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Zeitschriftenartikel zum Thema „Découpage de réseau“

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Rosental, Paul-André, und C. Lemercier. „Pays ruraux et découpage de l'espace : les réseaux migratoires dans la région lilloise au milieu du XIXe siècle ?“ Population Vol. 55, Nr. 4 (01.04.2000): 691–725. http://dx.doi.org/10.3917/popu.p2000.55n4-5.0725.

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Résumé Lemercier Claire, Rosental Paul-André.-«Pays» ruraux et découpage de l'espace : les réseaux migratoires dans la région lilloise au milieu du XIXe siècle La mobilité rurale dans la France du XIXe siècle est encore relativement mal connue. Par comparaison à l'exode rural, elle est souvent ramenée à une simple «micro-mobilité». À partir de l'exemple d'un haut lieu de l'urbanisation, le bassin de la future métropole Lille- Roubaix-Tourcoing saisi autour de 1850, on peut au contraire montrer, par une analyse structurale de réseaux appliquée aux relations entre villages, l'importance des champs migratoires locaux. Contrairement aux prévisions des modèles gravitaires, le monde rural est fait de groupes de communes unies par des liens denses. Ils partitionnent l'espace sans aller jusqu'à former des « pays » (au sens de la géographie) ou des « cliques » (au sens de l'analyse des réseaux). Leur compacité est du reste hétérogène, mettant en lumière le caractère différencié de la morphologie spatiale. Les résultats, obtenus sur la base de la méthode des bloc- kmodels, montrent l'importance de la frontière linguistique qui oppose les migrations intérieures des Flamands et des francophones, éclairent la formation des faubourgs et banlieues des grandes villes, situent la place relative de la sédentarité et des migrations de plus ou moins longue distance et réévaluent le rôle du réseau urbain dans la mobilité.
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Mondou, Véronique. „Le découpage en îlots de l'espace urbain : une application à l'analyse d'un réseau de transport en commun“. Espace géographique 29, Nr. 1 (2000): 29–32. http://dx.doi.org/10.3406/spgeo.2000.1957.

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Denis, Paul-Yves. „Le concept de région appliqué au Brésil“. Cahiers de géographie du Québec 12, Nr. 27 (12.04.2005): 347–63. http://dx.doi.org/10.7202/020826ar.

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Après avoir résumé et comparé les définitions du concept de « région » que donnent différents scientifiques, l’auteur applique ce même concept au Brésil en considérant trois points principaux : les facteurs de la régionalisation de l'espace au Brésil, les types de régions brésiliennes et le rôle des villes dans la régionalisation. Les conditions historiques du développement du Brésil ainsi que le milieu naturel ont été des facteurs prépondérants dans le processus de régionalisation de l'espace brésilien, en déterminant d'une façon quasi totale la nature des activités économiques qui jurent les éléments de base de l'organisation de l'espace brésilien. L'élevage et les monocultures tropicales ont effectivement suscité la vie de relations qui caractérise la véritable région. Au cours des dernières années, des géographes brésiliens ont tenté de déterminer les régions homogènes dans le territoire national mais la présence d'une multiplicité de variantes locales a empêché le découpage de l'espace brésilien en unités équivalentes. Cependant, certains types de régions apparaissent en jonction des villes brésiliennes ; le rôle des centres urbains défini par les zones qu'ils polarisent, est assez important dans le processus de régionalisation. L'étude de ces centres urbains et de leur position hiérarchique révèle l'immense étendue des aires d'influence ; cette distance qui sépare les centres secondaires des centres de premier ordre réduit l'intensité des relations qui caractérisent théoriquement la région organisée. Il semble donc que la région, telle que définie par les géographes urbains, n'existe pas en tant que telle au Brésil. Cependant, selon Michel Rochefort, malgré l'absence d'un réseau urbain très bien hiérarchisé, il est possible de procéder à un découpage du territoire en un certain nombre de secteurs homogènes au point de vue développement économique et social.
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Barbat, Valérie, und François Bousquet. „Le capital social dans les réseaux de mécénat de compétences“. Revue Française de Gestion 45, Nr. 279 (März 2019): 113–27. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.2019.00329.

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Cet article étudie les mécanismes vertueux et les freins de la dynamique du capital social au sein des réseaux de mécénat de compétences entre entreprises (MCE). Le MCE est un transfert de compétences gratuit entre deux entreprises privées, organisé sous l’égide d’une association. Sa finalité est de défendre le bien commun sous forme de création d’emplois. En s’appuyant sur deux études de cas, les auteurs montrent que le renforcement du capital social nécessite que le réseau soit directif, normatif, inclusif et favorise les découplages.
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Méreaux, Jean-Paul. „Quête du label RSO et tensions de gouvernance : le cas d’un réseau de groupement d’employeurs“. Management & Sciences Sociales N° 33, Nr. 2 (01.07.2022): 64–74. http://dx.doi.org/10.3917/mss.033.0064.

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Les groupements d’employeurs (GE) ont plus de 20 ans ; leur principale mission étant de recruter des salariés et de les mettre à disposition de leurs entreprises adhérentes selon leurs besoins. Une des particularités des GE est leur fonctionnement associatif et la gouvernance est spécifique avec des élus bénévoles, souvent dirigeants d’entreprise ou cadres supérieurs, et des directeurs salariés. La question de la répartition des responsabilités se pose et peut mettre en exergue l’émergence d’une forme de technostructure (Baudry et Chirat, 2018). Dans un réseau de GE, il faut gérer en plus les relations entre les GE afin d’avoir des objectifs communs, ce qui suppose une forme d’alignement entre des systèmes sociaux différents (Luhmann, 1995, 2012, 2018). Or, lorsqu’il s’agit d’envisager une démarche RSO, la notion d’alignement prend tout son sens car il est nécessaire que les GE, composantes du réseau structuré associativement, soient des parties prenantes actives et collaboratives dans l’intérêt collectif. Nous montrons à partir d’une recherche longitudinale qu’il peut y avoir une forme de découplage entre l’intérêt individuel (GE) et l’intérêt collectif (Réseau des GE) qui peut être source de tensions dans l’optique RSO. Nous en proposons une grille de lecture à partir des travaux de Luhmann.
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Collin, Jean-Pierre, und Claire Poitras. „La fabrication d’un espace suburbain : la Rive-Sud de Montréal“. Recherche 43, Nr. 2 (24.02.2003): 275–310. http://dx.doi.org/10.7202/000539ar.

