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Dissertationen zum Thema „Aristote (0384-0322 av. J.-C. ; philosophe) – Morale“

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Bataillard, Marie-Christine. „La structure de la doctrine aristotélicienne des vertus éthiques“. Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040116.

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La doctrine des vertus ethiques n'est pas imparfaite illustration de la these de la vertu-mediete, mais problematisation de la morale d'aristote elle-meme. En effet, l'analyse successive de la methode d'exemen des vertus, de leurs aspects objectifs (domaine de chaque vertu, nombre, ordre), puis subjectifs (juste milieu, vices, exces et defaut) permet de degager deux modeles de la moralite : d'une part les vertus ethiques exprement la valeur d'une affectivite ramenee a la mesure, et par consequent soumise aux regles politiques; d'autre part elles unissent desir et raison pour realiser le juste milieu objectif, c'est-a-dire des actes equilibrant parfaitement les circonstances, ce en quoi elles ne sont plus seulement bonnes, mais belles. Cette dualite n'est ni contradiction ni expression d'une evolution de la pensee d'aristote; elle doit etre conservee sous la forme de la feconde distance entre la lettre et l'esprit, opposition en accord avec la structure meme du discours moral d'aristote
Aristotle's doctrine of the moral virtues is not a confuse illustration of his theory that virtue is a mean, but a problematisation of his ethics. The successive analysis of the method in which the virtues are exposed, then of the objective aspects (sphere of each virtue, nomber, ordrer), lastly of the subjective aspects (nature of the mean, vices, excess and defect) leads indeed to determinate two patterns of morality : on the one hand, the moral virtues point out the praise of a well-tempered character, disposed to fulfil the political rules ; on the other hand, they combine desire and reason so that they produce the objective mean (that is a perfect balance of circumstances) and so become not only good, but also noble. This double conception is neither a contradiction nor the sign of an evolution of aristotle's thought ; it must be conserved in the form of the fecund opposition between letter and spirit, this according to the structure of the aristotelian moral doctrine
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Tavernier, Frédéric. „Structure d'une philosophie morale selon confucius et aristote“. Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040135.

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Redecouvrir la structure d'une ethique selon toutes ses dimensions a travers l'etude de deux grandes sources de l'antiquite grecque et chinoise, aristote et confucius, pour reprendre de facon radicale le probleme de la philosophie morale et politique, telle est l'intention profonde de ce travail. Redecouvrir dans le monde d'aujourd'hui ce qui est capable de fonder l'ethique comme "episteme", c'est a dire comme une connaissance rigoureuse et fruit de la saisie de ce qui dans l'activite humaine est principe au sens de l'"arche" grec, semble une chose urgente et difficile. Il semblait bon pour entrer dans cette recherche de la structure d'une philosophie morale de revenir a deux tres grands moralistes, et de pouvoir comparer leurs positions en cherchant a les situer l'une par rapport a l'autre. Ainsi s'entammait avec nos deux anciens sages un dialogue philosophique que nous avons voulu dans l'esprit de socrate : un dialogue amical oriente vers une saisie commune de la verite, toujours plus grande que les opinions humaines. Ce dialogue nous a permis de mieux expliciter la place des vertus morales ordonnees vers le bien-fin, le bonheur. D'autre part le point de vue confuceen nous a pose le probleme d'une ethique religieuse naturelle, developpement present chez aristote au livre lambda de sa "philosophie premiere" et au livre kappa de son "ethique a nicomaque" mais seulement dans ses elements principaux : theologie naturelle et probleme de la contemplation philosophique. Le probleme de l'amour d'amitie fonde une ethique humaine, le jugement de sagesse l'accomplit parfaitement en ethique religieuse, l'ethique chretienne impliquant non une negation des niveaux naturels de l'ethique mais un depassement dans la sagesse des beatitudes. Tout ceci vecu au sein de la communaute politique.
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Radoilska, Lubomira. „Du projet aristotélicien dans la philosophie morale“. Paris, EHESS, 2003. http://www.theses.fr/2003EHES0004.

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Cette thèse de philosophie s’attache à montrer la plausibilité d’une théorie morale réaliste respectant l’exigence internaliste à l’égard de la force motivationnelle des raisons morales. Une telle théorie devient possible à travers la conception de la rationalité pratique en tant que rationalité des fins implicite dans l’éthique d’Aristote. En ce sens, cette recherche se propose de dégager un projet aristotélicien dans la philosophie morale. La démarche suivie concerne à la fois les problèmes de la métaéthique contemporaine et l’interprétation de la pensée d’Aristote. La première partie traite des difficultés théoriques liées aux concepts de vérité et d’objectivité dans la perspective contemporaine. La deuxième partie présente une analyse de l’épistémologie aristotélicienne suivant laquelle l’éthique constitue un domaine légitime de connaissance. La troisième partie met en évidence le caractère problématique de la conception instrumentale de la rationalité pratique supposée par l’antiréalisme moral. La dernière partie développe une conception substantielle de la rationalité pratique à partir de la notion aristotélicienne de finalité immanente. Cette conception garantit la compatibilité des aspects motivationnel et cognitif des jugements moraux
The aim of this thesis is to show the plausibility of a moral realism meeting the internalist requirement concerning moral reasons. Such a realist position finds support in the conception of practical rationality as a rationality of ends, implied in Aristotle’s ethics. Therefore I try to explicit an Aristotelian project in moral philosophy by discussing on the one hand questions of recent metaethics and on the other hand topics of Aristotelian philosophy. The first part explains some theoretical difficulties concerning the concepts of truth and objectivity in contemporary moral theory. The second analyses the Aristotelian epistemology, considering ethics as a legitimate field of knowledge. The third criticises the instrumental conception of practical rationality assumed by moral antirealism. The starting point of the argument of the last part is the Aristotelian concept of the inner finality of action. It allows to explicit a substantial conception of practical rationality according to which the cognitive and the motivational aspects of moral judgements are not mutually exclusive
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Guremen, Refik. „L'homme, le plus politique des animaux : essai sur les "Politiques" d'Aristote, livre I, chapitre 2“. Electronic Thesis or Diss., Paris 1, 2013. http://www.theses.fr/2013PA010678.

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Cette étude est entièrement consacrée à un examen du deuxième chapitre du premier livre des "Politiques" d'Aristote. Elle vise à analyser l'affirmation aristotélicienne selon laquelle l'homme est un animal plus politique que les autres animaux politiques (Pol., I, 1, 1253a7-9). Tous les commentateurs d'Aristote expliquent cette affirmation par référence à la rationalité, ou à la moralité ou encore à la capacité langagière de l'homme. Selon l'idée soutenue dans cette étude, bien que ces traits exclusivement humains ne soient pas impertinents à la forme spécifique que prend la vie politique de l'homme, le plus haut degré de son caractère politique ne peut pas s'expliquer en fonction d'eux. Après un examen détaillé des plusieurs difficultés que l'on rencontre dans les commentaires contemporains des Politiques, 1,2, nous avons développé la thèse que selon Aristote l'homme est le plus politique des animaux politiques parce qu'il est un animal grégaire à multiple communautés. D'après Aristote, l'homme développe cette multiplicité de communautés en vue de l'autosuffisance. Pour pouvoir montrer que cette interprétation est en conformité avec une autre affirmation d'Aristote selon laquelle la polis existe en vue du bien-vivre, nous avons aussi démontré qu'il existe chez le Stagirite des éléments d'une notion de bien-vivre qui relève moins de la moralité que des conditions animales de l'homme et que c'est dans ce dernier sens que l'existence de la polis en vue du bien-vivre doit être comprise
This dissertation is dedicated to an exclusive study of Aristotle's "Politics", I, 2. It aims at analyzing Aristotle's affirmation that human beings are more political than the other political animals (Pol., I, 1, 1253a7-9). According to the most widely shared views about Aristotle's argument here, human beings would be more political either because they are rational, or because they have a natural capacity for speech or because they are perceptive about questions of morality. According to the idea defended in this study, although these exclusively human features are not impertinent to the specific form that human beings' political life takes, human beings' higher degree of politicalness cannot be explained on the basis of them. After a detailed examination of certain difficulties and shortcomings in contemporary commentaries on Politics, l, 2, we develop the thesis that according to Aristotle, the human being is more political because it is a gregarious animal of multiple communities. For Aristotle, human beings develop this multiplicity of communities for the sake of self-sufficiency. In order to show that this thesis is in conformity with Aristotle's other main idea that the polis exists for the sake of living-well, we demonstrate that elements of a different conception of living-well, based more on human being's animality than its rnorality, are present in Aristotle’s work. Aristotle's affirmation that the polis exists for the sake of living-well must be understood in this rather zoological sense of living-well
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Zhu, Weijia. „La diffusion et l'influence de la philosophie d'Aristote en Chine à partir des dynasties Ming et Qing“. Electronic Thesis or Diss., Limoges, 2015. http://www.theses.fr/2015LIMO0014.

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Cette thèse porte sur la diffusion et l’influence des idées d’Aristote en Chine de la fin de la dynastie Ming jusqu’à la période contemporaine. Le but de cette recherche consiste à cerner les impacts interculturels et à favoriser la compréhension des dialogues et des échanges entre la culture d’origine européenne et chinoise. Il était important de découvrir la traduction des oeuvres et les recherches spécialisées concernant la philosophie d’Aristote en Chine. Il semblait aussi pertinent de se pencher sur l’étude comparative entre la philosophie d’Aristote et quelques courants de pensée principaux de la Chine dans certains domaines, comme l’éthique et l’éducation de Confucius, la philosophie naturelle de Lao zi, la logique de Mo zi et la pensée politique de Han Feizi. Et pour conclure, il fallait reconnaître les influences considérables d’Aristote dans ces domaines en Chine. Cette étude s’appuie sur une base documentaire large et variée que j’ai dépouillée en France et en Chine
This thesis focuses on the spread and the influence of Aristotle¡¯s ideas in China from the end of the Ming`s Dynasty to the contemporary period. The purpose of this research is to identify the interculturals impacts and to promote the understanding of the dialogues and the exchanges between European and Chinese native culture. It was of great importance to find out the translation of the works and also the specialized research on the philosophy of Aristotle in China. In addition, a comparative study on the philosophy of Aristotle and several major schools of thought in China in some areas, such as the ethics and the education of Confucius, the natural philosophy of Laozi, the logic of Mo Zi and the political thought of Han Feizi. At the end, we try to conclude with the considerable influence of Aristotle in several areas in China. This study is based on a wide series of documents we have got through in France and in China
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Aluze, Vincent. „Rhétorique et politique dans les "Librorum deperditorum Fragmenta" d'Aristote : avec présentation, édition, traduction, annotations et commentaire des fragments relatifs à la rhétorique, à l'éthique et à la politique“. Electronic Thesis or Diss., Aix-Marseille, 2016. http://www.theses.fr/2016AIXM3111.

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La thèse examine la relation de la rhétorique, de l’éthique et de la politique dans les fragments des œuvres perdues d’Aristote, et la recherche porte plus largement sur le lien de cette relation avec l’ensemble de la philosophie d’Aristote. Cette étude tente donc de savoir si Aristote, par opposition à ses prédécesseurs, est bien « l’inventeur » de la rhétorique – à laquelle il confère le rang de technique avec une méthode et un objet propres dans le traité éponyme – dès ses premières œuvres de jeunesse, ou bien si sa conception a évolué au cours du temps. Ce faisant et en considérant les aspects éthico-politiques des ces œuvres perdues, l’examen discute les grandes hypothèses interprétatives qui ont été proposées à ce sujet pour soutenir la thèse d’une cohérence de la pensée d’Aristote plutôt que celle d’une évolution. L’étude comporte deux grands moments. Le premier consiste en l’édition, la traduction parfois inédite en langue française, et l’annotation des fragments des Librorum deperditorum relatifs à la rhétorique et la politique, avec la présentation des apparats critiques correspondants. Le second se consacre à l’examen de la cohérence de la pensée aristotélicienne au moyen du commentaire des fragments et de leur comparaison aux œuvres des sophistes (Protagoras, Gorgias, Isocrate, Lycophron), de Platon (Gorgias, Phèdre) et des traités aristotéliciens. Pour ce faire, le travail propose une étude lexicale du vocabulaire employé par Aristote, une analyse philosophique de certains concepts importants (andreia, eleutheriotês, eugeneia, metron, orgê, phronêsis) justifiée par leur emploi dans les fragments et le reste du Corpus aristotelicum, et une exégèse d’ensemble
The thesis investigates the relationship between rhetoric, ethics and politics in the fragments of Aristotle’s lost works, and more globally its relation in Aristotle’s entire philosophy. This study intends to understand if Aristotle, in opposition to his predecessors, is the « inventor » of the rhetoric – to which he awards the value of technique with a proper methodology and object in the eponym treatise – from is early years works, or if his conception of it evolved in time. In doing so, and considering the ethico-political aspects of these lost works, the thesis discusses the main interpretative hypothesis that have been proposed on this subject in order to support the theory of Aristotle’s thought consistency, more than its evolution. The study stands in two main parts. The first one consists in the edition, the translation sometimes unprecedented in French language, and the annotation of Librorum deperditorum’s fragments related to rhetoric and politics, including the corresponding critical apparatus. The second inspects the consistency of Aristotle’s thought using the fragments’ comments and in comparison to the works of the sophists (Protagoras, Gorgias, Isocrates, Lycophron), of Plato (Gorgias, Phaedrus) and of the aristotelian treatises. To proceed, a lexical study of the vocabulary used by Aristotle, a philosophic analysis of a few main concepts (andreia, eleutheriotês, eugeneia, metron, orgê, phronêsis) justified by their presence in the fragments and the rest of the Corpus aristotelicum, and a comprehensive textual exegesis have been undertaken
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Campbell, Matthieu. „Le plaisir dans la pensée d’Aristote : physiologie, essence, valeur et usage“. Electronic Thesis or Diss., Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040069.

