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Zeitschriftenartikel zum Thema „Connaissances contextuelles“

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Somers, Harold, und Danny Jones. „La génération de textes multilingues par un utilisateur monolingue“. Meta 37, Nr. 4 (30.09.2002): 647–56. http://dx.doi.org/10.7202/004200ar.

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Résumé Dans cet article, nous décrivons une approche de la traduction automatique qui comprend la génération de textes multilingues par une interaction avec un utilisateur monolingue : le système fonctionne dans un domaine spécifique et plutôt limité. Entre autres grandes techniques employées, on trouve l'utilisation d'exemples au lieu de règles linguistiques pour donner les équivalents entre les langues, et le codage des connaissances contextuelles comme un modèle de textes possibles.
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Blin, Raoul. „Résolution de l’ambiguïté sémantique des noms propres par utilisation des croyances sur les connaissances d’autrui – application au prénom“. Lingvisticæ Investigationes. International Journal of Linguistics and Language Resources 40, Nr. 2 (31.12.2017): 200–227. http://dx.doi.org/10.1075/li.00004.bli.

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Résumé Un nom propre, parfois porté par des centaines de milliers d’individus, lorsqu’il apparaît sans déterminant dans un énoncé, ne peut faire référence qu’à un seul et unique individu, non quelconque et identique pour le locuteur et son allocutaire. Une bonne part de la désambiguïsation repose sur l’usage des données contextuelles. Nous proposons un modèle opératoire du processus d’interprétation du nom propre, et plus précisément du prénom. Nous mettons en particulier l’accent sur l’articulation entre la grammaire et les connaissances générales, ainsi que la théorie de l’esprit.
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Wilss, Wolfram. „Basic Concepts of MT“. Meta 38, Nr. 3 (30.09.2002): 403–13. http://dx.doi.org/10.7202/004608ar.

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Résumé Malgré les progrès réalisés dans l'élaboration des algorithmes de parsage, les systèmes de traduction automatiques, même les plus sophistiqués, se heurtent encore à de nombreux problèmes dont ceux de la complexité syntaxique, de l'ambiguïté lexicale et de l'analyse interphrastique. La compréhension de la corrélation entre les diverses unités syntagmatiques dépend des connaissances linguistiques, extralinguistiques et contextuelles dont la combinaison permet justement au traducteur humain de résoudre de manière quasi automatique les problèmes d'ambiguïté. La mise sur pied d'un système totalement indépendant de l'action humaine relevant aujourd'hui de l'utopie, la recherche en traduction automatique devrait davantage s'orienter vers la conception de micro-systèmes utilisables dans des domaines précis.
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Avarello, Mathieu. „Entre regards et territoire. Composition d’atlas paysagers selon une approche perceptive territorialiste, Salluit et Inukjuak“. Études Inuit Studies 44, Nr. 1-2 (27.09.2021): 85–108. http://dx.doi.org/10.7202/1081799ar.

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Des atlas paysagers – des recueils photographiques présentant des adéquations entre territoire et habiter – peuvent engager les populations locales dans un processus participatif et contribuer à l’aménagement de l’habitat. Suivant une approche perceptive empruntée à l’école territorialiste, deux méthodes exploratoires de collecte de photographies ont interpelé des acteurs aux connaissances contextuelles et expertes pour l’assemblage d’atlas. Ils illustrent des informations déterminantes pour un aménagement local approprié : l’état de « l’enregistrement inachevé » qu’est le paysage – la « manifestation tangible du territoire ». Les photographies issues d’un concours en ligne et d’excursions par l’auteur permettent d’identifier des caractères paysagers qui ajoutent à la compréhension de l’urbanité des communautés du Nunavik. Ces caractères, observés de façon synchronique, concernent des aspects formels et syntaxiques qui émanent de pratiques du territoire dans le contexte local. Complétées par des observations diachroniques et une approche morphotypologique, ces connaissances permettraient d’adapter des pratiques actuelles en design urbain pour s’adjoindre à un « urbanisme inuit » informé des règles de formation inhérentes à la phase actuelle d’occupation du territoire. Les méthodes explorées ici, croisées d’activités de cartographie communautaire, pourraient constituer le rôle de comités citoyens dans la production de l’habitat et la formulation de scénarios stratégiques autodéterminés, partagés et co-construits.
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Arbo, Alessandro. „Entendre (x) comme (une) oeuvre“. Recherches sémiotiques 37, Nr. 1-2 (24.09.2018): 3–25. http://dx.doi.org/10.7202/1051471ar.

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Quel sens convient-il de donner à l’invite à « entendre (x) comme une oeuvre (musicale) »? Cette locution désigne une perception aspectuelle impliquant un type d’objet et un type d’attention. On vise l’action, dans la saisie des propriétés esthétiques, de connaissances relatives à la production de l’artefact. Si un premier niveau de compréhension coïncide avec la capacité à identifier les objets musicaux et à suivre leur concaténation, le passage au niveau supérieur dépend du repérage de références symboliques, intentionnelles et plus généralement contextuelles. À un premier niveau, on vise les propriétés (esthético-)expressives survenant sur les propriétés physico-phénoménales de l’objet musical; à un deuxième niveau, on se concentre sur les propriétés (esthético-) artistiques de l’oeuvre survenant sur les propriétés expressives et structurelles. En demandant à un auditeur d’entendre une musique comme oeuvre, nous l’invitons à identifier un type structurel dans les sons qu’il entend et à appliquer les dispositions qui lui permettent de choisir, parmi les propriétés esthétiques survenant sur la base physico-phénoménale, celles qui possèdent un intérêt artistique dans un contexte culturel donné.
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Billet-Coat, Sophie. „Une méthode d'acquisition de connaissances contextuelles reposant sur une résolution de problèmes partagée entre un expert humain et un apprenant artificiel“. Sciences et techniques éducatives 2, Nr. 3 (1995): 287–305. http://dx.doi.org/10.3406/stice.1995.1208.

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Karim, Yelbi, Chouapi Kouam Nadège und Moussa Bougma. „Les Facteurs Individuels Et Contextuels De Risque De L’anemie Chez Les Enfants De 6-59 Mois Au Burkina Faso“. European Scientific Journal, ESJ 18, Nr. 11 (31.03.2022): 170. http://dx.doi.org/10.19044/esj.2022.v18n11p170.

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Bien que l’anémie soit reconnue depuis de nombreuses années comme un problème de santé publique majeur au Burkina Faso, peu de progrès ont été réalisés dans sa lutte et son niveau élevé de prévalence à l’échelle nationale (88%) reste préoccupant. Cet article vise à contribuer à l’amélioration des connaissances sur les facteurs individuels et contextuels de risque de l’anémie chez les enfants en utilisant les données de la quatrième Enquête démographique et de santé, et à indicateurs multiples du Burkina Faso (EDSBF-MICS IV) réalisée en 2010. Les méthodes d’analyse utilisées sont descriptives et explicatives. Les résultats obtenus montrent l’effet significatif des variables individuelles (âge de l’enfant, état anémique de la mère, état nutritionnel de l’enfant …) et contextuelles (zone agroécologique de résidence, proportion d’enfants impaludés dans la communauté, milieu de résidence) sur l’état d’anémie des enfants. Globalement, cette étude suggère la prise en compte des dimensions individuelles et communautaires dans l’élaboration des politiques et programmes de lutte contre l’anémie et une sensibilisation conséquente des populations à de meilleures pratiques nutritionnelles. Although anemia has been recognized for many years as a major public health issue in Burkina Faso, little progress has been made in terms of its eradication, and its high prevalence level (88%) throughout the country remains a concern. This article aims to improve our knowledge of the individual and contextual risk factors for anemia in children using data from the last Demographic and Health Survey, and Multiple Indicators (DHS-MICS IV) carried out in 2010. Based on descriptive and explanatory methods, the results of the study show a significant effect of individual variables (age of the child, anemic state of the mother, nutritional state of the child, etc.) and contextual variables (agro-ecological zone of residence, proportion of malaria-infected children in the community, environment of residence) on the anemia status of children. Overall, this study suggests an inclusion of individuals and communities in the development of policies and programs to eradicate anemia as well as a substantial sensitization of populations for better nutritional practices.
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Malena-Chan, Rachel. „Recherche qualitative originale - Modélisation narrative pour étudier l’engagement à l’égard de la lutte contre les changements climatiques chez de jeunes dirigeants communautaires“. Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 39, Nr. 4 (April 2019): 172–82. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.39.4.07f.

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Introduction Plusieurs décennies de diffusion des connaissances sur les changements climatiques n’ont pas mené à des actions adéquates pour contrer les effets de ces derniers sur la santé des populations et l’équité en santé au Canada. Il a été prouvé que ce sont les perceptions et les interprétations basées sur le contexte qui conduisent à l’engagement. L’étude de l’engagement à l’égard de la lutte contre les changements climatiques nécessite donc une analyse de l’expérience contextuelle. Méthodologie Cette étude qualitative, qui repose sur l’approche narrative, visait à interpréter la signification des changements climatiques auprès de dix dirigeants communautaires à Saskatoon (Saskatchewan, Canada), dont l’âge variait entre 20 et 40 ans. Nous avons étudié leur discours sur les changements climatiques à la fois sur le plan structurel et sur le plan thématique. Résultats Nous avons élaboré un modèle pour organiser les résultats et décrire les concepts de fidélité et de dissonance dans le discours des participants. D’après nos résultats, la connaissance des changements climatiques et la motivation personnelle à agir n’empêchent pas la dissonance narrative, ce qui entrave l’émergence de réponse personnelle significative. Cette dissonance est susceptible d’apparaître là où des obstacles internes et externes gênent la mobilisation, et ce, à divers moments de la narration, à savoir lors du passage (1) de la connaissance du défi à un sentiment d’agentivité à cet égard, (2) de cette agentivité à un sentiment de responsabilité dans le choix d’agir, (3) de cette responsabilité au sentiment d’être en mesure de produire des résultats positifs malgré les défis contextuels et enfin (4) de cette capacité à l’émergence d’un sens moral en faveur de l’action en contexte. Sans cette fidélité narrative, il y a risque d’entrave à une mobilisation significative. Conclusion La modélisation du discours est utile pour étudier l’engagement à l’égard de la lutte contre les changements climatiques et éclaire, pour l’approche axée sur la santé des populations, les possibilités de surmonter les entraves à une mobilisation significative. Cette approche, formulée en utilisant une logique émotionnelle et morale pour parler des changements climatiques, pourrait aider les jeunes dirigeants à surmonter les obstacles internes et externes à leur engagement.
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Dupouët, Olivier, und Pierre-Jean Barlatier. „Le rôle des communautés de pratique dans le développement de l’ambidextrie contextuelle : le cas GDF SUEZ“. Management international 15, Nr. 4 (19.10.2011): 95–108. http://dx.doi.org/10.7202/1006194ar.

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Cette contribution propose de voir les communautés de pratique pilotées comme un support à l’ambidextrie contextuelle. En présentant la capacité de ces structures à supporter des activités d’exploration et d’exploitation, nous montrons qu’elles satisfont aux hypothèses de l’ambidextrie contextuelle. Nous développons cette proposition à travers l’étude du réseau de communautés du groupe GDF SUEZ. Cette étude permet d’affiner notre compréhension des principaux aspects de l’ambidextrie contextuelle : un contexte favorisant tant la performance que le partage de connaissances, la gestion des tensions entre exploration et exploitation au niveau individuel et la capacité à combiner alignement et flexibilité sur l’ensemble d’une organisation.
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Hamze, Salam Bazzi. „De la concurrence dans les systèmes, quelques aspects de l’arabe moderne“. Hawliyat 8 (10.01.2019): 143–60. http://dx.doi.org/10.31377/haw.v8i0.338.

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Les langues sont instables en raison des conflits internes dans leurs sys- tèmes. L'arabe, langue très conservatrice, n'échappe pas à cette loi. Les exemples puisés dans l'œuvre de romanciers et de nouvellistes arabes montrent bien un appauvrissement du système dans les textes arabes modernes, un appauvrissement qui se traduit par la réduction du nombre des pièces du sys- tème, par une atténuation très claire des valeurs distinctives. La contrepartie de cet appauvrissement sera, inévitablement, un recours, de plus en plus grand, aux valeurs contextuelles, aux valeurs référentielles, à notre connaissance du monde.
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Riley, BL, KL Robinson, J. Gamble, DT Finegood, D. Sheppard, TL Penney und A. Best. „Passer de la connaissance à l’action pour résoudre des problèmes complexes : aperçu de l’examen de neuf cas internationaux“. Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 35, Nr. 3 (Mai 2015): 51–58. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.35.3.01f.