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Résumé La réinterprétation de l’histoire de la banlieue peut faire une meilleure place à l’apport spécifique de la périphérie dans le processus de fabrication des espaces suburbains. Pour comprendre ce qu’elle est aujourd’hui, nous retracerons les diverses phases de développement de la Rive-Sud de Montréal (définie comme l’ensemble formé par les municipalités régionales de comté de Lajemmerais, La Vallée-du-Richelieu, Champlain et Roussillon) en mettant l’accent sur certains facteurs contextuels, notamment le processus d’industrialisation et d’urbanisation, l’évolution du découpage institutionnel et territorial et le déploiement des infrastructures de transport et des réseaux techniques urbains.
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Grossetti, Michel, und Marie-Pierre Bes. „Dynamiques des réseaux et des cercles. Encastrements et découplages“. Revue d’économie industrielle 103, Nr. 1 (2003): 43–58. http://dx.doi.org/10.3406/rei.2003.3107.

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Istria, Daniel. „Le château, l’habitat et l’église dans le Nord de la Corse aux XIIe et XIIIe siècles“. Mélanges de l École française de Rome Moyen Âge 114, Nr. 1 (2002): 227–301. http://dx.doi.org/10.3406/mefr.2002.9197.

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Après une présentation de la genèse des châteaux et du contexte dans lequel ils apparaissent, nous insistons sur le développement du phénomène castral au XIIIe siècle et la formation des grandes seigneuries. Un troisième chapitre est consacré aux relations, souvent complexes, entre le château, l’habitat villageois et les édifices de culte. Il ressort de cette étude que les premiers castra sont érigés vers la fin de la première moitié du XIIe siècle dans le cadre de l’effondrement du pouvoir marquisal. Le développement du phénomène est lent et ce n’est que dans le courant du XIIIe siècle qu’apparaissent les premiers réseaux structurés et cohérents permettant le contrôle de vastes territoires. Pourtant, ils n’ont que peu d’influence sur l’organisation du peuplement, même si le château est à l’origine de transformations et de la mise en place de finages stables. Les nouveaux territoires qui en découlent ne font, en fait, que se superposer à un découpage préexistant – la pieve –, lui-même fortement conditionné par un relief contraignant, alors que le phénomène de concentration de la population reste très limité, tant géographiquement que quantitativement.
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Salles Pereira dos Santos, Rodrigo. „DESENVOLVIMENTO ECONÔMICO E MUDANÇA SOCIAL: a Vale e a mineração na Amazônia Oriental“. Caderno CRH 29, Nr. 77 (18.04.2017): 295–312. http://dx.doi.org/10.9771/ccrh.v29i77.20004.

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O artigo propõe um aporte teórico socioantropológico acerca do fenômeno do desenvolvimento econômico e suas expressões contemporâneas, integrando-os à tradição da mudança social. Recupera o debate da sociologia do desenvolvimento brasileira e dialoga com o subcampo da antropologia do desenvolvimento, enfocando a Amazônia Oriental como um recorte empírico desafiador de concepções uniescalares e centradas em agentes privilegiados. O implante da extração mineral de ferro nos anos 1980 e sua ampliação exponencial a partir dos anos 2000 via ‘grandes projetos’ – o PFC e o PFC S11D, demonstraram capacidade indutora de transformação estrutural, mas evidenciaram, paralelamente, sua natureza social, complexa e multiescalar. Desse modo, o artigo enfatiza as relações entre agência, interação e estruturas sociais, localizando a relevância progressiva de padrões organizacionais de contestação em redes multiagentes com escopo transnacional. A investigação se apoia em pesquisa bibliográfica e revisão de literatura, assim como, secundariamente, em trabalho de campo e observação direta.Palavras-Chave: Desenvolvimento Econômico; Mudança Social; Grandes Projetos; Mineração; Vale. ECONOMIC DEVELOPMENT AND SOCIAL CHANGE: “Vale” and mining in Oriental AmazonThis article proposes an anthropological theoretical contribution about the phenomenon of economic development and its contemporary expressions, integrating them to the tradition of social change. It brings the sociological debate about Brazilian development and dialogues with Development Anthropology subfield, focusing Oriental Amazon as an empirical frame that defies single scaled conceptions centered in privileged agents. Implantation of mineral extraction of iron in 1980’s and its exponential expansion in the 2000’s through “great projects” such as the PFC and the PFC S11D demonstrate the inductive capacity of structural transformation, but evidence, parallelly, its social nature, complex and multi-scaled. Thus, this article emphasizes the relations between agency, interaction and social structure, locating the progressive relevance of organization patterns of contestation in multi-agent networks with a transnational scope. The investigation relies on bibliographical research and literature reviews, as well as, secondarily, field research and direct observation.Key words: Economic development; Social change; Great projects; Mining; Vale.DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET CHANGEMENT SOCIAL: la “Vale” et l’exploitation minière dans l’Est de l’ AmazonieCet articlese veut de donner une contribution socio-anthropologique théorique au phénomène de développement économique et à ses expressions contemporaines en les intégrant dans la tradition du changement social. On y récupère le débat concernant la sociologie du développement brésilien et on y dialogue avec le sous-domaine de l’anthropologie du développement, en mettant l’accent sur l’Est de l’Amazonie comme découpage empirique qui met au défi les conceptions d’échelles unidimensionnelles centrées sur des agents privilégiés. L’implantation de l’extraction minérale de fer dans les années 1980 et son expansion exponentielle à partir des années 2000, via les “grands projets” - le PFC et le PFC S11D - ont démontré la capacité d’induction de transformation structurelle mais ont aussi, en parallèle, mis en évidence sa nature sociale, complexe et à échelle multidimensionnelle. C’est ainsi que l’article met l’accent sur les relations entre agence, interaction et structures sociales. Il permet de situer l’importance progressive des modes d’organisation pour la contestation dans les réseaux multiagents de portée transnationale. L’investigation est basée sur une recherche bibliographique et une révison des publications et, en deuxième lieu, sur un travail sur le terrain et à partir d’observations directes.Key words: Développement économique; Changement social; Grands projets; Minération; Vale. Publicação Online do Caderno CRH no Scielo: http://www.scielo.br/ccrh Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br http://dx.doi.org/10.1590/S0103-49792016000200007
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Pereira, Denis Biolkino de Sousa, und William Rodrigues Ferreira. „REFLEXOS DAS OCUPAÇÕES URBANAS NA MOBILIDADE ÀS MARGENS DA RODOVIA ESTADUAL GO-060 ENTRE GOIÂNIA (GO) E TRINDADE (GO)“. Revista Cerrados 18, Nr. 01 (19.05.2020): 189–219. http://dx.doi.org/10.22238/rc2448269220201801189219.

