Auswahl der wissenschaftlichen Literatur zum Thema „Covid-19 – Complications (médecine)“

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Zeitschriftenartikel zum Thema "Covid-19 – Complications (médecine)"

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Petit, A., L. Berton, L. de Bastard, A. Ben Hellal, F. Prudhomme und O. Richard. „Collaboration ville–aide médicale urgente–hôpital à l’épreuve de la crise Covid-19, l’expérience des Yvelines“. Annales françaises de médecine d’urgence 10, Nr. 4-5 (September 2020): 212–17. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2020-0261.

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L’évolution actuelle de la demande de soins non programmés porte autant sur une augmentation de volume que sur sa nature. Les missions assurées par les structures d’urgence se sont décentrées vers la prise en charge des complications des pathologies chroniques et des problématiques médicosociales. Une démarche collaborative entre la médecine de ville et l’aide médicale urgente (AMU) a été initiée depuis deux ans dans les Yvelines, entre le Samu 78, l’hôpital de Versailles, le Conseil de l’ordre des médecins 78 et l’Association Plateforme territoriale d’appui 78. Ses objectifs visent, par un travail de coordination multidisciplinaire, à éviter les ruptures de parcours des patients complexes, à favoriser le maintien à domicile et à réorienter les patients vers la ville après un recours à l’hôpital. La crise sanitaire liée au Covid-19 a permis d’accélérer le processus de collaboration ville– AMU avec des objectifs propres à cette crise, notamment grâce à des outils numériques dédiés. Les principaux axes de travail ont été de répondre à l’urgence de la crise sanitaire en organisant une offre de soins sécurisée, d’organiser les parcours des patients fragiles pendant le confinement puis de préparer et d’accompagner le déconfinement grâce à une cellule d’appui et de suivi des cas positifs et de leurs contacts. Les difficultés organisationnelles ou liées à l’acceptabilité de ces nouveaux outils de surveillance et de coordination ont trouvé leurs solutions grâce à un environnement institutionnel favorable et l’implication de leaders intéressés par la conduite de projets innovants. Cette expérience peut préfigurer le futur service d’accès aux soins (SAS).
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Annane, Djillali. „L’histoire de la réanimation – de la poliomyélite à la Covid-19“. Médecine Intensive Réanimation 32, Hors-série 1 (13.06.2023): 3–14. http://dx.doi.org/10.37051/mir-00165.

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La réanimation en France est née juste après la seconde guerre mondiale. On peut schématiquement considérer que la réanimation médicale, telle que nous la connaissons aujourd’hui, a été créée par Jean Hamburger et ses élèves, d’un côté, et Pierre Mollaret et ses élèves d’un autre côté. Ces équipes étaient respectivement à l’hôpital Necker et à l’hôpital Claude Bernard, soulignant, qu’en France, la réanimation est née à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris. Jean Hamburger aura créé la réanimation principalement par ses travaux pionniers sur le métabolisme hydroélectrolytique et sur le rein, démontrant concrètement le concept de milieu intérieur élaboré par Claude Bernard. Il ouvrit la voie de la dialyse et de la greffe rénale. Pierre Mollaret aura créé la réanimation principalement en relevant le défi des complications respiratoires des maladies infectieuses et neurologiques. Il ouvrit la voie de la suppléance respiratoire puis hémodynamique. Leurs élèves ont ensuite essaimé dans toute la France. De génération en génération, cette nouvelle discipline qu’est la réanimation, va accroitre son positionnement au cœur de l’hôpital et son rayonnement international. Née avec la pandémie de poliomyélite, la réanimation est à une période charnière en grande partie à cause de la pandémie de Covid-19. Les années à venir devront consacrer une profonde mutation de l’organisation de la réanimation pour s’adapter à l’évolution de la société, aux bouleversements induits par le numérique et la médecine de précision.
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Lamhaut, L., C. M. Nivet, C. Dagron, L. Nace, F. Braun und P. Carli. „Retour d’expérience des évacuations par train à grande vitesse de patients en syndrome de détresse respiratoire aiguë sur infection à Covid-19 : les missions Chardon“. Annales françaises de médecine d’urgence 10, Nr. 4-5 (September 2020): 288–97. http://dx.doi.org/10.3166/afmu-2020-0275.