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Introduction La résolution de problèmes complexes du type de la prévention des maladies chroniques présente des défis particuliers pour la création et le transfert de connaissances, soit le passage de la connaissance à l’action (PCA). Les approches axées sur le PCA respectant les principes de la pensée systémique sont jugées prometteuses, mais les stratégies pour les mettre en place ne sont pas bien comprises. Dans cet article, nous présentons les résultats d’une analyse de plusieurs approches systémiques axées sur le PCA dans le but de déterminer comment optimiser leur mise en oeuvre et leur efficacité. Méthodologie Un groupe consultatif de cinq personnes a choisi neuf initiatives représentant une diversité d’enjeux et de formes organisationnelles. Pour chaque cas, l’information a été recueillie à partir de documents et par l’entremise d’entrevues téléphoniques avec des personnes-ressources de chaque organisation. Après la vérification des descriptions de cas, une analyse inductive a été effectuée à la fois pour chaque cas et entre les cas. Résultats Ces cas ont révélé cinq lignes directrices permettant de passer de la conception de systèmes de PCA à leur mise en oeuvre : 1) établir et entretenir des relations, 2) coproduire et organiser les connaissances, 3) créer des boucles de rétroaction, 4) les encadrer comme des interventions systémiques plutôt que comme des projets et 5) envisager des variations dans le temps et selon les lieux. Conclusion Les résultats de cette analyse contextuelle constituent un départ modeste pour transformer en résultats concrets les concepts systémiques de PCA. L’utilisation des stratégies mises au jour pourrait améliorer le PCA pour la résolution de problèmes complexes en matière de santé publique. Les stratégies elles-mêmes pourront bénéficier de l’évolution d’une science visant à comprendre l’adaptation et l’apprentissage constant des politiques et des interventions pratiques, ce qui renforcera les relations durables et comblera les lacunes des systèmes, et pas simplement celles des données probantes. Les approches systémiques de PCA tireront également des bénéfices d’évaluations rigoureuses.
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Mattelin-Pierrard, Caroline, Rachel Bocquet und Sandra Dubouloz. „L’entreprise libérée, un vrai concept ou une simple étiquette ?“ Revue Française de Gestion 46, Nr. 291 (August 2020): 23–51. http://dx.doi.org/10.3166/rfg.2020.00464.

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En mobilisant une revue systématique de la littérature sur l’entreprise libérée, l’objectif est de comprendre dans quelle mesure elle peut être associée à un vrai concept, source de connaissances nouvelles. Trois résultats clés émergent : l’entreprise libérée peut être considérée comme un vrai concept et non comme une simple étiquette. En empruntant à plusieurs concepts antérieurs, sans pouvoir être limitée à aucun d’entre eux, l’entreprise libérée est formée par une recombinaison d’attributs qui lui confère une forme de nouveauté radicale, tant conceptuelle que contextuelle. Et enfin, cette analyse met en évidence l’utilité du concept par l’identification de thématiques clés et de perspectives de recherche prometteuses.
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Benmebarek, Zoubir. „Epilepsy, violence and penal responsibility“. Batna Journal of Medical Sciences (BJMS) 2, Nr. 1 (30.06.2015): 2–6. http://dx.doi.org/10.48087/bjmsra.2015.2102.

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L’épilepsie a été associée pendant longtemps à la violence et à la criminalité mais cette notion est actuellement remise en cause, car il est admis que d’autres facteurs contextuels entrent en jeu pour expliquer ce phénomène. L’analyse de la violence chez un épileptique passe par la connaissance clinique approfondie des différents syndromes épileptiques et des circonstances de survenue du comportement agressif. L’épileptique reste pénalement responsable sauf dans des situations exceptionnelles où les crises épileptiques peuvent engendrer un comportement violent ou agressif généralement mineur et non intentionnel.
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Masrour, Mohammad Reza, Esmat Babaii und Mahmood Reza Atai. „Interlanguage Pragmatics: Iranian EFL Teachers’ Cognition“. Alberta Journal of Educational Research 65, Nr. 3 (10.09.2019): 238–57. http://dx.doi.org/10.55016/ojs/ajer.v65i3.56662.

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In curricula where teachers have agency to make decisions on everyday classroom activities, their cognition exerts strong influences on their pedagogical practices. The present paper reports on a qualitative multiple-case study exploring Iranian English as a Foreign Language (EFL) teachers’ cognition of interlanguage pragmatics. Through triangulation of multiple methods and data sources, the study details descriptions of five Iranian EFL teachers’ classroom practices, the cognitions behind these practices, and the way their cognition and the teaching context interact in shaping their everyday teaching practices. The findings suggest that underrepresentation of pragmatic competence in the EFL classes can be attributed to contextual factors such as deficiency in the EFL teachers’ content and pedagogic content knowledge of interlanguage pragmatics and curricular decisions. The main findings are then discussed against the backdrop of the literature on interlanguage pragmatics. Keywords: Interlanguage pragmatics, language teacher cognition, belief, EFL teacher, EFL teacher knowledge base Dans les programmes où les enseignants ont le pouvoir décisionnel quant aux activités quotidiennes en salle de classe, les connaissances des enseignants exercent une grande influence sur leurs pratiques pédagogiques. Cet article fait état d’une étude qualitative multi-cas portant sur les connaissances en pragmatique interlangue qu’ont des enseignants iraniens d’anglais langue étrangère (ALE). Par une triangulation de nombreuses méthodes et sources de données, l’article décrit en détail les pratiques en salle de classe de cinq enseignants iraniens d’ALE, les connaissances qui sous-tendent ces pratiques et la façon dont leurs connaissances et le contexte d’enseignement interagissent pour façonner les pratiques pédagogiques quotidiennes. Les résultats indiquent que la sous-représentation d’une compétence pragmatique dans les cours d’ALE serait attribuable à des facteurs contextuels tels des lacunes dans les connaissances, chez les enseignants d’ALE, relatives au contenu et à la pédagogie en matière de pragmatique interlangue et aux décisions concernant le programme. Nous discutons des résultats principaux dans le contexte de la documentation sur la pragmatique interlangue. Mots clés : pragmatique interlangue; connaissances des enseignants de langue; croyance; enseignant d’ALE; connaissances fondamentales des enseignants d’ALE
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Broccolichi, Sylvain. „Désagrégation des liens pédagogiques et situations de rupture“. Diversité 14, Nr. 1 (2012): 167–78. http://dx.doi.org/10.3406/diver.2012.7984.

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Les situations de décrochage sont hétérogènes. Il n’y a pas de spécificité marquée des décrocheurs, mais des conjonctions de facteurs contextuels et événementiels qui favorisent les processus de rupture. La rupture des liens pédagogiques à l’entrée au collège, ajoutée aux difficultés scolaires précoces génèrent une désaffection croissante à l’égard de l’école, se traduisant souvent par une montée de l’indiscipline. Aussi importe-t-il de dépasser les approches intuitives ou partielles pour privilégier des approches plus systémiques. Cette connaissance devrait permettre la mise en place de régulations plus précoces et des transformations pédagogiques adaptées.
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Schmidt, Nicole. „Digital Multimodal Composition and Second Language Teacher Knowledge“. TESL Canada Journal 36, Nr. 3 (30.12.2019): 1–30. http://dx.doi.org/10.18806/tesl.v36i3.1319.

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Before second language writing (SLW) teachers’ digital practices can be supported, their needs must first be understood. To accomplish effective technology-enhanced instruction, SLW teachers must blend their knowledge of composition theory, second language acquisition, and multimodal composition technologies. However, many teachers struggle to do this, which highlights the need for research addressing the cognitive aspects that influence digital instruction. This case study reports on an investigation of three in-service university SLW teachers’ Technological Pedagogical Content Knowledge (TPACK) during a digital reflective portfolio module. Data from an online survey, instructional content, classroom observations, and semistructured interviews were triangulated to uncover the nature of SLW teachers’ TPACK, including which factors supported and constrained their use of technology. Findings suggest that pedagogical content knowledge played a dominant role in how the teachers used technology. The teachers’ TPACK was enhanced by professional beliefs about the importance of multimodality and contextual factors involving institutional support and communities of practice. However, it was constrained by limited self-efficacy and pedagogical beliefs concerning the influence of technology on student learning and student engagement. This study contributes to a growing body of research on how to support language teachers in their digitally mediated practices. Avant de pouvoir soutenir les pratiques numériques des enseignantes et enseignants d’expression écrite en langue seconde (SLW), il faut commencer par en comprendre les besoins. Pour être à même de dispenser efficacement un enseignement enrichi par la technologie, les enseignantes et enseignants d’expression écrite en langue seconde doivent amalgamer leurs connaissances dans les domaines de la théorie de la composition, de l’acquisition d’une langue seconde et des technologies de composition multimodale. Beaucoup d’enseignantes et d’enseignants, toutefois, arrivent mal à le faire, ce qui souligne le besoin de recherches sur les facteurs cognitifs qui ont une incidence sur l’enseignement numérique. La présente étude de cas fait état de recherches menées auprès de trois enseignants (un homme et deux femmes) d’expression écrite en langue seconde en cours de service au niveau universitaire dans le cadre TPACK (Technological Pedagogical Content Knowledge). Des données issues d’un sondage en ligne, un contenu pédagogique, des observations faites en salle de classe et des entrevues semi-structurées ont été triangulés pour lever le voile sur la nature des connaissances des enseignantes et enseignants d’expression écrite en langue seconde dans le cadre TPACK, y compris la question de savoir quels facteurs soutiennent ou restreignent leur recours à la technologie. Les constatations suggèrent que la connaissance du contenu pédagogique joue un rôle prépondérant dans la façon dont les enseignantes et enseignants utilisent la technologie. Leurs connaissances sont par ailleurs renforcées par des convictions professionnelles concernant l’importance de l’intermodalité ainsi que par des facteurs contextuels impliquant le soutien institutionnel et les communautés de pratique. Elles se sont toutefois avérées limitées par l’auto-efficacité réduite des enseignantes et enseignants et leurs croyances pédagogiques relativement à l’influence de la technologie sur l’apprentissage et l’engagement des étudiantes et étudiants. Cette étude s’ajoute à un corpus croissant de recherches sur la façon de soutenir les professeurs de langue dans leurs pratiques numériques.
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Bechla, Ismaël, Aïcha Mohand und Juliette Robert. „La recherche-action participative menée au « Lieu de répit » Marseille, un catalyseur de transformation sociale“. Santé Publique 35, HS2 (15.02.2024): 31–35. http://dx.doi.org/10.3917/spub.hs2.2023.0031.

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Introduction : La recherche-action participative (RAP) menée au « Lieu de répit » (LDR) a accompagné l’émergence du modèle interventionnel innovant, tout en faisant une large place à la participation des personnes souffrant de troubles psychiques. Celle-ci a également produit des résultats scientifiques pertinents et favorisé l’ empowerment collectif. But de l’étude : L’article rend compte d’une intervention au colloque « Recherches participatives en santé et bien-être des populations : défis et pratiques », organisé par l’Institut pour la recherche en santé publique (IReSP) les 9 et 10 mars 2022. Résultats : Trois acteurs de la RAP présentent des points de vue situés sur les relations interpersonnelles, l’organisation de la RAP et les effets de la participation. Celle-ci est favorisée par un ensemble de facteurs contextuels, humains et organisationnels. Conclusions : Bien que complexes à mettre en œuvre, les recherches participatives en santé sont nécessaires à la production de nouvelles connaissances, tout en répondant à de nouvelles exigences épistémiques.
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Champagne-Muzar, Cécile. „Le rôle des faits phonétiques dans le décodage perceptif en langue seconde : état de la question“. Revue québécoise de linguistique 21, Nr. 1 (01.06.2009): 41–54. http://dx.doi.org/10.7202/602723ar.