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Cette étude réexamine la théorie aristotélicienne du plaisir en analysant les textes qui s’approchent au plus près d’une définition du concept, et en mesurant les présupposés et les enjeux de leur contenu doctrinal dans l’ensemble de la philosophie d’Aristote. Elle est organisée autour d’un commentaire suivi de Ethique à Nicomaque X 3-4, où le statut du plaisir se trouve précisément déterminé : au sein d’un unique acte cognitif pensé comme une activité continuellement parfaite, le plaisir est à la fois la satisfaction avérée de notre bon exercice, et l’incitation à le continuer tel quel. Cette étude exige une élucidation de l’opposition entre « activité » (energeia) et mouvement, mais aussi un examen préalable de certains présupposés : nous reconsidérons, notamment à partir des traités de psychologie, les caractéristiques formelles de la sensation, paradigme de l’activité plaisante, et montrons que les plaisirs n’obéissant pas au même paradigme, et d’abord les satisfactions des appétits corporels, ne sont pas pour Aristote des plaisirs effectifs. Le dernier moment de notre étude est consacré à évaluer la théorie par rapport à sa destination, le savoir dont doit disposer l’éducateur pour produire les vertus et le bonheur : à partir des éléments fournis par Aristote, il s’avère difficile, bien que nécessaire, de distinguer le plaisir du bien auquel on doit tendre ; il est également malaisé de penser et d’évaluer les plaisirs que l’éducation doit réguler, mais aussi ceux qu’elle doit atteindre (celui de la meilleure pratique et celui de la meilleure contemplation)
I scrutinize Aristotle’s theory of pleasure by analysing the texts that define the concept as closely as can be, and by assessing the presuppositions and the stakes of this definition within Aristotle’s philosophy as a whole. My study is centred upon a commentary of Nicomachean Ethics X, 3-4 where the status of pleasure is enlightened with precision: located within a unique act of cognition (which is essentially a perfect and perpetual activity), pleasure is both an aspect that reveals our good functioning, and an incentive for us to keep it working in the exact same way. I explore the elements presupposed by this account, elucidating the opposition between “activity” (energeia) and process, and before, giving a new light to the formal features of the paradigm of a pleasant activity, i. e. perception, as it is conceived in the psychological treatises. I also explain how pleasures that do not follow this paradigm, i. e. bodily pleasures, are not seen by Aristotle as some effective pleasures at all. The last phase in this work is devoted to an assessment of the discourse on pleasure according to its aim: delivering to a teacher the knowledge he needs in order to produce virtues and happiness. I underline that, from the elements given by Aristotle, it is difficult, but necessary, to make a distinction between the pleasure one can feel at goodness and this very same goodness towards which one must strive. It is quite as difficult to conceive and evaluate all the forms of pleasure education has to regulate, as well as those that it must lead one to feel (pleasure deriving from the best practice, or from the best contemplation)
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Nossenty, Julien. „La phronêsis : une philosophie morale et politique pour repenser le système technicien de santé et médico-social“. Electronic Thesis or Diss., Paris Est, 2022. http://www.theses.fr/2022PESC2002.

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Les autorités politiques ont décidé que les établissements de soins et d'accompagnement devaient normaliser leur fonctionnement, avec une organisation structurée qui promeut une qualité maximale, le bien-être assuré afin de supprimer les risques. Refoulée, dissimulée, occultée la personne est devenue dans cette technostructure sanitaire et médico-sociale un indicateur, un marqueur de bonne qualité, que l'on peut afficher de manière péremptoire à l'entrée des établissements ou sur les sites internet de ces mêmes établissements qui montrent qu'ici la qualité est de rigueur. Mais alors, quelle est la place de la personne dans cette organisation? Que pense la personne? Est ce que la personne à encore le pouvoir de décider? Le développement de la gestion des risques, de la technique, de la biotechnologie et l'idéologie de la qualité absolue nous rappellent l'importance du concept aristotélicien de la "phronèsis". Ce rappel de la "phronèsis" est nécessaire, ca il place la personne toujours au cœur de l'action et plus spécifiquement au cœur de l'accompagnement des personnes vulnérables. En effet, la "phronèsis" sert à ne pas modéliser la réponse à apporter à la personne, encore plus lorsqu'il s'agit d'une personne en situation de handicap, de vulnérabilité. Au contraire, cette démarche philosophique et éthique laisse toute sa place à une "praxis" de l'accompagnement, et à la personnalisation de l'être, de la personne. Il est intéressant de voir au cours de cette thèse, comment la "phronèsis", peut trouver sa place dans l'approche de l'accompagnement à la vulnérabilité. Puis, il sera utile d'analyser dans le cadre de cette thèse que le handicap n'a pas besoin d'être surmédicalisé et que parfois, il est nécessaire d'accepter la fragilité de l'Autre. Savoir l'accepter, c'est regarder l'Autre dans sa singularité, avec sa personnalité propre. Pour les professionnels de santé et du médico-social, accompagner une personne, c'est la laisser prendre de décisions, et ce même si le risque et de ne pas répondre aux critères, au modèle imposé par les institutions politiques sanitaires, car la vulnérabilité et le handicap ne se quantifient pas, ne se mesurent pas. L'accompagnement d'une personne vulnérable, c'est aussi un engagement envers l'Autre, envers un semblable qui vit une souffrance particulière, différente et unique. Ainsi, nous tenterons également au cours de cette thèse, de comprendre les normes règlementaires qui promeuvent une qualité toujours plus grande de l'offre de soins qui dictent et astreignent l'accompagnant lui-même à suivre un modèle d'aide e d'accompagnement qui nie la singularité de la personne qui souffre de déficiences. La finalité de ce travail de thèse est de consentir que la personne vulnérable reste une personne à part entière, qui a la possibilité de choisir et de décider de sa vie et de l''aide qu'on lui apporte. Cette sagacité donne la possibilité de démontrer que la "phronèsis" doit guider les institutions, ainsi que les accompagnants à aller vers une juste sagesse pratique qui prend en considération et reconnait la personne vulnérable.Notre but est de remettre l’éthique de la décision au cœur de la pensée des différents professionnels de santé et du médico-social, au cœur des décideurs afin de ne pas laisser une absolutisation de la techno-politique sanitaire prendre une place toujours grande. Le principe de subsidiarité peut-il répondre à cet enjeu ?
Politics have decided that healthcare institutions must standardize their operating procedures and tend to become an industrial kind of organizations which promote maximal quality, sure well-being and focus on the risk management. Inhibited, hidden, concealed, the individual has become, within this health technostructure, an indicator, a marker of good quality, which we can show off at etablishments' entrance, on those same etablishments' websites, to highlight that quality reigns supreme here. But then, where does the individual stand in this organization ? What about his ideas? Does the individual still own some decision making power? The growth of risk management, technics, biotechnology and doctrine of the absolute quality call us out and remind us the significance of the Aristoltelian concept of « phronèsis ». Highlighting the « phronèsis » concept is necessary here as it puts the individual at the heart of the action and more specifically at the heart of caring to the vulnerable ones. Indeed, the « phronesis » helps us to not standardize the answer to the Individual, especially when this person is disabled or vulnerable. On the contrary, this philosophical and ethical approach gives way to a “praxis” of caring and bet-ter knowlege of the Individual himself. In this thesis, it is interesting to see how the “phronesis” can find its place from the initial caring to the vulnerability. Then, we will consider that it is not necessary to resort to medicalization to deal with handicap; most of the time, it is only a question of how we accept someone's fragility. Accepting means looking at the other as an Individual, considering his own personnality, his peculiarity. For healthcare and social & medical professionnals, caring for someone should mean leave him mak-ing decisions even if it leads to relax the pressure on standardized criterias from heathcare policies. Indeed, vulnerability and handicap are not quantifiable. Caring for a vulnerable individual also means commitment towards him, towards someboby who faces a pain, a personnal and special suffering. That is why, in this thesis, we will try to understand the standards, the norms and the conflict be-tween the wish of higher and higher quality of healthcare's offering and the medical professionnal who have to follow, sometimes reluctancy, a model denying the peculiarity of the Individual. The prupose of this thesis is to agree that the vulnerable people remains an Individual, who keeps the ability of choosing and deciding for his own life and for the support, the help given by the pro-fessionals. This sagacity offers us the possibilty of showing that the “phronesis” must lead the insti-tutions and the medical staff to a more concrete and fairer wisdom witch takes into account the vulnerable individual and recocgnize his importance.The purpose of this thesis is to agree that the vulnerable people remains an individual, who keeps the ability of choosing and deciding for his own life and for the support, the help given by the pro-fessionals. Can the principle of subsidiarity respond to this issue ?
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Alcoloumbre, Thierry. „"Psychè" et "Nefesh" : les rapports de la psychologie et de la morale chez Aristote et Mai͏̈monide“. Paris 1, 1993. http://www.theses.fr/1993PA010674.

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Aristote n'a pas conceptualisé la notion de personne, mais on en trouve des aspects dans sa description des fonctions intellectuelles, qui sont spécifiquement humaines. Je me connais à travers mes réalisations théoriques et pratiques (connaissance en acte, œuvres d'art, action de valeur) et dans la permanence de mes qualités intellectuelles et morales. Mise en acte de notre finalité, le bonheur inclut tous les biens, mais d'abord la réussite intellectuelle et morale ; il dépend donc de nous, mais reste soumis aux aléas de la naissance et du hasard ainsi qu'aux difficultés d'une régulation morale. Maïmoide applique le péripatétisme à l'élucidation de l'anthropologie biblique et rabbinique; c'est par l'intellect que l'homme est "à l'image de Dieu". Mais sa théologie l'amène à dépasser l'anthropologie d’Aristote: l'intellection conduit à l'unité et à la volonté d'un créateur et fonde une théodicée de la nature; le perfectionnement moral est indispensable à l'accomplissement spirituel véritable, qui est la prophétie; enfin la Torah est une loi révélée qui garantit pour chacun la possibilité de la réussite morale
Aristotle has not formed a definite notion of the human person, but has contributed to it's later development by describing what is specific to the human soul, namely the theoretical and practical foncti ons of the intellect. The human self is not only to be found in the actualization of knowledge but also in practical realizations, either artifacts or moral actions, the latter deriving from moral goodness. Happiness, understood as the fulfillment of human finality, will consequently depend on our decision, within the bounds of our nature, but one happens to fail either by misfortune or for lack of a proper direction. Maïmonides applies his peripatetic views to interprete the jewish anthropology; intellect turns to be what bible calls the "image" of good. But Maïmonides gets rid of aristotle on the main points of his theology: intellection leads to the knowledge of god's unity and will, laying the foundations of a theodicy; moral improvement is necessary to the reach of prophecy, which is the very accomplishment of mond; above all, Torah is a revealed law, and the key to moral accomplishment
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Zhu, Weijia. „La diffusion et l'influence de la philosophie d'Aristote en Chine à partir des dynasties Ming et Qing“. Thesis, Limoges, 2015. http://www.theses.fr/2015LIMO0014.

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Cette thèse porte sur la diffusion et l’influence des idées d’Aristote en Chine de la fin de la dynastie Ming jusqu’à la période contemporaine. Le but de cette recherche consiste à cerner les impacts interculturels et à favoriser la compréhension des dialogues et des échanges entre la culture d’origine européenne et chinoise. Il était important de découvrir la traduction des oeuvres et les recherches spécialisées concernant la philosophie d’Aristote en Chine. Il semblait aussi pertinent de se pencher sur l’étude comparative entre la philosophie d’Aristote et quelques courants de pensée principaux de la Chine dans certains domaines, comme l’éthique et l’éducation de Confucius, la philosophie naturelle de Lao zi, la logique de Mo zi et la pensée politique de Han Feizi. Et pour conclure, il fallait reconnaître les influences considérables d’Aristote dans ces domaines en Chine. Cette étude s’appuie sur une base documentaire large et variée que j’ai dépouillée en France et en Chine
This thesis focuses on the spread and the influence of Aristotle¡¯s ideas in China from the end of the Ming`s Dynasty to the contemporary period. The purpose of this research is to identify the interculturals impacts and to promote the understanding of the dialogues and the exchanges between European and Chinese native culture. It was of great importance to find out the translation of the works and also the specialized research on the philosophy of Aristotle in China. In addition, a comparative study on the philosophy of Aristotle and several major schools of thought in China in some areas, such as the ethics and the education of Confucius, the natural philosophy of Laozi, the logic of Mo Zi and the political thought of Han Feizi. At the end, we try to conclude with the considerable influence of Aristotle in several areas in China. This study is based on a wide series of documents we have got through in France and in China
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Farina, Flavia. „Gli eph'hemin e l'involontario nell'Etica Eudemia : gli aspetti giuridici e sociali della responsabilità morale in Aristotele“. Electronic Thesis or Diss., Paris 1, 2020. http://www.theses.fr/2020PA01H217.