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Lors de la crise Covid-19 en France, il a fallu transférer des patients de zones où les lits de réanimation étaient saturés vers d’autres régions. Tous les moyens ont été utilisés : terrestre, aérien, maritime… Pour la première fois, des trains à grande vitesse (TGV) ont été utilisés. Le transport ferroviaire avait été utilisé largement pendant la Première Guerre mondiale. Ces transferts ont nécessité une collaboration extrêmement importante interservices : ministère, agences régionales de santé, hôpitaux, Samu zonaux, Samu, Smur associations de sécurités civiles, sapeurs-pompiers… L’une des collaborations des plus importantes a été celle avec la SNCF qui a permis une adaptation des rames, sécurisations des itinéraires, adaptation de la conduite… Chaque voiture transporte quatre patients intubés en syndrome de détresse respiratoire aiguë avec un médecin senior, un junior, quatre infirmiers et un logisticien pour la réalisation de la surveillance et des soins. Dans chaque rame, une équipe de régulation médicale est présente pour la coordination. Il y a eu dix évacuations sanitaires, qui ont transporté 197 patients sur 6 600 km (350‒950 km/TGV). Le transport le plus long a été de 7 h 14 min. On n’a pas relevé de complications majeures pendant les transferts. Plusieurs questions restent en suspens comme les critères de sélections des patients, la mise en place d’un train sanitaire aménagé permanent, un stock de matériel. Afin de mieux connaître les conséquences sur les patients, une étude est en cours. Les urgentistes ont une nouvelle corde à leur arc avec la possibilité d’effectuer des évacuations sanitaires en TGV pour des patients médicaux graves sur de longues distances.
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Khan, Sundus, Elizabeth Kemigisha, Eleanor Turyakira, Kathleen Chaput, Jerome Kabakyenga, Teddy Kyomuhangi, Kimberly Manalili und Jennifer L. Brenner. „Effets dramatiques des mesures de santé publique liées à la COVID-19 et de la migration inverse de masse sur la santé sexuelle et reproductive des jeunes des régions rurales de l’Ouganda“. Paediatrics & Child Health 27, Supplement_2 (01.09.2022): S123—S129. http://dx.doi.org/10.1093/pch/pxab114.