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Résumé Cet article tente d’esquisser la contribution des phénomènes segmentaux et suprasegmentaux au décodage perceptif rudimentaire tel qu’il se manifeste chez le débutant en langue seconde. Selon Berkovits (1980), l’apport des habiletés phonétiques se ferait valoir surtout au niveau débutant étant donné que l’apprenant qui n’a aucune connaissance de la langue cible ne peut se prévaloir d’informations sémantiques, pragmatiques ou syntaxiques (Conrad, 1985) disponibles chez l’apprenant avancé ou le locuteur natif. Comme en témoignent les écrits recensés, qu’il s’agisse de la compréhension dans un but communicatif ou en vue du développement de la langue cible en général (au sens de Sharwood-Smith, 1986), il semble que le processus de décodage de compréhension auditive soit lié au développement des habiletés phonétiques dans la mesure où ces dernières contribuent à la segmentation de l’intrant, à l’accès lexical et constituent des indices linguistiques contextuels qui permettent d’accéder à un sens rudimentaire.
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RAAD, Joe, Nathalie PERNELLE, Fatiha SAÏS, Juliette DIBIE, Liliana IBANESCU und Stéphane DERVAUX. „Comment représenter et découvrir des liens d’identité contextuelle dans une base de connaissances : Application à des données expérimentales en sciences du vivant“. Revue d'intelligence artificielle 32, Nr. 3 (28.06.2018): 345–72. http://dx.doi.org/10.3166/ria.32.345-372.

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MacKay, Melissa, Devon McAlpine, Heather Worte, Lauren E. Grant, Andrew Papadopoulos und Jennifer E. McWhirter. „Offres de perfectionnement professionnel en communication en santé publique et correspondance avec les compétences essentielles : analyse contextuelle et analyse de contenu“. Promotion de la santé et prévention des maladies chroniques au Canada 44, Nr. 5 (Mai 2024): 243–54. http://dx.doi.org/10.24095/hpcdp.44.5.03f.

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Introduction La communication est essentielle à une pratique efficace et précise en santé publique. Les offres limitées de formation formelle en communication dans le domaine de la santé rendent les programmes de perfectionnement professionnel particulièrement importants. Les compétences en communication dans le domaine de la santé publique portent sur les connaissances, les valeurs, les compétences et les comportements intégrés requis pour un bon fonctionnement des professionnels et des organisations. De nombreux pays considèrent la communication comme une compétence de base en santé publique et utilisent les compétences en communication dans la planification et le perfectionnement de la main d’oeuvre. Méthodologie Nous avons effectué une analyse contextuelle et une analyse de contenu pour cerner les offres de perfectionnement professionnel en communication en santé publique disponibles au Canada et vérifier dans quelle mesure elles permettent l’acquisition des compétences essentielles liées à la communication. Trois cadres de compétences pertinents ont été utilisés pour évaluer à quel point les programmes de perfectionnement professionnel contribuent à l’amélioration des compétences en communication. Résultats Au total, 45 offres de perfectionnement professionnel ont été incluses : 16 « programmes formels » (offres de formation telles que cours, webinaires, programmes de certification) et 29 « documents et outils » (ressources telles que trousses d’outils, guides). Les programmes formels traitaient d’entre 25 % et 100 % des compétences en communication et les documents et outils en abordaient entre 67 % et 100 %. La lutte contre la mésinformation et la désinformation, l’utilisation des technologies actuelles et la communication avec des populations variées sont des domaines dans lesquels il faudrait améliorer le perfectionnement professionnel. Conclusion On constate une lacune importante dans les programmes formels de communication en santé publique au Canada, et bon nombre des documents et des outils disponibles sont désuets. Les offres de perfectionnement professionnel en communication en santé publique ne sont pas coordonnées et ne couvrent pas l’ensemble des compétences en communication, ce qui limite leur utilité pour le personnel en santé publique. Des offres de perfectionnement professionnel plus nombreuses et plus complètes sont nécessaires.
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Masmuna Silumvumina, Arlette. „L’As du Lycée, une contribution à la connaissance des droits de l’enfant congolais ? La réception de la série télévisée dans le milieu scolaire kinois.“ ALTERNATIVE FRANCOPHONE 1, Nr. 8 (11.11.2015): 148–62. http://dx.doi.org/10.29173/af25994.

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Cet article s’interroge sur la fonction jouée par les médias en général et les séries télévisées pour enfants en particulier dans l’apprentissage des droits des enfants en République Démocratique du Congo. En partant d’une situation contextuelle donnée, notre réflexion se base sur deux méthodes : une étude qualitative du discours véhiculé par la fiction L’As du lycée d’une part et une étude de réception d’autre part. L’analyse de contenu s’intéresse aux trois épisodes les plus cités par les adolescentes interrogées. L’étude de réception s’est focalisée sur un échantillon d’adolescentes de Kinshasa. Les résultats de recherches montrent que la série véhicule bien des savoirs liés à la question du droit des enfants. Les entretient prouvent que les adolescentes perçoivent certains éléments mais qu’elles ont besoin d’un accompagnement pour pouvoir réellement relier ces éléments au système légal. L’article montre que la série télévisée pourrait être considérée comme un support à l’apprentissage des droits de l’enfant auprès des téléspectateurs, mais que pour être totalement efficace le programme doit être accompagné de séances pédagogiques. Abstract: This paper questions the function played by media in general and series for children in particular in the teaching of children rights in Democratic Republic of the Congo. Our reflection is based on two methods: a qualitative analysis of the discourse carried by the fiction L’As du lycée on one hand, and a reception study on the other hand. The content analysis is focused on the three episodes most quoted by a sample of teenage girls of Kinshasa. The results show that the series is indeed carrying some knowledge linked to the children rights. The interviews demonstrate that teenagers do perceive certain facts, however they need to be guided to really be able to connect these elements to the legal system. The paper demonstrates that the series could be considered as a learning medium but, to be fully efficient, the program must be completed by pedagogical sessions.
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Magier, Megan J., Katelyn Battista, Alexandra Butler, Anna-Kay Smith, Scott T. Leatherdale, Drew Maginn und Karen A. Patte. „A Summary of Substance Use Programs in a Sample of Ontario Secondary Schools in the Years Surrounding Federal Cannabis Legalization“. Canadian Journal of Addiction 14, Nr. 4 (Dezember 2023): 22–29. http://dx.doi.org/10.1097/cxa.0000000000000189.

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Introduction: To support schools in the implementation of evidence-based and context-appropriate programs for youth substance use prevention, knowledge users have expressed a need to better understand how substance use programs are implemented. The objective of this study was to examine the availability of cannabis-specific programs and global substance use programs (ie, targeting multiple substances) in secondary schools and whether programming varied by school context and pre-post-federal cannabis legalization. Methods: This study used survey data provided by school administrators at 58 secondary schools in Ontario (Canada) that participated in the COMPASS study in the school years surrounding cannabis legalization (2017-18 and 2018-19). School programs were classified as cannabis-specific or global. Frequency and χ2 analysis examined the availability of programs by school enrolment, area median household income, and urbanicity. An integrated knowledge translation approach was used, in which knowledge users were engaged throughout the process, including in identifying priorities and refining research questions. Results: Among the 58 schools, 25 did not report offering any substance use prevention programs in both years and in schools with programming, global programs remained more common than cannabis-specific programs in the year after legalization. Few schools offered consistent programming across both years. No statistically significant differences in program offerings were observed by school enrolment, area median income, or urbanicity. Conclusion: Almost half of participating schools were not offering either global substance use or cannabis-specific programs in the years surrounding cannabis legalization within Canada. Any potential influence of school contextual factors and cannabis legalization on school prevention programming appears modest. As a key context for equitable public health initiatives, and with Canadian youth having relatively high rates of cannabis use, results point to the need for a comprehensive school-level strategy for substance use prevention. Introduction: Afin d’aider les écoles à mettre en œuvre des programmes fondés sur des données probantes et adaptés au contexte pour la prévention de la consommation de substances psychoactives chez les jeunes, les utilisateurs des connaissances ont exprimé le besoin de mieux comprendre comment les programmes de prévention de la consommation de substances psychoactives sont mis en œuvre. L’objectif de cette étude était d’examiner la disponibilité de programmes spécifiques au cannabis et de programmes globaux de prévention de la consommation de substances (c.-à-d. ciblant plusieurs substances) dans les écoles secondaires, et de déterminer si les programmes variaient selon le contexte de l'école avant et après la légalisation du cannabis par le gouvernement fédéral. Méthodes: Cette étude a utilisé les données d’enquête fournies par les administrateurs scolaires de 58 écoles secondaires de l’Ontario (Canada) qui ont participé à l'étude COMPASS au cours des années scolaires entourant la légalisation du cannabis (2017-18 et 2018-19). Les programmes scolaires ont été classés comme spécifiques au cannabis ou globaux. Des analyses de fréquence et du chi-carré ont permis d’examiner la disponibilité des programmes en fonction de l’effectif scolaire, du revenu médian des ménages de la région et de l’urbanité. Une approche intégrée de l’application des connaissances a été utilisée, dans laquelle les utilisateurs des connaissances ont été impliqués tout au long du processus, y compris dans l’identification des priorités et l’affinement des questions de recherche. Résultats: Parmi les 58 écoles, 25 n’ont pas déclaré avoir proposé de programmes de prévention de la consommation de substances psychoactives au cours des deux années, et dans les écoles ayant mis en place des programmes, les programmes globaux sont restés plus fréquents que les programmes spécifiques au cannabis au cours de l’année qui a suivi la légalisation. Peu d'écoles ont proposé une programmation uniforme au cours des deux années. Aucune différence statistiquement significative dans l’offre de programmes n’a été observée en fonction de l’effectif scolaire, du revenu médian de la région ou de l’urbanité. Conclusion: Près de la moitié des écoles participantes n’offraient pas de programmes globaux sur la consommation de substances ou de programmes spécifiques au cannabis dans les années qui ont suivi la légalisation du cannabis au Canada. Toute influence potentielle des facteurs contextuels de l'école et de la légalisation du cannabis sur les programmes de prévention en milieu scolaire semble modeste. Comme il s’agit d’un contexte clé pour les initiatives de santé publique équitables et que les jeunes Canadiens affichent des taux de consommation de cannabis relativement élevés, les résultats soulignent la nécessité d’une stratégie globale de prévention de la consommation de substances à l'échelle de l'école.
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Tchombe, Therese, und Lambert Wirdze. „Africentric epistemologies and ontologies directing research on African issues for authentic outcomes“. Journal of the Cameroon Academy of Sciences 19, Nr. 1 (16.05.2023): 59–77. http://dx.doi.org/10.4314/jcas.v19i1.5.