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Dans l'Éthique à Eudème, Aristote conduit une analyse des notions des eph'hemin, du volontaire et de l'involontaire, en déterminant les conditions d'imputabilité d'une action et de la responsabilité morale. Dans cette analyse, la responsabilité morale est liée par Aristote à pratiques d'appréciation sociale et à pratiques juridiques. Le but de la thèse est double. En premier lieu, puisque le discours sur les eph'hemin est encadré par Aristote dans une théorie causale de l'action (EE II 6) qui vise à distinguer la causalité spécifiquement humaine d'autres types de causalité, après avoir reconstitué certains des aspects fondamentaux liés à la notion de ce qui dépend de nous, la thèse abordera directement le thème du volontaire. Je me propose de montrer que le traitement du volontaire, considéré à partir d'une perspective communautaire, comme l'attestent les nombreuses références au blâme montre que l'éthique aristotélicienne peut bénéficier d'une perspective mettant en lumière l'aspect et la portée communautaire du discours éthique d'Aristote. En deuxième lieu, en considérant ce dernier aspect, on prendra en considération la classification des dommages proposée par Aristote en Éthique à Nicomaque V, afin de mettre en évidence les éléments de convergence entre cette classification et le discours sur le volontaire en EE II 8-9. En offrant une reconstruction des lignes interprétatives du droit grec contemporain à Aristote, les éléments de divergence entre la classification des dommages aristotélicienne et celle du droit grec seront mis en évidence, ce qui permettra d'apprécier les nouvelles distinctions qu'Aristote se propose d'introduire au bénéfice des législateurs
In the Eudemian Ethics, Aristotle offers a detailed analysis of the eph'hemin, of the voluntary and involuntary, determining the conditions of moral responsibility. Furthermore, moral responsibility is connected by Aristotle with moral appreciation practices, praise and blame, and with juridical practices, punishment and retribution. The aim of this thesis is thus twofold. On one side, it deals directly with the account of voluntary and involuntary action, aiming at reconstructing the account of voluntariness Aristotle offers in the Eudemian Ethics. After having taken into account some of the most fondamental aspects of the eph'hemin, because Aristotle frames the notion of that which depends on us inside a causal theory of action (EE II 6), the specifically human causality is distinguished from other kinds of causalities. I argue that Aristotle's account of voluntariness is to be understood from a perspective that considers the moral agent as a member of the social community, thus showing the social and juridical aspects of Aristotle's ethical theory. Secondly, I argue that the classification of errors Aristotle offers in Nicomachean Ethics book V and the account of voluntariness in EE II 8-9 are compatible and show significant elements of similarity. Finally, after having taken into account some of the most relevant interpretations of the ancient Greek law, I will argue that Aristotle, also by linking his own account of involuntary actions and moral responsibility to juridical practices such as punishment, has introduced new distinctions and specifications that can be useful to the legislators
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Campbell, Matthieu. „Le plaisir dans la pensée d’Aristote : physiologie, essence, valeur et usage“. Thesis, Paris 4, 2011. http://www.theses.fr/2011PA040069/document.

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Cette étude réexamine la théorie aristotélicienne du plaisir en analysant les textes qui s’approchent au plus près d’une définition du concept, et en mesurant les présupposés et les enjeux de leur contenu doctrinal dans l’ensemble de la philosophie d’Aristote. Elle est organisée autour d’un commentaire suivi de Ethique à Nicomaque X 3-4, où le statut du plaisir se trouve précisément déterminé : au sein d’un unique acte cognitif pensé comme une activité continuellement parfaite, le plaisir est à la fois la satisfaction avérée de notre bon exercice, et l’incitation à le continuer tel quel. Cette étude exige une élucidation de l’opposition entre « activité » (energeia) et mouvement, mais aussi un examen préalable de certains présupposés : nous reconsidérons, notamment à partir des traités de psychologie, les caractéristiques formelles de la sensation, paradigme de l’activité plaisante, et montrons que les plaisirs n’obéissant pas au même paradigme, et d’abord les satisfactions des appétits corporels, ne sont pas pour Aristote des plaisirs effectifs. Le dernier moment de notre étude est consacré à évaluer la théorie par rapport à sa destination, le savoir dont doit disposer l’éducateur pour produire les vertus et le bonheur : à partir des éléments fournis par Aristote, il s’avère difficile, bien que nécessaire, de distinguer le plaisir du bien auquel on doit tendre ; il est également malaisé de penser et d’évaluer les plaisirs que l’éducation doit réguler, mais aussi ceux qu’elle doit atteindre (celui de la meilleure pratique et celui de la meilleure contemplation)
I scrutinize Aristotle’s theory of pleasure by analysing the texts that define the concept as closely as can be, and by assessing the presuppositions and the stakes of this definition within Aristotle’s philosophy as a whole. My study is centred upon a commentary of Nicomachean Ethics X, 3-4 where the status of pleasure is enlightened with precision: located within a unique act of cognition (which is essentially a perfect and perpetual activity), pleasure is both an aspect that reveals our good functioning, and an incentive for us to keep it working in the exact same way. I explore the elements presupposed by this account, elucidating the opposition between “activity” (energeia) and process, and before, giving a new light to the formal features of the paradigm of a pleasant activity, i. e. perception, as it is conceived in the psychological treatises. I also explain how pleasures that do not follow this paradigm, i. e. bodily pleasures, are not seen by Aristotle as some effective pleasures at all. The last phase in this work is devoted to an assessment of the discourse on pleasure according to its aim: delivering to a teacher the knowledge he needs in order to produce virtues and happiness. I underline that, from the elements given by Aristotle, it is difficult, but necessary, to make a distinction between the pleasure one can feel at goodness and this very same goodness towards which one must strive. It is quite as difficult to conceive and evaluate all the forms of pleasure education has to regulate, as well as those that it must lead one to feel (pleasure deriving from the best practice, or from the best contemplation)
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Aluze, Vincent. „Rhétorique et politique dans les "Librorum deperditorum Fragmenta" d'Aristote : avec présentation, édition, traduction, annotations et commentaire des fragments relatifs à la rhétorique, à l'éthique et à la politique“. Thesis, Aix-Marseille, 2016. http://www.theses.fr/2016AIXM3111.

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La thèse examine la relation de la rhétorique, de l’éthique et de la politique dans les fragments des œuvres perdues d’Aristote, et la recherche porte plus largement sur le lien de cette relation avec l’ensemble de la philosophie d’Aristote. Cette étude tente donc de savoir si Aristote, par opposition à ses prédécesseurs, est bien « l’inventeur » de la rhétorique – à laquelle il confère le rang de technique avec une méthode et un objet propres dans le traité éponyme – dès ses premières œuvres de jeunesse, ou bien si sa conception a évolué au cours du temps. Ce faisant et en considérant les aspects éthico-politiques des ces œuvres perdues, l’examen discute les grandes hypothèses interprétatives qui ont été proposées à ce sujet pour soutenir la thèse d’une cohérence de la pensée d’Aristote plutôt que celle d’une évolution. L’étude comporte deux grands moments. Le premier consiste en l’édition, la traduction parfois inédite en langue française, et l’annotation des fragments des Librorum deperditorum relatifs à la rhétorique et la politique, avec la présentation des apparats critiques correspondants. Le second se consacre à l’examen de la cohérence de la pensée aristotélicienne au moyen du commentaire des fragments et de leur comparaison aux œuvres des sophistes (Protagoras, Gorgias, Isocrate, Lycophron), de Platon (Gorgias, Phèdre) et des traités aristotéliciens. Pour ce faire, le travail propose une étude lexicale du vocabulaire employé par Aristote, une analyse philosophique de certains concepts importants (andreia, eleutheriotês, eugeneia, metron, orgê, phronêsis) justifiée par leur emploi dans les fragments et le reste du Corpus aristotelicum, et une exégèse d’ensemble
The thesis investigates the relationship between rhetoric, ethics and politics in the fragments of Aristotle’s lost works, and more globally its relation in Aristotle’s entire philosophy. This study intends to understand if Aristotle, in opposition to his predecessors, is the « inventor » of the rhetoric – to which he awards the value of technique with a proper methodology and object in the eponym treatise – from is early years works, or if his conception of it evolved in time. In doing so, and considering the ethico-political aspects of these lost works, the thesis discusses the main interpretative hypothesis that have been proposed on this subject in order to support the theory of Aristotle’s thought consistency, more than its evolution. The study stands in two main parts. The first one consists in the edition, the translation sometimes unprecedented in French language, and the annotation of Librorum deperditorum’s fragments related to rhetoric and politics, including the corresponding critical apparatus. The second inspects the consistency of Aristotle’s thought using the fragments’ comments and in comparison to the works of the sophists (Protagoras, Gorgias, Isocrates, Lycophron), of Plato (Gorgias, Phaedrus) and of the aristotelian treatises. To proceed, a lexical study of the vocabulary used by Aristotle, a philosophic analysis of a few main concepts (andreia, eleutheriotês, eugeneia, metron, orgê, phronêsis) justified by their presence in the fragments and the rest of the Corpus aristotelicum, and a comprehensive textual exegesis have been undertaken
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Shin, Hyun-Tak. „La grille de lecture de l'économie de marché et du capitalisme chez Aristote, A. Smith, K. Marx et F. Braudel“. Electronic Thesis or Diss., Paris 10, 2012. http://www.theses.fr/2012PA100058.

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Notre travail consiste à faire une grille de lecture de nos principaux pères fondateurs de l'économie politique, en l'occurrence, Aristote, A.Smith et K.Marx et ceci, à travers un historien français, F.Braudel, de ses outils conceptuels et de ses problématiques défendues, en particulier, son schéma de tripartition de l'économie, - la vie matérielle, l'économie de marché et le capitalisme -, dans son ouvrage «Civilisation Matérielle, Economie et Capitalisme XVe-XVIIIe siècle». Nous effectuons une sorte de relecture ou revisite braudélienne dans la source de l'économie politique et de ses trois principaux fondateurs cités ci-dessus. Nous cherchons à vérifier certaines interprétations sur les conceptions de l'«économie de marché» de nos trois auteurs de l'économie politique. L'essentiel de notre travail consiste à saisir la présence du lien entre l'économie et la morale sociale chez nos fondateurs de l'économie politique
Our study is an reading grid of our main founders of political economy, Aristotle, and this A.Smith and K.Marx and this, through a French historian, F.Braudel, his conceptual tools and problematic issues, in particular, the tripartite of the Economy - Material life, Market economy and Capitalism – he has defended in his book "Material Civilization, Economy and Capitalism XVth-XVIIIth century." We perform a braudelian proofreading or revisits in the source of political economy and of its three main founders mentioned above. We try to verify certain interpretations of theirs concepts of "Market Economy". Our study focus on the relation between the Economics and the Social ethics in our founders of political economy
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Angelis, Nicolas K. „L'être et la justice chez Aristote“. Paris 2, 1989. http://www.theses.fr/1989PA020008.

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L'etre et la justice selon aristote sont etudies sous l'angle du rapport existant entre sujet-connaissant (homme) et objet de connaissance. La connaissance rend capable le sujet connaissant de s'approprier de proprietes de son objet et elle se divise en theoretique et pratique selon qu'elle porte sur l'univers ou l'homme respectivement. Ainsi le mot etre designe-t-il soit l'univers soit la societe humaine. L'univers est un tout dans lequel sont compris des etres individuels, soit des substances: dieu, substances du ciel (planetes) et substances naturelles (corps naturels). Les elements constitutifs des substances naturelles sont la matiere passive et la forme active, cause du changement et du mouvement. La justice s'applique a la societe humaine politique. L'ensemble des relations sociales constitue l'objet propre de la justice. La relation du gouvernement au gouverne est l'objet de la justice politique distributive. D'apres aristote le gouvernement de l'etat doit etre confie aux meilleurs. Les rapports economiques et la repartition des richesses est l'objet de la justice corrective. Enfin, la justice totale ou parfaite examine la formation du charactere des citoyens selon les preceptes de la loi morales (ethique)
The being and the justice in accordance with aristotle are examined under the angle of the relationship existing between the knowing subject (man) and the object of knowledge. The knowledge enables the knowing subject to appropriate the qualities of its object and is divided in theory and in practice, in proportion to whether it refers to the universe or the man respectively. Thus the word being means either the universe or the human society. The universe is a total within which are included certain being, i. E. , the substances: god, substances of the heaven (planets) and natural substances (natural bodies). The component elements of the natural substances are the passive material and the active form the cause of the change and movement. The justice refers to the human political society. The unit of social relationships constitutes the particular object of justice. The relationship of governorgoverned is the object of distributive political science. In accordance with aristotle the governing of the state must be committed to the best citizen. The financial relationships and the distribution of wealth is the object of corrective justice
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Costa, Iacopo. „Il commento di Radulfo Brito all’"Etica Nicomachea" : Edizione critica del testo con uno studio critico, storico e dottrinale“. Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040056.

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Cette thèse consiste dans l’édition critique du commentaire de Raoul Lebreton sur l’Éthique à Nicomaque (ca. 1295). Le texte critique est précédé par une étude critique, historique et doctrinale, dans laquelle j’étudie les problèmes philologiques de la transmission de ce texte, le problème de l’identification de l’auteur, et celui de la doctrine du texte. Ce texte, dont la transmission est caractérisée par des témoins fragmentaires et remaniés, semble avoir joué un rôle important dans la réception latine (scholastique) de l’Éthique d’Aristote à la fin du XIIIe siècle : son auteur, Raoul Lebreton, actif à l’université de Paris à la fin du XIIIe siècle et au début du XIVe, démontre, dans ce commentaire, qu’il a pris position sur les problèmes moraux fondamentaux de son époque, dans le cadre du débat philosophique et théologique contemporain
This PhD thesis consists in the critical edition of the commentary on the Nicomachean Ethics written by Radulphus Brito (ca. 1295). The critical text is preceded by a critical, historical and doctrinal study, where I examine some philological problems of the transmission of the text, the problem of its authorship, and the doctrines of the text. The text, whose transmission is characterized by fragmentary and reshaped witnesses, seems to represent an important stage of the latin reception of the Nicomachean Ethics at the end of the XIIIth century: his author, Radulphus Brito, a master of arts at the University of Paris at the end of the XIIIth century and at the beginning of the XIVth, deals with the most important moral problems of his age, in the context of the contemporary theological and philosophical debate
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Brague, Rémi. „Aristote et la question du monde“. Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040002.