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Résumé Introduction Les jeunes (de 10-24 ans) comptent pour presque le tiers de la population ougandaise et il est fréquemment difficile pour eux de se prévaloir de services de santé sexuelle et reproductive (SSR), l’incidence d’issues négatives en matière de SSR est en effet disproportionnellement élevée. En réponse à la COVID-19, l’Ouganda a mis en place de strictes mesures de santé publique, y compris la fermeture générale des transports collectifs, des écoles et des entreprises, ce qui a poussé les jeunes qui étudiaient et travaillaient en milieu urbain à retourner dans leur village rural. Notre étude visait à décrire qualitativement l’impact non intentionnel perçu des mesures de santé liées à la COVID-19 sur la SSR des jeunes dans deux districts ruraux. Méthodes Des groupes de consultation semi-structurée et entrevues avec intervenants clés auprès de jeunes, de parents, de leaders communautaires, de travailleurs, coordonnateurs et superviseurs de santé communautaire (TSC), de professionnels de la santé, de gestionnaires de la santé des districts et des établissements de santé et de médecins-hygiénistes expressément sélectionnés ont eu lieu afin d’examiner l’impact vécu et perçu qu’ont eues les mesures liées à la COVID-19 sur la SSR des jeunes. Les entrevues ont été enregistrées, transcrites et codées à l’aide d’une analyse thématique déductive. Résultats Quatre thèmes liés à la COVID-19 et trois sous-thèmes sont ressortis des 15 groupes de consultation et deux entrevues avec intervenants clés (n = 94). La fermeture des transports collectifs et le port obligatoire du masque ont empêché les jeunes d’obtenir des soins de SSR. La fermeture des écoles et des lieux de travail et la migration subséquente des jeunes des milieux urbains vers leur village rural ont fait exploser la demande auprès des établissements ruraux de santé mal préparés, ce qui a entravé davantage la quête de soins. Les jeunes ont rapporté craindre que leurs parents découvrent leur quête de soins de SSR, ce qui les a empêchés de le faire. Le confinement a causé des difficultés financières, l’isolement et l’entassement des familles; le mauvais traitement des jeunes, la violence sexiste et les mariages forcés ont suivi, et certains jeunes ont rapporté avoir accepté ces mariages comme un moyen d’échapper à la violence. L’inactivité et la multiplication des contacts sociaux étaient perçues comme favorisant l’activité sexuelle précoce. L’impact rapporté sur la SSR était des infections plus graves et des complications causées par le retard des soins, et une flambée des infections transmises sexuellement et des avortements. Conclusion Les mesures de santé publique liées à la COVID-19 ont fait reculer la quête de soins par les jeunes tout en augmentant les comportements risqués et les issues négatives de SSR. Il est essentiel d’investir dans la programmation en SSR auprès des jeunes afin d’inverser les effets non intentionnels de la pandémie et de reprendre notre élan vers les cibles de SSR chez les jeunes. La gestion future des pandémies doit tenir compte des disparités sociales et sanitaires et réduire les risques non intentionnels sur la SSR des jeunes présentés par les mesures de santé publique.
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Rafiqi, K., M. Nkaoui und O. Benlenda. „Anesthésie locale sur patient éveillé et sans usage du garrot dans les fractures bimalléolaires“. Médecine et Chirurgie du Pied 37, Nr. 1 (März 2021): 10–15. http://dx.doi.org/10.3166/mcp-2021-0064.

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Les fractures de la cheville font partie des fractures les plus fréquentes chez l’adulte. Les fractures bimalléolaires sont généralement opérées sous anesthésie générale, rachianesthésie ou bloc tronculaire. La technique WALANT (Wide Awake Local Anesthesia No Tourniquet) ou anesthésie locale sur patient éveillé et sans usage du garrot a été utilisée avec succès lors du traitement des fractures du radius distal, de l’olécrane, de la rotule et de la clavicule. Cet article élargit son utilisation aux fractures bimalléolaires. Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective chez 15 patients opérés pour des fractures bimalléolaires sous anesthésie locale sur patient éveillé et sans usage du garrot. Nous avons exclu de cette étude les patients âgés de moins de 18 ans, les fractures ouvertes, les fractures trimalléolaires nécessitant une fixation de la malléole postérieure, une fracture de la malléole interne associée à une fracture du col de la fibula (fracture de Maisonneuve), les patients polytraumatisés, les patients avec allergie à la lidocaïne et les patients instables. Le produit d’anesthésie a été préparé en mélangeant 50 ml de lidocaïne 1 %, 1 :100 000 d’adrénaline et 10 :1 de bicarbonate de sodium. À partir de ce mélange, nous avons pris 7 mg/kg de lidocaïne associée à l’épinéphrine pour ne pas dépasser le seuil toxique. Un total de 65 ml de cette préparation WALANT a été injecté (en sous-cutané et en sous-périosté au niveau de la malléole interne et de la malléole externe) Résultats : En peropératoire, le score NPRS (Numeric Pain Rating Scale) a été de 0 chez tous les patients. Aucune complication locale n’a été notée, ni aucune complication due au surdosage de la lidocaïne et de l’épinéphrine. Conclusion : La technique WALANT constitue une excellente alternative pour l’anesthésie de l’ostéosynthèse des fractures bimalléolaires. Elle présente beaucoup d’avantages, notamment pour les patients avec comorbidités et surtout dans ce contexte de pandémie liée au Covid-19 vu la diminution de l’effectif de médecins et d’infirmiers anesthésistes au bloc opératoire. La technique WALANT présente aussi un avantage significatif dans les pays en voie de développement en raison du manque de ressources financières et humaines.
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„Traitement à l’ivermectine pour l’infection à Strongyloides chez les patients atteints de COVID-19“. Relevé des maladies transmissibles au Canada 47, Nr. 7/8 (08.07.2021): 348–54. http://dx.doi.org/10.14745/ccdr.v47i78a04f.