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The focus of research in Africa has often been limited only to areas where funding exists, accordingly failing to address the all-important issue of Africentrism (Sawyer, 2004). Such research outcomes impacting policy respond to narrowly defined objectives of the funding agencies thus missing out in documenting the held ideals and values of the people and culture. Studies of this nature use research methods built on Eurocentric theories, not well equipped to handle typical contextual issues relevant in understanding African epistemologies as valid frames of reference for addressing African reality. People’s philosophy and psychology depict their mind theory in the way they think, feel, and function, given the relational nature of the culture. This paper, therefore, advocates for more reflections on research methodological approaches in the conduct of research that takes into consideration the relevance of Africentric epistemologies and ontologies. The responsiveness of research is of value to what constitutes a people’s behaviours; how these behaviours patterns are acquired, represented and the purpose these serve in human existence. Africentric epistemological experiences are deeply rooted in the logical processes of induction whereby knowledge is socially constructed from specific observations and interdependent behaviours to broader generalizations and theories. This paper advocates the adoption of an inductive approach to understand the reality of the context before subjection to deductive methodologies for scientific rigour. L’accent de la recherche en Afrique a souvent été limité aux seuls domaines où le financement existe, échouant par conséquent à aborder la question primordiale de l’Africentrisme (Sawyer, 2004). De tels résultats de recherche ayant un impact sur la politique répondent à des objectifs étroitement définis des agences de financement, manquant ainsi de documenter les idéaux et les valeurs du peuple et de la culture. Les études de cette nature utilisent des méthodes de recherche fondées sur des théories eurocentriques, mal équipées pour traiter les problèmes contextuels typiques et pertinents pour comprendre les épistémologies africaines en tant que cadres de référence valables pour aborder la réalité africaine. La philosophie et la psychologie des gens décrivent leur théorie de l’esprit dans la façon dont ils pensent, ressentent et fonctionnent, compte tenu de la nature relationnelle de la culture. Cet article plaide donc pour plus de réflexions sur les approches méthodologiques de recherche qui prennent en considération la pertinence des épistémologies et ontologies africentriques. La réactivité de la recherche est importante pour ce qui constitue les comportements d’un peuple ; comment ces modèles de comportements sont acquis, représentés et le but qu’ils servent dans l’existence humaine. Les expériences épistémologiques africentriques sont profondément enracinées dans les processus logiques d’induction par lesquels la connaissance est socialement construite à partir d’observations spécifiques et de comportements interdépendants vers des généralisations et des théories plus larges. Cet article prône l’adoption d’une approche inductive pour appréhender la réalité du contexte avant de s’assujettir à des méthodologies déductives de rigueur scientifique.
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Macias, Evelin Karolina Mieles, Cindy Yerimar Segovia Chancay und Jhonny Saulo Villafuerte Holguín. „COMMUNITARIAN KNOWLEDGE ABOUT HUMAN RIGHTS IN READING PRACTICE OF THE ENGLISH LANGUAGE CLASS / CONOCIMIENTO COMUNITARIO SOBRE DERECHOS HUMANOS EN PRÁCTICA DE LECTURA DE LA CLASE DEL IDIOMA INGLÉS / CONNAISSANCES COMMUNAUTAIRES SUR LES DROITS DE L'HOMME DANS LA PRATIQUE DE LA LECTURE EN CLASSE D'ANGLAIS“. European Journal of English Language Teaching 8, Nr. 5 (28.11.2023). http://dx.doi.org/10.46827/ejel.v8i5.5118.

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<p>This study aims to improve reading comprehension skills and pronunciation in the English language of children and adult learners attending English classes in Ecuadorian community centers. The case study used a mix of qualitative and quantitative educational research approaches. The participants were 9 learners, 5 children, and 4 adults. They attended six reading practices supported by story tales in 2 different community centers located in Canton Manta, Ecuador. The instruments used for the collection of data were (1) reading comprehension level pretest and posttest, (2) English language pronunciation rubric, and (3) contextual observations format. The results show that the implementation of reading story tales had a significant impact on the children, improving reading comprehension, vocabulary acquisition, and pronunciation in the English language. However, results showed that the group of adults did not find in the story tales the motivation to complete the language practices, a situation that suggests a niche to explore in future research.</p><p>Este estudio tiene como objetivo mejorar las habilidades de comprensión lectora y pronunciación en el idioma inglés de niños y adultos que asisten a clases de inglés en centros comunitarios ecuatorianos. El estudio de caso utilizó una combinación de enfoques de investigación educativa. Los participantes fueron 9 estudiantes, 5 niños y 4 adultos. Ellos asistieron a seis prácticas de lectura apoyadas en cuentos en 2 centros comunitarios diferentes localizados en el cantón Manta, Ecuador. Los instrumentos utilizados para la recolección de datos fueron (1) pretest y postest del nivel de comprensión lectora, (2) rúbrica de pronunciación del idioma inglés y (3) formato de observaciones contextuales. Los resultados muestran que la implementación de la lectura de cuentos tuvo un impacto significativo en el grupo de niños, logrando la mejora de la comprensión lectora, incremento de la adquisición de vocabulario y la pronunciación en el idioma inglés. Sin embargo, los resultados mostraron que el grupo de adultos no encontró en los cuentos la motivación para completar las prácticas lingüísticas, situación que sugiere un nicho a explorar en futuras investigaciones.</p><p>Cette étude vise à améliorer les compétences de compréhension écrite et de prononciation de la langue anglaise des enfants et des adultes qui suivent des cours d'anglais dans les centres communautaires équatoriens. L’étude de cas a utilisé une combinaison d’approches qualitatives et quantitatives de la recherche pédagogique. Les participants étaient 9 étudiants, 5 enfants et 4 adultes. Ils ont assisté à six pratiques de lecture soutenues par des histoires dans 2 diffèrent centres communautaires situé du canton de Manta, en Équateur. Les instruments utilisés pour la collecte de données étaient (1) prétest et post-test de compréhension de lecture, (2) une rubrique de prononciation d’anglaise et (3) un format d'observations contextuelles. Les résultats montrent que la mise en œuvre de la lecture d’histoires a eu un impact significatif sur le groupe d’enfants. De plus, ils ont l’amélioration de la compréhension lecture, amélioré l’acquisition du vocabulaire et la prononciation de la langue anglaise. Cependant, les résultats ont montré que le groupe d'adultes n'a pas trouvé de motivation dans les histoires pour réaliser des pratiques linguistiques, une situation qui suggère une niche à explorer dans de futures recherches.</p><p> </p><p><strong> Article visualizations:</strong></p><p><img src="/-counters-/soc/0089/a.php" alt="Hit counter" /></p>
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Legbre, Didier, und H. Blaise Nguendo-Yongsi. „Facteurs individuels et contextuels de la discontinuite des soins neonatals en côte d’ivoire“. International Journal for Advanced Studies and Research in Africa 11, Nr. 2 (31.12.2022). http://dx.doi.org/10.58808/ijr1124.

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En Côte d’Ivoire, la mortalité néonatale est de 33 pour 1000 naissances vivantes. Or ces décès pourraient être évités par des soins continus et adéquats pendant ladite période. Cette étude vise à contribuer à une meilleure connaissance des facteurs prépondérants expliquant la discontinuité des soins néonatals afin de guider d’une part les décideurs politiques, les responsables de programmes, les formateurs et les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge postnatale du nouveau-né et d’autre part d’aider à réduire les décès évitables et ce en vue d’atteindre la cible 3.2 de l’ODD3. Les données utilisées sont celles de l’Enquête par Grappes à Indicateurs Multiples (MICS) de 2016. Pour atteindre les objectifs de l’étude, deux méthodes ont été utilisées. L’analyse descriptive qui a permis de vérifier la relation entre la discontinuité des soins néonatals et chacune des variables d’intérêt au seuil de 5% et de dresser le profil des nouveau-nés qui ont connu un abandon de soins et l’analyse explicative qui a permis d’identifier les facteurs préponderants de la discontinuité des soins néonatals en Côte d’Ivoire à l’aide de la régression logistique selon une approche multiniveau. L’analyse descriptive multivariée montre que les nouveau-nés qui ont connu un abandon de soins sont ceux issus des mères n’ayant aucun niveau d’instruction. Ils vivent dans des communautés ayant en majorité des ménages pauvres et des mères non instruites. Au niveau explicatif, il ressort que le recours aux soins postnatals.
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Kwok Choon, Mary Jane. „Revisiting the Privacy Paradox on Social Media: An Analysis of Privacy Practices Associated with Facebook and Twitter“. Canadian Journal of Communication 43, Nr. 2 (26.05.2018). http://dx.doi.org/10.22230/cjc.2018v43n2a3267.

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Background Since the development of social media, social network sites (SNSs) such as Facebook and Twitter have been at the centre of privacy controversies and debates. Meanwhile, users continue to expose their personal information.Analysis This ethnographic research examines 20 young adults’ privacy practices and their relationship to privacy when they are using social network sites.Conclusions and implications The privacy paradox is shaped by various factors, such as a limited knowledge of institutional surveillance practices, low visibility of these practices in context, a perception of control over the publication of information, and thin social trust. These findings provide empirical support for the application of the contextual integrity approach on social media and the development of a critical media education even at an adult age.RÉSUMÉContexte Depuis le développement des medias sociaux, les réseaux socionumériques (RSN) tels que Facebook et Twitter ont été au centre des controverses et débats liés à la vie privée. Cependant, les usagers continuent d’exposer leur information personnelle. Analyse Cette recherche ethnographique analyse les pratiques de la vie privée des jeunes adultes et leur rapport à la vie privée quand ils utilisent les réseaux socionumériques.Conclusions et implications Le paradoxe de la vie privée est façonné par plusieurs facteurs tels qu’une connaissance restreinte des pratiques de surveillance institutionnelle, la faible visibilité de ces pratiques en contexte, une perception de contrôle sur l’information publiée en contexte et une faible confiance sociale. Ces résultats offrent un soutien empirique à l’application de l’approche de l’intégrité contextuelle sur les médias sociaux et une éducation critique aux médias même à un âge adulte.
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Vibert, Stephane. „Tradition et modernité“. Anthropen, 2018. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.081.