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Plusieurs aspects de la métaphysique, de la physique, de l'éthique et de la psychologie d’Aristote peuvent s'interpréter comme des affleurements d'un concept non-thématisé, celui d'être-dans-le-monde (l'in-der-welt-sein de heidegger). L’ensemble de la pensée grecque classique, même si elle était fascinée par l'ordre du cosmos, ne s'est guère demande ce que signifiait "être-dans-le-monde". L’expérience de la facticité, qui est un des traits fondamentaux de celle-ci, est ce qui permet à Aristote dans le protreptique, de justifier la vie philosophique ; mais il conçoit celle-ci comme culminant dans la contemplation, c'est-à-dire l'accès a ce qui est au plus haut point (ch. 2). Aristote est toujours resté pris dans cette ambiguïté, qui provient de ladite transposition : son éthique révèle ses hésitations entre deux sujets de l'agir moral : le "je" à qui il incombe d'agir de par ce qu'il a d'unique, le cédé a l'homme, tel qu'il est défini par sa place parmi les autres parties de l'univers (ch. 3 & 4). Par suite, il lui faut définir l'homme comme le plus mondain des êtres sublunaires : l'homme imite l'univers grâce à son universalité, et parce qu'il est capable de saisir les réalités les plus élevées (ch. 5). Cependant, Aristote ne peut définir le topos - ce dans quoi sont les choses- sans renvoyer à notre façon particulière d'être-là, même s'il réintroduit ensuite l'idée d'univers grâce à sa théorie des dimensions du corps humain comme fondées dans la structure objective du cosmos (ch. 6). Les difficultés de la définition aristotélicienne de l'âme ainsi que celles de la doctrine de l'intellect agent proviennent de la tentative d'Aristote pour transposer ce qu'il pense implicitement comme l'ouverture même du monde à travers notre présence dans le registre de la réalité mondaine-ce qui l'oblige à réduire l'âme à la conscience de ce qui se produit parmi les choses du monde (ch. 7). Il conçoit celui-ci d'une manière telle qu'elle l'amène à exclure le mouvement spécifiquement humain au profit de la continuité absolue des corps célestes. Cependant, la contemplation de soi du premier moteur reflète l'ambiguïté non résolue de l'energeia humaine : le pur acte d'être-là et l'activité de contempler le plus haut de tous les êtres s'y fondent (ch. 8). Malgré tout, l'energeia comme concept ontologique fondamental ne peut pas se définir en dehors de l'expérience humaine de l'être-là (ch. 9)
Some aspects of aristotle's metaphysics, physics, ethics and psychology can be accounted for as dim echoes of a concept a. Never dealt with thematically : being-in-theworld (heidegger's in-der-welt-sein). Classical greek though as a whole, although it was fascinated by the orderliness of the cosmos, hardly asked what being-in-the world means (ch. 1). The experience of facticity, which is one of its main features, enables a. To justify philosophical life in the protrepticus, but he conceives of this life as focussing on contemplation, i. E. Access to what emphatically is (ch. 2). A. Never got rid of this ambiguity, which arises from such a transposition : his ethics bear witness of his hesitating between two subjects of moral life : the i whom it behoves to act, because of his uniqueness, gives way to man as defined by his place among other parts of the universe (ch. 3 & 4). A. Therefore has to define man as the worldliest of all sublunar beings : he imitates the universe thanks to his universality and because he can grasp the highest beings (ch. 5). Nevertheless, a. Cannot define topos - the place in which things are - without his referring to our paculiar way of being there, although he later brings back the idea of universe through his theory of the dimensions of human body as rooted in the objective structure of the cosmos (ch. 6). The difficulties in a. "s definition of the soul as well as in his doctrine of the active intellect stem from his attempt at translating what he silently conceives of as the vey openness of the world through our presence, into the optics of worddly realitywhat compels him to reduce soul to consciousness of what takes place among things of the world. (ch. 7). A. Conceives the universe in a way which leads him to dis- card specifically human motion on behalf of the heavenly beings' absolute continuity. However, the first mover's self-contemplation mirrors the unresolved ambiguity of hu- man energeia : both the pure act of being there and the activity of contemplating the highest being coalesce in it (ch. 8). However, a. 's central ontological concept, en- ergeia, cannot be defined apart from the experience of our being there (ch. 9)
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Châteauvieux, Marie de. „Justice et amitié selon Aristote“. Paris 4, 1985. http://www.theses.fr/1985PA040100.

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Bégorre-Bret, Cyrille. „Aristote et la définition de l'homme“. Paris 10, 2004. http://www.theses.fr/2004PA100167.

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Contrairement à ce que tous ses lecteurs affirment, Aristote ne formule pas de définition de l'homme. Un énoncé est définitionnel s'il explique l'essence de l'être sur lequel il porte. Pour cela, il doit remplir plusieurs conditions logiques et épistémologiques. Or, aucune des formules d'Aristote sur l'homme ne satisfait à toutes ces conditions. Les célèbres énoncés qui décrivent l'homme comme l'animal qui se tient droit, l'animal politique ou encore comme l'animal doté du logos n'exposent pas l'essence de l'homme et ne sont donc pas définitionnelles pour Aristote. Les thèses aristotéliciennes sur l'homme ne sont donc pas unifiées par un énoncé définitionnel architectonique car elles ont elles-mêmes deux destinations différentes. Soit elles expliquent la nature de l'homme. Mais, dans ce cas, elles ne conviennent pas seulement aux hommes. Soit elles mettent en valeur ce qu'il y a de meilleur en l'homme. Mais, dans ce cas, elles ne conviennent pas à tous les hommes
Scholars usually think that Aristode makes a de finition of man. But they don't analyze the different phrases made by Aristode on man through his own conception of de finition. Definition is a very specific kind of sentence which offers the most fondamental scientific knowledge about a being. It must comply certain characteristics. It must in particular be universal, i. E. Hold for ail the deftniendum. But if one tries to collect, compare and scrutinize these different formulas, one can unexpectedly see that none of them can be considered as the definition of man by the Philosopher. The famous phrases describing men as politicaI or rationaI animaIs can't be definitionnal in Aristode's view because they don't fit his own definitional standards: they don't show a characterist universally owned by men and by men only. Aristode's conception of man is not aimed at deflning him but at describing his naturaI features or at showing his dignity
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Murgier, Charlotte. „Recherches sur le platonisme d'Aristote et ses limites en philosophie pratique“. Lille 3, 2009. http://www.theses.fr/2009LIL30052.

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Ce travail entend remettre en question l'idée que le rapport d'Aristote au platonisme serait une question réglée, parce qu'il se réduirait ou bien à une opposition frontale à la théorie des idées, ou bien à une démarcation progressive vis-à-vis des thèses platoniciennes suivant un schéma évolutionniste. L'hypothèse d'un Aristote fin lecteur de Platon s'avère bien plus féconde : problématique plutôt que doctrinal, son platonisme hérite moins de thèses que d'apories. On accède ainsi à l'intelligibilité des concepts fondamentaux de l'éthique aristotélicienne (plaisir, bonheur, amitié, phronesis) dont la construction est redevable des questions ouvertes par les Dialogues. On y saisit ensuite le fil conducteur de la confrontation d'Aristote avec l'éthique platonicienne. Loin de se limiter au refus de la métaphysique des Idées, sa critique s'explique plus positivement par son effort pour dépasser les limites rencontrées par la conception platonicienne de l'action, qu'elles prennent la forme aiguë d'apories concernant l'amitié ou le savoir pratique, ou le visage de condamnations éthiques et ontologiques pesant sur le plaisir, la tragédie ou la démocratie. En redonnant au plaisir sa dignité et sa place dans la vie heureuse, en rendant raison du rôle de l'amitié dans la vie vertueuse, en repensant le savoir nécessaire à l'action, Aristote redonne sens et consistance aux différentes facettes de notre vie pratique. Son débat avec le platonisme donne ainsi à comprendre comment l'action donne forme à un agent , dont elle constitue l'accomplissement, éclairant par là ce fait simple et singulier, qui justifie le besoin humain d'une éthique, à savoir qu'il nous faut agir pour être
This dissertation challenges the view that the question of Aristotle's relationship to Platonism has been settled, being reduced either to a strong opposition to the theory of Ideas or, following the developmental account, to a progressive departure from platonic views. The notion of Aristotle as a close reader of Plato proves far more enlightening : being problematical rather than doctrinal, his Platonism inherits aporiai rather than claims. This approach gives greater intelligibility to the main concepts of Aristotelian ethics (pleasure, happiness, friendship, phronesis) the genesis of which is indebted to the questions raised in the Dialogues. Furthermore, it enables us to grasp the thread that runs through Aristotle's confrontation with Platonic ethics. Far from being reductible to a simple dismissial of the metaphysics of Ideas, his criticism proceeds more positively, attempting to go beyond the limits of the Platonic account of action, wether they be manifested in the aporiai of friendship or practical knowledge, or in the ethical and ontological condemnation of pleasure, tragedy or democracy. By giving pleasure its dignity and status in the happy life, by accounting for the role of friendship in the virtuous life and by rethinking the kind of knowledge required for acting. Aristotle gives sense and consistency to the various aspects of our practical life. His debate with Platonism enables us to understand how action gives shape to an agent, in that it allows him to fulfil himself. Thus, it elucidates the simple and singular fact that justifies the human need of ethics, namely that a human being has to act in order to be
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Pellegrin, Pierre. „Biologie et politique chez Aristote“. Paris 1, 1988. http://www.theses.fr/1988PA010517.

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Jaulin, Annick. „Genre, genèse et génération : de l'ousia prôtè chez Aristote“. Paris 1, 1995. http://www.theses.fr/1995PA010529.

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Lefebvre, René. „La ressemblance chez Aristote“. Paris 4, 1993. http://www.theses.fr/1993PA040115.

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La ressemblance parait occuper une place moins importante chez Aristote que chez Platon ou les présocratiques : paradigmatisme, cratylisme, dynamique de la ressemblance, fascination pour le pseudos et les eidola sont morts. Pourtant, même en position de rupture, Aristote continue de parler de la ressemblance entre les opposes, ou de la similitude des formes dans le perçu et le percevant. Surtout, il fait de la ressemblance un thème sémantique de l'hénologie, et la laisse continuer à essayer d'unifier le monde, en tant qu'analogie dans l'horizontalité, et mimesis verticale en cosmo-théologie. La dialectique voit en elle un indispensable instrument de la définition, de l'induction et du raisonnement hypothétique. Les pensées sont dites des homoiomata, et Aristote découvre la phantasia. Contre Platon, il comprend ce qui fait la valeur de la mimétique poétique. Comme biologiste, il insiste sur la ressemblance des enfants aux parents, considérant que la reproduction est la perpétuation d'un type
It seems that the place of likeness is less important in Aristotle than in Plato and pre-Socratic philosophy: paradigmatism, cratylism, presocratic dynamics or fascination for pseudos and eidola are dead. However, even while breaking, Aristotle goes on speaking of the resemblance of the opposites, and of the likeness of forms in the perceived thing and the perceiving mind. More, he makes likeness become a semantic theme of henology, and lets it go on trying to unify the world, qua analogy in horizontality, and vertical mimesis in cosmo-theology. Dialectic considers it as an indispensable organon of definition, induction and hypothetical reasoning. Thoughts are called homoiomata, and Aristotle discovers phantasia. Contra Plato, he understands what is valuable in poetical mimesis. As a biologist, he stresses upon the resemblance between parents and children, because he considers that reproduction is the perpetuation of a type
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Souchard, Bertrand. „Aristote, de la physique à la métaphysique, réceptivité et causalité“. Dijon, 2002. http://www.theses.fr/2002DIJOL004.

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Lemaire, Juliette. „La contradiction chez Aristote : analyse et problèmes“. Paris 10, 2005. http://www.theses.fr/2005PA100088.

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Aristote serait l'inventeur du concept de contradiction : la contradiction est l'opposition d'énoncés. Pourtant, l'analyse du Corpus Aristotélicien révèle que la contradiction est guettée par l'équivocité : la contradiction est l'une des quatre façons de dire être opposé, et la contradiction est une des façons dont les énoncés s'opposent. Comment articuler la classification quadripartite de l'opposition avec la distinction des propositions opposées ? S'agit-il de divisions complémentaires ou concurrentes ? Pourquoi la contrariété est-elle si proche de la contradiction ? Après l'étude des textes définissant et utilisant la contradiction, cette thèse contient une analyse de Métaphysique Gamma. Aristote affronte les négateurs du principe de non contradiction. Le point de départ de l'argumentation d'Aristote est la signification des mots. Outre la nature et les étapes de cette argumentation, son analyse conduit à poser la question d'une pluralité de principes de non-contradiction
Aristotle is supposed to be the inventor of the concept of contradiction: contradiction is the opposition between propositions. But, the analysis of the Aristotelian Corpus shows that contradiction may be close to equivocity: contradiction is one of the four ways of saying " to be opposite ", and contradiction is one of the ways propositions oppose each other. How to link the fourfold classification of the different meanings of opposition with the distinction between opposing propositions? Are they complementary or competing divisions? Why is contrariety so close to contradiction? After the study of the texts using and defining contradiction, this thesis presents an analysis of Metaphysics Gamma. Aristotle is facing those who deny the principle of noncontradiction. Besides the nature and the different stages of his argumentation, its analysis leads to discuss the question of a plurality of principles of non-contradiction
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Borel, Denis. „L'habitus des principes selon aristote“. Paris 4, 2000. http://www.theses.fr/1999PA040213.