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O estudo pretende compreender a dinâmica dos diversos tipos de ocupações implantadas no entorno da Rodovia Estadual GO- 060, entre a cidade de Goiânia (GO) e Trindade (GO), e os seus reflexos na mobilidade urbana. O problema se identifica na relação causa e efeito no conflito entre o espaço urbano e o sistema de transportes, em áreas conurbadas da Região Metropolitana de Goiânia (GO). O objetivo consiste em analisar as áreas de ocupação do recorte espacial, o fluxo veicular dos modos de transportes e o índice de mobilidade, em função das tipologias de ocupação, caracterizadas como polos geradores de viagens (PGVs). Para se identificar tais ocorrências, foram utilizadas metodologias adaptadas para análise espaço-temporal e redes. Os resultados mostraram as diferenças em áreas de ocupação nos PGVs Tipo Comércio/Indústria 25,74% e 30,77% e Tipo Residencial 11,41% e 38,78% para as Regiões Oeste/Mendanha e Trindade 2, para os períodos (2011/2016) e (2009/2015), respectivamente. Essa dinâmica ocupacional gerou um aumento de +87% no total de viagens do fluxo dos diversos modos de transporte e um acréscimo de +79% no índice de mobilidade para o período de 2013 a 2016, mostrando a tendência de motorização das regiões e os reflexos na mobilidade urbana. Palavras-chave: Ocupação espacial. Sistema viário. Fluxo veicular. Transporte. Mobilidade. REFLEXES OF URBAN OCCUPATIONS ON MOBILITY TO THE MARGINS OF THE STATE ROAD GO-060 BETWEEN GOIÂNIA (GO) AND TRINDADE (GO) ABSTRACT The study aims to understand the dynamics of the various types of occupations implanted around the State Highway GO-060, between the city of Goiânia (GO) and Trindade (GO), and their reflexes on urban mobility. The problem is identified in the cause and effect relationship in the conflict between urban space and the transport system in conurbated areas of the Metropolitan Region of Goiânia (GO). The objective is to analyze the areas of occupation of the spatial area, the vehicular flow of the modes of transport and the mobility index, according to the types of occupation, characterized as travel generating poles (TGPs). To identify such occurrences, methodologies adapted for spatiotemporal analysis and networks were used. The results showed the differences in occupation areas in the Trade / Industry Type 25.74% and 30.77% and Residential Type 11.41% and 38.78% for the West / Mendanha and Trindade 2 Regions for the periods (2011/2016) and (2009/2015) respectively. This occupational dynamic generated an increase of + 87% in the total travel flow of the different modes of transport and an increase of + 79% in the mobility index for the period from 2013 to 2016, showing the trend of motorization in the regions and the reflexes in urban mobility. Keywords: Spatial occupation. Road system. Vehicular flow. Transport. Mobility. REFLETS DES OCCUPATIONS URBAINES SUR LA MOBILITÉ LE LONG DE LA ROUTE D’ÉTAT GO-60 ENTRE GOIANIA (GO) ET TRINDADE (GO) RÉSUMÉ L’étude prétend comprendre la dynamique des divers types d’occupations implantées le long de la Route d’État GO-060, entre les villes de Goiânia (GO) et Trindade (GO), et ses retombées sur la mobilité urbaine. Le problème s’identifie dans la relation de cause à effet dans le conflit entre espace urbain et système de transport, dans les aires urbanisées de la Région Métropolitaine de Goiânia (GO). L’objectif est d’analyser les zones d’occupation du découpage spatial, le flux routier des modes de transport et l’indice de mobilité selon les typologies d’occupation, caractérisées comme pôles générateurs de voyages (PGVs). L’identification de ces faits s’est réalisée par l’utilisation de méthodologies adaptées à l’analyse spatio-temporelle et de réseaux. Les résultats montrent des différences de PGVs dans les zones d’occupation du type Commerce/Industrie 25,74% et 30,77% et du type résidentiel 11,41% et 38,78% pour les régions Ouest/Mendanha et Trindade 2, respectivement pour les périodes (2011/2016) et (2009/2015). Cette dynamique d’occupation révèle une augmentation de +87% du total de voyages de flux des différents modes de transport et une croissance de +79% de l’indice de mobilité pour la période de 2013 à 2016, montrant la tendance de motorisation des régions et ses reflets sur la mobilité urbaine. Mots clés: Occupation spatial. Système routier. Flux de véhicules. Transport. Mobilité.
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Lima, Ana Letícia Freitas, Maria Clélia Lustosa Costa und Francisco Alexandre Coelho. „A PRODUÇÃO DO ESPAÇO URBANO DE CAUCAIA-CE: O CASO DO DISTRITO DE JUREMA“. Revista da Casa da Geografia de Sobral (RCGS) 22, Nr. 1 (25.04.2020): 134–53. http://dx.doi.org/10.35701/rcgs.v22n1.650.