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« Tradition » et « modernité » sont longtemps apparues, pour les sciences sociales et le sens commun, non seulement comme des notions relatives, initialement définies l’une par rapport à l’autre dans un rapport d’exclusivité mutuelle, mais plus encore, comme des qualificatifs désignant de véritables régimes d’humanité – sociétés traditionnelles et modernes. Pourtant, de l’intérieur même du champ anthropologique, de nombreuses critiques se sont régulièrement élevées à l’encontre de ce découpage trop schématique, appelant à davantage de réflexivité quant à l’usage de ces catégories englobantes. En effet, durant une majeure partie de son existence, l’anthropologie a été associée à l’étude des sociétés « primitives », ou « traditionnelles », alors que la description des sociétés « civilisées », ou « modernes », était dévolue à la sociologie. Cette distinction épousait de fait l’auto-compréhension des sociétés occidentales, dont la reconstruction évolutionniste de l’histoire de l’humanité présentait celle-ci selon une succession linéaire et nécessaire de stades indiquant les progrès de l’esprit humain, manifestes tant au niveau de l’organisation sociale, de la connaissance des phénomènes, de la morale personnelle que des réalisations matérielles et techniques. Aussi, dès la rencontre effective avec des sociétés aux langues, mœurs, croyances ou activités dissemblables, l’intérêt pour l’altérité comme différence s’est trouvé en tension avec une volonté de classification abstraite, selon une philosophie de l’histoire élaborée à partir des catégories intellectuelles propres à la trajectoire occidentale. Cela passe notamment, à partir des 18éme-19èmes siècles, par une auto-identification à la Raison universelle, seule apte à circonscrire le savoir « vrai » sur la réalité physique ou sociale, à distance de tous les préjugés enfermant l’humain dans la coutume, l’ignorance et la superstition. De cette configuration culturelle particulière (dite « post-traditionnelle »), nouveau mode de représentation du monde et de l’Homme apparu à la Renaissance et aboutissant aux Lumières, découleront tant un ensemble de processus socio-politiques définissant la « modernité » (développement scientifique et technique, révolution industrielle, État de droit, capitalisme marchand, individualisation des comportements et des valeurs, etc.) qu’une opposition globale à la « tradition » (les « survivances », en termes évolutionnistes). Ce « désenchantement du monde » – pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber –, sera perçu à travers une dichotomie généralisée et normativement orientée, déclinée sous de multiples aspects : religion / science, immobilisme / changement, hiérarchie / égalité, conformisme / liberté, archaïsme / progrès, communauté / société, etc. Si le « grand partage » entre Nous et les Autres, entre modernité et tradition, a pu constituer un soubassement fondamental à la prime ambition empirique et positiviste du savoir anthropologique, il n’en a pas moins dès l’origine de la discipline été contesté sur bien des points. En anthropologie, l’idée d’une tradition fixe et rigide s’avère critiquée dès Malinowski, l’un des premiers à souligner la rationalité contextuelle des « primitifs » en référence à leurs règles communes de coexistence, et à récuser l’assimilation indue de la tradition à une obéissance servile et spontanée, sorte d’inertie mentale ou d’instinct groupal. Chez les Trobriandais ou ailleurs, soulignait-il, « dans des conditions normales, l’obéissance aux lois est tout au plus partielle, conditionnelle et sujette à des défaillances et (…) ce qui impose cette obéissance, ce ne sont pas des motifs aussi grossiers que la perspective du châtiment ou le respect de la tradition en général, mais un ensemble fort complexe de facteurs psychologiques et sociaux » (Malinowski, 2001 : 20). L’anthropologie, par sa mise en valeur relativiste des multiples cultures du monde, insistera alors davantage sur l’importance de la tradition dans la constitution de toute société, comme ensemble de principes, de valeurs, de pratiques, de rituels transmis de génération en génération afin d’assurer la permanence d’un monde commun, fût-ce à travers d’essentielles dynamiques de réappropriation, d’altération et de transformation, trait fondamental de toute continuité historique. Selon Jean Pouillon, « la tradition se définit – traditionnellement – comme ce qui d’un passé persiste dans le présent où elle est transmise et demeure agissante et acceptée par ceux qui la reçoivent et qui, à leur tour, au fil des générations, la transmettent » (Pouillon, 1991 : 710). En ce sens, « toute culture est traditionnelle », même si elle se conçoit comme radicalement nouvelle et en rupture totale avec le passé : son inscription dans la durée vise implicitement un « devenir-tradition ». Dès les années 1950, le courant « dynamique » de l’anthropologie britannique (Gluckman, 1956 ; Leach, 1954 ; Turner, 1957), les analyses de l’acculturation aux États-Unis (Herskovits, 1955) ou les travaux pionniers de Balandier (1955) et Bastide (1960) en France avaient montré combien les « traditions », malgré les efforts conservateurs des pouvoirs religieux et politiques afin de légitimer leur position, recelaient de potentialités discordantes, voire contestataires. A partir des années 1980, certains courants postmodernes, post-coloniaux ou féministes en anthropologie (Clifford et Marcus, 1986 ; Appadurai, 1996 ; Bhabha, 1994 ; Abu-Lughod, 1993), souvent inspirés par la French Theory des Foucault, Deleuze ou Derrida (Cusset, 2003), se sont inscrits dans cette veine afin d’élaborer une critique radicale de la perspective moderne : partant du native point of view des populations subalternes, objectivées, dépréciées et opprimées, il s’agit de dénoncer le regard implicitement colonialiste et essentialiste, qui – au nom de la science objective – avait pu les rejeter unanimement du côté de l’archaïsme et de l’arriération.. Cette reconsidération féconde de la « tradition » rejaillit alors nécessairement sur son envers relatif, la « modernité ». A partir des années 1950, suite au cataclysme totalitaire et aux puissants mouvements de décolonisation, apparaît une critique anthropologique argumentée des principes de développement et de modernisation, encore approfondie dans les années 1990 avec la fin du communisme réel en Europe et l’avènement d’une crise écologique liée à l’hégémonie du capitalisme industriel. Sous l’effet d’une « mondialisation » aux dimensions hétérogènes voire contradictoires, l’Occident semble redécouvrir les vertus des approches dites « traditionnelles » en de nombreux domaines (spiritualité, médecine, artisanat, agriculture, patrimoine, etc.), à la faveur de réseaux d’information et de communication toujours plus denses. Sans trancher sur le fait de savoir si notre époque globalisée relève encore et toujours de la modernité (seconde, avancée ou tardive), ou alors de la postmodernité (Bonny, 2004) du fait des formes hybrides ainsi produites, la remise en cause de la rationalité progressiste entendue comme « métarécit » (Lyotard, 1979) semble favoriser une compréhension plus équilibrée des « traditions vivantes », notamment des mœurs des populations autochtones ou immigrées (pluralisme culturel, tolérance religieuse, éloge de la diversité et du cosmopolitisme), même si certaines contradictions n’en apparaissent pas moins toujours prégnantes entre les divers répertoires de sens disponibles. Dès lors, les deux termes du contraste classique tradition / modernité en ressortent désormais foncièrement relativisés, et surtout complexifiés. Les études historiques ont montré combien les sociétés apparemment les plus modernes contribuaient plus ou moins consciemment à une constante « invention de traditions » (Hobsbawm et Ranger, 1992), évidente dans la manifestation de certains nationalismes ou fondamentalismes religieux cherchant à légitimer leurs revendications politiques et culturelles les plus contemporaines par le recours à un passé idéalisé. D’une certaine manière, loin d’avoir strictement appliqué un programme rationaliste de séparation nature / culture, « nous n’avons jamais été modernes » (Latour, 1991), élaborant plutôt à notre insu un monde composite et hétéroclite, sous la domination d’un imaginaire social qui érige paradoxalement le progrès, la rationalité et la croissance en mythe de la maîtrise rationnelle. Et lorsqu’elle s’exporte, cette « ontologie naturaliste » (Descola, 2005) se voit réinterprétée, transformée, voire inversée, selon une « indigénisation de la modernité » (Sahlins, 2007 : 295) qui bouscule tant les univers locaux de signification que les principes globaux d’arraisonnement du monde. S’avère désormais entérinée l’existence de « modernités multiples », expression synonyme d’une évolution différenciée des trajectoires socio-culturelles à travers des cheminements à la fois interreliés, métissés, contingents et comparables. A l’inverse, nul ne semble pouvoir dorénavant se réclamer ingénument de la tradition sans être confronté à un paradoxe fondamental, déjà repéré par Hocart (1927) : puisqu’elle ne vit généralement qu’ignorée de ceux qui la suivent (selon un agir pratique incorporé dans les us et coutumes du quotidien), on fait appel à la tradition d’abord pour justifier ce qui justement ne va plus de soi, et se trouve en danger de disparaître. Ce passage de la tradition au « traditionalisme » peut prendre à la fois la forme légitime d’une sauvegarde de valeurs et coutumes ou de la résistance à la marchandisation globale, mais aussi le visage grimaçant d’une instrumentalisation idéologique, au service d’un ordre social chimérique, soi-disant pur et authentique, fût-il répandu par les moyens technologiques les plus modernes.
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Auger, Reginald, und Allison Bain. „Anthropologie et archéologie“. Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.030.