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Un habitus intellectuel decouvert par aristote n'a pas eu droit de la part de l'histoire de la philosophie a toute l'attention qu'il merite. L'habitus des principes, qui porte curieusement chez aristote le meme nom que la puissance de connaitre, le nous, reste silencieux dans la tradition peripateticienne. Il fallait reprendre l'enquete a son sujet a de nouveaux frais a partir des fondements scientifiques et epistemologiques de la saisie des principes mise en lumiere par le passage de l'ethique a nicomaque vi, 6, 1140 a 31-1141 b 8. Une premiere partie envisage les divers rapports de la science aristotelicienne aux principes decouverts par celui-ci. Une seconde partie s'attache ensuite a degager le realisme au sein du jugement aristotelicien, autant dans l'histoire du commentaire aristotelicien que dans les textes memes du stagirite. Le levier d'analyse en est le premier jugement (hupolepsis), operation de l'intelligence prescientifique dont l'activite s'exerce en deca et a l'interieur de la science. Une derniere partie s'attaque enfin a resoudre diverses questions posees par le systeme aristotelicien autour des quatre grands habitus intellectuels (art, prudence, science, sagesse)pour en reveler l'etroite coherence autour de la question technique de l'habitus des principes. L'habitus des principes se revele ainsi non seulement au coeur de la vie scientifique de l'intelligence, mais de toute la vie de l'esprit, comme le noyau commun qui permet a la nature de l'intelligence, avant toute operation en acte, de s'ordonner dans la realite a ce qui est premier et simple. C'est donc a une nouvelle caracterisation du realisme que convie cette enquete.
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Martínez, Lucía. „La théorie du rêve chez Aristote : principes physiologiques et psychologiques“. Paris 4, 1999. http://www.theses.fr/1998PA040152.

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Aristote est le premier penseur de la civilisation occidentale à refuser l'interprétation surnaturelle du phénomène du rêve, dominante dans la culture grecque, et à offrir une théorie cohérente et rationnelle sur ce sujet. Aussi a-t-il marqué de son empreinte l'étude de ce phénomène, de sorte que les marques de son influence peuvent être suivies jusqu'à nos jours. Il a, pour la première fois, marqué les limites de ce sujet qu'il situe aux frontières de la biologie et de la psychologie, à un moment du développement de la science où l'on a coutume de faire appel à une cause surnaturelle. Avec lui, le rêve cesse d'être présenté comme un phénomène d'origine métaphysique, pour être décrit comme un phénomène endogène, de nature psychophysiologique appartenant tout entier à l'être sensible. Aristote inaugure ainsi une tradition psychologique qui définit toujours le rêve comme une image engendrée par l'imagination, dans le contexte psychophysiologique du sommeil. La théorie sur le rêve d’Aristote représente en même temps l'achèvement et la synthèse de tout le savoir aristotélicien. Car Aristote s'est intéressé au phénomène du rêve lors de sa maturité. Dans trois traités des parva naturalia : du sommeil et de la veille, des rêves, de la divination dans le sommeil, après avoir précisé tout son système philosophique et lui avoir donné une forme définitive. Nous nous sommes proposé d'étudier dans ce travail la théorie sur le rêve telle qu'elle est développée dans ces trois traités, en exposant les principes physiologiques et psychologiques qui constituent son fondement - l'âme comme entéléchie, l'âme sensitive et la sensation, le sens commun et son organe le cœur, la @ ou imagination - à travers une analyse du lexique et des fonctions qu’Aristote leur attribue.
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Fouoména. „Relativité de l'axiomatisation et vues logistiques de l'ancienne logique : essai sur les restrictions des systèmes d'axiomes formalisés de la syllogistique d'Aristote et de la dialectique des Stoi͏̈ciens en logique formelle contemporaine“. Lyon 3, 1989. http://www.theses.fr/1989LYO31012.

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Notre essai analyse les limitations des interpretations formalisees et axiolatiques des theories de l'ancienne logique, notamment du systeme d'aristote:-d'une part, en rapport aux presupposes philosophique qui fondent epistemologiquement les besoins theoriques et la nature semantique des systemes de logique ancienne. Car, ces systemes s'inscrivant dans des trames philosophiques de leur auteur qui les orientent, leur formalisation et leur axiomatisation operent une sorte d'abstraction methodique a l'interieur des problematiques philosophiques qui dirigent leur portee. D'autre part, en fonction de la relativite des notions et des propositions premieres choisies facultativement comme des indefinissables (notions) et des indemontrables 'axiomes) dans l'exposition formalisee et axiomatique du systeme d'aristite. Pour conclure que la syllogistique d'aristote n'etant pas un systeme de lois logiques, serait comme la dialectique des stoiciens, un systeme d'inference prescrivant des regles logiques assurant la securite du raisonnement. De ce fait, leurs lectures modernes comme des systemes de lois ou theses logiques, n'auraient qu'une valeur reductrice corrigeant et adaptant approximativement les theories de l'ancienne logique aux concepts et methodes logistiques de la pensee logique contemporaine s'inspirant des demarches mathematiques
Our essay analyses the limitations of the formalized and axiomatic interpretations of the theories of the ancient logic, spcially the aristotle's system. On one hand, in relation with the philosophical purposes which found epistemologically the theorical requirements and the semantical nature of the systems of the ancient logic. For, these systems coming within their author's pjilosophical conceptions, their formalization and axiomatization produce a kind of methodical abstraction inside the philosophical doctrines which express their reach. On the other hand, according to the relativity of the foremost notions and axioms which are freely choosen as the indefinable concepts and undemonstrable theorems in the formalized and axiomatic presentation of the aristotle's system. Thus, we settle that, the aristotle's syllogistic could not be interpreted as a formal axiomatic system which brings to the notion of thelogical law. So, like the stoic logic, it should be considered as a inferential system built on the formal inference rules which warrant the security of reasoning. Thereby, their modern readings as the systems of logical laws or thesis, would only have a reducing value which rectify and roughly adapt them to the methods of new logic
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Journée, Gérard. „"Rien ne saurait naître de rien" : l'émergence du problème de l'être dans la philosophie préplatonicienne“. Lille 3, 2007. http://www.theses.fr/2007LIL30005.

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D'après Aristote, que rien ne naît du non étant constituerait l'opinion commune des physiciens, affirmation qui semble recroiser celle selon laquelle tous les anciens physiciens, de Thalès à Démocrite, ont renoncé à la génération proprement dite. Une bonne partie de l'interprétation moderne reconnaît cependant dans le principe l'œuvre de Parménide, qui l'aurait énoncé pour la première fois, dans son Poème, s'en servant pour abolir précisément la génération. Cette conception a contribué à changer profondément l'approche moderne concernant les penseurs venant avant Parménide, en particulier les Milésiens. Peut-on toutefois refuser à ceux-ci le respect au moins implicite du principe ? Et si tel n'est pas le cas, peut-on encore maintenir que le principe rien ne naît du non étant constitue immédiatement un principe de non devenir ? La thèse s'interroge sur les schèmes relevant de la causalité naturelle mis en avant par les Milésiens, et sur leurs rapports avec le problème classique de la conservation, et donc de l'absence de génération à proprement parler. Repartant d'Aristote, elle s'interroge ensuite sur les conceptions raisonnablement attribuables aux Milésiens, avant d'étudier les occurences du principe chez Parménide, et chez les physiciens du Vème siècle Anaxagore, Empédocle et Démocrite
According to Aristotle, "nothing should come from what-is-not" had constituted the physicians' common opinion. This claim seems to be linked to his other idea that all physicians, from Thales to Democritus, had renounced the notion of coming-to-be in the strict sense. Many modern scholars want yet to see in this principle the work of Parmenides : he would indeed have enounced it for the first time in his Poem in view to destroy precisely coming-to-be. This conception has made a lot to change the modern perception of the thinkers before Parmenides, especially the Milesians. However, is it possible to deny them an implicit respect, at least, for the principle ? And if it is not the case, is it possible to claim that the principle constitutes immediately a principle of no-becoming ? In this study, we will wonder about the schemes linked to natural causality in Milesian philosophy, about their relations with the classical problem of conservation and the absence of coming-to-be in the strict sense. From Aristotle, we will wonder about the conceptions which are reasonably ascribable to Milesians. We will then study the occurences of the principle in the work of Parmenides and in the physics of the fifth century B. C. : Anaxagoras, Empedocles and Democritus
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Ducos, Joëlle. „La météorologie en français : réception des Météorologiques d'Aristote (XIIIe et XIVe siècles)“. Paris 4, 1994. http://www.theses.fr/1993PA040305.

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L'objet de ce travail est la réception médiévale en français des Météorologiques d’Aristote. Une analyse préliminaire porte sur les difficultés de la traduction aristotélicienne, en confrontant les pratiques des traducteurs français et latins au treizième et quatorzième siècles. La définition médiévale d'un texte aristotélicien s'en dégage. Un lexique météorologique se fixe peu à peu et le champ sémantique de l'air met à jour les modifications dans la langue suscitées par ces traductions. La lecture scolastique des Météorologiques révèle des interrogations très diverses et la météorologie semble une préoccupation marginale. Pourtant une réflexion rationnelle sur les hydrométéores et le vent se précise et intègre des développements originaux mais aussi, peu à peu, l'observation du réel. Au contraire, l'Encyclopédie française ne vulgarise apparemment pas les connaissances les plus récentes, en construisant une synthèse de toutes les cultures. En fait, écho des débats de la scolastique, elle exige une lecture à plusieurs niveaux. La météorologie française est donc davantage le résultat d'une rencontre culturelle que le reflet d'un savoir populaire. Elle prouve la difficulté de l'assimilation des théories aristotéliciennes à cause d'obstacles épistémologiques et d'un symbolisme toujours sous-jacent. Pourtant, grâce à Aristote, se constitue un discours français sur la météorologie
The object of this research is to investigate the mediaeval reception in French of Aristotle’s Meteorologica. Through a comparative examination of French and Latin translators ‘practices in the 13th and 14th centuries, a preliminary analysis of the difficulties of the translation from Aristotle is carried out, bringing to light the mediaeval definition of an Aristotelian text. A lexis of meteorology gradually forms up and the semantic field of air exemplifies the alterations in the language induced by those translations. The scholastic reading of Meteorologica reveals a multifarious questioning, while meteorology seems a merely marginal concern. Rational reflection on hydrometeors and wind however takes shape, involving original developments, and indue course, the observation of the real as well. On the contrary, the French Encyclopaedia, in constructing a synthesis of all cultures, apparently does not popularize the newest advances of knowledge. In fact, as an echo of the disputes of scholastics, it requires several levels of reading. French meteorology thus appears as the outcome of a cultural encounter rather than the reflection of popular lore. It evidences how difficult it was for Aristotelian theories to be assimilated, on account of epistemological obstacles and of a still present underlying symbolism. Nevertheless, thanks to Aristotle, a French discourse on meteorology was building up
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Zingano, Marco Antonio de Avila. „Vertu et délibération : une étude de la notion de prohairesis chez Aristote“. Paris, EHESS, 1993. http://www.theses.fr/1993EHESA311.

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La notion de prohairesis (choix delibere) est une notion centrale dans l'ethique aristotelicienne. La these se divise en trois parties : la premiere introduit les notions de raison et de raison pratique, la deuxieme partie touche directement les concepts de choix delibere et de vertu ethique, et la troisieme partie, en guise e conclusion, porte sur le bonheur et les genres de vie chez aristote
The concept of prohairesis (choice) is one of the most important in aristotle's ethics. This thesis is divided into three chapters : the first one introduces the concepts of reason and practical reason; the second one discusses ethical choice and ethical virtue; the third and last one, which serves as a conclusion, deals with the meaning of happiness and the types of life in aristotle's ethics
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Crubellier, Michel. „Il libro Lambda della Metafisica di Aristotele“. Lille 3, 2009. http://www.theses.fr/2009LIL30082.

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Viano, Cristina. „Héraclite dans Aristote“. Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040138.