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L’ivermectine, un agent antiparasitaire, n’est pas recommandé pour la prophylaxie ou le traitement de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19). L’utilisation inappropriée de l’ivermectine pour le traitement de la COVID-19 peut en diminuer la disponibilité pour les patients atteints d’infections parasitaires graves qui pourraient en bénéficier et aggraver la pénurie actuelle de ce médicament au Canada. Cependant, les patients atteints de COVID-19 qui sont des candidats pour recevoir des thérapies immunomodulatrices (e.g. corticostéroïdes et inhibiteurs de l’interleukine-6) peuvent être exposés au risque de syndrome d’hyperinfection et de la maladie disséminée à Strongyloides stercoralis. Ces complications peuvent être graves, voire mortelles. Il est important de reconnaître et de dépister les patients qui présentent des risques de strongyloïdose, car ces patients peuvent avoir besoin d’un traitement à l’ivermectine pour éviter le risque d’un syndrome d’hyperinfection et d’une maladie disséminée, qui est souvent mortelle. Les médecins devraient suivre des recommandations fondées sur des données probantes pour dépister et traiter l’infection à Strongyloides chez les patients atteints de COVID-19 qui pourraient recevoir des traitements propres à la COVID-19 qui modifient la réponse immunitaire et qui peuvent entraîner un syndrome d’hyperinfection ou une maladie disséminée.
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Malaeb, Rami, Amna Haider, Mustafa Abdulateef, Mustafa Hameed, Uche Daniel, Gabriel Kabilwa, Ibrahim Seyni et al. „High mortality rates among COVID-19 intensive care patients in Iraq: insights from a retrospective cohort study at Médecins Sans Frontières supported hospital in Baghdad“. Frontiers in Public Health 11 (31.08.2023). http://dx.doi.org/10.3389/fpubh.2023.1185330.

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BackgroundThe Coronavirus Disease 2019 (COVID-19) pandemic has highlighted the challenges of the healthcare system in Iraq, which has limited intensive care unit beds, medical personnel, and equipment, contributing to high infection rates and mortality. The main purpose of the study was to describe the clinical characteristics, the length of Intensive Care Unit (ICU) stay, and the mortality outcomes of COVID-19 patients admitted to the ICU during the first wave and two subsequent surges, spanning from September 2020 to October 2021, in addition to identify potential risk factors for ICU mortality.MethodsThis retrospective cohort study analyzed data from COVID-19 patients admitted to the COVID-19 ICU at Al-Kindi Ministry of Health hospital in Baghdad, Iraq, between September 2020 and October 2021.ResultsThe study included 936 COVID-19 patients admitted to the ICU at Al-Kindi Hospital. Results showed a high mortality rate throughout all waves, with 60% of deaths due to respiratory failure. Older age, male gender, pre-existing medical conditions, ICU procedures, and complications were associated with increased odds of ICU mortality. The study also found a decrease in the number of complications and ICU procedures between the first and subsequent waves. There was no significant difference in the length of hospital stay between patients admitted during different waves.ConclusionDespite improvements in critical care practices, the mortality rate did not significantly decrease during the second and third waves of the pandemic. The study highlights the challenges of high mortality rates among critical COVID-19 patients in low-resource settings and the importance of effective data collection to monitor clinical presentations and identify opportunities for improvement in ICU care.
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Dissertationen zum Thema "Covid-19 – Complications (médecine)"

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Rouzé, Anahita. „Impact de l'infection par SARS-CoV-2 sur l'épidémiologie des infections respiratoires bactériennes et des aspergilloses pulmonaires invasives chez les patients de réanimation sous ventilation mécanique“. Electronic Thesis or Diss., Université de Lille (2022-....), 2024. https://pepite-depot.univ-lille.fr/ToutIDP/EDBSL/2024/2024ULILS017.pdf.