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Les parcours sinueux qu’ont suivis l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord depuis une cinquantaine d’années démontrent des intérêts convergents pour la connaissance et l’explication du comportement humain et cela avec des méthodes de recherche de plus en plus divergentes. L’anthropologie qui a émergé des milieux intellectuels aux États-Unis au XIXe siècle avait pour origine l’intérêt pour la compréhension des populations autochtones de l’Amérique; de cet intérêt pour l’humain, se sont développés des outils pour comprendre le comportement qui se cachait derrière le geste posé. Dès le début, l’anthropologue s’intéressait aux comportements et l’archéologue documentait les traces du geste posé. De cette proximité entre l’anthropologie et l’archéologie qui s’est concrétisée par la création du Bureau of American Ethnology à la fin du XIXe siècle, il était naturel de placer la formation en archéologie au sein de départements d’anthropologie dans les universités aux États-Unis et au Canada. Malgré l’apparence initiale d’un champ unifié et d’un terrain partagé entre l’anthropologie et l’archéologie, la pratique s’est transformée pour devenir tout autre au fil des ans. Au milieu du XXe siècle, l’archéologie commence à remettre en question sa relation avec les interprétations fonctionnalistes des anthropologues (Trigger 2006 : 363-372). La première figure à souligner le problème de l’inéquation entre les résultats de la recherche archéologique et la théorie en anthropologie fut Walter Taylor (1948) dans son livre A Study of Archaeology. Taylor, le relativiste, exposa son penchant pour le particularisme historique dans une approche qu’il identifie comme étant conjonctive; pour ce chercheur iconoclaste, l’historiographie comptait pour beaucoup. L’approche conjonctive consistait à établir des corrélations entre différents types de données dans des contextes historiques et culturels spécifiques afin de faire le pont entre des particularités historiques (les collections archéologiques) et des données anthropologiques. La méthodologie qu’il proposait impliquait la vérification d’hypothèses par l’analyse de la composition et de la structure des collections archéologiques. L’objectif central de cette approche visait à mettre de l’avant des études contextuelles détaillées qui permettraient d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques. Dans sa formulation de l’approche conjonctive en archéologie et la vérification d’hypothèses, Taylor reconnaissait qu’une réflexion critique était nécessaire puisque l'archéologue travaillait dans le présent. En dépit de la richesse des collections archéologiques et constatant le danger qui planait sur l’archéologie si nous avions continué à publier des listes d’attributs de nos objets au lieu d’interpréter la culture matérielle comme étant la trace du comportement humain, dans un geste de médiation entre l’anthropologie et l’archéologie, Binford (1962) publiait son article portant le titre Archaeology as Anthropology. Comme il le signale dans son introduction son article qui faisait suite à un ouvrage venant d’être publié par Willey et Phillips (1958) où l’on mentionne clairement que l’archéologie américaine « c’est de l’anthropologie ou rien du tout ». Ce geste d’éclat dans une période charnière de l’enseignement de l’archéologie dans les universités nord-américaines allait donner naissance à un nouveau paradigme que l’on appela la New Archaeology aussi connue sous le nom d’archéologie processuelle. Un tel changement de paradigme venait en contradiction avec les pratiques européennes en matière d’archéologie préhistorique, notamment celles de l’École de Bordeaux et de François Bordes, son membre le plus influent, qui avait réussi à imposer sa vision sur le sens de la variabilité des outils en pierre du paléolithique moyen (Bordes 1961; 1984). Dans sa thèse de doctorat intitulée The Bordes-Binford Debate: Transatlantic Interpretive Traditions in Paleolithic Archaeology, Melissa C. Wargo (2009) présente une analyse en profondeur des modes de pensée qui diffèrent entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Essentiellement, le raisonnement traditionnel voulait que l’apparition d’une nouvelle culture archéologique (de nouveaux types) puisse signifier la manifestation d’un nouveau groupe de personnes, un groupe ethnique détectable avec les outils de l’archéologie. C’est ce que nous apprenions à la lecture des travaux de François Bordes sur les changements technologiques observés au paléolithique moyen. Lorsque Binford est parvenu à étudier les mêmes collections, il proposa des interprétations toutes autres. Ainsi, alors que pour Bordes, des outils différents représentent des groupes différents; si l’ensemble de l’assemblage ne peut être attribué à un groupe avoisinant, peut-être alors que certains éléments peuvent l’être. Et si de tels parallèles peuvent être établis, l’approche de Bordes a pour corollaire que c’est là le lieu d’origine de la population à l’étude et que nous serions en présence d’une diffusion de traits culturels à partir de la migration d’un groupe ethnique. Pour Binford, la différence dans la composition des assemblages devrait plutôt être interprétée comme étant le résultat d’adaptations; pour ce chercheur, les assemblages archéologiques sont des coffres d’outils adaptés pour une fonction particulière. Nonobstant la grande quantité de statistiques accumulées, Binford, de son propre aveu, admit qu’il fut incapable d’expliquer ce qu’elles signifiaient. En d’autres mots, il avait beaucoup d’information sur le présent mais ne pouvait l’expliquer par manque d’analogie avec le passé. En dépit de ces différences d’opinion, l’utilité de la typologie de Bordes réside dans le fait qu’elle fournissait un langage descriptif; cette typologie a cependant été par la suite rejetée par certains chercheurs qui considéraient que la définition des types de François Bordes était inadéquate parce que trop subjective. Pire encore, Bordes a été accusé d’incorporer dans ses interprétations des hypothèses non vérifiées sur les capacités cognitives des hominidés durant le paléolithique moyen. De nos jours, nos analyses de la technologie visent à remplacer cette approche typologique de Bordes par une méthode s’appuyant sur la combinaison d’attributs dont la description porte davantage sur le comportement. De toute évidence, le débat entre le promoteur de la New Archaeology et la figure de proue de l’archéologie française et son approche taxonomique en pierre a permis de mettre en évidence un malaise profond sur la façon dont le passé devrait être interprété. Ce débat est aussi emblématique de traditions scientifiques différentes entre l’Europe et l’Amérique du Nord. C’est dans ce contexte intellectuel que sont nés des départements d’anthropologie associant l’anthropologie culturelle, l’anthropologie biologique, la linguistique et l’archéologie. Ces quatre champs sont apparus à des moments bien précis de l’histoire des universités nord-américaines mais de nos jours, la réalité de l’anthropologie est devenue beaucoup plus complexe (Bruner 2010). Un étudiant en archéologie peut avoir des besoins de formation en géographie, en histoire, en géologie, en botanique, en biologie, en ethnohistoire, en systèmes d’information géographique, en informatique, etc. alors qu’un étudiant en anthropologie pour atteindre un niveau de compétence élevé pourrait avoir besoin de formation en histoire, en science politique, en sociologie, en art, en littérature, en théorie critique, etc. Malgré que les besoins aient grandement changé depuis la création des départements d’anthropologie, les structures académiques sont demeurées statiques. La protection des départements d’anthropologie dans leur configuration actuelle des quatre champs relève le plus souvent des politiques universitaires. Ainsi, même si les professeurs étaient d’accord qu’il serait intellectuellement plus profitable de scinder ces gros départements, la question de diviser les départements d’anthropologie en unités plus petites qui feraient la promotion de l’interdisciplinarité dans les sciences humaines et sociales n’est pas envisagée dans la plupart des universités nord-américaines (Smith 2011). Au milieu de cette tourmente, se sont développés un certain nombre de départements et de programmes d’archéologie en Amérique du Nord. De là est née une discipline émancipée du joug des structures trop rigides et se donnant un ensemble de méthodes de recherche qui lui étaient propres. La trajectoire conceptuelle empruntée par ceux-ci a permis de remonter au-delà du geste et de la parole en retenant une classe cohérente de concepts explicatifs développés, certes en anthropologie, mais raffinés et adaptés au contact de l’archéologie et d’autres disciplines en sciences humaine et sociales et sciences de la nature. Cette indépendance intellectuelle de l’anthropologie s’est notamment affirmée par des collaborations entre l’archéologie et la philosophie des sciences (Kelly et Hanen 1988; Salmon 1982; Wylie 2002; Wylie et Chapman 2015). La croissance de l’intérêt pour les explications processuelles des données archéologiques chez plusieurs archéologues nord-américains fut motivée par le fait que les néo-évolutionistes en anthropologie mettaient trop l'accent sur les régularités dans les cultures. Les concepts utilisés en archéologie processuelle exerçaient une influence significative sur notre discipline et l’adoption de cette approche théorique était d’autant plus attrayante car les variables proposées se présentaient comme des causes majeures de changements culturels et relativement accessibles à partir des vestiges archéologiques. Cette approche s'intensifia et donna de nouvelles directions aux tendances déjà présentes en archéologie préhistorique. Dans ce changement de paradigme qui donna naissance au courant de la Nouvelle Archéologie en Amérique du Nord et à un moindre degré au Royaume-Uni, l’accent était placé sur la vérification d’hypothèses sur les processus culturels comme outils d’explication du passé. De la position qu’elle occupait comme l’un des quatre sous-champs de l’anthropologie ou encore, de celle de servante de l’histoire, l’archéologie est devenue l’un des plus vastes champs du monde académique (Sabloff 2008 : 28). En plus d’avoir trouvé son ancrage théorique dans les sciences sociales et humaines, l’archéologie, attirée par les techniques et méthodes fraie régulièrement avec les sciences physiques et les sciences de la nature. En se donnant ses propres méthodes de collecte et d’analyse pour l’examen de cultures distinctes et en poursuivant avec des comparaisons interculturelles, la discipline cherchait à mieux comprendre les cultures qui se sont développées à travers le temps et l’espace. Puisque l’objet d’étude de l’archéologie porte sur les traces de groupes humains dans leur environnement naturel et leur univers social, les questions qu’elle se pose sont fondamentales à l’histoire de l’humanité et pour répondre à de telles questions elle s’est dotée de méthodologies d’enquête qui lui sont propres. L’utilisation d’équipements sophistiqués pour déterminer la composition chimique des résidus lipidiques incrustés sur un outil en pierre taillée ou encore, les recherches sur la composition physico-chimique de la pâte d’une céramique sont des techniques visant à répondre à des questions d’ordre anthropologique. Le quand et le comment du passé sont relativement faciles à identifier alors que pour découvrir le pourquoi l’archéologue fait souvent appel à l’analogie ethnographique, une méthodologie issue de l’insatisfaction des archéologues à l’endroit des travaux en anthropologie culturelle (David et Kramer 2001). Une autre méthodologie est celle de l’archéologie expérimentale qui s’intéresse à la fabrication et à l’usage des outils (Tringham 1978), méthode similaires à celle de l’ethnoarchéologie. L’expérimentation à partir d’outils fabriqués par le chercheur et les banques de données provenant d’expérimentations contrôlées servent alors d’éléments de comparaison pour interpréter la forme des assemblages archéologiques (Chabot et al. 2014) est au centre de la méthode préconissée. Le développement de l’ethnoarchéologie durant les années 1970 aurait inspiré Binford (1981) lorsqu’il mit de l’avant l’utilisation de théories de niveau intermédiaire pour établir un lien entre ses données archéologiques et les théories de niveau supérieur sur le comportement. Sa décision semble avoir reposé sur les développements de l’approche ethnoarchéologique et ses propres terrains ethnoarchéologiques chez les Nunamiut de l’Alaska (Binford 1978). D’autres orientations théoriques ont vu le jour au cours des années 1960–1970 et ont fait la distinction entre différentes approches matérialistes par rapport à des schémas évolutionnistes antérieurs. Par exemple, Leslie White (1975) adopta une forme de déterminisme technologique très étroit qui reflétait une croyance en la technologie comme source de progrès social. Julian Steward (1955) envisagea un déterminisme écologique moins restrictif alors que Marvin Harris (1968) y voyait un déterminisme économique encore plus large. Pour ces quelques positivistes le rôle que l’archéologie se devait de jouer était d’expliquer la culture matérielle du passé. Quant à l’archéologue Lewis Binford (1987), il soutenait que l’étude des relations entre le comportement humain et la culture matérielle ne devrait pas être le rôle central de l’archéologie puisque selon lui, les données ne contiendraient aucune information directe sur les relations entre le comportement humain et la culture matérielle. Dorénavant, les données archéologiques se devaient d’être comprises par elles-mêmes, sans avoir recours à des analogies ethnographiques. Cette dernière approche voulait clairement établir de la distance entre l’archéologie, l’anthropologie culturelle, l’ethnologie et peut-être les sciences sociales en général ; son mérite était peut-être, justement, d’éviter les réductionnismes et les analogies rapides entre explications anthropologiques et assemblages archéologiques. Dans la même veine, d’autres remises en question sont apparues durant les années 1980 avec les travaux d’Ian Hodder (1982; 1985) sur la validité des certitudes positivistes qui avaient été le fonds théorique et empirique des adeptes de la New Archaeology. Depuis cette réflexion sur l’essence même de l’archéologie, Hodder a reconnu qu’une position critique est fondamentale face à l’objet d’étude; naquit alors le courant théorique post-processuel en archéologie. Dans son cheminement pour découvrir la signification des vestiges qu’elle étudie, l’archéologie post-processuelle s’appuie sur des études détaillées permettant d’adapter des hypothèses générales sur la culture à des données spécifiques en exploitant la diversité des sources; cette direction du courant post-processuel en archéologie porte le nom d’archéologie contextuelle. Comme tout changement de paradigme apporte avec lui son lot de détracteurs, l’archéologie post-processuelle a été immédiatement accusée d’une trop grande subjectivité interprétative voire, de déconstructionisme. Les autres orientations placées sous le label archéologie post-processuelle incluent : le structuralisme, le néo-marxisme, l’archéologie cognitive, la phénoménologie, et d’autres encore Ainsi l’individu, l’agent ou l’acteur et son intentionnalité devrait être au centre des interprétations dans la théorie post-processuelle. Nous pouvons conclure que l’examen de la relation entre l’anthropologie et l’archéologie en Amérique du Nord a permis de constater que, depuis ses débuts, l’archéologie dans cette région du monde a vécu une liaison relativement tumultueuse avec l’anthropologie. Cette condition, souvent problématique, a vu naître, au Canada d’abord, des groupuscules d’archéologues avec des intérêts divergents qui se sont distanciés des paradigmes qui dominaient les départements d’anthropologie pour former des départements d’archéologie ou des programmes d’archéologie autonomes des programmes d’anthropologie. Sur les chemins empruntés ces nouveaux départements sont entrés en relation avec les départements de sciences naturelles, notamment, la géographie, avec laquelle les archéologues ont partagé un ensemble de concepts et de méthodes. Il en a résulté un enseignement de l’archéologie nettement interdisciplinaire et faisant appel à des méthodes quantitatives pour comprendre la culture matérielle dans son environnement naturel et expliquer son milieu culturel à partir de concepts empruntés aussi bien aux sciences humaines qu’aux sciences naturelles.
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Fougeyrollas, Patrick. „Handicap“. Anthropen, 2016. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.013.