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L'objet de cette recherche est la source aristotelicienne d'heraclite. Les schemas conceptuels a travers lesquels aristote expose la doctrine de l'ephesien se ramenent a deux grands themes qu'on retrouve aussi chez platon : l'etre et le devenir heraclite fait partie du groupe des anciens physiologues qui reconnurent la seule cause materielle. L'arche (le principe des etres) est pour lui le feu et ce choix semble le distinguer, parmi les autres monistes, comme"le plus coherent" a cause des caracteristiques extremes de cet element, qui relevent plus de la forme que de la matiere : finesse, autonomie, mi-incorporeite. Toutes les choses prennent origine du feu et reviennent a lui selon un devenir perpetuel, comme si elles etaient plongees dans un courant de fleuve. La seule chose qui "persiste" est le feu. Les elements gnoseologiques et ethiques de la pensee d'heraclite semblent se rapporter a la physiologie du feu et l'image qui en resulte est celle d'une pensee totale sans coupures qualitatives. Aristote fait souvent allusion a la mediation des heracliteens dont cratyle est le representant par excellence. L'heracliteisme apparait comme une involution theorique : cratyle oublie le repere ontologique de l'arche et rend absolue la vitesse du devenir, sa derniere position est le refus de la connaissance et de la parole. L'interpretation sceptique d'heraclite commence a se dessiner dans le temoignage d'aristote. La doctrine du devenir semble suivre une ligne ideale qui surgit du passe poetique, atteint son plus haut niveau speculatif chez heraclite et devient absolue dans l'agnosticisme des heracliteens dont les echos parviendront jusqu'aux sceptiques
The subject of this research is heraclitus' aristotelician source. The conceptual schemas through which aristotle exposes the ephesian's doctrine consist of two main themes one can also find in plato : being and becoming. Heraclitus is an ancient physiologist and according to him fire is the material cause and the arche (the principe of all beings). The choice of fire seems to distinguish him as "the most coherent" with monist vision of reality. In fact aristotle says that caracteristics of fire are extreme and belont more to form than to matter. Continuously all things have their origin in fire and come back to him. This becoming looks like a river stream. The only "persisting" thing is fire. Heraclitus' knowledge and ethics are in his physiology of fire. The resulting image is a total thought without qualitative breaks. Aristotle offen alludes to the heracliteans' mediation, of whose cratylus is the most representative. Heraclitismus appears as a theoretical involution : cratylus forgets ontological element of arche and makes absolue the river's speed and renonces to knowledge and to words. Heraclitus' sceptical interpretation begins in aristotle's source. The doctrine of becoming follows an ideal line which begins in poetical past, reaches his hight speculative level in heraclitus, and falls into decline with heracliteans' agnosticism, the echos of whose will get to sceptics
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Sohn, Yun-Rak. „Hylê au seuil de l’ontologie : une recherche sur l’Etre et la matière chez Aristote“. Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040098.

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Abordant la notion de la matière chez Aristote, cette recherche porte un regard critique sur la lecture traditionnelle qui juge que le problème de la matière pèse sur la validité de l’ontologie aristotélicienne. En effet, le poids sur cette théorie ne vient pas seulement de la part de matière, mais de ce qu’elle a un cadre hylémorphique. Le travail commence par saisir en Métaphysique Z 3 un concept étrange, celui de matière en tant que sujet, et cela en tant que substance, d’où vient deux problèmes : ceux de la matière première et de la prédication substantielle. On analyse les Catégories, puis continue la recherche dans des oeuvres d’Aristote de la philosophie naturelle comme la Physique, Du ciel, et De la génération et de la corruption avant de revenir en Métaphysique pour essayer de répondre à des importantes questions ontologiques
Dealing with the notion of matter in Aristotle, this thesis takes a critical regard to the traditional interpretation that considers the problem of matter as a burden on the Aristotelian ontology. In effect, the charge on this theory is caused not only by matter but by the fact that it has a frame of hylomorphism. The study begins by seizing a strange concept in Metaphysics Z 3, the matter qua subject, and this qua substance, from which issue two puzzling questions : that of prime matter and of substantial predication. The author makes an analysis on passages of the Categories, and enlarges his research in Aristotle’s texts of natural philosophy such as the Physics, On the Heavens, and On generation and corruption, and will return in the Metaphysics for an attempt to answer some important ontological questions
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Mittelmann, Jorge. „La cohérence de l'hylémorphisme : problèmes d’ontologie soulevés par la conception aristotélicienne de l’âme“. Paris 4, 2007. http://www.theses.fr/2007PA040018.

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Cette étude examine les tensions que l’énoncé aristotélicien de l’âme introduit dans les catégories fondamentales de la philosophie naturelle, contrariant l’expectative d’un transfert littéral de ces catégories à l’éclairage du rapport entre corps et âme. L’analyse standard du composé en matière et forme est ébranlée par l’irruption d’un substrat animé per se, lequel est censé avoir, en même temps, la vie « en puissance ». Cette difficulté suscite l’examen des articulations compromises, et demande l’introduction de quelques aménagements, dans le but de sauver la cohérence globale de l’entreprise définitionnelle. L’exposé des ennuis que soulève le projet général d’énoncer les composés sensibles est suivi d’une hypothèse interprétative, concernant le statut ontologique devant être accordé à chacun des deux termes du lien hylémorphique. De ce fait, la distinction catégorielle entre fonction et objet est mise au service d’un éclairage rétrospectif du binôme forme–matière, dans le but d’exploiter certains parallélismes remarquables. Un examen des diverses façons d’« avoir la vie en puissance » complète cette étude, qui conclut à une analogie entre la potentialité problématique du corps, et le rapport ambigu que le sang entretient à sa chaleur naturelle, dans le traité sur les Parties des Animaux
The dissertation discusses the strain that the Aristotelian formula of soul imposes on the basic categories of natural philosophy, challenging the expectations of a literal transposition of those categories to the explanation of the relationship between body and soul. The usual analysis of a hylomorphic composite into matter and form is disturbed by the irruption of a substrate which is animate per se, whereas it is supposed to have life potentially. This difficulty invites an examination of those usual articulations called into question by psychology, and requires bringing in some adjustments, in order to save the coherence of the whole definitional enterprise. Following the exposition of the troubles which faces the general project of defining sensible composites, the dissertation suggests an interpretative hypothesis as to the ontological status that should be bestowed on the relata of a matter–form relationship. Accordingly, the categorical demarcation between function and object is taken into account, given that it displays certain conceptual features that could help to clear up some of the issues involved in the Aristotelian distinction. A discussion of the different ways of “having life potentially” closes the work, which proposes to read the seemingly awkward potentiality of the body in the light of the connection between blood and its natural heat, sketched in the treatise on the Parts of Animals
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Magoulas, Charalampos. „Aristote dans les théories sémiotiques contemporaines“. Besançon, 2006. http://www.theses.fr/2006BESA1001.

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La philosophie aristotélicienne a été le champ des débats scientifiques de l'Antiquité jusqu'à nos jours dans plusieurs disciplines. L'étude de la réception de la pensée du philosophe et la manière dont celle-ci fait l'objet d'interprétations, d'appropriations et de transformations dans les théories sémiotiques a été choisie dans le cadre de cette recherche pour devenir l'éclairage sous lequel sont examinés certains domaines de la problématique sémiotique moderne comme l'analyse du discours quotidien, littéraire, la sémiotique de la réception et le rapport entre la sémiotique et la philosophie du langage. L'hypothèse fondatrice est que l'examen des références à Aristote dans les textes sémiotiques peut révéler la différenciation entre les sémioticiens de l'Ecole de Paris et Eco en ce qui concerne les bases méthodologiques sur lesquelles ils fondent leur sémiotique (linguistique pour l'Ecole de Paris et philosophie pour Eco), ainsi que les filtres avec lesquels ils traitent la problématique sémiotique actuelle comme le discours littéraire et quotidien, l'image et l'art. De ce débat découle la question épistémologique qui concerne la connexion et la continuité des disciplines dans l'espace scientifique (ontologie, philosophie du langage, sémiotique, sémantique, rhétorique) et le temps (Antiquité, Moyen Age, aujourd'hui). La recherche aboutit à démontrer l'exigence de l'approche interdisciplinaire des phénomènes de communication en employant cette optique méthodologique dans l'examen des deux champs de la problématique sémiotique contemporaine, la théorie du signe et la sémiotique de la réception. La collaboration interdisciplinaire entre les sciences de l'homme et de la société doit être évaluée dans les recherches sur la communication humaine à venir
Aristotle's philosophy has given the ground to scientific debates since the antiquity. We have chosen to study the reception of the philosopher's thought and the means of its interpretation, appropriation and transformation in the modern semiotic theories in order to illuminate some specific domains of the modern semiotic theory such as discourse analysis, semiotics of reception and the relation between semiotics and philosophy of language. The founding hypothesis of this research is that the investigation of the references to Aristotle in the semiotic texts can bring to light the differences between the Paris School of semiotics and Eco as far as it concerns the methodological basis on which they found their semiotics (linguistics for the Paris School and philosophy for Eco) and the filters they use in the treatment of modern semiotic questions such as everyday and literary speech, the image and art. From this differentiation derives the epistemological question about the connection and the continuity of the disciplines of language in the scientific area (ontology, philosophy of language, semiotics, semantics, rhetorics) and time (antiquity, the middle ages, today). This thesis demonstrates the necessity of an interdisciplinary approach of communicatory activities by applying this methodological point of view to the examination of two fields of the modern problematics in semiotics, the theory of sign and the semiotics of reception. The interdisciplinary work in humanities and social sciences should be valued in the future research on human communication
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Xiao, Lin. „Confucius et Aristote : éléments d'un essai de comparaison -le "Ren", la vertu, le juste milieu- à partir des textes originaux et de traductions françaises“. Limoges, 2013. http://www.theses.fr/2013LIMO2002.

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Confucius et Aristote sont deux grands penseurs de "l'âge axial" selon Karl Jaspers. Les systèmes de valeurs édifiés durant cette période construisent et nourrissent les pensées de l'humanité jusqu'à aujourd'hui. Quelles sont alors les conceptions de l'homme chez ces deux sages? Comment conçoivent-ils l'idéal des relations humaines? Quelles sont les données contextuelles qui sous-tendent leurs pensées? A travers une nouvelle analyse comparative et contrastive des pensées de Confucius et d'Aristote sur les concepts et les mots chinois et grecs, nous essayons par ce présent travail de faire ressortir les éléments communs et/ou en complémentarité dans ces deux pensées au-delà de leurs différences
Confucius and Aristote are among the great thinkers of the "axial age" (Karl Jaspers). Value systems built during this period found and nurture the thoughts of humanity until today. So what are the conceptions of men for this two sages? How do they build the ideals of human relations? What are the contextual factors that underlie their thoughts? Through a new and constrastive analysis of the thoughts of Confucius and Aristote, concepts and words, Chinese and Greek, we try to present this work to highlight what are their common and complementary ideas beyond their differences
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Cordell, Paris Crystal. „La science politique d'Aristote : la cité et son régime“. Paris, EHESS, 2009. http://www.theses.fr/2009EHES0021.

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Cette thèse porte sur la science politique d'Aristote. Dans la Première partie, il s'agit de considérer la relation entre la science politique moderne et la science politique aristotélicienne. Cette partie comporte trois développements: une comparaison entre la conception ancienne de l'animal politique et la conception moderne de l'individu à partir d'un état de nature pré-politique; un examen du rejet moderne de la téléologie aristotélicienne; et une analyse des usages contemporains de la science politique d'Aristote. La Deuxième partie est consacrée à une interprétation de la pensée politique d'Aristote et, notamment, de la science aristotélicienne du régime politique, science qui est examinée à partir des notions de communauté (koinônia), de gouvernement politique (archè politikè) et de prudence (phronèsis). Ces notions permettent de comprendre des analyses clés concernant la nature politique de l'homme; le régime le meilleur; et le statut de la science pratique et politique
This doctoral thesis is an examination of Aristotle's political science. In the first part, the relation between modern political science and Aristotelian political science will be considered. This part includes three lines of argument: a comparison between the ancient conception of the political animal and the modern conception of the individual, originating in a pre-political state of nature; an examination of the modern rejection of Aristotelian teleology; and an analysis of contemporary uses of Aristotle's political science. The second part is devoted to an interpretation of Aristotle's political thought, and to the Aristotelian science of the political regime, in particular. This science is examined through the notions of community (koinônia), political rule (archè politikè), and prudence (phronèsis). These notions will enable us to elucidate crucial analyses concerning the political nature of man; the best regime; and the status of practical and political science
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Couillaud, Bruno. „Le discours rhétorique et le bien de la cité selon Aristote“. Paris 4, 1986. http://www.theses.fr/1986PA040186.