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O distrito de Jurema, Caucaia-Ce, apesenta uma densidade demográfica de 7.657,38 hab/km², a maior do município equiparada a de bairros mais densos da metrópole Fortaleza. Sua formação está ligada à implantação de vários conjuntos habitacionais, nos anos de 1970, que por sua vez direcionaram a expansão malha urbana para o distrito sede, assim como uma área comercial e de serviços ao longo da avenida D. Almeida Lustosa. O presente artigo objetiva analisar a integração de Caucaia e do distrito de Jurema à dinâmica metropolitana. Dessa forma, a metodologia baseia-se na revisão de literatura produzida sobre as temáticas relacionadas à produção do espaço urbano e também literatura local e específica do recorte espacial em investigação. Também foram levantados dados socioeconômicos e infraestruturais do município de Caucaia e da RMF no IBGE e IPECE. A investigação empreendida leva à compreensão de que Jurema tem se consolidado como uma subcentralidade da RMF sendo um importante núcleo comercial e de serviços, em virtude, da proximidade com a capital cearense, bem como do sistema de vias e transportes que permitem uma multiplicidade de fluxos e o deslocamento da população. Palavras-chave: Espaço Urbano. Organização Espacial. Políticas Habitacionais. Integração à Dinâmica Metropolitana. ABSTRACT The district of Jurema, Caucaia-Ce, has a demographic density of 7,657.38 inhabitants / km², the largest in the municipality compared to the densest neighborhoods in the metropolis Fortaleza. Its formation is linked to the implantation of several housing estates, in the 1970s, which in turn directed the expansion of the urban network to the headquarters district, as well as a commercial and services area along Avenida D. Almeida Lustosa. This article aims to analyze the integration of Caucaia and the district of Jurema with the metropolitan dynamics. In this way, the methodology is based on the review of literature produced on the themes related to the production of urban space and also local and specific literature of the spatial clipping under investigation. Socioeconomic and infrastructural data from the municipality of Caucaia and the RMF were also collected at IBGE and IPECE. The investigation undertaken leads to the understanding that Jurema has consolidated itself as a subcentrality of the RMF, being an important commercial and service center, due to the proximity to the capital of Ceará, as well as the system of roads and transports that allow a multiplicity of flows and population displacement. Keywords: Urban Space. Spatial Organization. Housing Policies. Integration with Metropolitan Dynamics. RESUMEN El distrito de Jurema, Caucaia-Ce, tiene una densidad demográfica de 7,657.38 habitantes / km², la más grande del municipio en comparación con los barrios más densos de la metrópoli Fortaleza. Su formación está vinculada a la implantación de varios conjuntos habitacionales, en la década de 1970, que a su vez dirigió la expansión de la red urbana al distrito de la sede, así como a un área comercial y de servicios a lo largo de la Avenida D. Almeida Lustosa. Este artículo tiene como objetivo analizar la integración de Caucaia y del distrito de Jurema con la dinámica metropolitana. De esta manera, la metodología se basa en la revisión de la literatura producida sobre los temas relacionados con la producción del espacio urbano y también en la literatura local y específica del recorte espacial bajo investigación. Los datos socioeconómicos y de infraestructura del municipio de Caucaia y el RMF también se recopilaron en el IBGE y el IPECE. La investigación realizada lleva a la comprensión de que Jurema se ha consolidado como una subcentralidad de la RMF, siendo un importante núcleo comercial y de servicios, debido a la proximidad a la capital de Ceará, así como al sistema de carreteras y transportes que permiten una multiplicidad de flujos y desplazamiento de la población. Palabras clave: Espacio urbano. Organización del Espacio. Políticas de Vivienda. Integración a la Dinámica Metropolitana. RÉSUMÉ Le district de Jurema, Caucaia-Ce, a une densité démographique de 7 657,38 habitants / km², le plus grand de la municipalité par rapport aux quartiers les plus denses de la métropole Fortaleza. Sa formation est liée à l'implantation de plusieurs lotissements, dans les années 1970, qui ont à leur tour dirigé l'expansion du réseau urbain vers le quartier général, ainsi qu'une zone commerciale et de services le long de l'Avenida D. Almeida Lustosa. Cet article vise à analyser l'intégration de Caucaia et du quartier de Jurema avec la dynamique métropolitaine. Ainsi, la méthodologie est basée sur la revue de la littérature produite sur les thèmes liés à la production de l'espace urbain et aussi sur la littérature locale et spécifique du découpe spatial en étude. Des données socio-économiques et infrastructurelles ont également été collectées auprès de la municipalité de Caucaia et de la RMF, l'IBGE et l'IPECE. L'enquête entreprise conduit à comprendre que Jurema s'est consolidée en tant que sous-centralité de la RMF, étant un noyau commercial et de service important, en raison de la proximité de la capitale du Ceará, ainsi que du système de routes et de transports qui permettent une multiplicité de flux et déplacements de la population. Mots-clés: Espace urbain. Organisation de l'espace. Politiques de logement. Intégration avec dynamiques métropolitainnes.
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Tchembe, Martin Xavier, und Maurice Tchoupe Tchendji. „Building a publish/subscribe information dissemination platform for hybrid mobile ad-hoc social networks over android devices“. Revue Africaine de Recherche en Informatique et Mathématiques Appliquées Volume 36 - Special issue CRI... (04.06.2023). http://dx.doi.org/10.46298/arima.9136.