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Handicap : nom commun d’origine anglo-saxonne dont l’étymologie proviendrait de Hand in Cap, une pratique populaire pour fixer la valeur d'échange d’un bien. Dans le domaine des courses de chevaux, le handicap vise à ajouter du poids aux concurrents les plus puissants pour égaliser les chances de gagner la course pour tous les participants. Il apparait dans le dictionnaire de l’Académie française dans les années 1920 dans le sens de mettre en état d’infériorité. Son utilisation pour désigner les infirmes et invalides est tardive, après les années 1950 et se généralise au début des années 1970. Par un glissement de sens, le terme devient un substantif qualifiant l’infériorité intrinsèque des corps différentiés par leurs atteintes anatomiques, fonctionnelles, comportementales et leur inaptitude au travail. Les handicapés constituent une catégorisation sociale administrative aux frontières floues créée pour désigner la population-cible de traitements socio-politiques visant l’égalisation des chances non plus en intervenant sur les plus forts mais bien sur les plus faibles, par des mesures de réadaptation, de compensation, de normalisation visant l’intégration sociale des handicapés physiques et mentaux. Ceci rejoint les infirmes moteurs, les amputés, les sourds, les aveugles, les malades mentaux, les déficients mentaux, les invalides de guerre, les accidentés du travail, de la route, domestiques et par extension tous ceux que le destin a doté d’un corps différent de la normalité instituée socio-culturellement dans un contexte donné, ce que les francophones européens nomment les valides. Dans une perspective anthropologique, l’existence de corps différents est une composante de toute société humaine (Stiker 2005; Fougeyrollas 2010; Gardou 2010). Toutefois l’identification de ce qu’est une différence signifiante pour le groupe culturel est extrêmement variée et analogue aux modèles d’interprétation proposés par François Laplantine (1993) dans son anthropologie de la maladie. Ainsi le handicap peut être conçu comme altération, lésion ou comme relationnel, fonctionnel, en déséquilibre. Le plus souvent le corps différent est un corps mauvais, marqueur symbolique culturel du malheur lié à la transgression d’interdits visant à maintenir l’équilibre vital de la collectivité. La responsabilité de la transgression peut être endogène, héréditaire, intrinsèque aux actes de la personne, de ses parents, de ses ancêtres, ou exogène, due aux attaques de microbes, de virus, de puissances malveillantes, génies, sorts, divinités, destin. Plus rarement, le handicap peut être un marqueur symbolique de l’élection, comme porteur d’un pouvoir bénéfique singulier ou d’un truchement avec des entités ambiantes. Toutefois être handicapé, au-delà du corps porteur de différences signifiantes, n’implique pas que l’on soit malade. Avec la médicalisation des sociétés développées, une fragmentation extrême du handicap est liée au pouvoir biomédical d’attribuer des diagnostics attestant du handicap, comme garde-barrière de l’accès aux traitements médicaux, aux technologies, à la réadaptation, aux programmes sociaux, de compensation ou d’indemnisation, à l’éducation et au travail protégé ou spécial. Les avancées thérapeutiques et de santé publique diminuent la mortalité et entrainent une croissance continue de la morbidité depuis la Deuxième Guerre mondiale. Les populations vivant avec des conséquences chroniques de maladies, de traumatismes ou d’atteintes à l’intégrité du développement humain augmentent sans cesse. Ceci amène l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à s’intéresser non plus aux diagnostics du langage international médical, la Classification internationale des maladies, mais au développement d’une nosologie de la chronicité : la Classification internationale des déficiences, des incapacités et des handicaps qui officialise une perspective tridimensionnelle du handicap (WHO 1980). Cette conceptualisation biomédicale positiviste situe le handicap comme une caractéristique intrinsèque, endogène à l’individu, soit une déficience anatomique ou physiologique entrainant des incapacités dans les activités humaines normales et en conséquence des désavantages sociaux par rapport aux individus ne présentant pas de déficiences. Le modèle biomédical ou individuel définit le handicap comme un manque, un dysfonctionnement appelant à intervenir sur la personne pour l’éduquer, la réparer, l’appareiller par des orthèses, des prothèses, la rétablir par des médicaments, lui enseigner des techniques, des savoirs pratiques pour compenser ses limitations et éventuellement lui donner accès à des subsides ou services visant à minimiser les désavantages sociaux, principalement la désaffiliation sociale et économique inhérente au statut de citoyen non performant ( Castel 1991; Foucault 1972). À la fin des années 1970 se produit une transformation radicale de la conception du handicap. Elle est étroitement associée à la prise de parole des personnes concernées elles-mêmes, dénonçant l’oppression et l’exclusion sociale dues aux institutions spéciales caritatives, privées ou publiques, aux administrateurs et professionnels qui gèrent leur vie. C’est l’émergence du modèle social du handicap. Dans sa tendance sociopolitique néomarxiste radicale, il fait rupture avec le modèle individuel en situant la production structurelle du handicap dans l’environnement socio-économique, idéologique et matériel (Oliver 1990). La société est désignée responsable des déficiences de son organisation conçue sur la performance, la norme et la productivité entrainant un traitement social discriminatoire des personnes ayant des déficiences et l’impossibilité d’exercer leurs droits humains. Handicaper signifie opprimer, minoriser, infantiliser, discriminer, dévaloriser, exclure sur la base de la différence corporelle, fonctionnelle ou comportementale au même titre que d’autres différences comme le genre, l’orientation sexuelle, l’appartenance raciale, ethnique ou religieuse. Selon le modèle social, ce sont les acteurs sociaux détenant le pouvoir dans l’environnement social, économique, culturel, technologique qui sont responsables des handicaps vécus par les corps différents. Les années 1990 et 2000 ont été marquées par un mouvement de rééquilibrage dans la construction du sens du handicap. Réintroduisant le corps sur la base de la valorisation de ses différences sur les plans expérientiels, identitaires et de la créativité, revendiquant des modes singuliers d’être humain parmi la diversité des êtres humains (Shakespeare et Watson 2002; French et Swain 2004), les modèles interactionnistes : personne, environnement, agir, invalident les relations de cause à effet unidirectionnelles propres aux modèles individuels et sociaux. Épousant la mouvance de la temporalité, la conception du handicap est une variation historiquement et spatialement située du développement humain comme phénomène de construction culturelle. Une construction bio-socio-culturelle ouverte des possibilités de participation sociale ou d’exercice effectif des droits humains sur la base de la Déclaration des droits de l’Homme, des Conventions internationales de l’Organisation des Nations-Unies (femmes, enfants, torture et maltraitance) et en l’occurrence de la Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) (ONU 2006; Quinn et Degener 2002; Saillant 2007). Par personnes handicapées, on entend des personnes qui présentent des incapacités physiques, mentales, intellectuelles ou sensorielles dont l’interaction avec diverses barrières peut faire obstacle à leur pleine et effective participation à la société sur la base de l’égalité avec les autres. (CDPH, Art 1, P.4). Fruit de plusieurs décennies de luttes et de transformations de la conception du handicap, cette définition représente une avancée historique remarquable autant au sein du dernier des mouvements sociaux des droits civiques, le mouvement international de défense des droits des personnes handicapées, que de la part des États qui l’ont ratifiée. Malgré le fait que l’on utilise encore le terme personne handicapée, le handicap ne peut plus être considéré comme une caractéristique de la personne ni comme un statut figé dans le temps ni comme un contexte oppressif. Il est le résultat d’une relation dont il est nécessaire de décrire les trois composantes anthropologiques de l’être incarné : soi, les autres et l’action ou l’habitus pour en comprendre le processus de construction singulier. Le handicap est situationnel et relatif , sujet à changement, puisqu’il s’inscrit dans une dynamique interactive temporelle entre les facteurs organiques, fonctionnels, identitaires d’une part et les facteurs contextuels sociaux, technologiques et physiques d’autre part, déterminant ce que les personnes ont la possibilité de réaliser dans les habitudes de vie de leurs choix ou culturellement attendues dans leurs collectivités. Les situations de handicap ne peuvent être prédites à l’avance sur la base d’une évaluation organique, fonctionnelle, comportementale, identitaire ou de la connaissance de paramètres environnementaux pris séparément sans réintroduire leurs relations complexes avec l’action d’un sujet définissant le sens ou mieux incarnant la conscience vécue de cette situation de vie. Suite au succès de l’expression personne en situation du handicap en francophonie, on remarque une tendance à voir cette nouvelle appellation remplacer celle de personne handicapée. Ceci est généralement interprété comme une pénétration de la compréhension du modèle interactionniste et socio constructiviste. Toutefois il est inquiétant de voir poindre des dénominations comme personnes en situation de handicap physique, mental, visuel, auditif, intellectuel, moteur. Cette dérive démontre un profond enracinement ontologique du modèle individuel. Il est également le signe d’une tendance à recréer un statut de personne en situation de handicap pour remplacer celui de personne handicapée. Ceci nécessite une explication de la notion de situation de handicap en lien avec le concept de participation sociale. Une personne peut vivre à la fois des situations de handicap et des situations de participation sociale selon les activités qu’elle désire réaliser, ses habitudes de vie. Par exemple une personne ayant des limitations intellectuelles peut vivre une situation de handicap en classe régulière et avoir besoin du soutien d’un éducateur spécialisé mais elle ne sera pas en situation de handicap pour prendre l’autobus scolaire pour se rendre à ses cours. L’expression personne vivant des situations de handicap semble moins propice à la dérive essentialiste que personne en situation de handicap. Le phénomène du handicap est un domaine encore largement négligé mais en visibilité croissante en anthropologie. Au-delà des transformations de sens donné au terme de handicap comme catégorie sociale, utile à la définition de cibles d’intervention, de traitements sociaux, de problématiques sociales pour l’élaboration de politiques et de programmes, les définitions et les modèles présentés permettent de décrire le phénomène, de mieux le comprendre mais plus rarement de formuler des explications éclairantes sur le statut du handicap d’un point de vue anthropologique. Henri-Jacques Stiker identifie, en synthèse, cinq théories du handicap co-existantes dans le champ contemporain des sciences sociales (2005). La théorie du stigmate (Goffman 1975). Le fait du marquage sur le corps pour indiquer une défaveur, une disgrâce, un discrédit profond, constitue une manière de voir comment une infirmité donne lieu à l’attribution d’une identité sociale virtuelle, en décalage complet avec l’identité sociale réelle. Le handicap ne peut être pensé en dehors de la sphère psychique, car il renvoie toujours à l’image de soi, chez celui qui en souffre comme celui qui le regarde. Le regard d’autrui construit le regard que l’on porte sur soi mais en résulte également (Stiker 2005 :200). La théorie culturaliste qui met en exergue la spécificité des personnes handicapées, tout en récusant radicalement la notion même de handicap, est enracinée dans le multiculturalisme américain. Les personnes handicapées se constituent en groupes culturels avec leurs traits singuliers, à partir de conditions de vie, d’une histoire (Stiker 2005). Par exemple au sein des Disability Studies ou Études sur le handicap, il est fréquent de penser que seuls les corps différents concernés peuvent véritablement les pratiquer et en comprendre les fondements identitaires et expérientiels. L’exemple le plus probant est celui de la culture sourde qui se définit comme minorité ethno-linguistique autour de la langue des signes et de la figure identitaire du Sourd. On fera référence ici au Deaf Studies (Gaucher 2009). La théorie de l’oppression (Oliver 1990). Elle affirme que le handicap est produit par les barrières sociales en termes de déterminants sociologiques et politiques inhérents au système capitaliste ou productiviste. Les personnes sont handicapées non par leurs déficiences mais par l’oppression de l’idéologie biomédicale, essentialiste, individualiste construite pour empêcher l’intégration et l’égalité. Ce courant des Disability Studies s’inscrit dans une mouvance de luttes émancipatoires des personnes opprimées elles-mêmes (Stiker 2005 : 210; Boucher 2003) La théorie de la liminalité (Murphy 1990). Par cette différence dont ils sont les porteurs, les corps s’écartent de la normalité attendue par la collectivité et sont placés dans une situation liminale, un entre-deux qu’aucun rite de passage ne semble en mesure d’effacer, de métamorphoser pour accéder au monde des corps normaux. Cette théorie attribue un statut anthropologique spécifique au corps handicapé sans faire référence obligatoire à l’oppression, à l’exclusion, à la faute, ou au pouvoir. Marqués de façon indélébile, ils demeurent sur le seuil de la validité, de l’égalité, des droits, de l’humanité. La théorie de l’infirmité comme double, la liminalité récurrente de Stiker (2005). L’infirmité ne déclenche pas seulement la liminalité mais en référant à la psychanalyse, elle est un véritable double. La déficience est là, nous rappelant ce que nous n’aimons pas et ne voulons pas être, mais elle est notre ombre. Nous avons besoin de l’infirmité, comme de ceux qui la portent pour nous consoler d’être vulnérable et mortel tout autant que nous ne devons pas être confondus avec elle et eux pour continuer à nous estimer. Ils sont, devant nous, notre normalité, mais aussi notre espoir d’immortalité (Stiker 2005 : 223)
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Goodale, Mark. „Droits humains“. Anthropen, 2019. http://dx.doi.org/10.17184/eac.anthropen.093.