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La rhétorique, arme habituelle du démagogue ou de l'ambitieux, peut-elle être utile au politique? Platon est sévère et semble indiquer, à la différence de son disciple Aristote, qu'on ne peut poursuivre le bien commun en l'utilisant. Premièrement, il faut donc établir la légitimité de la rhétorique comme raisonnement. La raison humaine l'utilise en matière probable, dans le domaine de l'agir, moral ou politique, la dialectique étant directement utile, elle, dans le domaine de la pensée. L'une et l'autre se distinguent cependant de la sophistique et de l'éristique qui visent l'apparence ou l'erreur. Deuxièmement, on recherche la nature du raisonnement pratique au terme duquel on s'ordonne au bien. La lumière apportée par Aristote nous fait alors distinguer entre la politique comme connaissance certaine qui formule les principes communs de l'agir et principalement le bien commun comme fin de la cite, et la prudence qui s'appuie, elle, sur l'expérience et qui formule des principes plus circonstancies. En exemple de raisonnement pratique, on étudie deux discours de Périclès et d’Isocrate. La troisième partie enfin tente d'apporter une solution : spéculative et commune d'abord, en distinguant le jugement pratique du jugement auquel conduit l'orateur; pratique et appliquée ensuite, en montrant comment la rhétorique, subordonnée a la prudence politique peut servir au bien commun d'une cite. Cela sous trois aspects : celui de l'argumentation ou l'on montre la valeur et l'efficacité de l'exemple et de l'enthymème; celui des passions de l'auditoire, engagées dans les sujets abordés par l'orateur (éducateur, plaideur ou conseiller); il doit, lui, s'en faire des alliées; celui, enfin, de la valeur morale de l'orateur qui apporte a l'art oratoire l'argument de sa personne elle-même. La maitrise de ces trois richesses, rationnelle, affective et morale, peut alors servir le bien commun, pour cette part de sa poursuite ou la parole est déterminante
Rhetoric, usual weapon of the demagogues or the ambitious, be useful to the politicians? Plato is severe and appears to mean, very unlike his disciple, Aristotle, that we cannot seek for common good using it. Thus we must first settle the legitimacy of rhetoric as a reasoning. Human reason uses it in probable matter, in the field of human conduct, moral or politic, dialectics being directly useful in thought field. However, one and the other are distinct from sophistic and eristic which aim at appearance or error. Then we look for the nature of the practical reasoning at the end of which we apply us to good. The light brought by Aristotle makes us distinguish between politics as certain knowledge which formulates common principles of human conduct and, first of all, common good as end of the city, and prudence which leans upon experience and formulates principles more circumstantial. As examples of practical reasoning, we study two discourses of Pericles and Isocrates. The third part tries at last to bring a solution : speculative and common first, distinguishing practical judgment from the judgment to which the orator leads; practical and applicated then, showing how rhetoric, subordinated to political prudence can serve to the common good of a city. This under three aspects: the one of argumentation where value and efficacy of example and enthymeme are shown; the one of the passions of the hearers, bound to the subjects entered upon by the orator (educator, suitor or counsellor); he must have them become his allies; at last, the one of the moral virtue of the orator who brings the argument of his person itself to oratorical art. Thus, mastering these three gifts, rational, affective and moral, may help serving common good in this part of its quest where speech is conclusive
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Kim, Heon. „Logoi devant la foule : la rhétorique et la poétique selon Aristote“. Université Marc Bloch (Strasbourg) (1971-2008), 2004. http://www.theses.fr/2004STR20002.

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"Dans le cadre de la philosophie d'Aristote, la rhétorique et la poétique appartiennent à la science poi͏̈étique (productrice). En mettant en relief la " faculté (dunamis) " des deux " arts (tekhnai) ", le philosophe s'efforce de donner une base théorique à la pratique dans les deux créations verbales. En dépit des ressemblances du point de vue de la définition, les deux arts se distinguent l'un de l'autre par la différence de leur fin : le plaisir procuré par la représentation (mimêsis) dans la poétique et la persuasion réalisée par la " preuve (pistis) " dans la rhétorique. Tandis qu'on observe des rubriques semblables dans la méthodologie, qui résultent de la ressemblance des termes utilisés pour la définition, les méthodes concrètes de la composition des " intrigues (muthoi) " d'une part, des discours oratoires d'autre part, sont différentes. D'abord, les niveaux du traitement des rubriques semblables ne se confondent pas l'un avec l'autre : la rhétorique consiste à synthétiser la démonstration logique, les caractères et les émotions au titre de la " pensée (dianoia) ", qui constitue le fond du discours ; la poétique considère les termes semblables - à savoir la logique du déroulement des faits, les caractères et les émotions - sur un autre plan, en renvoyant totalement le traitement de la pensée à la rhétorique. En outre, quant à l'" expression (lexis) ", qui est en général considérée comme un point commun à la poétique et à la rhétorique, la poétique se distingue nettement de la rhétorique par la différence des fins. En soulignant la différence plutôt que la ressemblance entre ces deux arts créateurs (sans ignorer toutefois cette dernière), on est à même de faire apparaître les aspects autonomes des deux arts, qui ne se confondent pas et qui possèdent chacun leur propre domaine - la rhétorique qui n'est pas encore un moyen littéraire ainsi que la poétique dans laquelle la rhétorique n'est pas encore transposée. Dans le cadre de la philosophie d'Aristote, la rhétorique et la poétique appartiennent à la science poi͏̈étique (productrice). En mettant en relief la " faculté (dunamis) " des deux " arts (tekhnai) ", le philosophe s'efforce de donner une base théorique à la pratique dans les deux créations verbales. En dépit des ressemblances du point de vue de la définition, les deux arts se distinguent l'un de l'autre par la différence de leur fin : le plaisir procuré par la représentation (mimêsis) dans la poétique et la persuasion réalisée par la " preuve (pistis) " dans la rhétorique. Tandis qu'on observe des rubriques semblables dans la méthodologie, qui résultent de la ressemblance des termes utilisés pour la définition, les méthodes concrètes de la composition des " intrigues (muthoi) " d'une part, des discours oratoires d'autre part, sont différentes. D'abord, les niveaux du traitement des rubriques semblables ne se confondent pas l'un avec l'autre : la rhétorique consiste à synthétiser la démonstration logique, les caractères et les émotions au titre de la " pensée (dianoia) ", qui constitue le fond du discours ; la poétique considère les termes semblables - à savoir la logique du déroulement des faits, les caractères et les émotions - sur un autre plan, en renvoyant totalement le traitement de la pensée à la rhétorique. En outre, quant à l'" expression (lexis) ", qui est en général considérée comme un point commun à la poétique et à la rhétorique, la poétique se distingue nettement de la rhétorique par la différence des fins. En soulignant la différence plutôt que la ressemblance entre ces deux arts créateurs (sans ignorer toutefois cette dernière), on est à même de faire apparaître les aspects autonomes des deux arts, qui ne se confondent pas et qui possèdent chacun leur propre domaine - la rhétorique qui n'est pas encore un moyen littéraire ainsi que la poétique dans laquelle la rhétorique n'est pas encore transposée. "
In the Aristotelian philosophy, the rhetoric and the poetics are part of the productive science. The philosopher endeavars to give the theoretical base to the practice in the two verbal creations. .
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Brière, Véronique. „Langage, sémantique et ontologie : une étude de la problématique catégoriale dans l'oeuvre d'Aristote (Des Catégories aux catégories)“. Paris 10, 2006. http://www.theses.fr/2006PA100171.

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Cette thèse se propose d'étudier la notion de catégorie dans les oeuvres d'Aristote, à travers les différentes formulations et problématiques dans lesquelles la notion s'inscrit ; la notion traverse les champs de la physique, de la métaphysique, autant que la dialectique ou l'analytique ; à partir d'une relecture détaillée du texte dit des Catégories, nous tentons de saisir une stratégie philosophique destinée à déconstruire des apories du platonisme notamment, fondée sur l'interprétation par Aristote des causes de ces apories ontologiques. C'est la constitution d'une réflexion sur le caractère sémantique qui est fondatrice, confirmée par les lectures des Réfutations sophistiques, Topiques, Analytiques. Mais la sémantique n'est pas réduite ni à l'ontologie qui la fonde, elle est plutôt le moyen d'en fonder une nouvelle ;les catégories sont ainsi les formes d'unité, et de la détermination qui supplante la domination du schème substantiel. La métaphysique pour sa part n'en fait pas seulement des « genres » qui se substituent à ceux du platonisme (Sophiste) ni des accidents ontologiques de la substance. Il faut réinterpréter l'ensemble de l'enquête sur l'ousia en métaphysique, autant que le statut supposé des « catégories ». On peut ainsi dégager la force de la réflexion aristotélicienne sur le langage, irréductible à la perspective d'une réduction formaliste, autant qu'à une régulation du langage courant : la perspective apophantique, des sciences, de la démonstration elle-même ne fait pas l'économie du caractère sémantique du langage, et de ce qui vient mettre en question la fonction symbolique qui lui est conventionnellement assurée. Notre lecture consiste à relier la compréhension de l'acte de katêgorein à une manière aristotélicienne d'interpréter les apories du Platonisme, des Éléates et des physiologues, autant qu'à ce qui fait la force de la sophistique : l'absence d'une sémantique, une saturation essentialiste, qui s'appuie sur une manière de confondre toute unité signifiée, et toute unité déterminée avec la forme de la substance, le ceci -C'est contre ce schème, jugé dominant et catastrophique pour le langage comme pour l'ontologie qu'Aristote fabrique les concepts catégoriels, qu'il faut donc interpréter autrement que comme les formes imposées au logos dans la prédication, ou que les types de « choses » manifestées nécessairement par la signification (réduite alors à une phénoménologie naïve). Cela n'interdit pas, au contraire, de suivre aussi, entre les textes, et dans certains point textuels en particulier, des glissements, des effets de métaphore, qui participe à la transformation ontologique des notions
This dissertation interrogates the notion of categories in Aristotle's work in ils various formulations as it ranges across the registers of physics and metaphysics, dialectics, and logic. A detailed rereading of Categories that focuses on Aristotle's interpretation of the origins of the ontological aporias -- of Platonism in particular-- reveals how the text adumbrates a philosophical strategy meant to deconstruct such aporias. A reading of On Sophistical Refutations, of Topics, and Prio rAnalytics confirms that at the basis of ibis strategy is a reflection on semantics. Semantics, however, cannot be reduced to ontology, although it is founded upon it. Rather, it represents the means to establish a new ontology. Consequently, categories should be understood as unity forms, and forms for determination, which supplant the domination of the logic of substance. As for metaphysics, it does not reduce categories to "genres" that would replace platonic ones (Sophist) nor to ontological accidents of substance. At stake here is the reinterpretation of the entire study of ousia in metaphysics as much as the supposed status of « categories. » My aim is to foreground the full scope of Aristotle's conceptualization of language, for it is neither a work of strict formalism nor simply a work on the rules of common speech. Not even the apophantic perspective of the sciences can ignore the semantic nature of language and the fact that the symbolic function it supposedly guarantees is thrown into question. This dissertation connects the understanding of katêgorein to Aristotle's interpretation of the aporias of Platonism, of the Eleates and of the physiologues. It connects it as well to what constitutes sophistics, i. E. The absence of semantics, a saturation based on the conflation of all units of meaning as well ac of any determined unit, with the form of substance, tode it. It is precisely against this dominant scheme, thought to be deleterious for language and ontology both, that Aristotle generates the concepts of categories. For this reason, I argue, we must no longer interpret categories as forms imposed on logos in predication or as types of "things" reduced to a naïve phenomenology. This new approach, rather, invites us to trace, from one text to another and within given texts, metaphorical slippages responsible for the ontological transformation of certain notions
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Timbert, Anne. „Individuations manières d'être“. Nice, 1994. http://www.theses.fr/1994NICE2004.

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Comment parler de l'individuation ? Jusqu'où peut-on aller dans les individuations ? Vingt-quatre siècles séparent ces deux manières d'envisager la même question. A travers ces deux modes d'interrogation, Aristote et G. Deleuze semblent rapporter tous deux la question de l'individuation à celle de la consistance, mais par des voies très différentes. Si le problème de la consistance fait sens encore en dehors d'une pensée de la substance, que recouvre alors cette sorte de consistance non substantielle ? Certes, les individus diffèrent, se distinguent les uns des autres. Mais ce constat intéresse-t-il au plus profond la question de l'individuation ? Des philosophes (H. Bergson, M. Merleau-Ponty, G. Simondon), mais aussi des écrivains (A. Artaud, M. Blanchot), des peintres (P. Cézanne, P. Klee) nous aideront sans doute à tracer les enjeux essentiels d'une telle interrogation. On peut se demander, en effet, si l'on ne diffère pas toujours de quelqu'un ou de quelque chose en fonction de différences extrinsèques, tandis qu'on devient le patient d'une différence individuante à mesure qu'on actualise un fond, ou bien qu'on résolve une certaine configuration de régions problématiques suivant l'envergure d'une certaine capacité ou manière d'être singulière
How can we speak of individuation? How far can we go into individuations? Twenty four centuries separate these two ways of considerating the same question. Through those two interrogation means Aristote and G. Deleuze seem both to refer the question of individuation to that of consistency, but through very different ways. If the problem of consistency has still a sens outside the thought of substance, then what does that kind of non-substantial consitency cover? Indeed, individuals differ, distinguish themselves the one from the other. But does this statement concern the question of individuation to such an extent? Philosophers (like H. Bergson, M. Merleau-ponty, G. Simondon) but artists as well (P. Cezanne, P. Klee, A. Artaud, M. Blanchot) will help us no doubt to lay out the essential stakes of such an interrogation. In fact, we can wonder wether we do not always differ from someone or something according to extrinsic differences - whereas we become the patient of an individuating difference as we actualize a background or as we resolve a given configuration of problematic regions according to the scope of a certain ability or singular way of being
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Martini, Bernard. „Les éléments d'Euclide et l'épistémologie aristotélicienne“. Aix-Marseille 1, 2010. http://www.theses.fr/2010AIX10029.

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Nous sommes partis du constat qu'il existe des correspondances entre les notions cardinales qui gouvernent la science aristotélicienne (définitions, hypothèqes, axiomes) et les énoncés liminaires des Eléments d'Euclide (définitions, postulats, notions communes). Nous avons voulu confronter la somme euclidienne prise dans son ensemble à la théorie aristotélicienne de la science et des mathématiques. Pour ce faire, nous avons exploré les directions suivantes : nous avons étudié la conception des mathématiques d'Aristote en l'opposant à des doctrines antérieures et en la situant dans le cadre de sa philosophie générale ; nous avons chercé ensuite à définir ce que pourrait être l'"aristotélisme" d'Euclide ; nous nous sommes employés enfin à repérer des écarts entre les préconisaions d'Aristote en matière de science et la synthèse euclidienne ; nous avons recherché quelles significations il était possible de donner à ces différences.
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Richard, Christophe. „La théorie aristotélicienne de la mimesis poétique“. Paris 1, 1992. http://www.theses.fr/1992PA010562.