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Soumission à Episciences Mobile ad-hoc social networks (MASNs) have been the subject of several research studies over the past two decades. They allow stations located in a small geographical area to be connected without the need for a network infrastructure and offer them the possibility to communicate any time anywhere. To communicate, stations regularly broadcast their interests in the form of keywords. Stations with a high degree of similarity among their keywords can communicate with each other. However, the coverage of MASNs is limited to a small geographical area, due to the limited communication range of mobile ad-hoc networks (MANET) stations. In this paper, we present an architecture and implementation of hybrid mobile ad-hoc social networks (MASNs coupled to infrastructure networks) of Android mobile devices for information dissemination. Stations can use the infrastructure network to communicate and rely on the mobile ad-hoc network when the infrastructure is not available.Rather than communicating synchronously as this is the case in the similar works found in the literature, in our approach, the stations communicate using a publish/subscribe communication protocol, which is perfectly suited to this type of network thanks to the decoupling in time and space it provides. Les réseaux sociaux mobiles ad hoc (MASN) ont fait l'objet de plusieurs recherches au cours des deux dernières décennies. Ils permettent à des stations situées dans une petite zone géographique d'être connectées sans avoir besoin d'une infrastructure de réseau et leur offrent la possibilité de communiquer à tout moment et en tout lieu. Pour communiquer, les stations diffusent régulièrement leurs centres d'intérêt sous forme de mots-clés. Les stations dont les mots-clés présentent un degré élevé de similitude peuvent communiquer entre elles. Cependant, la couverture des réseaux MASN est limitée à une petite zone géographique, en raison de la portée de communication limitée des stations des réseaux mobiles ad hoc (MANET). Dans cet article, nous présentons une architecture et une mise en œuvre de réseaux sociaux mobiles ad hoc hybrides (MASN couplés à des réseaux d'infrastructure) d'appareils mobiles Android pour la diffusion d'informations. Les stations peuvent utiliser le réseau d'infrastructure pour communiquer et s'appuyer sur le réseau mobile ad hoc lorsque l'infrastructure n'est pas disponible.Plutôt que de communiquer de manière synchrone comme c'est le cas dans les travaux similaires trouvés dans la littérature, dans notre approche, les stations communiquent en utilisant un protocole de communication de type publication/abonnement, qui est parfaitement adapté à ce type de réseau grâce au découplage dans le temps et l'espace qu'il fournit.
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Soulé, Bastien, Julie Hallé, Eric Boutroy und Bénédicte Vignal. „Revisiting innovation: the organizational vulnerability of small or medium companies innovating in the outdoor sports sector“. Management et Organisations du Sport Issue 5 | 2023, Research articles (28.07.2023). http://dx.doi.org/10.46298/mos-2023-8545.

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Article soumis pour publication dans l'Epirevue mos (Management & Organisations du Sport) While it is common thought that innovating is likely to procure competitive advantage within the industry of sports goods, it is also a risky activity which may lead to damaging consequences for companies. It therefore seems relevant to take an interest in the potential detrimental effects of innovation processes within small, particularly creative, companies in the sports sector. In this paper, we seek to know if, and how, engaging in an innovation process leads to singular forms of organizational vulnerability.Case studies were carried out in five French companies specializing in the outdoors: three small or medium entreprises (SME) and two very small (or micro) entreprises (VSE). We conducted a total of 48 interviews with different actors in the innovation processes, accompanied by field observations and analysis of secondary data. The priority frequently given to meeting technical challenges is likely to distance the product from the customer and real use. In certain cases, "innovation fever" generates internal imbalance. Second, some companies are too dependent on a key figure in their functioning, the inventor-entrepreneur; it sometimes implies a weakening of the innovation network during its vital decoupling stage. Finally, although the creation of innovation networks is necessary, it heightens the dependence on stakeholders and exposes to specific threats.Excessive confidence in the benefits of innovation can prove problematic. Innovators should not be discouraged, but reminded of the contingent and uncertain nature of the processes in which they engage, requiring anticipation and measure. The challenge consists in managing both the present and the future, while acknowledging that the exploitation of a routine does not prevent the exploration of new solutions. Au sein de l’industrie des articles de sport, il est convenu d’affirmer que l’innovation est susceptible de procurer un avantage concurrentiel. Il s’agit cependant aussi d’une activité risquée qui peut entraîner des conséquences moins vertueuses pour les entreprises. Quitte à s’inscrire à contre-courant de l’injonction contemporaine à innover, il semble pertinent de s’intéresser aux potentiels effets néfastes des processus d’innovation au sein des petites entreprises du secteur du sport, particulièrement créatives. Dans cet article, nous cherchons donc à savoir si, et le cas échéant comment, l’engagement dans un processus d’innovation conduit à des formes singulières de vulnérabilité organisationnelle.Des études de cas ont été réalisées dans cinq entreprises françaises spécialisées dans l’outdoor (trois PME et deux TPE). Nous avons mené un total de 48 entretiens avec différents acteurs des processus d’innovation, accompagnés d’observations de terrain et d’analyses de données secondaires. Plusieurs résultats marquants ressortent. La priorité fréquemment donnée à la réponse aux défis techniques est susceptible d’éloigner le produit du client et de son utilisation réelle. Dans certains cas, une forme de « fièvre de l’innovation » génère des déséquilibres internes. Par ailleurs, certaines entreprises sont trop dépendantes de l’inventeur-entrepreneur, acteur clé de leur fonctionnement, mais aussi de son réseau de proximité ; cela peut impliquer un affaiblissement du réseau d’innovation, notamment lors de la phase cruciale de découplage. Enfin, si la création de réseaux d’innovation est nécessaire, elle accentue la dépendance vis-à-vis des parties prenantes et expose à des menaces spécifiques.En termes d’implications managériales, il ressort qu’une confiance excessive dans les avantages de l’innovation peut s’avérer problématique. Il ne s’agit pas de décourager les innovateurs, mais de rappeler la nature contingente et incertaine des processus dans lesquels ils s’engagent, ce qui nécessite anticipation et mesure. Le défi consiste à gérer à la fois le présent et l’avenir, tout en reconnaissant que l’exploitation d’une routine n’empêche pas l’exploration de nouvelles solutions.
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Charlier, Julien, Marc Debuisson, Jean-Paul Dupriez und Isabelle Reginster. „Contribution méthodologique à l’analyse des mouvements résidentiels intercommunaux wallons par la construction de bassins résidentiels (1994-2014)“. Revue Quetelet/Quetelet Journal 5, Nr. 1 (23.03.2017). http://dx.doi.org/10.14428/rqj2017.05.01.05.