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Objectifs : Le projet CoVAPid visait à étudier l'impact de l'infection par SARS-CoV-2 sur l'épidémiologie des infections respiratoires bactériennes et fongiques chez les patients de réanimation sous ventilation mécanique (VM). Trois entités ont été analysées : les infections pulmonaires bactériennes précoces, les infections respiratoires bactériennes acquises sous VM (IAVM) - pneumonies (PAVM) et trachéobronchites (TAVM) - et les aspergilloses pulmonaires invasives (API). Les objectifs principaux étaient de comparer la prévalence d'infection pulmonaire bactérienne précoce entre les patients admis pour COVID-19 et pour grippe, de comparer l'incidence d'IAVM chez les patients admis pour COVID-19, grippe ou un autre motif qu'une pneumonie virale, de comparer la prévalence d'infection pulmonaire bactérienne précoce et l'incidence d'IAVM entre les patients de la 1ère et 2nde vagues pandémiques de COVID-19, de déterminer l'impact de la PAVM sur la mortalité des patients atteints de COVID-19, de déterminer l'impact de la corticothérapie sur l'incidence des PAVM chez les patients atteints de COVID-19, et de comparer l'incidence d'API chez les patients admis pour COVID-19 ou grippe.Méthodes : Cohorte multicentrique européenne observationnelle rétrospective impliquant 36 services de réanimation, incluant consécutivement des patients adultes sous VM pendant plus de 48h, répartis en quatre groupes selon leur motif d'admission: COVID-19 (1ère et 2nde vagues), grippe, et autres.Résultats : Au total, 2172 patients ont été inclus. La prévalence d'infection pulmonaire bactérienne dans les 48 heures suivant l'intubation était significativement inférieure chez les patients COVID-19 (9,7%) par rapport à ceux admis pour grippe (33,6% ; odds ratio (OR) ajusté 0,23 ; intervalle de confiance à 95% 0,16-0,33). L'incidence des IAVM était significativement plus élevée chez les patients COVID-19 (50,5%) comparée à ceux admis pour grippe (30,3% ; sub hazard ratio (sHR) ajusté 1,6 (1,26-2,04)) et sans infection virale (25,3% ; sHR ajusté 1,7 (1,20-2,39)), avec une incidence de PAVM significativement plus élevée dans le groupe COVID-19 par rapport aux deux autres groupes. La prévalence d'infection précoce a significativement augmenté entre la 1ère et la 2nde vague (9,7 vs 14,9%, OR ajusté 1,52 (1,04-2,22)), tout comme l'incidence des PAVM (36 vs 44,8% ; sHR ajusté 1,37 (1,12-1,66). La PAVM était associée à une augmentation significative de la mortalité à J28 chez les patients COVID-19 (HR ajusté 1,65 (1,11-2,46)), ce qui n'était pas observé chez les patients admis pour grippe et sans infection virale. Cependant, aucune différence significative dans l'hétérogénéité de l'association entre PAVM et mortalité n'était constatée entre les trois groupes de l'étude. La relation entre la corticothérapie et l'incidence de PAVM n'était pas statistiquement significative (p=0,082 pour l'effet global), avec un risque de PAVM variant au cours du temps à partir de l'initiation du traitement. Enfin, l'incidence d'API putative (définie par l'algorithme AspICU) était significativement plus faible dans le groupe COVID-19 par rapport au groupe grippe (2,5% vs 6% ; HR cause-spécifique ajusté 3,29 (1,53-7,02). Conclusion : Le projet CoVAPid a mis en évidence une prévalence moindre d'infections pulmonaires bactériennes précoces chez les patients COVID-19 par rapport à ceux atteints de grippe, avec une augmentation significative entre la 1ère et la 2nde vague pandémique. L'incidence de PAVM était plus élevée chez les patients COVID-19, comparativement aux patients admis pour grippe ou sans infection virale à l'admission, et augmentait significativement entre la 1ère et la 2nde vague. Chez les patients COVID-19, la corticothérapie n'avait pas d'effet notable sur l'incidence des PAVM, et la survenue d'une PAVM était associée à une augmentation significative de la mortalité à J28. L'incidence d'API était plus faible au cours de la COVID-19, en comparaison à la grippe