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En tant que sous-domaine émergeant de l'anthropologie sociale et culturelle, l'anthropologie des droits humains a contribué à la théorie et à la méthodologie de diverses manières. Il a également apporté des contributions en dehors de la discipline puisque les juristes internationaux, les responsables politiques et les représentants du gouvernement se réfèrent à l'anthropologie des droits humains comme source d'informations et d'idées au sujet des droits humains dans les documents politiques, les rapports aux agences gouvernementales et dans les principaux discours publics (voir par ex. Higgins 2012, 2013). Culture En tant que catégorie d'organisation de la différence, la culture était dès le départ problématique pour les droits humains. Dans sa Déclaration sur les droits de l'homme de 1947, Melville Herskovits craignait que la diversité et la richesse culturelles ne soient incompatibles avec les droits humains, en affirmant des modèles transculturels de croyances et de pratiques normatives contredisant les preuves anthropologiques et en menaçant d'ignorer la culture au sein de l'économie politique de l'ordre de l’après-guerre. En dépit de ces préoccupations, la diversité culturelle n'a pas été affectée par la promulgation de la Déclaration universelle des droits de l'homme en 1948. Ceci, en grande partie, est dû à l'influence plus large des droits humains, sans parler de la transformation globale imaginée par Herskovits, qui a immédiatement été bloquée par la Guerre froide. Même Eleanor Roosevelt a reconnu que le projet des droits humains prendrait des années, voire des décennies, et que les modèles culturels ne commenceraient à changer que lorsque ce qu'elle appelait une «vigne curieuse» prendra racine puis se répandra dans des lieux où « les gouvernements ne l’attendent pas » (cité dans Korey 1998). Au moment où ce genre de changement à grande échelle a commencé, les anthropologues des droits humains ont observé que l'impact sur la culture défiait la dichotomie entre particularisme et universalisme et que la culture elle-même facilitait la transnationalisation des normes des droits humains. Dans le volume novateur Culture and Rights (« Culture et Droits ») (2001), les anthropologues qui se sont penchés sur une décennie de recherche ethnographique après la fin de la Guerre froide ont remarqué deux phénomènes clés à l'œuvre. Dans la première, les pratiques culturelles et les modes de compréhension normatifs existants ont servi de mécanismes à ce que Sally Engle Merry (2006a) décrira plus tard comme la «vernacularisation», à savoir l’application de normes internationales des droits humains de plus en plus hégémoniques dans des formes de pratique éthique et politique ancrées dans le particulier. Et dans la seconde, les spécialistes de Culture et Droits ont décrit et théorisé l'émergence d'une culture transnationale des droits humains. Ici, un compte rendu anthropologique de la culture s'est avéré utile pour comprendre la formation de nouvelles catégories d'action collective au sein des agences internationales, des ONG transnationales et des mouvements politiques et sociaux façonnés par les logiques des droits humains. Dans les deux cas, l'utilisation par les anthropologues du concept de culture pour comprendre la pratique des droits humains a évolué à contre-courant de la théorie anthropologique et sociale, sceptique sur l'utilité analytique de la culture face à l'hybridation supposée de la mondialisation. Pouvoir Les droits humains, comme Burke aurait pu le dire, agissant à travers les gens, c'est du pouvoir; et «les gens prévenants, avant qu'ils ne se déclarent, observeront l'usage qui est fait du pouvoir; et surtout d'éprouver quelque chose comme l’exercice d’un nouveau pouvoir sur des personnes nouvelles, dont les principes, les colères et les dispositions ont peu ou pas d'expérience »(Burke 1919 [1790]: 7, souligné par l’auteur). Les anthropologues des droits humains ont été très attentifs à un autre problème initialement identifié par Herskovits: la manière dont un projet global de droits humains crée des tensions accrues au sein des conflits d’intérêts existants en éliminant toutes formes alternatives de changement social et de résolution des conflits. Bien sûr, du point de vue des défenseurs des droits humains, c'est un pouvoir exercé pour le bien; en effet, comme l'expriment avec force les traités internationaux comme la CEDAW, le projet des droits humains d'après-guerre exige le changement, le remplacement, voire la suppression des modes de pratique culturelle qui restent inexplicables et donc illégitimes. Comme le stipule l'article 5 souvent cité par le CEDAW, les États parties à la charte internationale des droits des femmes doivent «modifier les comportements sociaux et culturels des hommes et des femmes en vue d'éliminer les préjugés et autres pratiques coutumières» qui sont basées sur les théories locales de l'inégalité de genre. Mais, comme l'ont montré les anthropologues, les droits humains tendent souvent à mettre entre guillemets et à marginaliser les autres logiques culturelles de justice sociale, de développement, de transformation des conflits et d'éthique publique. Et cette extension du pouvoir peut avoir des conséquences inattendues. L'un des exemples les plus complets de la façon dont les anthropologues ont exploré les implications du pouvoir imprévisible des droits humains est l'ethnographie du développement de Harri Englund (2006) au Malawi. Comme il l'explique, le concept des droits humains a été officiellement traduit dans la langue locale avec une phrase qui signifiait «la liberté avec laquelle on est né» (2006: 51). Au fil du temps, les gens ont mis l'accent sur la liberté de contester les normes culturelles existantes en matière de mode, d'obéissance dans les écoles publiques et de comportement sexuel, plutôt que sur les conditions structurelles économiques et politiques qui renforçaient un héritage d'inégalité et de corruption publique. Le résultat, selon Englund, fut que les Malawiens finissaient par être «privés de la traduction». Le discours sur les droits humains a saturé tous les aspects de la vie publique au Malawi, comme le voulaient les fonctionnaires et les travailleurs humanitaires transnationaux. Mais puisque les droits humains étaient mal traduits dans une langue vernaculaire locale, ils ont été transformés au point d'être méconnaissables, ce qui a empêché leur utilisation comme langage d'un changement social pourtant nécessaire. Épistémologie Quand Herskovits affirmait que l'anthropologie n'était pas capable de faire des affirmations définitives sur les droits humains universels parce qu'elle était une «science de l'humanité» et ne s'intéressait donc qu'aux questions empiriques du comportement humain exprimées par des «modèles de culture», il ne pouvait prévoir les innovations épistémologiques dans la discipline qui élargiraient ses objets de connaissance et transformeraient ses domaines d'investigation. Cela ne veut toutefois pas dire que, dans les décennies qui ont suivi, les anthropologues ont écarté les premiers arguments de Herskovits pour confronter les problèmes ontologiques et philosophiques fondamentaux qui restaient essentiels aux droits humains. Une grande partie du travail intellectuel consacré aux droits humains restait dans des sphères telles que les études juridiques critiques, la théorie politique et la philosophie morale. Au contraire, les anthropologues ont utilisé la recherche ethnographique pour étayer de manière subversive l'élargissement des bases sur lesquelles les questions fondamentales morales et théoriques des droits humains pouvaient être posées et résolues. Ceci, à son tour, a eu des implications importantes pour l'épistémologie des droits humains, en particulier dans l'après-Guerre froide, lorsque le discours sur les droits humains s'est de plus en plus intégré dans les pratiques juridiques, politiques et sociales. Les anthropologues ont très tôt observé que les idées sur les droits humains étaient fondamentales dans leur mise en pratique. Les acteurs sociaux, souvent pris dans des moments de crise ou de dislocation, n'ont jamais été capables d'exploiter simplement les droits humains ou de corrompre leurs imaginaires de justice comme s'il s'agissait d'une boîte à outils normative attendant d'être ouverte. Au lieu de cela, les logiques de défense des droits humains exigeaient autant de considération de soi que de changement social; les gens étaient invités, encouragés, obligés de se repenser en tant que citoyens d'un univers moral différent. La théorisation éthique en termes de cet univers moral souvent radicalement différent est devenue une forme distincte de pratique sociale et l'anthropologue est devenu à la fois témoin et participant de cette transformation dans le cadre de la rencontre ethnographique (voir Goodale 2006). Ce qui en résulta fut un enregistrement ethnographique de modèles de droits humains innovants et potentiellement transformateurs, profondément ancrés dans les circonstances de leur création. Le meilleur exemple que nous ayons d'un compte rendu local des droits humains parfaitement articulé est l'ethnographie de Shannon Speed ??sur les conséquences de la rébellion zapatiste au Chiapas (2007). Pendant et après la violence, des organisations internationales et transnationales de défense des droits humains ont envahi la région du Chiapas. Ceux qui défendent les droits des peuples autochtones en tant que droits humains ont été particulièrement influents dans la façon dont la résistance zapatiste s’est exprimée. Les leaders politiques indigènes ont formé des «conseils de bonne gouvernance» dans lesquels les idées sur les droits humains ont été longuement débattues, remaniées et ensuite utilisées pour représenter les valeurs morales zapatistes en tant qu'action politique zapatiste enracinée. Plaidoyer transnational Les réseaux transnationaux des droits humains qui ont émergé après la fin de la Guerre froide ont fait ce qu'Eleanor Roosevelt attendait d'eux: ils ont défié la souveraineté de l'Etat et ont permis de créer de nouvelles sphères publiques à la fois translocales et ancrées dans les sites de contestation intime. Des chercheurs comme Annelise Riles (2000) ont étudié ces réseaux de l'intérieur et ont contribué à la compréhension plus large des assemblages mondiaux qui modifiaient l'ontologie des relations sociales à une époque de transformation économique géopolitique et mondiale. Mais les anthropologues ont également montré à quel point les réseaux de défense des droits humains sont façonnés par les économies politiques des conflits locaux de manière à changer leur valence normative et à les rendre incapables de remplir leur mandat plus large de changement social et de transformation morale. Par exemple, l'ethnographie de longue durée de Winifred Tate (2007) du conflit historique entre l'État colombien et les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) montre comment les défenseurs des droits humains luttent pour traduire la langue et les logiques morales des droits humains universels en une catégorie instrumentale de l'action pouvant répondre aux défis du traumatisme historique, des récits multiples et ambigus de la culpabilité pour les atrocités commises, de l'héritage de la violence structurelle, et des modèles durables d'inégalité économique ayant des racines dans la période coloniale. Et l'étude de Sally Engle Merry (2006b) sur les institutions qui surveillent la conformité nationale à la CEDAW illustre en détail la façon dont les défenseurs des droits humains doivent eux-mêmes naviguer entre des cultures multiples de défense et de résistance. Les représentants des ministères nationaux des droits humains se trouvent souvent obligés de défendre à la fois le respect d'un traité international des droits humains et l'intégrité et la légitimité des pratiques culturelles qui semblent violer ce même traité. Néanmoins, ces dichotomies n'annulent pas la portée du droit international des droits humains dans les conflits nationaux et locaux. Au contraire, comme le souligne Merry, elles reflètent la façon dont la pratique des droits humains crée ses propres catégories d'identités et de pouvoirs contestés avec des implications incertaines pour la défense transnationale des droits humains et la promotion du patrimoine national(-iste). Critique et engagement Enfin, l'anthropologie des droits humains, peut-être plus que d'autres orientations académiques s’intéressant aux droits humains, se heurte avec difficultés au dilemme de développer un compte rendu rigoureux et ethnographique des droits humains qui soit à la fois critique et éthiquement conforme aux conditions de vulnérabilité qui mènent aux abus et à l’exploitation. Cette tension s'est exprimée de différentes manières pour chaque anthropologue. Certains (comme Winifred Tate et Shannon Speed, par exemple) ont commencé leur carrière en tant qu'activistes des droits humains avant de faire de la recherche et de mener une réflexion ethnographique sur les processus sociaux et politiques pour lesquels ils s’étaient engagés. Mais la tension entre la critique et l'engagement, le scepticisme et le plaidoyer, et la résistance et l'engagement, n'est pas seulement un défi pour les anthropologues des droits humains. Comme l'a démontré la recherche ethnographique, c'est un fait social et moral fondamental pour la pratique des droits humains elle-même. Ceci en partie parce que la théorie de la pratique sociale et du changement politique que propose les droits humains exige une forme d'autoréflexion et d'auto-constitution destinée à semer le doute sur les pratiques culturelles existantes, sur les théories populaires de l’individu, et sur les hiérarchies du pouvoir. Pourtant, la transition de l'ancien à l’actuel devenu tout à coup illégitime au nouveau et maintenant soudainement authentique est lourde de dérapage moral et de conséquences imprévues. Un exemple récent d'ethnographie de la pratique des droits humains est l'étude de Lori Allen (2013), portant sur le rôle du discours sur les droits humains dans la politique de résistance palestinienne à l'occupation israélienne de la Cisjordanie. Bien que le langage des droits humains ait été utilisé dès la fin des années 1970 en Palestine comme stratégie rhétorique populaire pour défendre les victimes de l'occupation auprès d'une audience internationale, un cercle professionnel d'activistes et d'ONG finit par restreindre l'utilisation des droits humains dans des espaces sociaux et politiques étroitement contrôlés. Dans le même temps, l'ensemble des griefs palestiniens sont restés sans réponse pendant des décennies, comme la violation des droits humains continuelle, l'incapacité à obtenir l'indépendance politique et à influencer favorablement l'opinion politique en Israël. Le résultat fut que les Palestiniens en vinrent à considérer les droits humains avec cynisme et même suspicion. Mais plutôt que de rejeter entièrement les droits humains, ils ont formulé une critique organique des droits humains dans un discours critique et émancipateur plus large promouvant l'autonomie palestinienne, l'anti-impérialisme et l’activisme associatif (par opposition à l'interventionnisme). Après des décennies d'engagement pour les droits humains dans l'histoire de la lutte palestinienne contre l'occupation, les militants ont pu s'approprier ou rejeter les logiques et les attentes des droits humains avec un haut degré de conscience contextuelle et de réalisme politique. Orientations futures L'anthropologie des droits humains est maintenant bien établie en tant que domaine de recherche distinct et source de théorie anthropologique. Sur le plan institutionnel, les universitaires et les étudiants diplômés qui travaillent dans le domaine de l'anthropologie des droits humains viennent généralement, mais pas exclusivement, des rangs de l'anthropologie juridique et politique. Parce que les droits humains sont devenus un mode de plus en plus omniprésent du monde contemporain, les anthropologues rencontrent des traces de cette influence à travers un large éventail de pratiques culturelles, de mouvements politiques et de projets moraux. Cela ne veut cependant pas dire que le statut des droits humains n'est pas contesté, bien au contraire. Alors que la période liminaire de l'après-Guerre froide cède la place à la redifférenciation culturelle, à l'établissement de nouvelles hiérarchies et au rétrécissement des espaces d'expérimentation politique et sociale, les droits humains continueront à bousculer les formes alternatives de pratiques morales et de constitution personnelle et collective. Alors que le projet des droits humains d'après-guerre mûrit en se transformant en processus presque banal de réforme constitutionnelle, de bonne gouvernance et de restructuration économique néo-libérale, son potentiel de catalyseur de transformation radicale et de bouleversement moral diminuera probablement. L'anthropologie des droits humains deviendra moins l'étude d'un discours politique et moral à une époque de transition souvent vertigineuse et de possibilités apparemment illimitées, que celle d'un universalisme séculaire contemporain établi parmi une foule de perspectives concurrentes.
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