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RésuméCet article présente l’analyse des mouvements résidentiels intercommunaux en Wallonie sur une période de 20 ans, à partir de données exhaustives. Un exercice de synthèse de ces déménagements est proposé avec l’adaptation d’une méthodologie hiérarchique développée par l’INSEE (Institut de statistique français) pour construire des regroupements d’entités spatiales sur base de données de flux migratoires dans la région Sud de la Belgique, la Wallonie. À partir de données reprenant l’ensemble des déménagements (migrations résidentielles) enregistrés entre communes belges (Local Administrative Units (LAU) 2 selon Eurostat) de 1994 à 2014, la méthodologie permet de rassembler les entités en bassins sur base de l’importance des échanges migratoires que les entités entretiennent entre elles. Plusieurs choix méthodologi­ques ont été posés pour proposer un découpage de la Wallonie en 11 «bassins résidentiels». Un bassin résidentiel correspond au territoire théorique dans lequel les individus (et par extension les ménages) à la recherche d’une nouvelle localisation résidentielle ont tendance à migrer pour répondre à leurs aspirations en termes de logement, en tenant compte de leurs réseaux sociaux et/ou professionnels et des contraintes de coûts du logement et des déplacements. Cette approche permet à la fois de synthétiser la matrice origine-destination entre toutes les entités d’un territoire, mais également de mieux comprendre la structuration de celui-ci.AbstractThis article is about residential migrations between municipalities (Eurostat Local Administrative Units (LAU) 2) in Wallonia, the southern region of Belgium. Based on a hierarchical methodology developed by INSEE (French National Institute of Statistics), residential migrations are synthetized so as to build clusters of municipalities that can be grouped together on the basis of their migration flows in the southern region of Belgium, Wallonia. Using data on all migration flows between municipalities in the period from 1994 to 2014, the methodology allows grouping municipalities based on the migratory exchange rates between them. Several choices have been made that lead to a new spatial division of Wallonia in 11 residential catchment areas. Such an area can be defined as a territory on which a person looking for a new residential location is ready to move as such a move would not interfere with his/her social and/or professional networks and would also respect cost constraints related to housing and commuting. This approach allows synthetising migration flows between all municipalities but also a better understanding of the spatial structure of Wallonia.
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Cortado, Thomas Jacques. „Maison“. Anthropen, 2020. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.131.