Objectives: The CoVAPid project aimed to study the impact of SARS-CoV-2 infection on the epidemiology of bacterial and fungal respiratory infections in critically ill patients requiring mechanical ventilation (MV). Three entities were analyzed: early bacterial pulmonary infections, bacterial ventilator-associated lower respiratory tract infections (VA-LRTI) including ventilator-associated pneumonia (VAP) and ventilator-associated tracheobronchitis (VAT), and invasive pulmonary aspergillosis (IPA). The main objectives were to compare the prevalence of early bacterial pulmonary infection between patients admitted for COVID-19 and influenza, to compare the incidence of VA-LRTI among patients admitted for COVID-19, influenza, or other reasons than viral pneumonia, to compare the prevalence of early bacterial pulmonary infection and the incidence of VA-LRTI between patients from the 1st and 2nd pandemic waves of COVID-19, to determine the impact of VAP on mortality in patients with COVID-19, to assess the effect of corticosteroid therapy on the incidence of VAP in patients with COVID-19, and to compare the incidence of IPA between patients with COVID-19 and influenza. Methods: This was a retrospective observational multicenter European cohort involving 36 centers. Adult patients under MV for more than 48 hours were consecutively included and divided into four groups according to their ICU admission cause: COVID-19 (1st and 2nd wave, influenza, and others. Results: A total of 2172 patients were included. The prevalence of bacterial pulmonary infections within 48 hours following intubation was significantly lower in COVID-19 patients (9.7%) compared to those admitted for influenza (33.6%, adjusted odds ratio (OR) 0.23, 95% confidence interval 0.16-0.33). The incidence of VA-LRTI was significantly higher in COVID-19 patients (50.5%) compared to those admitted for influenza (30.3%, adjusted sub-hazard ratio (sHR) 1.6 (1.26-2.04)) and those without viral infection (25.3%, sHR 1.7 (1.20-2.39)), with a significantly higher incidence of VAP in the COVID-19 group compared to the other two groups. The prevalence of early infection significantly increased between the 1st and 2nd wave (9.7 vs 14.9%, adjusted OR 1.52 (1.04-2.22)), as did the incidence of VAP (36 vs 44.8%; adjusted sHR 1.37 (1.12-1.66)). VAP was associated with a significant increase in 28-day mortality in COVID-19 patients (adjusted HR of 1.65 (1.11-2.46)), which was not observed in patients admitted for influenza and without viral infection. However, no significant difference in the heterogeneity of the association between VAP and mortality was observed among the three study groups. The relationship between corticosteroid exposure and the incidence of VAP was not statistically significant (p=0.082 for the overall effect), despite a varying risk of VAP over time since the initiation of treatment. Finally, the incidence of putative IPA (defined by the AspICU algorithm) was significantly lower in the COVID-19 group compared to the influenza group (2.5% vs 6%, cause-specific adjusted HR 3.29 (1.53-7.02)). Conclusion: The CoVAPid project highlighted a lower prevalence of early bacterial pulmonary infections in COVID-19 patients compared to those with influenza, with a significant increase between the 1st and 2nd pandemic wave. The incidence of VAP was higher in COVID-19 patients, compared to patients admitted for influenza or without viral infection at admission, and significantly increased between the 1st and 2nd wave. In COVID-19 patients, corticosteroid therapy had no significant effect on the incidence of VAP, and the occurrence of VAP was associated with a significant increase in 28-day mortality. The incidence of IPA was lower among patients with COVID-19 than those with influenza
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