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Étude la poétique d’Aristote visant à faire apparaitre l'originalité de la conception aristotélicienne de la "mimesis"poétique et ce en comparaison avec l'approche platonicienne de la question. Seront analysés dans ce but : l'origine (nature), les différents lieux d'intervention (éducation, expression poétique, peinture, musique) ainsi que les effets principaux (plaisir, purification) propres à la "mimesis" telle qu'Aristote l’a déterminé
Study of Aristotle's poetics aiming at showing the original feature of the Aristotelian conception of the poetical "mimesis" and this, in comparison with the platonic approach of the question. Tn this aim, the following points will be analyzed : the origin (nature), the different domains where it can be found (education, poetical expression, painting, music) as well as the main effects (pleasure, purification) characteristic of the "mimesis" determined by Aristotle
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Dorion, Louis-André. „Les réfutations sophistiques d'Aristote : introduction, traduction et commentaire“. Paris 1, 1991. http://www.theses.fr/1991PA010535.

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Cette thèse sur les réfutations sophistiques d’Aristote comporte trois grandes parties : une introduction, une traduction et un commentaire. L'introduction se subdivise elle-même en deux: premièrement, nous retraçons l'évolution sémantique du terme elenchos ("réfutation"). Cette évolution est tout à fait remarquable puisque ce terme signifie, a l'origine, "honte". Nous tentons de montrer que la définition aristotélicienne de l'elenchos marque une rupture très nette avec la conception traditionnelle de l'elenchos qui a prévalu depuis Homère jusqu'à Platon inclusivement. La définition aristotélicienne, qui est purement logique, s'oppose en effet à la conception éthique de l'elenchos. Deuxièmement, nous proposons un expose d'ensemble des réfutations sophistiques, ou nous examinons en détail les principaux problèmes d'interprétation soulevés par cette œuvre. Notre traduction des réfutations sophistiques se démarque en plusieurs passages des deux seules autres traductions françaises de ce traite, soit celle de J. Barthelemy Saint-Hilaire (1843) et celle de J. Tricot (1939). Quant au commentaire, il est composé de 472 notes qui s'efforcent de conférer le maximum d'intelligibilité au texte, souvent difficile, d’Aristote. Ce commentaire vient combler un vide flagrant, puisque la dernière étude d'ensemble sur les réfutations sophistiques remonte à 1866
This thesis on the sophistical refutations of Aristotle is divided into three main sections: an introduction, a translation and a commentary. The introduction subdivides itself in two parts; in the first part we relate the semantic evolution of the term elenchus ("refutation"). This evolution is altogether remarkable as this word originally signifies "shame". We attempt to demonstrate that Aristotle’s' definition of elenchus is a radical break from the traditional conception that had prevailed from homer to Plato inclusively. Aristotle’s' definition, which is purely logical, is in fact opposed to an ethical conception of elenchus. Next we submit an overall view of the sophistical refutations and examine in detail the main interpretative problems that arise in this text. Our translation of the sophistical refutations differs in several places from the two other French translations of this essay, both the one by J. Barthelemy Saint-Hilaire (1843) and the one by J. Tricot (1939). The commentary is composed of 472 notes attempting to confer a maximum of clarity to this often difficult text by Aristotle. It fills a blatant void, since the last overall study of the sophistical refutations goes back to 1866
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Guéguen, Haud. „La mesure du possible chez Aristote : étude sur la notion aristotélicienne de "dunaton"“. Paris 1, 2010. http://www.theses.fr/2010PA010692.

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Cette thèse se propose de montrer que la notion aristotélicienne de dunaton, que l'on peut traduire à la fois par capable, possible et potentiel, se trouve au croisement du logique et du réel, précédant et coupant ainsi court à la séparation, opérée par la scolastique puis reprise par les modernes, du possible logique et du possible réel. La première partie analyse la façon dont les différents sens du dunaton s'articulent entre eux et entend montrer que la notion se fonde en réalité sur une structure tripartite : le logos, la relation et le temps comme conditions ou principes du dunaton. La seconde partie étudie ensuite la notion dans la sphère pratique pour montrer la façon dont cette structure apparaît tout à la fois fondatrice de la praxis et de son inversion dans la the6ria comme dans l' action tragique.
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Labarrière, Jean-Louis. „L'intelligence et la vie des animaux selon Aristote“. Paris, EHESS, 1998. http://www.theses.fr/1998EHES0034.

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La question de l'intelligence des animaux chez aristote est abordee a partir de la psychologie des facultes et de l'etude des comportements. Il s'agit de mettre en place les diverses formes d'intelligence animale en les reliant aux differents modes de vie que peuvent adopter les animaux afin de pouvoir soutenir que cette notion n'a rien de metaphorique et qu'elle est au contraire zoologiquement bien fondee, la partie ethologique de la zoologie ne contredisant donc pas l'ethique. A travers l'analyse des facultes mises en jeu dans le mouvement local et les actions vitales accomplies par les animaux (desir et faculte cognitive, a commencer par la memoire et la phantasia), mais aussi grace a l'elaboration de la notion de langage animal chez aristote, j. -l. L. Cherche a montrer que si la participation des autres animaux que l'homme a l'experience est minime par rapport a ces derniers, elle ne se reduit pourtant pas a rien et se diversifie en fonction des actions qu'ils ont a accomplir selon leurs differents modes de vie, d'alimentation et de reproduction. C'est pourquoi chaque grand genre animal (insectes, poissons, oiseaux, " mammiferes ") est aussi etudie separement afin de pouvoir etablir pour les especes les plus caracteristiques de chacun de ces grands genres quel est leur mode de vie privilegie (solitaire ou gregaire ; disperse ou politique) et quel est leur type d'intelligence (besogneuse, sociale, familiale. . . ). Enfin, puisque aristote qualifie de "politiques" d'autres animaux que l'homme (abeilles, guepes, fourmis, grues) et qu'il semble que cette denomination n'ait rien non plus de metaphorique, j. -l. L. Se demande quel peut bien etre de ce point de vue le propre de l'homme puisque la tendance dans laquelle aristote cherche a enraciner le caractere naturellement politique de l'homme, c'est-a-dire la tendance a laisser apres soi un autre pareil a soi-meme, n'a rien de proprement humain.
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Gautier, Timothée. „Législation et éducation dans la politique d' Aristote“. Electronic Thesis or Diss., Paris 1, 2022. http://www.theses.fr/2022PA01H214.

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Dans les premières lignes du livre VIII de la Politique, Aristote affirme : « Que donc le législateur doive s’occuper avant tout de l’éducation des jeunes gens, nul ne saurait le contester. Et, en effet, dans les cités où ce n’est pas le cas, cela est dommageable à la constitution. » Pour Aristote le rôle fondamental et premier du législateur est donc de conduire les membres de la cité dont ils ont la charge à la vertu en garantissant par là-même sa stabilité, sa pérennité et sa justice. C’est sur cette fonction pédagogique de l’homme politique que porte le présent travail, qui tâche de mettre au jour « le cercle de l’action politique » par lequel la bonne éducation produit de bons gouvernants qui, en retour, établissent un système politique et pédagogique favorisant la diffusion de la vertu dans la cité. L’enjeu principal de la réflexion est de déterminer les finalités de l’action du véritable politique et les modalités privilégiées de son intervention dans la cité afin de comprendre comment, pour Aristote, un homme devient vertueux. Notre intuition est la suivante : la perspective pédagogique que l’on peut porter sur l’œuvre politique d’Aristote, du point de vue du nomothète, permet d’en comprendre la cohérence et, si ce n’est dissiper, au moins éclairer un certain nombre des difficultés traditionnelles que rencontre l’exégèse. Cette intuition se déploie à travers trois axes principaux portant sur la nature et le sens du projet politique et philosophique d’Aristote, la finalité de l’éducation et les moyens et les modalités d’une paideia véritable
In the first lines of Book VIII of the Politics, Aristotle affirms: “That therefore the legislator should above all be concerned with the education of young people, no one can dispute it. And, indeed, in cities where this is not the case, it is damaging to the constitution.” For Aristotle, the fundamental and primary role of the legislator is to lead the members of the city for which they are responsible to virtue by thereby guaranteeing its stability, its durability and its justice. It is on this pedagogical function of the politician that the present work focuses, which tries to bring to light "the circle of political action" by which good education produces good rulers who, in return, establish a political and pedagogical system favoring the diffusion of virtue in the city. The main challenge of the reflection is to determine the purposes of the action of the true politician and the privileged modalities of his intervention in the city in order to understand how, for Aristotle, a man becomes virtuous. Our intuition is as follows: the pedagogical perspective that can be brought to bear on the political work of Aristotle, from the point of view of the nomothete, makes it possible to understand its coherence and, if not to dissipate, at least to enlighten a certain number of the traditional difficulties encountered by exegesis. This intuition unfolds through three main axes relating to the nature and meaning of Aristotle's political and philosophical project, the purpose of education and the means and modalities of a true paideia
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Dos, Santos Nélio Gilberto. „Préservation et Usage. Le dualisme de la fin chez Aristote“. Electronic Thesis or Diss., Sorbonne université, 2019. http://www.theses.fr/2019SORUL142.

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Selon Aristote, la cause finale est double, suivant ce qu’il indique en cinq endroits stratégiques du corpus : à propos de la relation causale entre la finalité et la matière, dans Physique II ; par rapport à la finalité de la reproduction animale, dans De Anima II ; et un peu plus loin, dans cette même ouvrage, le dualisme est affirmé pour éclairer la manière dont l’âme est fin pour le corps ; dans l’Éthique à Eudème, où il s’agit de préciser la façon dont le dieu est fin pour la sagesse pratique ; enfin, concernant la causalité téléologique du Premier Moteur, dans Métaphysique Λ. Ce dualisme téléologique, formulé dans les occurrences du De Anima II à travers l’expression technique τὸ οὗ et τὸ ᾧ, ayant été développée dans une étude qui ne nous est pas parvenue, est fréquemment comprise en fonction de la finalité de la production technique et traduite par « le but visé » et « le bénéficiaire ». Toutefois, cette tentative d’éclaircir cette expression laconique pose des problèmes assez importants, dont celui de sa pertinence pour l’approche des phénomènes naturels qu’elle est censée expliquer. Cette étude cherche à restituer ce dualisme de la fin au centre de la compréhension aristotélicienne de la téléologie. L’examen des occurrences, ainsi que l’étude des thèmes majeurs de la finalité dans la philosophie de la nature d’Aristote, nous conduisent à mettre en avant deux notions qui permettent expliciter ce à quoi fait référence le dualisme téléologique : la notion d’usage, χρῆσις, et celle de préservation, σωτηρία
According to Aristotle, the final cause is twofold, as it indicates in five strategic places of the corpus: concerning the causal relation between finality and matter, in Physics II; with respect to the purpose of animal reproduction, in De Anima II; and a little further on, in this same work, this dualism is affirmed to enlighten the way in which the soul is end for the body; in Eudemian Ethics, where is it to specify the way in which the god is an end for practical wisdom; finally, concerning the teleological causality of the Prime Mover, in Metaphysics Λ. This teleological dualism, formulated in the occurrences of De Anima II through the technical expression τὸ οὗ and τὸ ᾧ, having been developed in a study that has not survived to our times, is frequently understood in terms of purpose in technical production and translated by "purpose" and "beneficiary". However, this attempt to clarify this laconic expression raises quite significant problems, including that of its relevance for the approach of the natural phenomena that it is supposed to explain. This study attempts to restore this dualism of the end at the centre of Aristotelian understanding of teleology. The examination of occurrences, as well as the study of the major themes of finality in Aristotle's philosophy of nature, lead us to put forward two notions that make explicit what the teleological dualism refers to: the notion of usage, χρῆσις, and that of preservation, σωτηρία
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Gain, Frédéric. „Logos et genesis : étude sur les modalités d'une approche rationnelle du devenir chez Platon et Aristote“. Lille 3, 2005. http://www.theses.fr/2005LIL30034.

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Le but de la thèse est de comparer l'approche platonicienne du monde en devenir et la théorie aristotélicienne des processus naturels, afin de déterminer à quel point Aristote est encore platonicien. Le parallèle repose sur trois axes. Après une introduction qui interroge la possibilité de connaître ce qui change, et distingue deux interprétations du verbe gignomai, la première partie étudie les réquisits logiques d'un discours sur le réel, c'est-à-dire la pluralité, en comparant la critique platonicienne de Parménide dans le Sophiste et la réfutation dialectique des arguments éléatiques menée par Aristote en Physique I,2-3, tandis que la deuxième partie examine le statut de l'enquête physique chez l'un et l'autre, tente un parallèle entre le rôle de la chôra du Timée et la matière de Physique I,7, pour enfin questionner le rôle de la matière dans le composé tel qu'il apparaît en Métaphysique Z10-11. La dernière partie traite du rapport entre la génération et la structure achevée dans le Timée de Platon et dans les Parties des animaux, et de l'articulation entre structure et fonction dans les corps vivants. On aboutit aux résultats suivants : la réfutation du monisme est à chaque fois sémantique plutôt que physique, la chôra partage des traits centraux avec la matière d'Aristote (bien qu'une comparaison sur ce point relève de l'analogie), notamment la permanence relative et un statut proprement physique ; sur le dernier point, l'antériorité de l'essence dans la biologie d'Aristote n'est pas seulement méthodologique, tout comme la préexistence éternelle du modèle dans le Timée, et la théorie de la nécessité hypothétique des modes d'explication platoniciens
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