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Le champ sémantique de la maison imprègne nos perceptions individuelles et collectives du monde comme peu d’autres. Il suffit de songer à la distinction très marquée entre house et home en anglais, si difficile à retranscrire dans nos langues latines, ou encore aux usages politiques de l’expression « chez nous » en français. Ce champ renvoie à des lieux souvent riches d’affects, de mémoires et de désirs, qui nous définissent en propre et orientent nos perceptions du temps et de l’espace. Ils font d’ailleurs la matière des poètes, peintres et autres artistes. À cet égard, lorsque nous perdons notre maison, nous ne nous retrouvons pas seulement privés d’un bien utile et échangeable, d’un « logement », nous voyons aussi s’effacer une partie de nous-mêmes et le centre à partir duquel s’organise notre existence quotidienne. En dépit de sa densité, les anthropologues ont d’abord rabattu le thème de la maison sur ceux de la famille et de la culture matérielle. Pour Lewis H. Morgan, la forme de l’espace domestique ne fait qu’épouser un certain type d’organisation familiale; elle en est, pour ainsi dire, le révélateur (1877). À la « hutte » des « sauvages » correspond donc la famille consanguine, qui autorise le mariage entre cousins, alors qu’à la « maison commune » des « barbares » correspond la famille patriarcale, autoritaire et polygame. Les « maisons unifamiliales » de l’Occident contemporain renvoient à la famille nucléaire, fondement de la « civilisation ». Quant aux anthropologues davantage intéressés par l’architecture et les artefacts domestiques, leurs analyses consistent souvent à expliquer leur genèse en accord avec une vision évolutionniste du progrès technique ou par des facteurs géographiques. On aurait pu s’attendre à ce que l’invention de l’ethnographie par Bronislaw Malinowski ouvre de nouvelles perspectives. Avec elle, c’est en effet un certain rapport à la maison qui se met à définir le métier d’anthropologue, celui-là même qu’exemplifie la célèbre représentation de ce dernier sous sa tente, immortalisée dans la première planche photographique des Argonautes du Pacifique occidental. Pour autant, la maison reste un objet secondaire par rapport à l’organisation de la vie familiale, le vrai principe de la société. Elle est avant tout le lieu où le couple choisit de résider après le mariage et ce choix se plie à certaines « règles », dont on peut assez facilement faire l’inventaire, grâce aux liens de filiation entre les membres du couple et les autres résidents (Murdock 1949). On parlera, par exemple, de résidence « matrilocale » quand le couple emménage chez les parents de l’épouse, « patrilocale » dans le cas inverse. Quant aux sociétés occidentales, où le couple forme habituellement un nouveau ménage, on parlera de résidence « néolocale ». La critique de ces règles permet, dans les années 1950 et 1960, d’étendre la réflexion sur la maison. Face aux difficultés concrètes que pose leur identification, Ward Goodenough suggère d’abandonner les taxinomies qui « n’existent que dans la tête des anthropologues » et de « déterminer quels sont, de fait, les choix résidentiels que les membres de la société étudiée peuvent faire au sein de leur milieu socioculturel particulier » (1956 : 29). Autrement dit, plutôt que de partir d’un inventaire théorique, il faut commencer par l’étude des catégories natives impliquées dans les choix résidentiels. La seconde critique est de Meyer Fortes, qui formule le concept de « groupe domestique », « unité qui contrôle et assure l’entretien de la maison (householding and housekeeping unit), organisée de façon à offrir à ses membres les ressources matérielles et culturelles nécessaires à leur conservation et à leur éducation » (1962 : 8). Le groupe domestique, à l’instar des organismes vivants, connaît un « cycle de développement ». En Europe du sud, par exemple, les enfants quittent le domicile parental lorsqu’ils se marient, mais y reviennent en cas de rupture conjugale ou de chômage prolongé ; âgés, les parents souvent cherchent à habiter près de leurs enfants. En conséquence, « les modèles de résidence sont la cristallisation, à un moment donné, d’un processus de développement » (Fortes 1962 : 5), et non l’application statique de règles abstraites. La maison n’est donc pas seulement le lieu où réside la famille, elle est nécessaire à l’accomplissement de tâches indispensables à la reproduction physique et morale des individus, telles que manger, dormir ou assurer l’éducation des nouvelles générations (Bender 1967). Cette conception du groupe domestique rejoint celle qu’avait formulée Frédéric Le Play un siècle auparavant : pour l’ingénieur français, il fallait placer la maison au centre de l’organisation familiale, par la défense de l’autorité paternelle et la transmission de la propriété à un héritier unique, de façon à garantir la stabilité de l’ordre social (1864). Elle exerce de fait une influence considérable sur les historiens de la famille, en particulier ceux du Cambridge Group for the History of Population and Social Structure, dirigé par Peter Laslett (1972), et sur les anthropologues (Netting, Wilk & Arnould 1984), notamment les marxistes (Sahlins 1976). En Amérique latine, de nombreuses enquêtes menées dans les années 1960 et 1970 mettent en évidence l’importance des réseaux d’entraide, attirant ainsi l’attention sur le rôle essentiel du voisinage (Lewis 1959, Lomnitz 1975). La recherche féministe explore quant à elle le caractère genré de la répartition des tâches au sein du groupe domestique, que recoupe souvent la distinction entre le public et le privé : à la « maîtresse de maison » en charge des tâches ménagères s’oppose le « chef de famille » qui apporte le pain quotidien (Yanagisako 1979). Un tel découpage contribue à invisibiliser le travail féminin (di Leonardo 1987). On remarquera néanmoins que la théorie du groupe domestique pense la maison à partir de fonctions établies par avance : ce sont elles qui orientent l’intérêt des anthropologues, plus que la maison en elle-même. C’est à Claude Lévi-Strauss que l’on doit la tentative la plus systématique de penser la maison comme un principe producteur de la société (1984 ; 2004). Celui-ci prend pour point de départ l’organisation sociale de l’aristocratie kwakiutl (Amérique du Nord), telle qu’elle avait été étudiée par Franz Boas : parce qu’elle présentait des traits à la fois matrilinéaires et patrilinéaires, parce qu’elle ne respectait pas toujours le principe d’exogamie, celle-ci défiait les théories classiques de la parenté. Lévi-Strauss propose de résoudre le problème en substituant le groupe d’unifiliation, tenu pour être au fondement des sociétés dites traditionnelles, par celui de « maison », au sens où l’on parlait de « maison noble » au Moyen Âge. La maison désigne ainsi une « personne morale détentrice d’un domaine, qui se perpétue par transmission de son nom, de sa fortune et de ses titres en ligne réelle ou fictive » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Plus que les règles de parenté, ce sont les « rapports de pouvoir » entre ces « personnes morales » qui déterminent les formes du mariage et de la filiation : celles-ci peuvent donc varier en accord avec les équilibres politiques. Lévi-Strauss va ensuite généraliser son analyse à un vaste ensemble de sociétés apparemment cognatiques, qu’il baptise « sociétés à maison ». Celles-ci se situeraient dans une phase intermédiaire de l’évolution historique, « dans un état de la structure où les intérêts politiques et économiques tend[ent] à envahir le champ social » (Lévi-Strauss 1984 : 190). Très discuté par les spécialistes des sociétés concernées, ce modèle a eu la grande vertu de libérer l’imagination des anthropologues. Critiquant son évolutionnisme sous-jacent, Janet Carsten et Stephen Hugh-Jones (1995) proposent toutefois d’approfondir la démarche de Lévi-Strauss, en considérant la maison comme un véritable « fait social total ». L’architecture, par exemple, ne relève pas que d’une anthropologie des techniques : celle de la maison kabyle, analysée par Pierre Bourdieu, met en évidence un « microcosme organisé selon les mêmes oppositions