d’une conscience réflexive. Une responsabilité politique s’impose pour protéger l’intégrité et l’image de l’homme à l’ère des technologies du vivant qui espèrent améliorer ou modifier l’espèce humaine. Mais cette responsabilité politique qui promeut « un marxisme désenchanté » ne tardera pas à renforcer voire devenir une rationalité instrumentale et idéologique à l’image du lyssenkisme. Une autre responsabilité s’impose : une responsabilité scientifique formulée par Charles De Koninck qui interpelle et invite les scientifiques à ne pas sacrifier l’être humain par leurs recherches sur l’autel des subventions financières, du dualisme au relent matérialiste. La science, dans son élan est invitée à tenir compte du facteur « humain ». Cette responsabilité scientifique va au-delà des règles de bonnes pratiques et déontologiques des comités et des expertises scientifiques. Elle nécessite une éducation scientifique pour une science citoyenne pour éviter une science aveugle et idéologique. Bref, à partir de ces paradigmes, nous voulons montrer que les rêves de l’amélioration, de l’augmentation des performances de l’espèce humaine sont des chimères.
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Bücher zum Thema "Démesure – Philosophie"

1

Mattéi, Jean-François. Le sens de la démesure: Hubris et Dikè. Arles: Sulliver, 2009.

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2

Mattéi, Jean-François. Le sens de la démesure: Hubris et Dikè. Arles: Sulliver, 2009.

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Flahault, François. Le crépuscule de Prométhée: Contribution à une histoire de la démesure humaine. Paris: Mille et une nuits, 2008.

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Mesure et démesure. Presses Universitaires de France - PUF, 2003.

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