et mêmes homologies qui ordonnent tout l’univers » (1972 : 71), un parallélisme que l’on retrouve dans de nombreux autres contextes socioculturels (Hamberger 2010). Fondamentalement, la maison relève d’une anthropologie du corps. Dans son enquête sur la parenté en Malaisie, Carsten souligne le rôle joué par la cuisine ou le foyer, en permettant la circulation des substances qui assurent la production et la reproduction des corps (alimentation, lait maternel, sang) et leur mise en relation, ce que Carsten appelle la « relationalité » (relatedness) (1995). Fait dynamique plutôt que statique, la maison nous met directement au contact des processus qui forment et reforment nos relations et notre personne : son étude permet donc de dépasser la critique culturaliste des travaux sur la parenté; elle nous montre la parenté en train de se faire. Il convient aussi de ne pas réduire la maison à ses murs : celle-ci le plus souvent existe au sein d’un réseau. Les enquêtes menées par Émile Lebris et ses collègues sur l’organisation de l’espace dans les villes d’Afrique francophone proposent ainsi le concept de « système résidentiel » pour désigner « un ensemble articulé de lieux de résidences (unités d’habitation) des membres d’une famille étendue ou élargie » (Le Bris 1985 : 25). Ils distinguent notamment entre les systèmes « centripètes », « de concentration en un même lieu d’un segment de lignage, d’une famille élargie ou composée » et les systèmes « centrifuges », de « segmentation d’un groupe familial dont les fragments s’installent en plusieurs unités résidentielles plus ou moins proches les unes des autres, mais qui tissent entre elles des liens étroits » (Le Bris 1985 : 25). Examinant les projets et réseaux que mobilise la construction d’une maison dans les quartiers noirs de la Bahia au Brésil, les circulations quotidiennes de personnes et d’objets entre unités domestiques ainsi que les rituels et fêtes de famille, Louis Marcelin en déduit lui aussi que la maison « n’est pas une entité isolée, repliée sur elle-même. La maison n’existe que dans le contexte d’un réseau d’unités domestiques. Elle est pensée et vécue en interrelation avec d’autres maisons qui participent à sa construction – au sens symbolique et concret. Elle fait partie d’une configuration » (Marcelin 1999 : 37). À la différence de Lebris, toutefois, Marcelin part des expériences individuelles et des catégories socioculturelles propres à la société étudiée : une « maison », c’est avant tout ce que les personnes identifient comme tel, et qui ne correspond pas nécessairement à l’image idéale que l’on se fait de cette dernière en Occident. « La configuration de maisons rend compte d’un espace aux frontières paradoxalement floues (pour l'observateur) et nettes (pour les agents) dans lequel se déroule un processus perpétuel de création et de recréation de liens (réseaux) de coopération et d'échange entre des entités autonomes (les maisons) » (Marcelin 1996 : 133). La découverte de ces configurations a ouvert un champ de recherche actuellement des plus dynamiques, « la nouvelle anthropologie de la maison » (Cortado à paraître). Cette « nouvelle anthropologie » montre notamment que les configurations de maisons ne sont pas l’apanage des pauvres, puisqu’elles organisent aussi le quotidien des élites, que ce soit dans les quartiers bourgeois de Porto au Portugal (Pina-Cabral 2014) ou ceux de Santiago au Chili (Araos 2016) – elles ne sont donc pas réductibles à de simples « stratégies de survie ». Quoiqu’elles se construisent souvent à l’échelle d’une parcelle ou d’un quartier (Cortado 2019), ces configurations peuvent très bien se déployer à un niveau transnational, comme c’est le cas au sein de la diaspora haïtienne (Handerson à paraître) ou parmi les noirs marrons qui habitent à la frontière entre la Guyane et le Suriname (Léobal 2019). Ces configurations prennent toutefois des formes très différentes, en accord avec les règles de filiation, bien sûr (Pina-Cabral 2014), mais aussi les pratiques religieuses (Dalmaso 2018), le droit à la propriété (Márquez 2014) ou l’organisation politique locale – la fidélité au chef, par exemple, est au fondement de ce que David Webster appelle les « vicinalités » (vicinality), ces regroupements de maisons qu’il a pu observer chez les Chopes au sud du Mozambique (Webster 2009). Des configurations surgissent même en l’absence de liens familiaux, sur la base de l’entraide locale, par exemple (Motta 2013). Enfin, il convient de souligner que de telles configurations ne sont pas, loin de là, harmonieuses, mais qu’elles sont généralement traversées de conflits plus ou moins ouverts. Dans la Bahia, les configurations de maisons, dit Marcelin, mettent en jeu une « structure de tension entre hiérarchie et autonomie, entre collectivisme et individualisme » (Marcelin 1999 : 38). En tant que « fait social total », dynamique et relationnel, l’anthropologie de la maison ne saurait pourtant se restreindre à celle de l’organisation familiale. L’étude des matérialités domestiques (architecture, mobilier, décoration) nous permet par exemple d’accéder aux dimensions esthétiques, narratives et politiques de grands processus historiques, que ce soit la formation de la classe moyenne en Occident (Miller 2001) ou la consolidation des bidonvilles dans le Sud global (Cavalcanti 2012). Elle nous invite à penser différents degrés de la maison, de la tente dans les camps de réfugiés ou de travailleurs immigrés à la maison en dur (Abourahme 2014, Guedes 2017), en passant par la maison mobile (Leivestad 2018) : pas tout à fait des maisons, ces formes d’habitat n’en continuent pas moins de se définir par rapport à une certaine « idée de la maison » (Douglas 1991). La maison relève aussi d’une anthropologie de la politique. En effet, la maison est une construction idéologique, l’objet de discours politiquement orientés qui visent, par exemple, à assoir l’autorité du père sur la famille (Sabbean 1990) ou à « moraliser » les classes laborieuses (Rabinow 1995). Elle est également la cible et le socle des nombreuses technologiques politiques qui organisent notre quotidien : la « gouvernementalisation » des sociétés contemporaines se confond en partie avec la pénétration du foyer par les appareils de pouvoir (Foucault 2004); la « pacification » des populations indigènes passe bien souvent par leur sédentarisation (Comaroff & Comaroff 1992). Enfin, la maison relève d’une anthropologie de l’économie. La production domestique constitue bien sûr un objet de première importance, qui bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt. Florence Weber et Sybille Gollac parlent ainsi de « maisonnée » pour désigner les collectifs de travail domestique fondés sur l’attachement à une maison – par exemple, un groupe de frères et sœurs qui s’occupent ensemble d’un parent âgé ou qui œuvrent à la préservation de la maison familiale (Weber 2002, Gollac 2003). Dans la tradition du substantialisme, d’autres anthropologues partent aujourd’hui de la maison pour analyser notre rapport concret à l’économie, la circulation des flux monétaires, par exemple, et ainsi critiquer les représentations dominantes, notamment celles qui conçoivent l’économie comme un champ autonome et séparé (Gudeman et Riviera 1990; Motta 2013) – il ne faut pas oublier que le grec oikonomia désignait à l’origine le bon gouvernement de la maison, une conception qui aujourd’hui encore organise les pratiques quotidiennes (De l’Estoile 2014). Cycles de vie, organisation du travail domestique, formes de domination, identités de genre, solidarités locales, rituels et cosmovisions, techniques et production du corps, circulation des objets et des personnes, droits de propriété, appropriations de l’espace, perceptions du temps, idéologies, technologies politiques, flux monétaires… Le thème de la maison s’avère d’une formidable richesse empirique et théorique, et par-là même une porte d’entrée privilégiée à de nombreuses questions qui préoccupent l’anthropologie contemporaine.
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Vibert, Stephane. „Tradition et modernité“. Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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